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Caprice Devray
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MessageSujet: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyJeu 2 Jan - 9:49

We're all human, we're just like you man
If it was safer on the ground, we wouldn't be on a plane
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la surface de la terre tombe et revient sans cesse au fond on tombe et on se relève sans cesse on pourrait suivre la courbe d’un arc tendu pendant des années pour réussir à tracer de nos pas un immense rond parfait je crois que j’avance
dans un circuit fermé
un immense cercle - depuis des semaines - j’ai l’impression que plus jamais ça filera droit.
d’habitude satellite je gravite sans retenue toujours dans la même direction c’est devant et pas autrement je fais des détours au creux des univers et puis je reprends ma route, parfois nostalgique j’y reviens mais là
là les circonvolutions c’est des spirales ça tourne tourne tourne
file le vertige
pour au final
finir nulle part.

finir devant des portes fermées
c’est la première fois que ça arrive je me demande si c’est pas mérité au fond, si j’ai pas cherché, à force de venir réclamer toutes les lueurs peut-être que c’est terminé la fusion l’énergie consommée désormais c’est éteint. dans la pénombre des couloirs déserts à des heures de la nuit limite vulgaires je tends l’oreille, viens poser la tête contre le bois la paroi qui sépare où j’ai déjà toqué trois fois, tente d’entendre si l’on fait exprès de ne pas répondre où si l’on est ailleurs. et derrière, rien que le silence.
je sais pas bien ce qui est le pire.
le pire c’est sûrement les demi-tours
ça je déteste.

volte-face, l’obligation de remonter à l’étage on dit que plus on monte plus il fait bon, l’air chaud plus léger que le froid c’est faux, galops de frissons le long de l’échine je resserre les bras croisés contre moi - c’est idiot d’avoir envie de pleurer non ? je me voyais tellement
me lover contre le garçon aux cheveux blancs. absent c’est lancinant, je l’imagine encore mieux et ça souligne les éloignements. ça ne fait rien ça ne fait rien demain peut-être, peut-être que Perceval dormira à la même hauteur
j’aurais dû envoyer un message avant de descendre.

craquement de parquet au moment d’arriver aux escaliers électrise l’atmosphère glaciale je tressaille
guette le moindre détail aux aguets tout à coup
dans les images sombres ça fourmille quand même on a beau ne pas reconnaître les visages au premier coup d’œil je cherche un regard une œillade un voyeur qui aurait pu percevoir les allers-venues on n’a pas le droit d’être là et si jamais -
si jamais on se voyait on risquerait de décrocher des étoiles, faire tomber plus bas encore je sais pas si on pourra s’y faire à ces ciels là. l’urgence de se faire éclipse et disparaître
au détour des angles m’apprête
à gravir les marches
je m’arrête
net.

je monte et tu descends et
nous frôlons les collisions
à deux doigts de percuter l’inconnu
l’inconnue - qui c’est ? arrêtés dans nos courses toi une marche plus haut moi une marche plus bas le cœur qui file vitesse-lumière déconcentre j’ai beau chercher dans les traits ce n’est pas des lignes que je reconnais
même en faisant très attention je crois que l’on ne se connait
pas encore. expire
inspire
pour murmurer le premier aux reflets noctambules
titubants pas menaçants - on se ressemble.
tu m’as fait flipper j’ai cru - j’ai cru que c’était un pion qui débarquait - qu’est-ce que tu fais ??
dehors à cette heure - tu sais, toi ?
moi je pose la question je me pose la question en même temps parce que vraiment
j’en ai aucune idée.



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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyJeu 2 Jan - 10:31


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Crush quand on lui demande, elle dit souvent oui. Crush quand on l’oblige. Elle dit souvent non. Mais avec elle c’est pas pareil, malgré les airs d’obligations. On s’accroche et on l’accroche, comme si on avait peur de tomber. Alors que c’est peut être quand on est ensemble que les risques sont multipliés. Un mot, un message, sur l'écran lumineux. Et on sort de sous la couverture pour affronter le froid des couloirs. Il y a plein de choses qu’on ferait pour elle. C’est pas une obligation. C’est un devoir. Elle se donne des airs de chevalier en armure Crush. Il y a pas grand chose pourtant, pour l’habiller.

Le silence qui s’impose oblige a la plus grande des discrétions. Un seul faux pas et on pourrait attirer l’attention. Elle a même couper son Alice, pour ne prendre aucun risque. Et ça rajoute de la fatigue, de la fatigue de la fatigue. Pourtant on a tout remis en marche lorsqu’on passé le bas de la porte. Pourtant on a donné tout ce qui était retenu. Offrant l’amour, un baisé sur le front. Ca va passer Cassie. On a chassé les démons. Il n’y a plus de monstre sous le lit, peut être qu’il y en a encore un peu dans ton cœur. Mais on espère les avoirs fait suffisamment taire pour que tu te rendormes dans la nuit encore sombre.

Si elle avait put Crush, elle aurait mit l’affection en flacon. Déposer sur la table de chevet, a brisé en cas de danger. Alors faute de pouvoir laisser des sentiments pour protéger, on laisse un mot pour les yeux qui s’ouvriront, sur une partie de lit vide.

On espere qu’on a fait assez. On espère qu’on a fait comme il faut. On sait pas vraiment. C’est difficile de savoir. Des fois, ça va simplement trop vite. Et le temps, elle n’en a pas beaucoup. Chaque seconde du retour et c’est un risque de plus de se faire prendre. Alors on longe les murs, qu’on connaît si bien, prend les couloirs que l’on sait plus lointain, pour prendre moins de risque.
Elle est sur de son coup Crush. Alors pourquoi il y a du bruit dans l’escalier. C’est pas normal. Ca rentre pas dans ces choses qu’on a l’habitude d’anticiper, pour ne pas se faire prendre.

Ça palpite fort dans le cœur, on retient, on retient l’Alice. Si il faut, on lâchera tout, pour faire diversion. On accélère, parce que c’est peut être le seul moyen encore, de s’échapper.

Et puis il y a toi. Toi qu’on connait pas. Toi qu’a rien a faire là. Ca elle le sait, elle connaît toutes les chambres de l’étage, les vrais propriétaires des chambres pourraient te le confirmer.

On murmure d’un ton qui voudrait s’offusquer, mais on manque de décibel pour ça.
« Parle pour toi ! Toi qu’est ce que tu fais ! T’es pas de l’étage des doubles ! »  

Elle dit ça comme si elle allait sonner l’alarme. Comme si c'était important, là, maintenant.
Elle se fou un peu de la gueule du monde Crush, à commenter.

« Chuuuut. »

Répond pas. Pas toute suite.
On laisse la place au silence.

Puis au bruit d’une porte a l’étage du dessus.

« Putain putain putain. Y’a du monde qu’arrive, ramène toi ! »  

Si tu vas par là bas Caprice, t’es foutus. Et si t’es de ces gens qui vendent la mèche, elle aussi. Alors pour l’instant, tu la suis.



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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyJeu 2 Jan - 10:42

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étoiles filantes insolentes sifflent de filer vite renvoient à mes propres univers, tu réponds comme un écho qu'on n'a rien à faire dehors à cette heure-là et ça pourrait mettre en colère si ça n'effrayait pas. c'est des mots d'astre un peu traître ça non ? des intonations aux octaves chargés de reproches - on ne se connait même pas et tu serais capable, toi, de rameuter le personnel dans nos sillages pour dévoiler aux grands jours qu'on est au mauvais endroit au mauvais moment ?
moi aussi je sais siffler

toi parle pour toi t'es pas de l'étage des triples !

je le sais chez tous les occupants de l'étage supérieur je connais au moins un détail reconnaissable pour déchiffrer le chaos des visages - pas le cas chez le tiens. je cherche j'en imprime au moins un comme une preuve qu'on se voit bien cette nuit et puis demain si jamais tu veux raconter qu'on s'est croisé je pourrai faire pareil - des reflets pour de vrai je te dis.
sauf que dans les miroirs ça dit pas de se taire
les miroirs ça brise pas la glace pour faire un pas lorsque les portes claquent au dessus de nous - ça saisit pas la main pour entraîner loin des regards
brise la synchronicité pour vivre à nos propres rythmes les tempos presto agitato je suis là où tu vas, privé des étages supérieurs forcé de voler à ta hauteur, où tu vas

où tu vas ??

c'est plus agacé depuis longtemps les chuchotements tu sens
comme ça commence à trembler un peu dans la voix basse ? tandis qu'on s'éloigne de la source des bruits je jette des regards derrière nous au cas où avant de regarder devant
de te regarder toi qui avance aveuglément je finis par resserrer l'étreinte des doigts sur les tiens pour interrompre une seconde - regarde
regarde-moi, écoute
je sais bien garder les secrets.

dis-moi que tu sais où on va s'te plaît je veux pas - surtout pas qu'on nous voit ici

toi aussi ? toi aussi pas vrai ?



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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyJeu 2 Jan - 11:08


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On sait pas qui tu es. Et on a toujours pas la réponses aux autres questions. On a perdu trop de temps en position défensive. Plus le temps. Cinq trois deux un. C’est décollage. Va falloir courir. Mais pas trop. Il y a une technique tu sais ? Peut être que tu la connais, si t’es un habitué des couloirs en heures tardives. Mais si tu fais pas parti de l’équipage qui vole de nuit, tu vas en apprendre des choses, dans ce voyage là. Faut se faire oublier sous les radars. Ici, c’est son terrain. Si il n’y a pas d’autre imprévu que toi au programme. On devrait s’en sortir. Le reste elle connaît bien Crush.

« Chut. Lâche pas ma main, et reste près de moi. »  

C’est étrange comme première approche. Elle a pas l’habitude de faire aussi vite dans la proximité. Pas le choix. On verra qui t’es plus tard. Le temps est venu de jouer avec les lumières. Elle espère que tu es prés. Tu savais toi, qu’il y a un parcours, un périmètre, très petit certe, mais existant, ou détecteur ne s'active pas ? C’est le vrai defi. Faire que la nuit ne soit pas pas entrecoupé par la lumière des néons. Ne pas déclencher l’alerte blanche.

Impossible pour des lignes droites. Ca donne l’impression que perdre du temps. Seulement c’est peut être ce qui va vous sauver. Laisser l’obscurité, c’est déjà faire semblant de dormir. On se colle au mur au point qu’on pourrait fusionner. C’est un peu comme tourner dans un de ces mauvaises films d’action qu’on aime trop regarder avec Felix. Y’a la peur de se faire prendre. Incontrôlable, il y a aussi de l'excitation.

« Deux secondes, chut. » Encore. « Faut écouter si des néons se mettent en route. On est plus très loin. Faut pas se précipiter. »  

Désolé si c’est pas la nuit que t’avais prévu.
Elle l’avait pas vu venir non plus, ce coup là, si ça peut te rassurer.
Mais dans un sens, peut être que t’es bien tombé.

Crush et Caprice
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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyJeu 2 Jan - 11:27

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graviter près des autres je sais faire près de toi c'est possible d'habitude on ne m'accueille pas aussi vite au cœur des univers mais si c'est une question de survie je t'écoute, écoute les instants qui murmurent eux aussi qu'on n'a moins à craindre de l'inconnue que tu es que l'inconnu qui provoque des fracas au dessus.

pour les détecteurs et les flashs blancs je savais je les déclenche seulement quand je suis sûr de disparaître derrière les portes de chez les autres avant qu'un surveillant débarque, le détail des rondes je connais par cœur,
mais pour rester ans le noir c'est un mystère
que tu t'apprêtes à dévoiler
et n'était-ce pas ce qu'on voulait ? se mêler à l'univers de l'autre
quelle que soit la manière.

la matière noire à ne pas déséquilibrer les omoplates épousent les parois des couloirs mon épaule contre ton épaule ta main dans la mienne ou bien l'inverse - un peu des deux on a entrelacé nos doigts c'est comme ça que les prises tiennes mieux. calque les inspirations et les expirations sur les tiennes bien que pas très sereine mais je ne suis pas sûr
qu'on soit effrayé seulement. autre chose qui charge l'air et ce ne sont pas les néons qu'on aurait mis sous tension - ils restent éteints, je crois qu'on est bon

t'es sûre de toi ?

et le sourire inconsciemment, peut-être nerveux peut-être sincère probablement à l'entredeux, les yeux levés vers les lumières à guetter le moindre signe de lueur
il y a l'adrénaline rendue euphorique qui dilue de l'amusement dans les souffles partagés.

si on s'en sort et qu'on se cache on va devoir se tenir la main jusqu'à demain matin.

et ça n'était pas ce qu'on avait prévu non mais je crois
que ça ne me dérange pas
je préfère ça aux sanctions
et même - je pense que je préfère ça
aux retours sans encombres.



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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyJeu 2 Jan - 12:03


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Elle connaît si bien les limites Crush, les contours que l’on impose, qu’elle sait ou mettre les pieds pour ne pas déborder, ne pas mordre la ligne. Il n’y a que dans les voyages entre étages que l’on se risque au frémissement des règles. On dose plus juste habituellement. On joue moins avec tous ces voyants qui s’affolent. On planifie le vol à des horaires moins risqué. Quand le soleil se lève, c’est souvent le moment de décoller.

Elle n’avait pas remarqué avant, que changer les paramètres, pouvait mener à de nouvelles étoiles.

« Sur. »  

Ou bientôt. Juste deux secondes. Le chant des néons.
On n’entend pas la mélodie, et c’est le signale de départ.
Maintenant, elle est sur.
Pour de vrai.

« C’est pas vraiment un souci ça. »  
C’est le reste le problème. C’pour ça qu’il faut qu’on bouge.

On tire sur la main inconnu. Emportant l'élève inconnu. La vie inconnue. Prudemment, on se pose sur une surface. Puis une autre. Dernière ligne droite. Presque une terre promise, on voit pas de nos yeux, mais l’habitude permet de l'affirmer. Dans cette obscurité qui remplit tout l’espace, heureusement que l’on se tient pour ne pas tomber dans l’immensité. Si tu la lâchait maintenant, peut être que tu disparaîtrais. Sans image, au beau milieu d’un ciel au étoile éteintes. Qui doivent le rester. Pour la survis.

Dernier lancement des corps. Dernier seconde d’apné. Elle cherche du bout des doigts les cadres des portes pour compter l'arrivée de la sienne. On a beau connaître la distance, ce n’est pas le moment de jouer les invités. On est deux. Faut mieux assurer les arrières. Et enfin, le doigts libre entrent en contacte avec la poignée bien connu. Un demi tour. C’est ouvert. C’est bien ici. On est arrivé.

Avance le corps et fait suivre le tien. On voudrait fermer la porte au plus vite, mais le bruit pourrait alarmé. Alors en la poussant dans un ultime souffle coupé, on active le bouclier.

Inaudible le cliquetis du mécanisme.

Enfin, on peut respirer.

« C’est bon…. C’est bon…. God… »  

Impossible de réguler le rythme cardiaque, ca pulse encore a une vitesse incontrôlable dans la poitrine. On est pas encore redescendu sur terre. On est pas sur de pouvoir tout de suite si poser.
Cabane. On est a l'abri désormais.

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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyVen 3 Jan - 1:13

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main dans la main avec des comètes comme elles on tranche net dans la nuit, traverse de part en part les ciels noirs des couloirs en se passant de toutes les lumières on a la notre pour nous guider et pas sombrer dans les infinis et je ne sais pas quelles inconnues font battre le cœur comme ça c'est étrange je crois
que l'on pourrait être en fuite toute la nuit c'est des trajectoires qui me plairaient.
et guidé par l'aérolithe anonyme - elle perce les ombres et y trouve des passages secrets grâce à elle
on disparaît là où l'air est enfin respirable.
c'était comme des excursions dans l'espace effrayant où la moindre erreur peut être fatale et de retour dans la station spatiale on vérifie que le sas hermétique se referme comme il faut, observe la porte comme si quelque chose d'extraterrestre pouvait surgir tout à coup -
cliquetis du verrou
recouvre enfin
les souffles.
toujours
main dans la main
défait l'emprise des doigts on a tellement serré celle de l'autre que même désentrelacées j'ai l'impression qu'on se tient encore et dans la pénombre de la chambre qui ne nous appartient pas c'est comme être dans un autre monde
on peut allumer la lumière tu crois ?
on a le droit dans nos univers je suis même pas sûr qu'on discernera les lueurs depuis le couloir j'ai l'habitude de rejoindre les couche-tard et sous les portes il n'y a aucun indice qui passe - je tends la main, vient trouver le mur et passe la paume sur les surfaces lisses jusqu'à trouver les reliefs
pour enluminer la pièce.
sous ses rayons là on se discerne comme il faut et je dévisage l'inconnue le souffle encore court avant
d'étouffer un rire, des nébuleuses de chuchotement.
on a bien fait de frôler les collisions dans les escaliers finalement.
des vœux lancés aux étoiles filantes.



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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyVen 3 Jan - 2:01


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Respiration rapide. Le dos contre la porte. Les yeux incapables de se fixer sur quoi que se soit encore. Le sourire, le rire. Nerveux. Heureux. On comprend pas tout ce qui se bouscule. On a bougé si vite. Que ça s’agite dans la tête, encore un peu. Un souffle que l’on prend de plus loin, comme pour calmer le tout.
On laisse l’amour reprendre son cours. Et les choses vont un peu mieux. Comme un flot immense ce n’est jamais bon de le retenir trop longtemps. Dés fois, elle a l’impression que lorsqu’elle fait ça, ça s’accumule. Elle a jamais vraiment voulu vérifier. De peur d’ensevelir en une vague immense, les alentours.

C’est presque dommage, d’allumer la lumière. Elle commençait à se sentir bien, dans cette espace là. Un peu hors de tout. Un copilote étranger au bout des doigts.

Elle attrape toutefois une serviette accroché derrière la porte, pour la glisser au pied de celle ci. Au cas ou. Juste au cas ou. Pour ne pas risquer un appelle de la tour de contrôle.

Il fait jour d’un coup, dans le ciel qu’on a composé maladroitement. Il n’y a plus d’avancer à l’aveugle. Juste la lumière des rires qui s’associent trop facilement.

On se lie dans l'adversité. C’est bien connu. Mais des ennemis Crush, elle n’en a pas vraiment. Pas de grande cause à combattre non plus. Pourtant, dans cette drôle de traversée. On a l’impression d’avoir déjà un vécu. A tes cotés. Est ce que c’est pour ça que c’est aussi facile ? Est ce que c’est ca qui est si grisant ?

« Je suis d’accord. »  

La voix est douce, un peu rêveuse. Retombé de la vitesse dont vous avez dû faire preuve.

« Tu peux rester là si tu veux... Je te le conseil en tout cas pour le moment. Histoire d'être sur. »  

La porte de sa chambre est toujours ouverte. Prêt à recueillir tous les autostoppeurs, qu’ils soient galactique ou non, pour les amener sur un planète plus sur. Ici il y a rien. Pas de monstre dans l’obscurité. Mais certain disent qu’il y a une succube, bien dissimulé au milieu des draps. Alors peut être qu’on devrait te dire de repartir au plus vite. Mais si tu n’as pas peur, de toutes ses espèces inconnues, de ces formes de vies que tu ne connais pas. Alors tu peux bien rester autant que tu le veux. Dans le lit, on a de la place pour deux.
Alors tu peux rester. Rester autant que tu veux.

« Bienvenue. »  

Passant a tes côtés, c’est le regard cette fois, qui t’invite à la suivre, lorsqu’elle s’assoit sur le lit.

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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyVen 3 Jan - 4:31

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rumeur vaporeuse appelle au loin, aux confins des galaxies c'est comme entendre des échos dire mon nom - alors qu'on ne l'a jamais prononcé encore.
j'ai l'impression que derrière la porte les couloirs sombres ont des allures de retour sur Terre, même si y retourner ce serait pour monter à l'étage supérieur je vois ça comme un crash trop douloureux pour s'y risquer,
des envies de hauteur
de rentrer chez moi
la Terre répond "et bien rentre à la maison"
les étoiles répondent plus vite encore - rien de plus rapide que la lumière
"bienvenue à la maison
Caprice"
sans avoir besoin de dire à voix haute je sais je sens
que c'est par cœur qu'elles connaissent mon nom.
les doux vertiges de drôle d'aura imprégnant l'atmosphère
provoque des soupirs et fait chanceler la dérive j'ai comme le sentiment intimement irréfutable qu'on ne m'attend nulle part
si ce n'est là. c'est où - là ? un million d’étoiles à la fois, qu’on a aperçu dans d’autres ciels, à d’autres étages, chez d’autres gens. c’est les carnets qu’on a vu sur d’autres bureaux, les vêtements sur cintre portés par des gens différents de toi, tous les détails donnent des indices et brouillent les pistes,
impossible de se situer tant il y a des choses qui ne t’appartiennent pas, instinctivement je pense tout haut
c'est pas ta chambre ici... je me trompe ?
peut-être
après toi je laisse aussi mes affaires un peu partout.
tu dis bienvenue comme si c'était chez nous et chez moi ça n'existe pas ça n'existe plus c'était partout avant d'arriver ici et depuis c'est indéfini, infini je voyage m'imprègne de toutes les images des autres sans laisser des images de moi. ici je peux si je veux - d'habitude c'est moi qui dit ça tu sais - je veux si tu veux.
tu fais tout le temps comme chez toi où que t'aille ?
sans mépris aucun - on se ressemble je crois,
et des murs on s'éloigne, rejoint parce que comme dans les escaliers ce soir ce c'est régit par les lois de l'attraction, désinvolte comme si on était dans notre élément je suis tes pas, retombée d'adrénaline comme leur niveau je redescend, viens m'étendre sur les draps qui n'appartiennent à personne et donc à nous, allongé sur le dos pour enfin respirer comme il faut et observer le ciel de plafond
et puis toi.
je juge pas - j'ai cette habitude aussi.

et inconsciemment les sourires s'esquissent sur les lippes comme si c'était leur place à eux aussi.



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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptySam 4 Jan - 6:35


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Qu’est ce que ca veut dire chez sois. Est ce que ca a vraiment un sens. Ca dépend de l'échelle. Ca peut avoir plusieur forme. Chez elle. C’est partout. Chez elle, ça se limite jusqu’aux barrières, parce qu’il n’y a pas plus loin. Parce qu’on a pas vu plus. Alors on a prit tout ce qu’on a pu. On a tourner en boucle. Chercher a découvrir toujours, toujours, les moindres recoins, pour ne se lasser de rien. Chez elle, c’est ici. Et ici c’est grand. Et trop petit.

Mais on évolue tous, dans le même ensemble. On finira tous par se croiser. C’est inévitable.
Toi, ca devait etre aujourd’hui.
Ravi de te rencontré.
Il faut croire qu’avec toi ça a pris le temps.
C’est presque dommage.
C’est toujours dommage, dans un sens.
Tant à explorer.
Vous êtes le renouveau qui jamais ne s'épuise.
Les murs ne changent pas.
Seulement les visages.
Chaque rencontre, comme une façon de ne pas se lasser.

Ne pose pas les affirmations ainsi. Ca sonne comme un reproche. Elle sourit. T’as surement raison.

« Oui »  Réponse en automatisme. Sans jugement tu vois, elle aussi. Une donné simplement présente. Une échelle simplement plus grande que celle des autres.

Et ta chambre à toi. Est ce que c’est vraiment ta chambre.
Est ce que t’en a fait une terre inexploré ?
Est ce que tu as gardé tout ça pour toi ?
Elle est ou ta place ?
Tu la situe vraiment, entre quatre mur ?

Peut être que sa vrai chambre, c’est trois portes à côtés. Peut être que son vrai chez elle, il réside ailleurs. A l’hopital, ou dans un recoin des bois que t’as encore jamais exploré. Mais c’est ici, qu’on lui a dit de poser bagage. Elle a déposé ce qu’elle a put, ce qu’elle avait. Pas grand chose. Quelques vêtements, dont on ne connaît la provenance, des morceaux de souvenirs qui n’ont aucun sens, pour les autres. Des images.  Beaucoup d’image. Beaucoup de visage. Certain en douce répétition.

Cette endroit, ou l’on a inscrit son prénom. Il est à tout le monde. Il était à un autre avant elle, il sera à une nouvelle personne à son départ. C’est un partage. Elle se sert bien elle, a chaque porte laissé ouverte. Elle voit ça comme une immense famille. Avec plus d'étages, dans la petite maison. Plus de branches dans l’arbre généalogique. On est coincé ici. Ensemble. On vit, ensemble. La plupart des gens, on les a vu a leur début. Presque aperçu tous ses différents airs, joie, tristesse, peine et liberté, lorsque le portail se passe. Qu’ils le veuillent ou non. On les connaît. D’une certaine façon, on les connaît. Qu’il y ait eut échange ou non. On a tous un passé trop semblable. Un passé marqué Académie. Le sien est juste plus long que le votre.
Pas de passage par la grande porte, pour elle.
C’est la seule différence.

« C’est plutôt normal tu ne trouves pas ? T’es chez toi ici. Ca fait combien de temps. Allez, ça doit bien faire dix ? Un truc du genre. En résumé, plus de temps ici qu’autre part. Alors t’es chez toi. Les chambres, c’est que des murs. Rien de plus. »  

L’intimité, ça n’a pas vraiment de sens. L’intimité ici, c’est juste des remparts pour se prouver qu’on a quelque chose à nous. Et qu’est ce qu’elle a, à elle ? Trois pulls, des colliers de pâtes et des photos ? Ce serait triste tu ne trouves pas, si on résumait tout cela à ça.

C’est rien qu’un espace. Rien que des murs. On peut en faire ce qu’on veut. Ca peut etre a toi, a elle. A vous.

Regarde, déjà, on redéfinit l’espace. Tire sur un draps pour l’accrocher à une agrafe prévu pour ce genre d’action. On bouge tout. On redéfinit les contours. On peut agrandir le monde. Le réduire aussi. On est libre, malgré tous les barreaux. Il ne tient qu'à nous, de définir, les zones où l’on évolue. Pas de barrière pour l’esprit. L’imagination.

Elle finit d’ajuster la cabane, allume la veilleuse en forme de fusé sur la table de chevet.

« J'éteins, c’est mieux comme ça. »  
J’aimais bien, le noir en étant avec toi.
C'était comme l’infinie.

Le corps qui se relève. Une fraction de seconde. Les courbes qui s’allonge déjà près de toi, le bras qui attrape le tissu pour refermer la maison. Ca peut etre ici. Si tu le souhaites. Dans cette espace restreint, dans cette espace si petit, qu’on doit rester l’un contre l’autre, pour ne pas déborder. Plonger dans l’infinie si limité du dehors, ou tu sembles avoir peur de te noyer. Plus près, plus proche. Pour ne pas te perdre dans les grands espaces.

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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptySam 4 Jan - 7:07

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c'était rien qu'un constat tu sais rien qu'une observation on en fait beaucoup on en fait tout le temps je peux pas m'empêcher de dévorer tous les détails et c'est encore pire la nuit quand le soleil n'éblouit plus et que les yeux s'habituent enfin à la luminosité des images.
et j'ai envie de dire moi aussi
à l'inconnue.
d'avouer que moi non plus je ne peux pas m'empêcher d'accueillir les univers des autres dans leur infinité peut-être parce que j'ai du mal à regarder les miens et que leurs contours troubles m'affolent tandis que les leurs me fascinent - je les préfère
je les aime il n'y a que les leurs que j'aime et si l'on me laisse le droit d'approcher les étoiles alors j'ai le droit d'exister au creux de leurs systèmes solaires
et pas l'inverse.
car je suis du collapsar et comme les trous noirs il y a ce vide immense qui engloutit et ça me rendrait triste à mourir de consumer toutes leurs lumières. ah les tiennes
je ne sais pas j'ai presque l'impression que c'est inépuisable, tu me répondrais oui de nouveau si je demandais ? c'est vrai
c'est comme si c'était chez moi depuis toujours ici et je crois que c'est la première fois depuis longtemps -
ça fait des années-lumières.
ça fait cinq ans seulement on est encore loin de la moitié j'ai passé plus de temps dehors un peu partout qu'en cage ici.
(même si dehors c’était en quelque sorte en cage aussi)
confié tandis que tu construis des toits de tissus avec les draps, de faux ciels tendus j'observe distraitement tandis que je me dis qu'au final tu n'as pas si tord que ça. jamais plus d'une année au même endroit avant l'académie alors
oui encore une fois
c'est ici qu'on a erré le plus longtemps, même si l'on est encore rien qu'un satellite. tu peux éteindre
tu sais s'il fait assez noir ça arrive de les voir clignoter dans le ciel, comme des étoiles en mouvement, qui passent lentement au dessus des têtes.

et derrière la porte c'est à distance raisonnable c'est au travers de filtres rassurants pour éviter de se noyer parce que c'est fou tout ce qu'il se passe chez l'autre avec rien qu'un regard mais là on pourrait passer la nuit les yeux dans les yeux ça ne submergerait jamais. des univers d'une stabilité folle qu'on veut juste rattraper au vol même si c'est éphémère on n'a pas peur des supernovas,
pas peur de toi, accueille à bras ouverts si tu veux qu'on s'enlace installe toi comme tu le souhaites, allongés de coté tu peux poser la tête sur mon bras que je puisse passer les doigts dans les cheveux colorés et puis l'autre main peut venir chercher la tienne pour que comme les jambes on entremêle.
je suis bien ici avec toi c'est proche et ça me va
ce n'est pas trop près jamais.
mais oui je trouve ça normal aussi, les frontières ça ne me parle pas non plus. jamais connu ça. alors ici aussi, ma chambre ou celle de l'autre ça change pas grand chose. si c’était pas interdit je dormirais chaque nuit dans un lit différent.
et mon front contre le tiens les souffles partagés sont rieurs parce que ça fait du bien,
quelqu'un qui comprend - sur la même longueur d'onde.



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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptySam 4 Jan - 8:34


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Nouveau visage. Lueurs tamisés sur les reliefs des joues. Tu dis que ca ne fait pas si longtemps. On comprend mieux pourquoi la collision ne s’est fait que maintenant. Ou peut être la fusion. Comme tu préfères. Comme tu voudras. Comme tu décideras. Parce qu’elle la sens la chaleur Crush. Douce et puissante, comme celle qu’on enferme et delivre lors des demandes. C’est un peu trop semblable. Elle sent bien qu’a tout moment, on pourrait se fondre l’un avec l’autre, en un instant. Donner, donner, donner encore. Jusqu’a ce qu’il n’y est plus rien de nous.

Dans tes sourires, dans tes gestes. Il y a des si tu veux.
Elle les connaît bien. Elle a les mêmes.
Si tu veux.
Comme tu veux.
Comme tu voudras.
Tout ce que tu voudras.
Dans les tiens, un peu de, ce que tu accepteras.

Mais à se questionner chacun son tour sur les souhaits de l’autre. On ne fait rien.
C’est un peu drôle. De laisser l’espace infime. Sans le franchir. Quelques centimètres. On pourrait te prendre tout contre soit, on pourrait mêler les jambes. On pourrait caresser ta nuque, tes épaules, tes bras.

Toujours on hésite, à donner. Par peur de blesser. Pas peur de ne pas faire comme il faut.
Tu le sais. Tu le sais. Tu fais pareil.
Tu le sais. Tu le sais. Vous êtes pareil.

Alors on réduit l’espace avec les mots.
On a envie de te comprendre plus.
Toi qui semble si différent dans ce que tu racontes, si semblable en un même temps.
Toi qui transpires les actions qui ne veulent blesser.
Toi qui ne veut pas déranger.
Toi qui n’a pas de maison.
Pas vraiment de chambre.

Elle qui répare les coeurs brisés.
Elle qui accueille à bras ouvert
Elle qui construit les toits au dessus des têtes
Elle qui s’est accaparé les numéros de toutes les portes

« T’as beaucoup voyagé ? Avant ici. »  

Les traits de ton visage qui clament ailleurs, les mondes lointains. Tes mots entres les lignes qui comptent milles histoires. Tu émerveilles. Tu illumines, la petite ligne rose toute tracé.

« J’suis née ici moi. Alors je connais par coeur. C’chez moi. Partout. Et puis les lits des autres, c’est toujours plus confortable. »  

Remonte la couverture la dépose contre toi. S’enfouit sous le même univers. Raconte des histoires pour border. La sienne, la tienne. On sait pas vraiment par ou commencer. Mais on a du temps avant que tu repartes. Le temps ça se déforme, comme l’espace.

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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptySam 4 Jan - 9:13

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laisser les autres venir à nous et faire comme bon leur semble j'ai le sentiment que c'est des mécanismes communs
dire si tu veux c'est sous-entendre
où tu veux
quand tu veux
et les espaces-temps de l'autre on les suit, c'est comme ça que l'on se fait étoile filante - toi et moi à l'identique,
face à face des surfaces réfléchissantes, nés pour renvoyer les reflets des autres.

c'est aussi comme regarder dans le miroir ce soir, sauf que pour une fois on distingue clairement tous les traits du visage. ceux des autres c'est du bruit incohérent la plupart du temps mais là maintenant les yeux de mercure et les courbes charmantes des lèvres pleines je reconnais. c'est étrange non ? comme des basses fréquences inaudibles et pourtant j'entends ton nom et je suis sûr qu'on me demanderait j'aurais la certitude de pouvoir prononcer le tiens - sans qu'on n'ait jamais fait les présentations -
nos trajectoires parallèles l'une à l'autre

se rejoignent enfin.

elles se lovent sous les couvertures tu demandes quels chemins on a emprunté pour arriver jusqu'ici jusqu'à toi, qui a toujours été là.
j'ai arrêté de compter les pays. je sais pas si ça compte, quand on s'est jamais vraiment posé quelque part. au final je devrais plutôt dire que je suis né en avion.
et je comprends mieux
toi et moi
tu es née ici alors tu as ta place partout
je suis né ailleurs alors je n'ai ma place nulle part
dans tous les cas c'est là où l'on accueille
à peine les bras s'ouvrent et on accourt. ça ne fait rien - je ne trouve pas ça triste
c'est comme ça qu'on existe et on n’a jamais connu d'autres manières encore alors il n'y a pas de raison d'éprouver du chagrin. hors de tes atmosphères pourtant je sens que ça nouerait sûrement la gorge, ces pensées-là - il y a quelqu'un en dehors de ces draps auprès de qui j'aimerais bien me sentir enfin chez moi je crois - mais ça ne fait rien
là tout de suite je respire toujours aussi bien.
par cœur tu dis ? j'ai toujours l'impression qu'on en finit jamais d'explorer. découvrir les autres c'est immense à chaque fois. on a jamais l'image en entier.
c'est effrayant quand on n'est pas près de toi.
les cils papillonnent, ponctuent d'ailes pensives le regard qui effleure ton visage - d'outremer toi aussi, tout dépend de quel coté de l'océan on se place - et puis des rayons de soleil se lèvent dans les yeux en amande, la pensée me fait sourire ;
on aime tous les deux les voyages.
c'est pour ça que je trouve qu'on est mieux dans leur lit moi aussi. quoi qu'on en dise c'est souvent plus sincère dans ces moments là.
c'est comme ça qu'on discerne plus facilement les grands ensembles
il me semble.



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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptySam 4 Jan - 10:32


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« Si tu comptes plus. C’est que ça doit faire beaucoup. Vraiment beaucoup. Un jour j’irais aussi, dans tous ces pays là. Plus encore même que toi. Cap. »  

Un jour, quand elle aura son diplôme en poche, elle partira. Elle partira très loin. Faute de pouvoir explorer d’autres planètes, on commencera par faire le tour de celle là. Elargir l’horizon. Ouvrir un peu plus grand les yeux, le coeur. On se fera touriste crédule, à poser aux mêmes endroits sur les photos que des milliards d'être humains. Envie de voir ces choses dans les livres, par nous même. Et on ira explorer le moins connu aussi, trouver de nouveaux recoins, rien qu'à nous. Un plus grand chez elle. Et quand on aura le sentiments de nouvelles barrières, on attendra sagement, le regard tourner vers la lune, que celles ci se lèvent à leurs tour.

En attendant on n’a qu’ici. Aussi étroit que confortable. Un peu comme avec toi. C’est un grand lit pourtant. On aurait put prendre toute la place. Mais c’est la force du noyau en votre centre qui attire à l’infinie. Un peu plus près. Regarde il fait encore nuit. Ignore le lever du jour.  Il fait noir. Tu ne trouves pas ? Tu dois pas t'éloigner d’elle. C’est elle qui l’a dit. Reste comme ça, tout prés, raconte encore des histoires pour ne pas s’endormir. On pourrait presque sentir le souffle de tes mots sur la peau.
On sent déjà la chaleur de ton cœur.

« Oui par cœur. Les couloirs, les murs. Les escaliers. Les lits. Mais le vivant, ça en finit jamais. Toujours ça évolue. Et toujours des nouveaux visages. C’est comme rajouter une nouvelle touche de couleur a un tableau, pour le rendre plus beau. »  

On a l'enthousiasme au bord des lèvres à s’emporter de tes réponses. Comme si ça avait plus de sens. Comme si on était compris. Ses sourires qui s’accrochent à un ciel qui semble vous abriter à deux, pour ce qui restes des miettes de nuit.

« D’ailleurs, je les vois pas bien les couleurs. J’suis daltonienne. Mes yeux ils fonctionnent pas comme il faut. D’ailleurs là, t’es un peu flou. »  

Bouge le corps pour se retrouver plus proche de toi, les yeux dans les tiens. Ne plus voir que cela.

« Là, t’es plus du tout flou. »  

Rire en cascade, glissant sur l’océan de tes prunelles. Son nez qui effleure le tien. Une seconde. Un contacte amusé. Elle tourne la tête de nouveau, pour fixer le draps qui vous sert de voie lactée.

« ...J'espère que tu te sens bien dans le mien. »  

Parce qu’avec toi, il semble un peu plus confortable que d’habitude.
Surement parce qu’on a prit un billet pour deux, pour effectuer ensemble, un trajets que chacun, on semble connaître si bien.

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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyDim 5 Jan - 8:08

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le tour du monde c'est une évidence et je te vois chez toi quels que soient les paysages qui t'enlaceront, c'est des images qu'on visualise facilement ça pourrait être sur des planètes inexplorées encore ça ne m'empêcherait pas de t'y voir très bien - mais en attendant
en attendant parle-moi des dispersions plus petites, de l'expansion que c'est d'être toi depuis le Big Bang qui t'a vu naître dans le système de l'académie. toute la matière qui s'y trouve tu connais tu peux me les énumérer c'est des détails que je préfère survoler mais quand c'est toi qui raconte c'est moins chaotique,
c'est dans des inspirations qui se calquent sur les miennes alors c'est rassurant. la même longueur d'onde
toi et moi synchrones
assistons à la métamorphose des mondes d'un œil qui voit différemment.
tu ne vois pas toutes les couleurs.
c'est pas qu'ils fonctionnent mal ils fonctionnent juste à leur manière..
je suis des nébuleuses à tes yeux.
c'est vrai ? mon visage tu le discernes à moitié ?
électrisé d'échos familiers j'ai l'impatience de te dire tout à coup moi aussi ! moi aussi c'est toujours des inconnus qui font face et il faut qu'on se rapproche pour enfin donner un nom aux cataclysmes que sont les traits de l'autre. on se rapproche
et mes yeux dans les tiens on existe avec une netteté douce tout à coup - contact - lové dans les rires offerts

reste si ce n'est plus flou.

jamais dis à voix haute c'est toujours du néant dans ces espaces là - même les collisions sont silencieuses là-haut - mais elles surviennent, à répétition
se produisent encore, je vais chercher les regards perdus dans les draps, viens poser mon front contre le tiens pour que l'on reste là où les images sont les plus belles - tu veux savoir pourquoi elles le sont autant ?
je vois pas très bien non plus. c'est pas les couleurs le soucis. ni le monde en général au contraire, tout est net. mais les visages je les comprends mal, j'ai beau regarder c'est comme si ça s'imprimait jamais en entier.
il faut que je mémorise moi-même des indices pour reconnaître, que j'emprunte d'autres sentiers sensoriels. tes rires je les ai entendu, et ton parfum m'obsède déjà tendrement, tes mains je connais aussi mais je viens rejoindre des miennes sous les couvertures et cette fois-ci j'entremêle nos doigts.
comme je me sens bien dans ton lit je vais noter des détails, et on se retrouvera plus facilement.
les noms on s'en passe, choisis par d'autres ce n'est pas nous. et amusé je cherche d'autres définitions de toi, si proche c'est évident.
les yeux bruns, plus clairs aux bordures des iris.. puis les fossettes même quand tu souris à peine.. c'est pratique parce que t'as pleins de grains de beauté, c'est comme des constellations.
et une de mes paumes quitte la tienne pour venir effleurer,
une multitude sur une pommette, deux sur la joue, un sous l'œil, un aux coins des lèvres
comme tracer des cartes du ciel je compte et relie
étouffe un rire de connaître déjà par cœur.

ça ira
tu peux voyager au bout du monde toujours on te reconnaîtra.



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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyLun 6 Jan - 4:57


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« Oui, d’ailleurs, t’es surement moins rose dans la réalité des autres. Mais ça te va bien, j’te rassure. Moi j’aime bien. »  

Elle a toujours trouvé que c'était une bonne chose Crush, c’est un défaut du corps. Elle a toujours trouvé que c'était une qualité. Peut être parce qu’il n’y a pas que ses yeux qui perçoivent les choses différemment. Il y a son cœur. Ca aussi, on lui a dit que c'était un defaut. On lui a répété. Elle a toujours continué. Mais des fois, on tremble un peu. Des fois, il y a le doute qui murmure pour inciter à faire demi tour, marcher enfin dans le bon sens. Pour faire taires les pleures, qu’on a provoqué. Elle ne veut pas faire de mal Crush. Mais lorsqu’elle n’en fait pas aux autres, c’est à elle qu’elle en fait. Est ce qu’elle est égoïste ? Est ce qu’elle est malade ? Pourquoi quand tu es là, tout disparaît. Pourquoi quand t’es là on entend plus toutes ces voix, tous ces mots, toutes ces insultes. Pourquoi quand t’es là on a l’impression de sonner un peu plus juste? Pourquoi quand t’es la on a l’impression de marcher un peu plus droit.

Pourquoi la collision ne se fait que maintenant.
Pourquoi elle est si douce.

Est ce que tu es rentré dans sa tête, dit ? Pour avoir toutes les bonnes réponses. Est ce que c’est ça, ton Alice, ton vrai pouvoir. Est ce que c’est pour ça que tu colles vos fronts ? Une mains qui glisse contre ta joue, comme pour dire, va y. Prend ce que tu veux. Sers toi. Elle s’en moque bien de ne pas te connaître. Il y a déjà du par coeur de l’autre dans tout ce que vous avez énuméré. Caresse la main sous les couvertures, passe le pouce à l'intérieur de la paume et sens l’Alice s’enflammer. C’est infime, mais on ne veut le reguler. C’est rare, c’est rare que le coeur demande de lui même, un peu plus. Peut être parce qu’elle s’emballe un peu Crush, a vouloir te questionner sur tout, sur rien, juste pour voir si les chemins finissent par diverger. Jusqu'où. Jusqu'où on peut aller, avant que les doigts ne doivent se lâcher, pour chacun regagner les planètes qui sont les nôtres.

Peut etre tu sais, qu’on habite la même. C’est juste qu’elle est si grande, qu’on ne s’y est jamais croiser. Ici ça peut être notre point de rendez vous, pour que l’on ne se perde plus.

Note la carte du ciel, en identifiant les grains de beautés.
Elle aussi elle fait ça, à sa façon.
Mais ça a jamais sonné comme une promesse, avant aujourd’hui.

« Oh attend ! On va les tracer ! On fera les tiennes aussi. »  

Tout s’aligne. C’est si simple avec toi, qu’elle même, aussi inébranlable qu’ils la décrivent, elle tangue un peu.

Se séparer, quelques secondes, ne pas lâcher la main. On a pas fini de définir les trajectoirs, alors pour le moment, on ne doit surtout pas se séparer. Elle ouvre le tiroir et attrape un feutre au hasard, avant de revenir, tout près.

« Tiens ! »  

Te tend le crayon. Se redresse un peu pour que se soit plus facile. Replace une mèche de ses cheveux en attendant que l’on termine de cartographier notre univers.

« Quand tu dis que ça s’imprime pas, tu sais à quoi s’est du ? Ca doit amplifier tout le reste non ? Désolé si c’est indiscret. »  

Désolé. Désolé de questionner. Désolé de vouloir en savoir plus. Désolé si elle est égoïste.
Mais de toi, elle en veut plus. C’est comme se retrouver soi même.
Elle ne pensait pas qu’elle en avait tant besoin.
Un autre alien.

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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyLun 6 Jan - 6:42

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toujours des atmosphères inhospitalières jusqu'à ce soir jusque cette nuit jusqu'à atteindre la tienne où je n'ai pas peur de trembler tu peux voler tous mes souffles tu as le droit tu sais j'en ai retenu trop j'en ai tellement que fébrile je vais les éparpiller où je peux où l'on me laisse partager l'air je l'utilise pour prononcer le nom des autres à tous les arpèges pouvant leur plaire.
contre toi je peux tout dire
inspire expire les nébuleuses elles sont espiègles
elles invitent à dessiner les constellations de toi à même la peau on laisse s'échapper pour mieux retrouver sans douter des fils d'argent qui relient toujours - c'est déjà la dynamique de nos voyages astraux.
l'idée me plaît et j'accueille de sourires complices.
sur le visage j'ai cherché je n'en ai pas mais dans le cou et jusqu'aux épaules on aura de quoi faire.
et tu m'offres de quoi dessiner comment je te vois j'ouvre le feutre du bout des dents pour ne pas lâcher le bout de tes doigts et le capuchon on le retrouvera sûrement demain perdu dans les draps je n'ai même pas besoin de demander de ne pas bouger on est au diapason toi et moi et je ne sais pas
je ne sais pas quand tu chasses les mèches colorées des traits à cartographier le cœur bat plus fort encore de les avoir trouvé je les retrouve encore je sens que ça provoquera toujours ce sentiment, des astronomies sempiternelles
elles existent, je réalise.

papillonnent les cils pour ramener de la netteté aux images, elles ont failli se troubler une seconde sans qu'on ne comprenne trop pourquoi, c'est le moment de relier les étoiles
et doucement je commence à tracer les lignes, m'applique,
ne t'excuse pas.
un peu comme toi je suis quasi né comme ça. quand mon alice s'est déclenché ça s'est réveillé et depuis dans les images les visages ça fait plus sens.
les yeux voient mais c'est comme s'ils souffraient tellement d'appréhender les chaos des gens ils ne font que voir et rien ne s'imprime dans la mémoire pour que ça reste,
comme si jour après jour nuit après nuit leurs étoiles s'amusaient à changer leurs alignements dans leurs ciels. alors je dois trouver celles qui restent fixes et refaire le lien moi même.
sur ta joue les premiers grains de beauté qu'on a relié ressemblent à la constellation du Verseau tu sais. près des lèvres j'esquisse celle du Bélier.
oui c'est effrayant des fois.. comme tu dis ça amplifie tout le reste et ce serait plus facile si je pouvais voir à qui me raccrocher.
et pour essayer de discerner les ensembles j'éloigne rien qu'un peu mes yeux des tiens, laisse courir le regard sur l'éther diaphane où l'on a marqué les latitudes et les longitudes qui mèneront à toi je les observe en silence, des vertiges à oser imaginer leurs étendues, c'est un miracle de les avoir trouvées dans les couloirs sombres
je me demande
jusqu'où elles vont.
quand tu te perds
tu sais à qui te raccrocher, toi ?
désolé
d'espérer qu'elles ne sentent jamais égarées tout à coup.



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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyLun 6 Jan - 17:46


NOXTAMBULIA

On aura de quoi faire.
Ca veut dire qu’il nous faudra du temps.
Et si cette nuit ne suffit pas, pour dessiner toutes les constellations, on empiétera sur le sommeil une prochaine fois.
Autant qu’il le faudra.
On recommencera, encore et encore.
Quand on aura fini la carte du ciel, tracé sur les peaux, on trouvera bien autre chose, tu ne crois pas ? Une envie de plus, de plus loin. Parce que l’univers est bien plus vaste, depuis que tu es là.

On choisira où on veut aller, toutes les terres à explorer. Tout ce qu’ensemble vous aurez décidé. Dans les nuits futurements blanches, a deux parsemer de couleur, les étendues inexplorées. Un peu de toi, un peu d’elle. Beaucoup de vous. Dans les yeux les compas pour mesurer tout ce qu’on voit, pas comme les autres. En parler ensemble pour se sentir moins seuls. Ou peut être seuls à deux. Mais l’idée ne semble pas déplaire. Tant pis si ça doit laisser des cernes en plus des coup de feutres.

C’est une chose qui ne l’effraie pas. Le sommeil ça se rattrape, il faut juste qu’elle ferme les yeux pour ça. Elle se nichera dans un nouveau recoin. Monopolisera un lit, au hasard. Peut être un à l’hopitale. Mais on sait qu’aujourd’hui, elle regrettera la douceur du sien.

Appose le feutre, c’est les sourires qui se dessinent.
On va être beaux demain. Tout à l’heure. Qu’importe.

« J’aime bien, que l’on s’accroche différemment. »  

Ressers les doigts. Les rapproches de la joue. Dépose de l’amour.
On trouvera un moyen pour que se soit plus facile, on trouvera bien des raccourcis, entres deux étoiles. Et si l’on doit tout amplifier, on peut le faire à deux. Elle sait bien faire, elle aussi, elle t’a pas dit ? Non, on apprend encore de l’autre. Et ce détail là, elle n’a pas l’habitude de l’aborder. Les gens l’abordent pour elle.
Elle est connu tu sais.

Elle, la vendeuse d’amour. Elle, qui ne pose jamais bagage, juste les étales, pour les distributions de sentiments, à prix soldés.

Planète après planète on se pose tour à tour. Sans jamais couper le moteur, clef branché sur le cœur.

Il y a pourtant des étoiles fixes, dans tous les paysages. Certaines sont si loin, qu’on sent le poid des années quelquefois, creuser un peu plus l'écart. Mais elles brillent si fort, qu’on les voit malgré tout. Ca permet de pas se perdre. Et puis il y a des étoiles un peu plus proche. Surtout une. Depuis toujours. Presque toujours.

« Oui, je pense que je suis quelqu’un avec beaucoup de chance. J’ai une famille que j’aime énormément. Qui m’aime énormément. »  

Une famille un peu bancale. La plus solide de toute, pourtant.

Tu t’appliques et elle s'impatiente de venir voir son tour. Marqué les peau de cette façon là, elle ne s’en lasse pas Crush. Tu as signalé les positions et faute de patiente, elle tend le bras à l’aveugle et cherche un nouveau feutre pour partir à l’exploration. Essayant de ne pas trop bouger, pour ne pas te faire déborder.

Une fois le feutre en main, on copie ton geste. Mais c’est la main qui ne sert pas la tienne qui vient arpenter les étoiles de ton cou, d’abord du bout des doigts, déplacent, légèrement le tissu qui les éclipses.

« Et mon Alice ne marchent pas sur eux. »  

Il y a comme une réalisation. Comme une peur, apparu sans qu’on y prenne gard. Un nouveau murmure aux oreilles. Les yeux suivent les gestes, pour cette fois ne pas toute suite croiser ton regard. Il y a un peu de honte, tout à coup. Elle qui est si fier, de cette Alice là, se sent tout un coup tricheuse. Repense aux pulsations. Aux variations dans les spectres depuis ton arrivée. Les conséquences plus fortes déclenchés.


« Je peux rendre les gens amoureux. D’ailleurs, il doit déjà agir sur toi... »  

Soufflé comme un aveux.
Ca vient surement de ça, les connections miraculeuses.
Elle ne te veux pas déçu. Trompé. Une fois les effets dissipés.

« Je peux le stopper, si tu veux. »  

Si ça te fait peur de l’aimer. Si tu trouves ça laid. Si tu la trouves laide, maintenant que tu sais.
Elle ne veut forcer à rien Crush. Elle veut pas te blesser. D’une manière ou d’une autre.
Trop souvent, c’est des cratères de tailles immenses, qui attendent à l’arrivé.
Elle a simplement peur que les chemins se séparent. Peur que ça brille moins fort dans tes yeux. Alors que tu brilles, d’une lueur d’espoir.


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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyLun 6 Jan - 17:56

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moi aussi moi aussi enlace-moi de réciproques emprisonne même si tu le souhaites, les cages dorées comme les grillagées, j'ai toujours eu peur d’être enfermé en elles tant elles sont systématiquement éphémères mais au creux des tiennes on n'a plus besoin
on n'aura plus jamais le cœur lourd d'être débordant car
tu accueilles sans fermer derrière moi.
ta vision est ma vision
de nous du monde et de ce qui entoure
de ceux qui entourent - moi aussi j'ai une famille que j'aime passionnément parle-moi de la tienne raconte donc qui ils sont, qui tu es je veux savoir plus encore, tout savoir c'est impossible mais c'est si tentant et puis les contrées qui resteront dans l'ombres sont elles-aussi à leur place -
je n'ai plus peur
de rencontrer mon âme-sœur.

elle effleure le cou du bout des doigts et défait le col des chemises pour dévoiler les ciels où le cœur bat, trace d’abord des courbes imaginaires sur la peau piquée d'étoiles - des galaxies en négatif elle en visualise les futures cartographies
avant d'oser finalement
tâcher d'encre.

et l'univers vacille.
tu utilises ton Alice
là maintenant ?
battement de cils, affolé comme les cavalcades du palpitant, on discerne les dissonances tu dis que c'est elle qui appelle elle qui attire irrémédiablement à toi tu dis qu'elle s'appelle Alice - ce serait ton nom ? je ne me vois pas t'appeler Alice ça ne te va pas non je ne veux pas croire qu'elles se nomment de cette façon nos collisions, Alice ou non je les désire si sincèrement c'est qu’elles ne peuvent pas se révéler être des fusions menaçantes -
elles ne l’ont jamais été -
oui je réalise
les discordances
les tiennes comme les miennes - il ne faut pas fuir les regards on n'a pas à avoir honte car ce soir je crois
que ce ne sont pas celles auxquelles on pense.

ne les fait pas disparaître
elles meurent de vivre.
non n'arrête pas je ne veux pas que tu arrêtes.
de partager les souffles de faire résonner les rires de prononcer les mots qu’on veut de relier toutes les étoiles
d'être entièrement toi-même
car je suis moi-même en entier
pour la première fois
et c'est beau
et ça a le droit d'exister.
n'arrête pas, vu que c'est toi.
et c'est moi aussi
et les trajectoires que j'ai choisies c'est dans ta direction c'est une évidence et tu n'obliges à rien ce n'est pas toi qui m'oblige ce n'est pas à contre cœur que je lâche le feutre et les doigts, si je viens cueillir ton visage pour y retrouver tes regards c'est parce que je veux te voir,
parce que je me sens enfin légitime
de te le dire les yeux dans les yeux.
je t'aime.
et parce que j'ai envie de t'embrasser je ferme les miens, viens poser mes lèvres sur les tiennes pour accueillir les aveux comme il faut avec une déférence de tendresse
parce que je les trouve beau
parce que je les aime
alors toi aussi.



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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyLun 6 Jan - 21:57


NOXTAMBULIA

Chantent les murmures dans l’esprit perdu,
regard aveugle incapable de remarquer que les traits tremblent sur le ciel étoilé.
Frappe dans le crâne les paroles ignorés.
Rangé.

C’est facile pour elle. C’est toujours facile pour Crush.
Crush et les baisers qu’elle donne,
Crush et les paroles en l’air,
Crush l’amour qu’ils décrivent poignets de sottises.
Crush l’illusion, pour cacher le faux.

A quel moment, comment, pourquoi, cette frontière là a-t-elle vu le jour?
Cette ligne ou situer la réalité.
Crush qu’on a rangé, du mauvais côté.
Mais toi aussi pas vrai, t’es mal rangé. Pas comme il faut.
Comme ils leur faudraient.
C’est surement pour ça qu’elle redoute les paroles qu’elle laisse habituellement couler au fond de l'âme.

Toi ça compte.Toi tu peux remettre en cause.
Toi, toi, simplement toi.
Alors elle a peur Crush.
Pas aujourd’hui. Pas cette nuit là.
Pas dans ta bouche.
Pas sur tes lèvres.
Pas dans ton coeur.
On ne veut pas réaliser que ça ne compte pas.
Que tu ne veux pas de ça

« Oui, il est actif. »
Toujours un peu.
Et cette nuit, peut être un peu trop.
Elle a pas fait exprès. C’est son coeur a elle, qui s’est emporté.

Tu dis ne t'arrêtes pas et ça tourbillonne dans sa tête.

Est ce que c’est mal, dit, est ce que c’est une mauvaise choses ? Dis lui que vos visions sont les mêmes. Dis lui qu’elle n’a pas tord. Dis lui qu’elle a raison de continuer à exister de cette façon. Se fracassent les doutes dans la cage thoracique. Elle veut que tout ça existe. Que se soit vrai pour vous. On s’en moque des autres. Parce qu’elle veut sentir ton coeur proche du sien. Battre en un même son. Toi si semblable. Pour vous, simplement pour vous. Elle ne veut pas que ce soit pour de faux.

Et si il était simplement trop tard ?
Et si elle avait poussé son alice trop loin ?
Et si elle avait simplement emmêlé ton coeur dans ses filets ?

On ne veut pas que tu sois blessé. On ne veut pas te faire pleurer lorsque les effets se seront envolés.

Tu dis parce que.
Tu dis c’est toi.
Elle a entendu c’est nous.

Capture son visage, interpelle son regard.
Elle va s’y perdre.
Elle est perdu.
Est ce qu’elle a droit, de l'interpréter comme ça ? Est ce qu’elle a vraiment le droit ?

Elle les a entendu de nombreuse fois, tu sais, ces mots.
Jamais ils n’ont eut cette effet là.
Jamais ils ont eut le pouvoir de la rendre aussi complète.

Crush elle n’a jamais attendu la validation de personne. Crush elle a toujours fait ce qu’elle a voulu. N’en a fait qu'à sa tête en n'écoutant pourtant que les sentiments des autres. Crush elle comprend pas la haine, Crush elle ne comprend pas les mots lorsqu’ils sont trop tranchant. Et pourtant il y a des coupures, si bien dissimulées qu’elle ne les avait jamais réellement remarqués. Jamais on ne s'était rendu compte de la tristesse de regarder seule, au hublot. Personne pour comprendre la beauté des paysages explorer. Personne pour vivre les mêmes choses que nous.

Mais tes lèvres qui emprisonnent les siennes. C’est un moment à deux. Un moment qui n’a rien en commun avec ce gestes similaire, qu’elle a déjà reçu, qu’elle a déjà offert. On est du même côté, on regarde du même côté, on ressent les sentiments de la même façon. Ce n’est peut être pas comme tout le monde, ce n’est peut être pas la définition que les gens clament haut et fort de l’amour. Et pourtant. C’est beau tu sais. Tellement beau, de le vivre en étant deux. De le vivre en étant qu’un.

Tant pis pour les feutres, qu’ils laissent toute leur encre imbiber les draps, demain comme ça, elle se souviendra que tout s’est vraiment passé.

Alors ne la lâche pas. Reste encore un peu. Jusqu'à ce que le temps nous rattrape. Et après on s’envolera, chacun de notre cotés.
Et on se retrouvera, autant de fois que tu le voudras, même si la carte du ciel n’est pas achevé.

Laisse les mains te retenir, une seconde de plus, accroché à ton cou. Une toute petite seconde. Presque rien. Presque tout. Et laisse les baisers se fondre, sur ta joue, sur ton front, sur ton nez, au coin de ta bouche. C’est innocent, c’est à peine appuyé.


Elle n’a pas de constellation à dessiner sur ton visage,
Seulement un besoin de s’accaparer chaque parcelle de ta peau.
Seulement un besoin de te dire qu’elle t’aime. Entier. A votre façon.

« Tu reviendras, dis ? On finira les plans du ciel sur ta peau, sur la mienne, pour que tu ne te perdes pas, pour revenir à la maison. Et puis si il faut, j’viendrais te chercher. T’as l’air nul pour esquiver les détecteurs qu’activent les lumières. »

La prochaine fois, si tu t’égares à l'étage des doubles étoiles. Tu seras le bienvenue. Dans la chambre des mal rangés. De ceux qui aime sans ne jamais compter.

Crush et Caprice
elle te parle en #9c236c


Caprice Devray
satellite à la dérive
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Caprice Devray

Messages : 479
Classe : F

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MessageSujet: Re: noxtambulia {{ crush   noxtambulia {{ crush EmptyMar 7 Jan - 7:30

We're all human, we're just like you man
If it was safer on the ground, we wouldn't be on a plane
crush
supernovas
au bout des lèvres au bout du cœur au bout des doigts c'est toi écrit en braille les yeux fermés les lectures de tout ce que tu es sont évidentes, transcendent, car nous sommes les mêmes
on est un tout
infini à admirer d'œillades amoureuses
c'est comme ça qu'on veut exister
comme ça qu'on doit exister il n'y a pas d'autres manières
car on ne manque de rien, rien à combler rien à arracher toute la matière déjà présente dès la naissance des univers c'est ça qu'on comprend
en les embrassant.


c'est effrayant pour tellement de voyageurs tu sais je me rends compte à quel point on peut être fébrile à l'idée de tenir des équilibres aussi fragiles qu'inaltérables au creux des mains, on se dit qu'on pourrait en troubler la sérénité avec nos propres comètes parfois apocalyptiques mais
ils ont besoin d'être reconnu
besoin d'être accueilli c'est tout ce qu'il leur faut
c'est tout ce qu'ils méritent
c'est un tout
depuis le début.

oh bien sûr une aberration, un atome manquant et tout s'effondrerait sur soi-même, ça pourrait arriver un jour, tout est possible, il reste tellement de chose à apprendre qu'on n'est pas sûr de ne jamais finir englouti par les collapsars
mais dis-moi
qui pour voir ?
pour assister aux phénomènes astronomiques
les sublimes comme les effroyables.
donne n'importe quel nom aux étoiles
des chiffres ou bien des lettres peu importe
tant qu'on les voit -
toi et moi sommes des entités
existant magnifiquement au moment où nous ouvrons les yeux.

peut-être pour ça qu'on peine à s'éloigner même s'il faut retrouver des souffles on les aime nos alignements on désire tant s'en souvenir qu'on laisse encore les baisers s'y égarer pour s'en rappeler indéfiniment
sur mon visage aucune constellation
il y aura les tiennes désormais qui répondent je t'aime comme des échos. moi aussi moi aussi, innocemment
j'ai relié les étoiles mais j'embrasse une dernière fois - une dernière fois cette heure-ci, cette minute cette seconde même tu sais le temps ça n'existe pas - appose les lèvres sur les cartes du ciel
on ne les terminera jamais
mais on les continuera toujours.
je reviendrai forcément que je reviendrai, même si je me perds dans les couloirs la nuit comme tu dis maintenant je connais ta technique et l'itinéraire jusqu'à toi je m'en souviendrai.
si tu veux une autre nuit on passera récupérer de quoi dessiner et je te montrerai les chemins à emprunter jusqu'à l'étage supérieur, quels que soient les chemins ils iront vers toi vers moi, on se sentira chez soi partout.
en attendant je suis là.
et puis je suis pas parti
la nuit est pas finie - suffit qu'on reste éveillé et ce sera comme si elle se terminait jamais.
et les suivantes seront moins longues en repensant à celles-ci, maintenant qu'on sait qu'on peut dire je t'aime les yeux fermés,
ce sera moins douloureux d'attendre.
j'ai hâte de redire je t'aime à notre manière,
pour montrer comme ça peut être beau en entier.



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