typiquement la camarade de classe qu'on déteste puisqu'elle rappelle toujours aux professeurs les devoirs qu'ils ont donné

fait des crises cardiaques à chaque abréviation et utilisation de langage sms

dénonce tous les tricheurs sans exception parce qu'elle ne supporte pas la malhonnêteté

l'incarnation de la droiture et pousse la valeur jusqu'à son paroxysme : en gros elle est insupportablement intègre

n'a jamais brise la moindre de ses promesses

ne sait pas sourire

madame premier degré et grommelle cinq minutes plus tard qu'évidemment elle avait compris

se comporte comme une adulte mais elle est plus naïve qu'un bambin

doit obligatoirement dormir en foetus avec son doudou dans les bras sinon elle ne trouve pas le sommeil

GEOKINESIE
contrôle et création des minéraux
limitee

Henrietta, jolie Henrietta et ses manières d’un autre siècle, n’a pas d’armure pourtant dans son uniforme d’écolière elle s’improvise chevalière. C’est qu’elle est amoureuse de la justice, ce bel idéal alors elle se présente féale en brandissant la bonté comme une épée et la morale comme destrier.

Aider la veuve et l'orphelin, dans une démarche désintéressée c'est ce qu'elle fait de mieux Henrietta. Elle allégerait volontiers le quotidien de son voisin en portant son fardeau parce qu'aspirer au bien c'est le seul enseignement qu'il lui reste d'une famille dont l'image s'estompe de jour en jour. Cette maxime elle en a fait sa loi immuable et désormais il s'agit d'un trésor personnel qu'elle chérit en guise d'unique héritage.

Mais Henrietta fait mal parce qu'à seize ans on ne connaît pas grand chose et toute sa bonne volonté, elle l'éparpille dans des croisades inutiles qui l'érigent en éminence noire ; Insupportable Henrietta sans cesse à houspiller pour la moindre bêtise, chassant le diable dans les détails comme si chahuter dans les corridors était un crime contre l'humanité.

Alors qu'elle voudrait seulement bien faire, Henrietta se perche trop haut sur ses grands chevaux. A cet altitude avec sa tignasse blonde dans les nuages, elle s'éloigne d'un monde qu'elle comprend moins bien et qui lui, la regarde d'un œil parfois étonné : Cette drôle d'adolescente, caricature d'une aristocrate biberonée aux contes de fées qui tartine encore et encore ses valeurs sur une académie qui souhaite seulement s'amuser.

Et si Henrietta s'est jurée de toujours garder ses larmes parce qu'on sait bien que les chevaliers ne pleurent pas, n'est pas insensible aux quolibets qu'elle s'attire. Parfois elle s'attriste en se demandant si elle n'est pas trop psychorigide ; parce qu'après tout avec le peu d'amis qu'elle parvient à se faire, il y a forcément une part de vérité quand on lui répond qu'elle est chiante comme pas deux malgré une bienveillance fondamentale.

Tout au fond Henrietta n'est pas la championne qu'elle s'efforce d'être. Sous son masque de glace, il y a un nez fripon et des joues tendres comme l'enfance. Elle n'oserait jamais l'avouer qu'au fond, elle est simplement une fille qui a peur du noir, que la solitude l'écorche, que l'échec la tétanise, que sa mine fière est artificielle et qu'elle n'est pas née courageuse.

Il y a beaucoup trop de fissures dans sa cuirasse et de fêlures pour lui rappeler qu'elle n'est pas une héroïne.

- Henrietta est la fille unique de Sir Archibald Cox et sa femme Wilhemina

- Ses pouvoirs se manifestent à ses cinq ans lorsqu'en s'énervant elle fait vibrer les murs de sa maison.

- Ses parents ont pensé l'existence de l'Académie nécessaire et ont donc coopéré lorsqu'on est venu chercher Henrietta bien qu'ils furent dévastés.

- Très tôt ses souvenirs d'enfances s'estompent et elle ne se souvient de sa famille qu'à travers un amas de valeur qu'elle s'efforce de symboliser pour rendre l'oubli et le manque plus supportable au point qu'elle en devient parfois une caricature.

- Sa personnalité divise et bien qu'elle ne le montre pas, Henrietta est très affectée par l'animosité parfois méritée qu'elle s'attire et elle souffre souvent de solitude.

- Elle est une élève à l'attitude exemplaire qui se démarque par un comportement irréprochable mais son incapacité à maîtriser correctement son don malgré ses efforts lui mine le moral.

- Avec l'âge, elle s'affirme et ses traits de caractère s'accentuent. A présent on sait tous qu'elle s'improvise comme la police morale de l'académie quitte à ne pas faire l'unanimité et à se faire traiter de fayotte ou encore de poucave.