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1-800 IDGAF // Arielle
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MessageSujet: 1-800 IDGAF // Arielle   1-800 IDGAF // Arielle EmptySam 7 Sep - 22:07


Don’t be embarrassed by who you are. They’re going to judge you no matter what you do.

Feeling IDGAF-ISH today.

M U S I C

« ♫ I don't care if your world is ending today because I wasn't invited to it anyway.
You said I tasted famous so I drew you a heart.
But now I'm not an artist, I'm a fucking work of art. ♫ »

Envolées lyriques,
Soufflées par le Zéphyr chantant.

Casque vissé sur les oreilles, tu oubliais le monde autour de toi. Musique dans le crâne, seule la mélodie existait. Un monde vide, dénudé de tous soucis pouvant gâcher cette journée. Autre que les larmes des cieux, coulant doucement le long de ton dos. La pluie ne t’avait jamais gêné, tu appréciais sa compagnie. Voyait en elle une compagne silencieuse et reposante. Tu avais pris tes rabbits et avait décidé de te passer une journée loin de l’Académie. Pas qu’y foutre la zizanie te manquait, bien au contraire. Tu voulais juste changer de paysage. Voir autre chose que ces murs aux teintes maladives, cachets d’aspirine devenu prison pour vous tous.

Prisonnier? Tu ne l’étais nullement. Ils avaient bien de la patience de te supporter puisque toi, tu te fichais bien d’eux. Tu es là et tu n’as guère d’autres choix que de te sortir de là. Alors quitte à faire, tu t’amuses. Piétine les règles, brûle les remarques. Ils ont adoré que tu aies refait ta chambre avec Charlie. Ce grenier, que tu l’aimes. T’es seul, ou souvent avec elle, à pouvoir faire cracher tes basses et ton piano. T’es seul, là-haut, loin de tout ce monde fade et sans couleurs ; automates domptés par l’Académie. L’ennui même, que voulez-vous? Tu préfères vivre mal mais comme tu l’entends. Qu’à genoux dans une prison molletonnée et dorée.

« ♫ I got an F and a C and I got a K too.
And the only thing that's missin' is a bitch like U. ♫ »


Les notes s’extirpant de tes lippes, tu venais te reposer contre l’arrêt de bus, pensant bien t’en griller une, tes pupilles carmines détaillant ton bracelet de restriction. Bijou kitsch recouvert de dessins enfantins en tout genre. Tu ne tenais pas immédiatement compte de la silhouette à tes côtés, trop occupé à chantonner du Manson pour voir que le monde tourne autour de toi. Trop occupé à battre la mesure des mains, t’imaginant note par note la partition mentale que tu appliquerais le soir même sur ton piano. Pour le plus grand plaisir de tes voisins. Dieu dans sa miséricorde t’avait accordé un don au piano, si bien que tu devais plus leur bercer les oreilles que les rendre sourds.

Cela, tu le faisais au réveil avec du bon death metal. Quoi de mieux que Cannibal Corpse pour un réveil tout en douceur? Les prunelles dans les nuages, tu glissais tes rubis sur l’ombre qui attendait avec toi. Tu la connaissais, cette jeune fille. Difficile de la rater. Son style dénotait et tu adorais cela. Tu l’appréciais pour cet unique fait ; qu’elle ne déroge pas à qui elle est. Qu’elle se moque des conventions. Tu ne la connais guère néanmoins tu savais reconnaître les personnes avec une grande-gueule et probablement en était-elle une. Tu détaillais longuement son apparat, te remémorant quelques dires traînant sur elle. Que tu ne saisissais point. Pourquoi s’attaquer à son physique? Pourquoi pointer sa différence?

Si elle se plaît ainsi, qu’est-ce que cela peut faire à autrui? Tu te fichais de son physique comme des dires sur sa personne. Toi, t’aimais vérifier par toi-même. Te faire ton avis. Et qui étais-tu pour juger le physique d’une personne quand tu ne sais rien de ce qu’elle a pu vivre? Les démons, cela te connaissait. Tu ne savais que trop bien ce que cela faisait que de se battre constamment contre le monde et soi-même. Tes mains cherchaient par automatisme tes cigarettes, fouillant tes poches tour à tour. Vide. Tu lorgnais ton paquet vide, soupirant pour toi-même, ton neuf sagement au chaud sous ton oreiller. T’avais l’air fin avec ton zippo et une clope métaphorique. Heureusement pour toi, la tête ébène qui fumait pourrait peut-être te dépanner. Dégageant ton casque, tu l’interpellais d’un ton amusé de ta bêtise, entonnant à voix basse la suite de ta musique.

« Dis, t’aurais une cigarette à me dépanner? J’ai laissé mon paquet neuf à l’Académie. Je te la rends là-bas t’inquiète. Vu comment c’est la merde pour tous. »

Tu riais de toi-même, décalant tes mèches neiges pour mieux voir ton interlocutrice. T’avais aucun mal avec autrui quand tes démons ne te tabassaient pas. Et chance pour toi, ceux-ci prenaient leur pose café.
@Arielle Taylor-Lambert
Te taxes tes clopes en #0a535a

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MessageSujet: Re: 1-800 IDGAF // Arielle   1-800 IDGAF // Arielle EmptyDim 8 Sep - 20:59

SMASH THE CONTROL MACHINE
WORK, BUY, CONSUME, DIE
They say we must submit and be one with the Machine. Because the Kingdom of Fear needs compliance to succeed. So waterboard the kids for fun. It's all the rage and play born-again American. Resistance is the game. ( OTEP → Smash the control machine )
Il est des lieux où s’échappe l’esprit d’Arielle. Faible, fatiguée, sortant de l’Académie pôle nord, pour s’arrêter à un de ses nombreux arrêts de bus. Il y avait du vent et de la pluie, c’était des conditions parfaites pour sortir. Assise, elle pouvait contempler la route devant ses pieds et le bitume qui s’étendait à des milliers de km devant ses yeux. Aussi loin qu’Arielle pouvait voir, elle n’y voyait aucune fin, aucune sortie.

D’ailleurs, aucun bus n’était encore visible, ni de personne qui attendait. Il y régnait un grand silence dans la cité, pas le moindre grondement, juste le tapotement délicat de la pluie contre l’abri. En transparence, on pouvait voir ce rideau se disperser le long des parois en verre, qu’Arielle admirait en s’allumant une cigarette. En inspirant, c’est l’odeur du goudron qui lui montait aux narines, quelque peu mélangé avec le parfum du ciel. Et en expirant, Arielle étira un très léger sourire, les yeux demi-clos, comme quand elle est dans sa chambre et qu'elle regarde depuis la fenêtre de ses combles. Elle croisa la jambe et se concentra pour exhaler la première bouffée de sa cigarette.

Arielle n’attendait personne. Pourtant la voilà, toujours assise au même endroit, à fixer l’horizon connu en quête d’un quelconque déclic : mais lequel ? Elle avait suivi ses pieds qui l’avaient emmené ici et si ces derniers se décidaient finalement à la faire s’en aller, elle ne se ferait pas prier. Si elle n’attendait personne, personne ne l’attendait non plus.

Quelque part, elle devait bien espérer quelque chose depuis toutes ces années, alors qu’elle coinçait sa clope au coin de ses lèvres, à attendre toujours ici. Peut-être qu’un jour, un bus inconnu, qui apparaît une fois tous les 20 ans, s’arrêtera devant elle. Appelée par ce même instinct, elle se lèvera et écrasera sa cigarette contre son banc avant de pénétrer dans le véhicule. Elle demandera au chauffeur : « Où allons-nous ? », sans que ce dernier ne lui donne de réponse. Et en moins de quelques minutes, eux deux s’élanceraient au-delà de la grande porte, loin des murs de la prison, et disparaitraient derrière le champ de force pour ne plus jamais revenir.

Ça, ou Arielle ira se jeter sous les roues d’un bus quelconque. C’était une possibilité que son esprit gardait précieusement de côté, si un jour la vie ici devenait trop insupportable .

En attendant, c’est justement un bus qui s’arrête au bord du trottoir. Le suspense redouble, même pour elle, est-ce qu’elle attend que le bus redémarre pour accomplir son funeste dessein ? Elle regarde la longueur de sa cigarette, jaugeant du regard sa durée de vie.

Arielle ne s’était alors pas rendue compte que quelqu’un partagé depuis son silence et son attente, habituellement c’est son alice qui prend la peine de l’alerter de ce genre de choses. Mais heureusement pour ses rares moments de solitude et l’effet de surprise de cette rencontre, il arrivait qu’il se mette en mode off.

« Dis, t’aurais une cigarette à me dépanner? J’ai laissé mon paquet neuf à l’Académie. Je te la rends là-bas t’inquiète. Vu comment c’est la merde pour tous. »

Arielle se retourne et le dévisage précipitamment, les yeux légèrement écarquillés, comme une bête sauvage rencontrant les phares d’une voiture. Elle remarque en premier ses cheveux blancs et son grand casque sur les épaules, en second l’absence d’étoiles sur son col, ce qui l’apaise très rapidement. C’est machinalement qu’elle va extraire de son paquet une nouvelle cigarette entre ses deux doigts, la lui tendant très naturellement, mais toujours sans un mot.

Une fois sa bonne action faites, car comme l’avait très bien dit l’inconnu c’était vraiment la « merde » pour s’acheter n’importe quoi ici, Arielle détourna la tête et fit mine de s’intéresser à la silhouette du bus qui venait de partir. Ça ne dérangeait pas vraiment Arielle de faire ce genre de geste, du moins pour un sans-étoile, c’était normal de se serrer les coudes. Si les greniers étaient lugubres et froids, Arielle pouvait reconnaître qu’elle ne connaissait rarement personne plus chaleureuse dans l’académie que ses pairs dissidents.
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MessageSujet: Re: 1-800 IDGAF // Arielle   1-800 IDGAF // Arielle EmptyDim 8 Sep - 22:02


Don’t be embarrassed by who you are. They’re going to judge you no matter what you do.

Feeling IDGAF-ISH today.

La silhouette disparaissait au loin,
Engloutis par l’horizon dansante,
Bus onirique dans cette contrée glaciale rincée par la pluie.

Tu croirais presque voir les lumières d’un bus fantôme à ton tour, vous emmenant au Pays des Cauchemars, lieu où aucun ne reviendrait. Par allégorie ne serait-ce pas cette prison, cette Académie? T’en savais trop rien. Toi, ces murs, tu les escaladais, tant pis si tu t’arraches la carne. Tant pis si tu y laisse ton corps. Ton esprit lui, fera son chemin. Naturellement la tête ébène te tendait une cigarette, un geste presque amical, sans la moindre gêne que tu lui taxes cette précieuse nicotine qui en ruinait plus d’un dans les greniers qu’étaient vos toits de fortune. Tu saisissais celle-ci calmement, lui souriant pour la remercier, venant coincer la cibiche entre tes lippes.

Tu restais un instant cloîtré dans le silence, remarquant que ton interlocutrice suivait du regard ce bus, véhicule que vous veniez tous deux d’ignorer. Tu n’avais pas envie de remettre les pieds aussi tôt dans ta chambre. Pas envie de reprendre ta routine. Cette routine que tu fuyais comme la peste, faisant ton possible pour que ce monde ne soit pas aussi plat et monotone qu’il veut le laisser voir. Ton pouce ripant ton zippo, tes rubis détaillaient la flamme dansante, mur ondoyant, fondant réalité et rêves. Couvrant la moitié de ta vision d’une étincelle agitée, s’accrochant avec véhémence au bout de ta cigarette. T’inspirais un instant, soufflant ta fumée aux cieux, pensées et réflexions éphémère portées par le Zéphyr mélodieux.

Ton regard coulait de nouveau sur la jeune femme, fantôme à la fois présent et perdu dans un monde qui devait être sien. Et comme tu n’étais pas ce genre de personne à savoir fermer son clapet trop longtemps, tu décidais au moins de l’ouvrir pour la remercier. Et qui sait, peut-être faire connaissance avec elle? Vous étiez tous dans cette même galère et tu n’étais jamais contre de nouvelles rencontres. Surtout quand tu jugeais celles-ci intéressantes.

« Merci, je te la rends là-bas. T’attends quoi, toi ici? Je veux dire, on a loupé le bus comme deux débiles et il est vrai que cet arrêt de bus est une oeuvre d’art à lui seul... Ces vitres effacées par la crasse, ce métal effrité, du Grand Art, vraiment. »

Tu riais, sarcastique, aspirant un court moment ce cancer qui finirait par te tuer depuis le temps que tu lui tendais les bras pour lui faire câlins sur câlins. T’allais crever jeune et cela te convenait. Vie courte mais vécue pleinement.

« Je suppose que toi aussi t’as pas très fan de nos chambres de luxe avec vue sur le ciel quand c’est pas vu sur les fesses des élites en-dessous de nous. Pratique si t’as envie de te rincer les yeux... Quoique ça dépend sur qui ou quoi tu tombes... »

Tu haussais les épaules, faussement perplexe, te contentant simplement de dire ce qui te passait par le crâne sans filtre. La poésie, la diplomatie, ce genre de choses, t’avais pas envie aujourd’hui. Comme tous les autres jours. T’étais ainsi, on aimait ou on détestait. Dans les deux cas, cela te ravirait. Tu tentais simplement de créer un semblant de conversation sur tout et rien, sous les yeux impassibles des nuages gris. T’allais pas non plus lui demander directement « Pourquoi les gens ils te cassent les couilles, t’es pourtant super cool! ». T’étais pas si con. Pas encore du moins.
@Arielle Taylor-Lambert
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MessageSujet: Re: 1-800 IDGAF // Arielle   1-800 IDGAF // Arielle EmptyDim 15 Sep - 19:08

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Les yeux d’Arielle se perdaient déjà dans la brume du matin, mais elle n’en restait pas moins attentive à cette nouvelle présence à ses côtés. Entre deux bouffées grises, les pensées de son aîné remontaient à elle comme une brise chargée en feuilles, ses cils chargés en mascara battant le tempo de sa lecture. Elle comprenait, en balançant distraitement sa cigarette entre ses doigts, que tout cela n’était qu’une excuse pour faire la conversation. Elle l’intriguait et de ce fait, Arielle se sentait presque flattée d’être jugée suffisamment « intéressante » par un gars qui devait approchait de la vingtaine. Les adolescentes, ça aime toujours attirer l’attention des gens plus vieux qu’elles. Ses yeux glissaient sur les basket pointées dans sa direction.

« Merci, je te la rends là-bas. T’attends quoi, toi ici ? Je veux dire, on a loupé le bus comme deux débiles et il est vrai que cet arrêt de bus est une œuvre d’art à lui seul... Ces vitres effacées par la crasse, ce métal effrité, du Grand Art, vraiment. »

Arielle sourit, ses mots correspondaient à ses pensées, elle appréciait déjà cette harmonie, cette honnêteté.

« Je suppose que toi aussi t’as pas très fan de nos chambres de luxe avec vue sur le ciel quand c’est pas vu sur les fesses des élites en-dessous de nous. Pratique si t’as envie de te rincer les yeux... Quoique ça dépend sur qui ou quoi tu tombes... »

Elle tapota sa cigarette contre son banc.

« La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. »

Elle le sent surpris, ça ne l’empêche pas d’extirper une dernière taffe avant d’écraser sa clope sous sa chaussure.

« Oscar Wilde. »

Son œil sombre se relève vers lui, non sans une lueur de malice au fond de la pupille. Fière du petit effet qu’elle provoquait à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche : soit de l’agacement, soit de l’enthousiasme. Sous son emballage noir, Arielle était une surprise, mais loin d’être un cadeau pour certains.
Bien-sûr qu’il le savait, enfin, c’est ce qu’il se tuera à croire, elle avait juste été plus rapide que lui. Arielle tendit un peu plus le buste, fière d’exposer sa culture au premier mec qui lui tapait la discute.

« En fait, j’aime bien ma piaule. Elle me ressemble. »

Sombre, froide, mal-foutue.

« Mais c’est vrai que je me passerai bien de la vue sur la cour de Versailles en bas. »

Et un rire s’échappa de ses lèvres, sincère lui aussi. Arielle tournant définitivement la tête vers cet inconnu, qui ne l’était plus vraiment en fait.

« Arielle. Télépathe. »

Toujours important à préciser en première rencontre, cela prévient de futurs malaises.
Mais ça peut faire peur aussi.

Arielle est tout cela en même temps.
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