Invité
| Sujet: Vincent - Why should I want to leave ? Dim 8 Sep - 2:53 | |
| | Prénom Vincent Jonathan Nom Everett Âge 18 ans Origine Anglais Classe F Orientation sexuelle Pansexuel
Âge d'entrée à l'Académie 3 ans et demi. Sa mère étant une ex-Alice sous surveillance, son pouvoir s'étant évanoui à l'entrée à l'âge adulte, Vincent fut repéré dès sa première utilisation de son Alice et enrôlé à l'Académie. Opinion sur l'Académie Il n'a jamais connu que l'Académie, l'idée de rejoindre un jour le monde extérieur le terrifie. Le peu de souvenirs qu'il possédait de sa vie en-dehors de l'établissement, il les a effacés pour pouvoir se consacrer entièrement à ses devoirs en tant qu'élève. Vincent est un pur produit du système, qui n'est pas en mesure de fonctionner ailleurs qu'en ce dernier.
Il ne comprend pas ses camarades qui se languissent de leur ancienne vie et, s'il n'était pas respectueux du règlement et restreint par son bijou de contrôle, il se laisserait probablement aller à leur retirer leurs souvenirs qui, à ses yeux, les bloquent et les empêchent d'atteindre leur potentiel maximal. Alice Contrôle de la Mémoire Description Capacité à lire, effacer et créer des souvenirs dans la tête d'autrui et de lui-même, par contact tactile. - Plus de précisions:
Vincent a donc plus particulièrement la possibilité de lire et effacer la mémoire d'autrui et de lui-même, qu'il s'agisse de souvenirs purs, de la mémoire "d'apprentissage" (savoir lire, écrire, faire ses lacets etc.) ou biologiques (se rappeler de subvenir à ses besoins primaires comme la faim, la soif etc.).
Il ne peut le faire que s'il touche la personne, peau contre peau, le processus se trouvant facilité s'il touche la tête de sa victime.
Plus le contact se prolonge, plus il peut se montrer précis et efficace. De cette manière, il ne risque pas d'effacer un souvenir auquel il n'était pas censé toucher ou de laisser un trou béant dans la mémoire de la personne.
Il dépense aussi plus d'énergie, tout autant que lorsqu'il essaie de s'attaquer à une part importante de la mémoire de quelqu'un (ex : chercher à effacer une personne dans son entièreté).
Vincent possède théoriquement le pouvoir de créer des souvenirs, mais son manque de créativité et d'initiative le restreint dans cet exercice. Les rares souvenirs qu'il est parvenu à créer étaient si brouillons que la personne visée a immédiatement réalisé le pot-aux-roses. Fort heureusement, le véritable souvenir s'est contenté de reprendre la place de l'ancien, ce qui était la meilleure option.
Dans le pire des cas, sa victime aurait risqué la folie, à se tordre l'esprit pour essayer d'effacer ce mensonge grossier de sa cervelle pour retrouver la vérité...
Le bijou de contrôle qu'il détient restreint ses pouvoirs. En le portant, Vincent est tout simplement incapable de créer le moindre souvenir et ceux qu'il retire se restaurent au bout d'une période qui ne dépasse pas les soixante minutes. Groupe Classe Psy ? Forme de l'alice Diffuse | Ayanokouji Kiyotaka Classroom of the elite | Bulletin scolaire | Maîtrise de l'Alice | 7,5/10 | |
Implication dans la vie de l'Académie | 4,5/10 | |
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| S'il y a bien une qualité que tous s'accordent à reconnaître chez Vincent, y compris ceux qui le détestent plus ou moins cordialement, c'est son sérieux.
Elève travailleur, appliqué, il ne supporte pas l'idée de l'imperfection et se donne toujours à 200 % dans son travail et ses devoirs, quitte à user de ses pouvoirs pour "oublier" temporairement sa faim ou sa soif afin de pouvoir travailler plus longtemps que son corps l'autoriserait à faire autrement.
Un sérieux qui ne compense pas son esprit trop carré, logique, qui l'empêche de développer sa créativité et un sens de l'initiative qui lui seraient pourtant indispensables pour atteindre les sommets.
Produit du système scolaire, Vincent a beaucoup de difficultés à se défaire des règles et procédures pour réfléchir par lui-même. Les gens tendent à penser qu'il manque d'humanité, mais il a surtout des difficultés à appréhender ses semblables, leur émotivité et leur impulsivité.
Lui-même a toujours eu tendance, de manière plus ou moins contrôlée, à effacer les parties les plus compliquées à gérer de son existence, tant et si bien qu'il s'en est retrouvé complètement détaché, n'ayant plus que pour but de se consacrer à l'Académie et d'en demeurer un élève zélé et assidu.
Il est incapable d'imaginer ce que sera sa vie une fois sorti de l'Académie. Le simple fait de devoir choisir sa voie pour l'Université le perturbe au plus haut point, ce qui n'est pas facilement perceptible derrière le masque généralement inexpressif de son visage.
Désireux d'être le meilleur en toute chose, il considère ses difficultés à empathiser avec autrui comme un échec personnel, qu'il tente de corriger du mieux qu'il peut, sans grand succès pour le moment. L'idée de ne pas parvenir à faire quelque chose lui est insupportable et il fera tout pour y remédier, quitte à échouer encore et encore.
Ce souhait de parvenir à comprendre ses camarades et à se lier à eux ne l'empêche pas de faire preuve d'une certaine forme d'arrogance, Vincent ayant tendance à penser qu'il est souvent mieux placé qu'eux pour savoir ce qui est bien pour lui-même, ses camarades et l'Académie. La seule exception en la matière, ce sont les professeurs, l'autorité de l'Académie, à laquelle il est entièrement dédié et qu'il ne s'aviserait jamais de défier.
D'un calme olympien, Vincent semble imperturbable, imperméable à toute chose. Comme s'il n'était qu'une cervelle dénuée d'émotions, ce qui est éloigné de la vérité. Exprimer et comprendre ce qu'il ressent est une tâche compliquée pour lui, lorsqu'il s'autorise à digérer un événement plutôt qu'à simplement l'effacer pour passer à autre chose.
| About- D'une politesse extrême, Vincent s'exprime comme un dictionnaire ou un vieux livre, des mots inutilement compliqués, des phrases parfois alambiquées.
- On peut régulièrement le trouver à lire des ouvrages qui sont supposés l'aider à développer ses compétences sociales. Il n'est pas rare qu'il se base là-dessus pour interagir avec ses camarades, ce qui peut donner des échanges quelque peu forcés et malaisants.
- Il trouve son plus grand plaisir dans la lecture, en particulier d'ouvrages documentaires. Il a beaucoup de mal à se convaincre de prendre part à des activités qui ne sont pas liées de près ou de loin au travail et à l'école et peut donc se montrer particulièrement ignorant sur des sujets évidents pour ses camarades.
- Il est généralement plus à l'aise pour interagir avec les adultes et le personnel enseignant qu'avec ses camarades. Une aisance qui disparaît lorsqu'on essaie de l'emmener sur un terrain "frivole", des discussions superficielles qui n'ont aucun sens ni utilité à ses yeux...
- Il lui est déjà arrivé de négliger sa santé à un point critique, faisant oublier à son corps ses besoins primaires jusqu'à ce que ce dernier menace de le lâcher complètement. La raison ? Les examens approchaient et Vincent ne voulait pas se permettre la moindre distraction. Y compris une pause toilette, sieste ou repas. Affamé, déshydraté, sale, épuisé, Vincent aurait aisément pu mourir si l'Académie n'avait pas veillé au grain...
- Il porte en permanence un bijou de contrôle, un bracelet, depuis une utilisation particulièrement désastreuse de ses pouvoirs lorsqu'il était jeune. Le bracelet restreint le temps d'influence de son pouvoir, les souvenirs qu'il a effacés se restaurant au grand maximum au bout d'une heure. Il n'a jamais songé à le retirer ou à demander à le faire enlever, parce qu'il ne lui viendrait pas à l'idée de remettre en cause les décisions des autorités de l'Académie. |
La vie est un long fleuve tranquille
Vincent ne comprenait pas ce qu'il avait fait de mal. Il voulait juste que son camarade arrête de pleurer toutes les nuits. D'appeler sa mère et son père inutilement. Ce n'était pas de sa faute si le petit garçon s'était défendu, s'il avait brisé sa concentration. Vincent voulait simplement l'aider...
Mais l'enfant avait tout oublié. Comment parler. Comment marcher. Et même comment respirer seul.
Enfermé dans son propre corps, il avait fallu un travail long et délicat de la part des détenteurs d'Alice Psy du personnel pour restaurer pleinement les capacités du garçon et son potentiel.
Malgré les explications répétées, Vincent n'avait pas pu comprendre ce qu'il avait fait de mal. Lui-même n'avait plus personne à pleurer. Plus personne dont il se souvienne, en tout cas. Et cela lui permettait de bien dormir la nuit. Et d'être un meilleur élève.
Mais Vincent savait mieux que de remettre en cause l'autorité de l'Académie et de ses représentants. Il avait donc cessé d'utiliser son Alice dans ce qu'il pensait être "l'intérêt des gens", attendant d'être guidé pour ce faire, acceptant docilement le bijou de contrôle qu'il allait ensuite porter pour le reste de sa scolarité. Il ne faisait usage de son pouvoir que lorsqu'il était en droit de le faire, lors des cours ou quand on lui demandait spécifiquement d'employer son Alice.
Vincent était entré à l'Académie à 3 ans et quelques mois, un âge bien jeune justifié par le potentiel de sa mère, une détentrice d'Alice dont le pouvoir s'était éteint subitement à l'âge adulte, comme cela pouvait parfois arriver. Son Alice s'était déclenché sur le chemin de l'école maternelle, le premier jour de la rentrée. Il ne souhaitait pas y aller, une répulsion si forte, une peur si profonde que ses parents, qui l'accompagnaient, avaient tout simplement oublié ce qu'ils étaient en train de faire, lâchant la main de leur fils, partant chacun de leur côté au travail.
Le petit garçon était resté là, immobile, oublié de ses parents, jusqu'à être récupéré par ceux qui surveillaient depuis son plus jeune âge l'activation de son pouvoir. De tout cela, Vincent n'a aucun souvenir. Pas même du visage de ses parents. Le peu dont il se rappelait, le petit garçon l'avait instinctivement effacé de sa mémoire, une action hors de son contrôle, se protégeant de la tristesse, de la colère, de tout ce qui animait ses camarades qui brûlaient de retourner à l'extérieur.
Elève calme et travailleur, trop calme et trop travailleur, Vincent s'attirait les éloges tout autant que les inquiétudes du personnel enseignant de l'Académie, qui ne savait que penser de cet enfant distant, inexpressif, qui passait le plus clair de son temps sur ses devoirs sans parvenir à interagir "correctement" avec ses camarades.
Ils n'avaient pas à se plaindre de lui ou de son comportement, non, sauf en de rares occasions... Mais c'était là justement ce qui était préoccupant. Vincent était fermé, fermé aux autres, fermé au monde, se reposant entièrement sur des règles, des routines, des procédures bien définies, bien claires.
Il lui avait fallu du temps pour commencer à aller vers les autres. A se préoccuper de ce qu'ils ressentaient, à essayer de les comprendre. L'élément déclencheur ? Ses examens de fin d'année où, systématiquement, il s'est révélé incapable d'être le Major de sa classe, en dépit de son travail acharné.
Ce fut particulièrement l'année de ses dix ans où, choisissant de systématiquement "effacer" chaque appel de son corps à satisfaire un besoin primaire, sans discernement, Vincent avait frôlé la mort (ou une détérioration majeure et permanente de sa santé) qu'on lui avait fait comprendre que son zèle n'était pas à remettre en cause.
Qu'il ne pourrait jamais devenir le "meilleur" s'il n'était pas capable de se mettre à la place de ses camarades. De se sortir de ses règles et de ses procédures pour développer un esprit d'initiative, un minimum de créativité, d'originalité. S'il ne pouvait pas sortir de son petit monde, de sa bulle, Vincent continuerait à stagner, loin de tout et tout le monde. Et cet échec-là, le garçon ne pouvait pas l'accepter.
Alors, il avait commencé à aller vers les autres, maladroitement. A lire des ouvrages pour l'aider à être plus abordable, plus social. Il avait fait des efforts pour intégrer un club pour le pousser à interagir avec ses camarades, à oeuvrer avec eux dans un but précis. Bref, Vincent s'était ouvert, à sa manière.
Malgré tous ses efforts, il n'était parvenu qu'une fois à prendre la tête de sa classe, l'année de ses quinze ans, son esprit trop rigide l'empêchant de réfléchir en-dehors des sentiers battus, le rendant trop "scolaire".
Mais il avait commencé à être considéré comme un humain et non plus une espèce de "robot bizarre", comme l'appelaient certains de ses camarades à l'époque, même s'il avait toujours tendance à créer le malaise par son inexpressivité et ses difficultés à socialiser. Au moins essayait-il tout de même d'aller vers les autres...
Dernière année de lycée. Bien que cela ne soit pas des plus visibles, Vincent est terrifié par cette perspective. Son rôle d'élève lui convient parfaitement et l'idée de choisir sa voie le dépasse complètement. Cela implique de songer à sa vie en-dehors de l'Académie et... et Vincent n'en est pas capable, tout simplement.
Le monde extérieur n'est qu'un vague concept pour lui. Il n'a d'ailleurs pas même profité de son privilège de major, l'année où il l'avait été, ne voyant pas d'intérêt à rejondre des parents qu'il avait complètement oubliés. Mettre le nez dehors... Parfois, Vincent se surprend à penser qu'il préférerait encore mourir que d'avoir à subir un tel supplice. Une idée extrême qui pourrait bien le submerger, les semaines s'écoulant...
| Derrière l'écran Coucou ! Je m'appelle Aya, j'ai 25 ans et je suis fan de RPG. Je suis tombée par hasard sur votre fofo et j'ai tout de suite accroché au concept, ayant vraiment apprécié l'anime Gakuen Alice dans ma jeunesse. J'ai hâte de voir ce que ça va donner, tout ça ! |
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