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don't sneak up on me like that → feat Crush.
Louise Artemisia
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Louise Artemisia

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MessageSujet: don't sneak up on me like that → feat Crush.    don't sneak up on me like that → feat Crush.  EmptyMer 15 Jan - 21:53

FEAT CRUSH V. MACNEIL

Louise n’a jamais aimé donner sans recevoir en retour. Peu importe ce que l’on pouvait penser d’elle, sa vision des choses ne changeait pas. Inflexible. Elle partait de principes simples, qu’elle appliquait elle-même et attendait la même chose de la part des autres : donnant-donnant, gagnant, gagnant. Rarement lorsqu’elle faisait quelque chose, elle était désintéressée. Toujours une idée derrière la tête.

Pas cette fois.
Non, cette fois, elle fit quelque chose de purement spontané, sans calcul, sans rien attendre en retour. Et cela était rare. Suffisamment pour être signalé. Aujourd’hui, ces pensées s’étaient tournées vers une personne en particulier. Leur relation était suffisamment ambigüe pour grandement troubler la brunette. À tel point que Louise en perdait petit à petit ses repères. Elle voulait faire plaisir à cette personne, mais ne savait pas comment s’y prendre. Non pas exactement, elle avait surtout peur de se tromper.

Pourtant… celle-ci n’était pas une étrangère. Louise la connaissait depuis quelque temps déjà. Au-delà d’être la responsable du club de cuisine, elle était aussi une personne que la demoiselle Artemisia appréciait tout particulièrement. Et peu importe si elle était sous l’influence de son alice, Louise n’en avait rien à faire, Crush occupait ses pensées en ce jour, c’était un fait. Elle avait donc décidé de lui faire plaisir et s’était lancée dans la préparation d’une recette bien française et traditionnelle de surcroit. La période était certes, un peu dépassée, mais qu’importe, quand Louise avait une idée en tête, elle l’abandonnait rarement.

Le début de janvier était marqué d’une tradition bien connue : celle de la galette des Rois. Cocasse, Louise cuisinait pour la reine du club ; le parallèle l’amusait. Pour être certaine de ne pas être dérangée, Louise se lança dans sa préparation quelques heures avant le couvre-feu. Suffisamment tôt pour avoir le temps d’en faire plusieurs si jamais elle échouait, mais néanmoins assez tard pour ne pas être embêtée. Ne sachant pas avec certitude si Crush aimait la frangipane, Louise décida d’en faire une supplémentaire à la pomme au cas où. Le choix n’était pas anodin, il correspondait à ses propres goûts ; autant joindre l’utile à l’agréable.

Parée de sa blouse blanche fétiche, brodée avec fierté de ses initiales et du nom du restaurant de sa mère, cadeau d’une valeur sentimentale inestimable pour ses 17 ans, Louise était fin prête. Manches retroussées, blouse immaculée, elle avait toutefois l’impression d’avoir négligé un détail. Ce n’est que lorsqu’elle baissa les yeux qu’elle constata qu’elle avait oublié d’attacher sa longue chevelure brune. D’un râle exaspéré, elle s’exécuta, nouant sa tignasse ébène dans un chignon fait à la va-vite. Cette fois, toutes les conditions étaient réunies.

Louise était une adolescente fantasque, elle ne le niait pas. Mais lorsque le jeu en valait la chandelle, elle était diablement méticuleuse. Elle avait une expression en tête : le diable est dans les détails. En cuisine, une erreur pouvait foutre en l’air un travail aux parfaites prémices. Et cela, elle ne pouvait pas se le permettre. Bon… bah tout est bon ma fille. Va falloir s’y mettre. Les ingrédients c’est bon, le four j’ai vérifié il fonctionne. Il manque un truc j’ai l’impression… ah bah oui, le plus important : Il me manque un peu d’ambiance. Et ceci était le détail le plus crucial de tous : une musique d’ambiance.

Sa petite enceinte Bluetooth allumée, Louise sélectionna une playlist qu’elle avait créée pour ce genre d’occasions et la lança avant de commencer la préparation de ses deux galettes. Étant donné que celle à la pomme avait demandé une préparation en amont, elle attaqua celle-ci en premier. Tout en se dandinant sans gêne pendant sa concoction soit dit en passant. Pour une fois, elle était heureuse d’être dans sa bulle. Concentrée, appliquée, consciencieuse, elle était satisfaite de ses préparations et estimait n’avoir fait aucune erreur, que ce soit dans la préparation de celle à la pomme, comme celle à la frangipane.

Et vint alors le moment de tout mettre au four ! Elle sélectionna la bonne température, la bonne durée – tout en checkant plusieurs fois son téléphone pour être certaine – puis, dans un soupir mêlant plaisir et soulagement, elle détacha ses cheveux et alla s’installer sur une chaise, tout en surveillant de près la cuisson. Ne jamais négliger le moindre détail. Avec le sentiment du devoir accompli, Louise s’adonna à un moment de détente bien mérité. Bon… à cette heure-là normalement y’a personne, oh puis merde !


▶


Elle fouilla dans son téléphone, sélectionna un morceau de rap qu’elle adorait, mais dont elle avait paradoxalement un peu honte, puis envoya le son dans son enceinte, un sourire gêné aux coins des lèvres. Persuadée d’être seule, elle baissa sa garde et se laissa aller, chantant des paroles qu’elle connaissait par cœur et qu’elle interprétait plutôt bien de surcroit, même si le placement de la voix laissait un peu à désirer :

J'ai tous mes sens allumés, le son me permet d'planer
J'ai peur des choses qui sont trop bien alignées à part les planètes
J'ai tous mes sens allumés, le son me permet d'planer
J'me d'mande comment laisser ma trace comme la trajectoire des comètes.


Elle connaissait le son par cœur. Elle l’avait écouté en boucle après tout.
Mais malgré tout elle n’assumait pas auprès des autres, uniquement lorsqu’elle était seule avec elle-même. Il y avait bien pire, elle aurait pu avoir des passions plus tordues que celle-ci, mais c’était ainsi. Cependant ; à cet instant précis, la brunette était plongée dans une transe qui lui fit oublier le reste du monde.

Elle en oublia l’académie.
Elle en oublia ses peurs, ses incertitudes.
Elle se dandina comme la petite gamine qu’elle était lorsque son père jouait de la guitare pour elle.
Yeux clos, tête qui dodeline, paroles exultées à pleins poumons.
La vie était belle.

Le soleil commence à décliner, j'aimerais capturer un instant d'étern… AH BORDEL DE MERDE !

Surprise.
Le palpitant s’emballa d’un coup.
Et pas pour n’importe qui.
Pour elle.

Le ton de la voix culmina à une hauteur assez rare même pour Louise, lorsqu’elle invectiva celle qui venait de signaler sa présence dans la pièce :

Mais t’es complètement dingue ou quoi ma pauvre fille ?! J’ai failli faire une putain de crise cardiaque ! Oh puis évidemment t’arrives à ce MOMENT-LÀ ! Super le sens du timing vraiment merci, sa mère la pu…

Elle s’arrêta net.
Prit conscience de la situation, puis surenchérit :

Oh putain mes galettes ! Elle pointa du doigt la demoiselle : toi, tu bouges pas. Elle se jeta sur le four pour l’éteindre, priant intérieurement de ne pas s’être foiré, puis coupa la musique de son téléphone avant de reprendre : bon bah, bonsoir hein. Quoi de neuf ?

Louise, reine de la transition.
Rouge pivoine, elle tourna le dos à Crush et essaya de reprendre le contrôle petit à petit.
Mais elle avait beau faire, elle se demandait toujours ce qu’elle fichait là et surtout… pourquoi avait-elle débarqué à cet instant précis.


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MessageSujet: Re: don't sneak up on me like that → feat Crush.    don't sneak up on me like that → feat Crush.  EmptyLun 27 Jan - 11:30


don't sneak up on me like that

Elle a laissé l'âme s'égarer, dans les songes que l'on avait délaissés, tout le mois de décembre. Elle était retourné à sa léthargie. Tombant de tout son poid sur les matelas qui ne lui appartenait pas. Errant d’une chambre à l’autre. Sans but précis. Il y avait eut des cauchemars. Des cauchemars à la pelle. Le repos en demi teinte, elle avait retrouvé ce regard posé vers ailleurs. Celui qui ne semble jamais vraiment vous voir. C’est peut être pour ça, au fond, que les lunettes n’avait pas trouvé le bout de son nez, depuis plusieurs jours.

Si tout pouvez rester flou.
Sans limite.
Elle préférerait.
Ne jamais rien avoir à définir, précisément.
Ne pas enfermer.
Ne pas s’enfermer.
Ne pas voir le malheur.

L’estomac qui grogne, lui aussi. Elle a l’humeur de ces matins ou il ne fait pas bon de la croiser. Sauf qu’il est déjà bien tard, dans la journée. Fouillant dans la chambre de Ange a la recherche de quelque chose à manger, elle n’avait rien trouvé. Le ventre qui crie plus fort. Le visage qui se ferme. Ce n’est pas le moment de la croiser.

Elle a pas bien dormi, elle a faim. Mieux vaut ne pas la faire chier, Crush.

Défroisse l’uniforme, dans un mouvement fatigué. Tous les gestes sont lents. Tous les gestes sont lasses. Cache le tout sous un pull si grand, qu’il vient chatouiller les genoux.Ne laisse plus rien de visible, au final.

Le corps qui s’active, pilote automatique. Le pas qui se presse, pour arriver plus vite. Croise plusieurs personne. Ne dit pas bonjour. Pas envie. Pas le temps. Le son de l’estomac comme une mise en garde. Si vous vous poussez pas, c’est vous qu’elle va bouffer.

Enfin elle arrive. La porte est entrouverte, légèrement. La musique que l’on entend doucement devient plus clair lorsqu’elle se glisse à l'intérieur. Elle s’attendait pas à ça Crush. Elle s’attendait pas a toi. Mais tu lui arraches son premier sourire de la journée. Elle n’ose pas se manifester toute suite. Elle a peur de te couper, peur de te stopper dans ta lancé. Dans ce moment ou tu sembles si vrai.

Et puis tu la vois.
Tu t’emportes.
Tu dérailles.
Les mots que tu enchaines si vite. Comme pour recouvrir toute la gêne que tu ne veux afficher. Pourquoi tu caches Louise. T'étais belle, comme ça.
Elle comprend pas, il y a du vocabulaire qui manque. Elle n’a pas fini d'étudier le français avec toi, mais on comprend la scène, les informations de tes phrases comblé par l'expressivité de ta voix, de ton corps.

Tu vas si vite, elle, elle marche encore au ralenti, encore sous l’effet de la sieste qu’elle vient de terminer. Tu pointes du doigts. Elle comprend qu’elle ne doit pas bouger.

Mais elle aime pas trop les ordres Crush, tu devrais le savoir. Une chance pour toi, elle tourne au ralenti. Alors elle ne va pas trés loin.

Bonsoir, quoi de neuf.
Tu tournes le dos et alors que le silence s’installe, c’est le grognement du corps. Elle n’aurait pas put te répondre plus juste.

« Ça sent bon. »

Un pas, deux de plus. Passe à côté de toi. Embrasse ta joue, machinalement.

« Bonjour Louise… »

Dans sa tête, il est encore tot. Trop peut être. Sa journée comme si elle venait de débuter. Mais par ta présence, elle perd un peu ses allure d’ours. Lorsqu’elle s’accroupit, pour regarder a l'intérieur du four, le pull recouvrant ses jambes pour ne laisser qu’une masse un forme, elle donne plus l’impression qu’une gamine perdu.

« Tu prépares quoi ? Tu fais des heures sup en cuisine ? C’est pour une occasion spéciale ? »


Et puis elle finit par lancer.

« J’pourrais goûter ? »

J’ai faim Louise. J’suis fatiguée. Fais moi sourire encore, s’il te plait.
Qu’a ton contacte, aujourd’hui devienne une bonne journée.



crush et Louise
elle te parle en #9c236c


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MessageSujet: Re: don't sneak up on me like that → feat Crush.    don't sneak up on me like that → feat Crush.  EmptyLun 27 Jan - 20:55

FEAT CRUSH V. MACNEIL

Immobile. Les pieds plantés dans le sol comme un piquet, Louise faisait le pied de grue, espérant qu’un miracle se produise. Il n’y en a pas eu. Les bras croisés, les joues gonflées, le front plissé, la brune garda sa posture sans bouger d’un iota. Sans envie de prendre une initiative, elle délégua cette responsabilité à la responsable du club. Un premier commentaire sur l’enivrante senteur qui se dégageait petit à petit du four, rassurait au moins Louise sur un point : les galettes avaient de fortes chances d’être mangeables. Louise n’était pas croyante pour un sou, mais elle était prête à lâcher son plus gros Alléluia à cet instant précis.

Elle se contenta de garder le silence, feignait d’être vexée pour une raison obscure et ne dit pas un mot de plus. Et comme elle savait si bien le faire, Crush charma la brunette d’un geste simple, mais diablement efficace. Juste un baiser sur la joue et le visage de Louise s’illumina comme une gamine avec une barbe à papa dans les mains, prête à la déguster goulument. Il lui en fallait peu pour la remettre d’aplomb. Crush avait ce pouvoir. Elle avait cette simplicité, cette spontanéité que Louise appréciait tout particulièrement chez elle.

Elle voulut lui rendre la pareille, mais n’en fit rien. Elle se contenta d’imiter le ronronnement d’un matou extatique des papouilles qu’on lui faisait. Il lui en fallait peu. Mais au moins, Crush pouvait admirer l’un des petits talents cachés de la brune. Elle faisait surtout cela pour amuser la galerie, et ça fonctionnait si bien qu’elle-même se prêtait au jeu. L’interlocutrice à la chevelure légèrement rosée s’interrogea sur le contenu du four et inonda Louise de questions dans le même temps. Du point de vue de Louise, certaines sonnaient rhétoriques.

Ne voulant pas laisser la demoiselle dans l’inconnu, elle répondit avec une douce voix :

Je prépare… une petite recette traditionnelle française qu’on déguste souvent à cette période de l’année. J’vais pas te faire un cours d’histoire parce qu’honnêtement je ne vois pas qui ça peut intéresser, mais oui, pour répondre à ta question, c’est pour une occasion spéciale… elle marqua une pause, gloussa, puis repris : mais ça tu le sauras bien assez tôt.

Elle remarqua quelque chose chez elle.
Elle connaissait la Crush pétillante, souriante.
Celle qui était pleine de vie.
Et à cet instant, Louise ne la reconnaissait pas.
Elle voyait un être harassé, sur les rotules, et qui faisait la gueule par-dessus le marché.
Et ça, Louise, ça ne lui plaisait pas.
Du tout.

Elle posa une question : « J’pourrais goûter », Louise répondu quelques millièmes de seconde après dans un sourire mesquin :

Euuuuuuuh… nan !

En tout cas, pas tant qu’elle avait l’air d’une loque pareille. Mais en même temps, il était aussi de la responsabilité de la brune, de redonner un peu de vie à cet être éreinté pour des raisons encore obscures aux yeux de la brune.

Ma cuisine, elle se mérite ma chère. Elle n’est pas gratuite.

Louise attrapa Crush par les épaules et l’aida à se redresser. Puis, elle la fixa longuement, le corps légèrement penché pour que les deux visages puissent être à la même hauteur. Toisant de ses saphirs cette frêle petite créature qu’elle avait du mal à reconnaître sans son sourire, Louise tenta tant bien que mal de réchauffer l’atmosphère :

Tu tires une de ces têtes poulette, tu devrais tirer un coup ça va te détendre. Un peu d’humour graveleux ne faisait jamais de mal à personne. Louise replaça alors une mèche rebelle de la chevelure de son interlocutrice et reprit : bon allez, tu me fais pitié, on va manger un peu de galette ensemble tiens, ça devrait te faire du bien. Si mademoiselle veut bien poser son fessier sur une chaise, elle sera servie dans les minutes qui vont suivre, laisse-moi juste le temps de les sortir du four, qu’elles refroidissent un peu.

Un baiser pour un baiser, Louise effleura de ses lèvres la joue de la miss pour lui rendre la pareille. Et lui murmura dans l’oreille :

J’ai entendu une petite rumeur. Il parait que si tu fais un petit sourire et un compliment à une certaine brunette - je sais pas laquelle hein je ne veux pas influencer ton choix – eh beh devine quoi ? Quelque chose de cool pourrait t’arriver après. Tente ta chance. Sait-on jamais.

Un sourire un coin, le bout de ses doigts qui taquinèrent l’épaule de la reine du club et pour une fois… l’alice d’une certaine brunette se déclencha sous son impulsion.
Mais chuuuut.
C’est un secret.

smile darling...


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MessageSujet: Re: don't sneak up on me like that → feat Crush.    don't sneak up on me like that → feat Crush.  EmptyJeu 12 Mar - 18:53


don't sneak up on me like that

Elle a des airs d’enfants Crush dans ses moments en suspension, un peu perdu, dans le brouillard, ses vêtements ( pas vraiment les siens, mais bon) déformés par sa posture, les genoux s'enfonçant dans les mailles. Elle fixe le four, comme si c'était lui qui allait répondre aux questions qu’elle avait formulé, mais c’est bien ta voix qui s'élève alors qu’elle tend les mains pour profiter de la chaleur qui se dégage légèrement de la petite porte en verre.

Elle revient un peu sur terre lorsque tu expliques, c’est que tu commences à piquer sa curiosité Louise, et tu sais bien que la sienne est grande. Tu parles recette et tradition, évoque la France comme origine. Occasion spéciale. Et tu la laisses dans l’ignorance. Tu triches Lou’ t’as pas le droit de faire ça. Elle fronce un peu les sourcils, toujours concentrée sur la cuisson, ne lâchant du regard la préparation, espérant pouvoir y goûter bientôt.

Et c’est là que tu dis non.
C’est peut être le vide dans son estomac, son cerveau pas encore réveillé, mais sur le coup sa tête se tourne vers toi faute de comprendre que tu es entrain de la faire marcher.
Si ca se mérite Louise, alors dit lui ce qu’elle doit faire.
Elle préfère Crush, quand c’est les autres qui annonce la couleur.
Elle a besoin qu’on lui dise, comment elle doit s’y prendre.
Elle sait plus.

Alors t’as qu'à l’attraper. T’as qu’a faire ce que tu veux.
Elle se laisse entraîner lorsque tu la relèves.
Elle ne relève pas les remarques.
Ne conteste rien.
Peut être qu’elle devrait se mêler simplement de ses affaires, au contraire.
Arrêter de vouloir créer l’amour.
Broie du noir dans ces moments de doutes, qui reviennent, toujours.
Peut être que c’est les autres qui on raison.
Peut être qu’elle fait n’importe quoi Crush.
Fatiguée de nager à contre courant.
Se laisse envelopper par tes attentions.
Esquisse un sourire.
C’est un peu triste dans les expressions.
Elle fait pitié.
Tu sais Louise, elle est d’accord.
Elle te laisse rallumer les lumières, pour aujourd’hui.
Elle déprimera surement moins, une fois l’estomac plein.
Elle chassera au loin les pensées sombres.
Les peurs de ne pas suivre le bon chemin.
Parce qu’avec toi Louise, elle n’a pas l’impression de devoir etre quelqu’un d’autre.
Crush avec toi, elle se dit qu’elle n’est pas si mal, comme ça.
Que les baisers que l’on s'échange, font du bien.

« J’installe mon fessier avec plaisir Lou’. »

Execute les consignes comme un gentil petit soldat.
Se pose sur une des chaises hautes, pas très loin. Comme si c'était le moindre effort allait demandé de l’energie, qu’elle n’a pas. Alors quand elle est finalement assise, c’est tout son corps qui vient s'écrouler sur la surface de la table.

« Tu veux me faire mourir ? Quelque minutes, ça va être l’enfer. Mais je vais écouter les conseils du Chef, je ne veux pas me faire réprimander. »

Plus de reproche.
Elle s’en fait déjà bien assez seule.

Mais à toi, elle veut bien faire des compliments.
Autant que tu le voudras Lou.

Redresse le corps un petit peu pour te fixer, prend appuie sur son coude, et c’est le regard qui se fait plus joueur.

« Hé bien je ne sais pas non plus qui est cette brunette, mais celle que je connais est une personne qui devrait plus souvent chanter comme elle l’a fait tout à l’heure. Elle est trés belle comme ça, elle est toujours magnifique d’ailleurs, mais encore plus dans ces moments là. Je crois que je l’aime beaucoup, parce qu'être avec elle, c’est des morceaux de bonheur. »

Elle laisse échapper un petit rire Crush, tu pourrais dire qu’elle en fait trop, mais tu sais, elle ne sait que composer comme ça, Crush elle donne, elle donne tellement qu’elle se vide. Crush elle donne parce qu’elle vous aime plus que de raisons. Elle voudrait simplement que cela n’apporte jamais aucune peine.
Loupé. Loupé. Loupé.
Toujours elle finit par se planter.

« Je ne sais pas de quel brunette je devais parler, mais la mienne est vraiment chouette. »

Attrape la main qui effleure l'épaule. Glisse ses doigts avec les tiennes.
Laisse le poid créé le balancement, heureuse que tu sois simplement avec elle.


crush et Louise
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MessageSujet: Re: don't sneak up on me like that → feat Crush.    don't sneak up on me like that → feat Crush.  EmptyMer 18 Mar - 19:32

FEAT CRUSH V. MACNEIL

Louise commanda, Crush s’exécuta. Fessier bien installé, la brunette esquissa un sourire satisfait ; pour une fois que c’était elle qui donnait les directives, elle en profitait. Mais malgré les jérémiades émises par la chère responsable de son club, la bordelaise resta de marbre. Les règles de la cuisine étaient sacrées, devaient être respectées, un point c’est tout.

Et cela, l’interlocutrice à la chevelure aux reflets rosés le comprit bien assez vite, si bien qu’elle-même l’évoqua. Crush pouvait être difficile à suivre par moment, elle pouvait être épuisante, mais tenant Louise en haute estime, elle respectait ce qu’elle disait.

Et cela ne tombait pas dans l’oreille d’un sourd. Comme souvent, lorsque les deux étaient dans la même pièce, une succession de taquineries en tout genre s’installaient dans une discussion certes candide, mais toujours importante aux yeux de Louise. Parce que non seulement elle appréciait la responsable du club, mais cela allait même plus loin.

Et elle avait beau garder la face du mieux qu’elle le pouvait, elle aimerait lui faire comprendre. Lui faire comprendre qu’elle chérit les moments passés avec elle, qu’elle recherchait son affection, qu’elle en avait besoin. Mais Louise, jusqu’alors, resta silencieuse ; se mura dans un silence inhabituel pour elle… mutisme qu’elle savait de toute façon, de courte durée.

Et plus le temps passait, plus il était difficile de retenir ses mots. Alors, elle faisait des allusions, elle avait des attentions particulières, elle n’agissait pas comme d’ordinaire, papillon dans le ventre, qui ne demandaient qu’à s’envoler, mais qui restaient là, à voltiger en elle, la faisant bouillir d’impatience comme une cocote minute ; un jour ou l’autre, tout allait déborder. C’était sûr.

Comment pouvait-il en être autrement ? Surtout quand l’interlocutrice elle-même complimentait la brunette, teintant ses joues d’un rouge pivoine. Flattée, mais gênée dans le même temps, à un moment donné, il fallait assumer. Mais Louise en bonne funambule, tenta une nouvelle pirouette :

Alors là, je ne vois pas, mais alors pas du tout, de quoi tu parles…

Crédibilité zéro. Nouvelle tentative ?

Mais ouais elle a l’air chouette cette brunette-là. J’aimerais bien faire sa rencontre.

Les doits entremêlés, proximité des corps, température corporelle qui s’éleva d’un coup. Beaucoup de pensées convergèrent vers un esprit déjà saturé, Louise perdait-elle ses moyens ? Non, non, pas question. Elle adressa un sourire à mi-chemin entre la gêne et la satisfaction d’être complimentée ainsi et se débrouilla pour garder un peu de distance entre elle et Crush. Et malgré les cris de détresse du palpitant de la brunette, elle s’écarta de son interlocutrice, comme-ci elle en avait peur.

Petit mouvement de gorge pour éclaircir une voix qu’elle savait d’avance en train de s’enrouer par cette émotion soudaine, elle tâcha de garder une contenance en s’occupant. Elle sortit donc ses galettes préparées avec amour, les laissant refroidir quelques minutes avant une dégustation en présence de sa chère Crush.

Et pendant ce court instant, elle se questionna. Elle se demanda si après avoir été percé à jour, cela valait vraiment le coup de jouer à ce petit jeu auquel elle jouait actuellement ? Crush avait vu la brune sous un jour nouveau, pourquoi lui cacher des facettes d’elle semblait aimer ? Louise avait beau chercher des arguments, elle n’en trouva aucun de valable. Alors au lieu de jouer à la funambule dansant sur le fil du gouffre de la honte, elle sauta à pieds joints dedans. Assumant ce qu’elle était. Mais pour elle, rien que pour elle. Personne d’autre.

Elle courut vers la porte de la cuisine, la ferma d’un coup sec, puis revint vers Crush, qui avait le dos tourné à elle. Une fois à sa hauteur, elle posa le menton sur son épaule et enroula ses bras autour de son abdomen ; envie de taquiner, envie de s’amuser. Mais surtout, envie de sortir la demoiselle de sa léthargie.

C’est vrai qu’elle est chouette cette brunette dont tu parles. Si tu l’aimes bien, je veux bien te la présenter. D’ailleurs, elle a bien remarqué que tu es un peu patraque. Elle aimerait bien te donner un peu d’énergie, mais tout se mérite. Rien n’est gratuit. Danse avec elle, et plus jamais elle ne te cachera ce qu’elle est, si t’es prête à l’accepter telle qu’elle est.

▶

Le téléphone dans la main, l’enceinte balança un son qu’elle aimait pour s’ambiancer. Le menton quitta l’épaule, l’étreinte s’envola, avec elle, le corps de la brune. Il se mouvait au rythme de la musique, se dandinait comme précédemment, avec le même entrain, la même passion. Tout devant une spectatrice privilégiée ; témoin de cette petite folie latente enfouie chez la bordelaise, qui s’emparait parfois d’elle, pour le meilleur comme pour le pire.

Elle sautillait, chantait, dansait, exultait les paroles dans un rythme absolument parfait, comme-ci elle les avait répétées encore et encore et encore… Louise ne jouait jamais de rôle, mais à cet instant précis, elle dévoila la totalité de ses couleurs ; et cela l’amusait.

Elle tapa dans ses mains, se trémoussa comme une gamine, puis, le regard papillonna vers son audience avant d’essayer de l’entrainer dans sa folie :

Tu la veux ta part de galette ? Viens danser avec moi poupée.

Et comme-ci son enthousiasme n’était pas suffisamment communicatif, d’un mouvement de son index, elle incita Crush à venir s’amuser avec elle. Pour lui redonner du baume au cœur, mais aussi et surtout, pour ne pas être seule à se trémousser. Plus on est de fous, plus on rit, parait-il. Ensemble, prenons la vie pour un jeu.


dancing together...


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