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Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël
A. Cosmos Elkins
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MessageSujet: Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël   Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël EmptyMar 29 Oct - 20:21

Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ?


Ca ne prendra pas longtemps, qu’ils avaient dit. Patientez un peu.

C'était pas son fort à Cosmos, la patience. On s'était occupé de son arcade, et puis on lui avait dit qu’ils allaient revenir, elle comprenait même pas pourquoi fallait qu’ils s’occupent d’elle encore. Assise sur le bord d’un des lit de l'hôpital, on lui avait laissé en premier soin un gros rouleau de sopalin, pour son nez. Et pour passer le temps, Cosmos n’avait rien trouvé de mieux à faire que de faire du basket avec ses essuies tout rempli de sang, redécorant ainsi les contours de la poubelle d’en face via des shoot à la précision douteuse.  Dans l’espoire qu’on s’occupe un peu plus vite d’elle, elle lançait ci et là des “ ARG JE ME MEURS FARG farg farg en s’écrasant sur le lit. Puis elle relevait la tête, voyant que son grand jeu d’actrice ne suffisait pas à faire venir quelqu’un. Elle reprenait ses paniers ensuite, faute d’autre chose. Elle avait déjà fait le tour du propriétaire pour trouver une occupation mais n’avait rien trouvé de fameux. Elle s'était même fait une séance photo spéciale bobo, fierté où il ne fallait pas en trouver. On lui avait dit déjà un bon nombre de fois “ Ca rime à quoi Cosmos ? “, “ T’es fière de toi ? “ “ Qu’est ce que tu cherches à la fin ! “

Elle répondait toujours la même chose Cosmos. C’est pas elle, c’est les autres. C’est les regards. C’est les mots qu’elle refuse d’entendre prononcés. Fallait pas grand chose, juste une étincelle. Et ca se finissait toujours de la même façon. Incapable de comprendre que plus fort qu’elle, c’est pas ce qui manquait ici. Ca rentrait pas dans son crâne, et ça peut importe à quel point les coups qu’elle se prenait dans la gueule étaient fort.

Ca s’arretait pas de saigner en tout cas.” Fputain”. Et toujours cette tête qui tourne. Elle cherche dans ses poches, mais y’a plus de sucrerie pour soulager. T’es presque flou Anaël quand elle te voit débarquer.

“ Bah. Kesstufoulà Fhef’ “


Elle s’attendait pas a te voir débarquer, peut etre que t’es juste venu voir sa nouvelle blessure de guerre.

“ J’préfare mon look pour le fbal, c’pas mal hein ? “

Ca articule mal. Ca lance un peu dans son crâne. Elle a l’air un peu plus bête que d’habitude Cosmos, avec tout le papier qu’elle a dans l’nez.




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MessageSujet: Re: Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël   Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël EmptyJeu 31 Oct - 4:21

vas-y balance c'est qui, que j'le défonce
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elle en a des bonnes, cosmos. elle en a des bonnes, de blagues, qu’il pense anaël quand, face au lit, ses yeux la dévisagent. on ne sait pas trop ce qu’il y a à travers ses pétards mouillés, entre la consternation et

HAHAHAHA lieutenant. pose pas des dumb questions, you crackhead. c’moi qui d’vrait t’le demander ça, what ‘r u doing here. qu’est-ce t’as encore fait, sucker ? attends j’veux trop voir…

en effet, en apprenant la nouvelle, anaël voulait comparer sa marque à la sienne. alors il inspecte l’arcade sourcilière, la bouche, la figure. durant une seconde, la lucidité lui rappelle l’existence d’aglaé. elle va m’tuer si elle voit ça. j’lui demanderai de juste me casser l’bras.

et puis sa voix lance un

shit lieutenant, pour le bal ça va être sexy, right. c’pas mal ouais, tu s’ras d’jà maquillé.

lol.

anaël remonte la manche de son uniforme et révèle sa hanche gauche. sous la mâchoire, un pansement. sur la peau, des bleus.

t’as vu, tout ça parce que j’me prélassais près du terrain d’alice au prisonnier. c’leur territoire qu’ils ont dit. mon cul fuckers. ça va y m’ont juste défoncer les côtés, j’leur ai défoncé la gueule.

la solidarité entre Alices, parfois c’est de la bullshit. ça lui apprendra à mettre sa musique trop forte. ça lui apprendra à vivre dans le grenier. anaël hausse un sourcil, sourire en coin.

mais c’que t’as lieutenant là c’est du solide. chicken butt, tu peux plus articuler.

il passe une main sous la veste de l’uniforme, dans la poche de sa chemise, extirpe quelque chose. un bonbon acidulé, emballé dans du papier vert lime. anaël le tend à cosmos ; c’était une visite prévue. de jasmin ou de maxine, il ne sait plus qui lui a rapporté les blessures de cosmos, mais il a envoyé chier le prof au retour de la pause. et il est parti.

à présent, anaël aimerait bien avoir les détails. les pétards dans ses yeux interrogent cosmos, mi-curieux mi-sérieux.

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MessageSujet: Re: Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël   Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël EmptyDim 3 Nov - 22:11

Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ?


L’ennuie s'évapore aussi vite que la solitude quand tu remplis l’espace de ton rire Chef. Tout l’espace se rempli de toi. En une seconde. Tu prends de la place, partout ou tu passes. Et ca étire toujours le sourire de Cosmos de voir le vide se remplir à coup de toi. Ca brûle pourtant sa joue aujourd’hui. Mais on s’en fou de ça. Tu questionnes, elle n’a pas de grandes réponses, pas de détails croustillants à donner, elle a pas fait grand chose, pourtant, elle y a mit toute sa force. Peut être qu’il lui faudrait des cours Anaël, pour défoncer la gueule des autres, un entraînement dans la forêt avec toi en vieux maître d’un art martial improvisé, ça lui semble être une solution adapté. Il y a de la fierté quand tu exhibe tes propres marques. Un sentiment de proximité qu’on veut chérir, plus fort que tout. Marcher dans tes pas de géant, te regarder partir devant. C’est toujours ce qu’elle a fait. Elle fait le double de tes pas pour ne pas se faire distancer. Tu vas vite Anaël, plus vite encore qu’elle lorsqu’elle court à toute vitesse dans les couloirs pour sauter sur Neumann. Tu vas vite, sans avoir besoin de bouger. Tu vas vite, parce que t’as pas besoin du monde pour avancer. C’est pour ça que t’es plus loin que les autres. C’est pour ça que t’es inattrapable. C’est pour ça qu’elle te voue cette amour immense, jours après jours, année après année.

C’est pour ça que c’est toi le Chef.

“ Ahahaha Bien joué Chef! Ca se trouve, on va les croiser se faire raffistoller à l’infirmerie. Ce serait drôle n’enfeche. J’aimefais bien leur faire un petit coucou. Voir leur fueule de Picasso. T’es un artiste incompris Fhef. Pouahahaha”

Elle aurait voulu tu sais, lui rendre la monnaie de sa pièce à l’autre gars. Faire comme toi. Taper fort. Renvoyer ses idées au placard, à grand coup de pied dans le cul. Ca parle bien, ça repasse son uniforme. Ca juge. Ca lève le menton pour t'écraser, amertume constant dans le regard.  Et ca ne comprend rien. Ca n’entend rien. Rien d’autres que les coups. Parce que dans ce ciel étoilés ou les autres élèves s’efforcent à briller, personne ne voit arriver le trou noir immense qui se forme dans le grenier.

“ Fant mieux, ça donnera une faison de plus aux profs de pas m'inferroger”

Elle en a rien a faire Cosmos d’avoir mal, elle s’en fou de ne pas reussir a articuler, elle s’en fou d’etre ridicule. Elle s’en fou parce qu’elle croit défendre une cause juste. Une cause qu’elle croit partager avec toi.

Elle fait un patpat sur le lit pour t’inviter à t’assoir avant de tomber de tout son poid sur le matela. Il y a un silence lorsqu’elle regarde le plafond, elle prend une respiration avant de le briser.

“ Ils se font foutu de la gueule d’Hestia Fhef, parce qu’elle a atterri au grenier. Ils ont fraiment que ça à foutre. Je te fure, ça frois briller mais c’est rien que d’la poudre aux yeux. C’est les fires ceux là. Ils vont tomber du ciel un jour. De si haut. Ils comprennent pas qu’on a rien a leur envier. Qu’on est même surement plus feureux qu’eux “

Elle sait qu’ils sont pas tous comme ça. Elle sait que le bonheur est une notion vaste, que chacun choisit sa façon d'être heureux. Elle ne supporte juste pas quand la joie des autres se trouves dans le fait d'écraser ceux autour de soit.

Elle reprend, ses bras tendu au dessus d'elle.

“ Surtout qu’on va bientôt avec de nouvelles options dans le grenier, j’y travail dur. Bientôt ce sera l’endroit rêvé.”

On est bien ensemble. On est bien ou on est. Elle est bien avec toi à ses cotés.


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MessageSujet: Re: Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël   Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël EmptyJeu 7 Nov - 5:48

vas-y balance c'est qui, que j'le défonce
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il se pose exactement là où cosmos à tapoter le lit. il sort de sa poche de chemise une sucette, pour lui cette fois. sucre en bouche, papier plastique en main – qui met un peu de musique dans la pièce parce que ses doigts le chiffonnent sans vergogne, anaël observe sa vétéran de guerre. ses yeux, quand ses pétards allumés fixent cosmos, sont aussi brûlants que les constellations qui ornaient ses pupilles noires d’enfant. avec elle, anaël est près de son cœur, celui de ses cinq ans. il l’écoute, sourit parfois parce que cosmos, la gueule défaite, conserve ses couleurs vives. elle a son humour à lui. il a son humour à elle.

des années passées à grandir en parallèle, parfois en symbiose. un millimètre trop près des émotions, un centimètre trop loin des illusions. celles de se dire qu’on est semblables. anaël, peut-être plus seul qu’il ne le pense, ne voit pas les efforts de sa sœur de cœur ; ne voit pas ses efforts pour garder le rythme.

parce qu’anaël, quand il pense à cosmos, anaël pense aux étoiles doubles. un jour son père lui a présenté dans le ciel, des points de fortes magnitudes, des points qui brillent à deux. cosmos, dans les yeux d’anaël, t’as toujours été sur le même plan d’existence. cosmos, t’as toujours été inhérente à ses conneries.

même aujourd’hui.

alors il t’écoute, parce qu’ici, t’es sûrement ce qu’il y a de plus proche du concept de famille.
alors il prend une de tes mains tendues, ses doigts l’enveloppent tandis que son autre main cesse de jouer avec le papier plastique.
alors

anaël te sert un sourire en coin, aussi grand que l’univers.

sugar snap, lieut’. tu travailles plus que moi, faut échanger nos rangs, j’suck as fuck now. et pour hestia,

les cheveux de cosmos sous ses doigts, ça danse dans tous les sens, sans pitié.

don’t worry you punk, parce que next time, j’serai là et toi et moi on va les puncher so hard in the ass, ils en croiront pas leur shit.

anaël ramène ses jambes sur le lit, le bâton de la sucette entre le pouce et l’index. ça craque dans sa bouche, le sucre qui se casse.

le grenier, c’déjà le paradis. parce qu’on est au-d’sus tout already. t’y crois toi, c’tes bites de directeurs qui foutent la risée sur la tête des meilleurs ? j’te jure lieut’ un jour on va party hard à un point qu’on va s’écrouler dans les studios d’majors. le ciel, c’nous, on peut pas tomber plus haut, you know what i mean.

ses pétards allumés lui font un clin d’œil bref, complice.

that’s why we’re the heaven. so on va être... quoi ? le nirvana quand t’auras terminé your shit. (il rit) d’ailleurs t’es ok par toi-même ? need some crack help ? oh shit lieut’… tu saignes encore un peu. ça j’peux aider, j’sais comment faire, attends.

anaël claque de la langue, se relève, index pointé, pouce relevé. anaël-le-grand-comédien dont les yeux disent « watch me sis ». et il s'éloigne du lit pour un temps, va fourrager dans le stock des soins de secours. tire les tiroirs, referme les tiroirs. fait du bruit pour trouver des bandages, des serviettes désinfectantes.

puis revient, un peu de matos en main. like a pro.
il faut bien replacer ce p'tit nez après tout.

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MessageSujet: Re: Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël   Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël EmptyLun 11 Nov - 20:24

Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ?

Don't leave me now
Leave me out on this lonely road
As the wind begins to howl


On a fini par prendre les intonations de l’autres. Pour un peu on en prendrait les traits quand on est proches comme ça. Une fusion du coeur. La respiration qui se calque, le rythme qui s’adapte. Lâche pas sa main Anael. Jamais. Elle fait des promesses ou l'échec n’est pas à imaginer. C’est la seule qu’elle veut de toi, pour tenir les siennes. Juste que tu restes, toujours. Parce qu’ensemble on est invincible, pas vrai ? Parce qu’avec toi ils peuvent pas se glisser dans vos tête, vendre vos âmes. Avec toi elle veut bien jouer le fil de ce labyrinthe qu’ils ont fait de vos vies, si tu l’accompagnes jusqu'à la sortie.

Y’a rien a changer. Rien a échanger. Elle a pas ta force a toi. Cosmos elle sait qu’elle vrille, doucement. Et c’est le plus dur a avouer. Elle a peur qu’ils l’aient, à l'usure. Elle a peur de grandir et de renoncer. Elle a peur de ne plus crier aussi fort dans quelques années. Elle a peur de se rendre compte que ces rêves qu’elle porte à bout de bras ne se réaliseront jamais. C’est pour ça qu’elle travaille plus que personne. Et tant pis pour le sommeil. C’est pour garder le cap. Elle a pas droit Cosmos, de flancher. Elle refuses de les laisser gagner plus de terrain.

“ Offre moi une Fatte de baseball a Noel please. Fucking envie de me mettre au fport d’un coup là.”

Il revient souvent ce contacte, dans votre groupe de bras cassé, de gueule en vrac. On emmêle les cheveux, quand on démêle les coeurs. Besoin de contacte. Elle se tourne vers toi Chef, joue avec le rebord de ta manche. Elle se raccroche toujours à toi Anael, d’une manière ou d’une autre. Elle a besoin de tenir ta main, quand elle traverse la route.

Chacune de tes paroles résonnent comme une raison de tenir. Chacune de tes phrases lui hurle de continuer. C’est pas de la haine pour les autres qui s’engouffre dans son coeur. C’est tout l’amour qu’elle a pour toi. Qu’elle a pour vous. Vous allez vaincre le monde. Pas de raison de douter. Balaye d’un revers de mains ses ombres sur le chemin.

Elle veut te répondre mais elle en a pas le temps. Hé merde.

“ AAAAAAAH. Fuck. Vite, le pq. “ Le sopalin, c’pareil.

Prenant appuie sur ses bras elle se redresse. Trop tard, elle en a foutu sur le lit. Tant pis. Ca fera un souvenir. Elle te voit débarquer avec ton atiraille, en prend une partie pour décharger tes mains alors que sa tête se bascule légèrement vers l'arrière.

Elle ne te voit plus quand elle enchaine.

“ Mais f’imagines quand on aura la fadio ? J’ai hate d’ecouter la fection coeur brisé d’Hestia. Ca va etre une tuerie. J’sais fas encore ce que j’vais raconter, mais j’vais parler fort. Et j’veux un jingle, c’pas négociable.”

Elle a des étoiles Cosmos, dans ses yeux troubles.

Don't leave me now
All alone in this crazy world


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MessageSujet: Re: Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël   Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël EmptyLun 18 Nov - 4:23

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il rit franc anaël. avec tes rêves qui débordent sur la réalité, en cassent les murs pour submerger l’univers tout entier. il se penche vers toi en tirant sur le rouleau de sopalin, grand geste affirmé.

ok now, stop talkin sucker, où j’vais t’refaire le portrait façon rescapé d’guerre.

c’est rare, en dehors de sa chambre et l’armada culturelle qui s’y trouve, de voir anaël délicat. il vient éponger le sang, zéro dérangé d’être rassis là où cosmos a déversé rouge sur le lit. ça va au moins colorer l’uniforme.

dans la bouche, un mauvais goût peu familier. la sucette récalcitrante sur la langue.

ah ouais non, c’est deg le sucre, holly shit.

grimace. puis anaël prend une lingette désinfectante, déchire l’enveloppe et extirpe le produit. en l’appliquant sous le nez de cosmos, et près des ailes. il passe son autre main dans ses cheveux, question de mieux voir où il la savonne.

i’ll do better lieut’ : elle va être cloutée ta batte. des clous psychiques pour passer la motherfuckin barrière de c’te dickhead d’windsor. rory aura un fouet neuf queues because c’fait pour lui, poison ivy des nunchakus, max well, she’s gotta jump on their ass, et j’aurai des poings américains. see, we’ll be x-men new generation.

il t’offre un sourire éclatant de bêtise. c’est si facile embarquer dans tes plans, embarquer dans le futur. anaël, une fois le tout bien nettoyer, chiffonne la lingette, fait un lancer dans la poubelle. strike. il aurait pu être joueur de basket.

puis anaël observe cosmos, ses blessures, ses yeux qui semblent se foutre des coups. parce qu’ils pétillent, plus fort que les feux d’artifices du vingt-quatre juillet. des yeux comme les siens. à se promettre le monde ensemble. t’imagine, cosmos, quand on aura la radio, on pourra tout écouter. les ragots, les nouvelles, le sport, les dates d’examen, on pourra tout écouter. peut-être excepté la rage

la vraie. et tu la connais cosmos. celle qui gronde sourd
dans les cœurs dans les têtes
celle qui s’exprime mal
qui s’exprime bien
dans tous les cas elle éclate en silence on dirait
trop collée près, trop collée loin de l’avenir.

on n’entendra pas à la radio, en dessous des cris qui se propageront, en dessous des mots qui se voudront ralliement pour l’évasion, on n’entendra pas ceux légitimes qui veulent seulement vivre comme de raison. sans combat sans paix. juste vivre.

anaël, plus que pour lui, il fera partie de l’évasion pour que toi et les autres, vous soyez un jour de ceux-là. des cœurs battants sans bataille. des cœurs battants de vie pure.

crackhead, ce s’ra let it snow ton jingle, avec novembre qui arrive, t’vas marcher dans l’décor. craphole, tu sors d’ici et on s’met aux finitions, understood lieut’ of my sweet ass ? t’as hestia à écouter, moi j’ai l’foot i need to watch.

et vos raisons de continuer à exister, vos raisons à venir
à écouter
parce qu'anaël, en te regardant, ne le dit pas, mais
sous sa responsabilité,
vous pouvez pas échouer.
hors de question de voir des égarés.

c'est ta faute cosmos, avec toi, tout est trop facile
pour un con comme anaël.
vas-y, tu m'donnes mille excuses pour croire.

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MessageSujet: Toi au moins tu me comprends alors que les autres s'en foutent. •• Xan   Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël EmptyMer 20 Nov - 22:44

Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ?

Oh we gotta turn up the crazy
Livin' like a washed-up celebrity

On est la mauvaise herbes de cette académie. On est les sales gamins, les dissidents. Les entassés du grenier. Ceux qu’on cherche à cacher, pour que le tableau reste blanc. Soldat mal rangé qui tape trop fort du pied. On nous demande, Garde à vous. On fini garde à vu. On est la colère qui gronde, celle qui fait trembler les murs fautes d’arriver à les briser. On est l’avenir bancale d’enfant mal grandis. On est les adultes en devenir qu’ils ne voudront jamais croiser. On est les malpolis, la haine craché au visage, le dégoût en hypercut brisant les mâchoires. On est ce crie strident qu’ils refusent d’entendre. Mauvaise herbe. Mauvaise Graine.

Ils ont eut tort. Tort de vous ranger sous le même toit. Ils ont eut tort, d’étiqueter vos chemises. Sans étoile. C’est sous la même bannière que se brandissent les idéaux décousus de sens. La meute se gonfle quand les espoirs s'amoindrissent.

On mort lorsque l’on se sent menacé.

Rescapé.

“Même pas peur”

Elle a pas peur que tu te loupes. T’as vu sa geule Chef ? Tu vas faire quoi de plus ? La peindre en rouge ? Elle a pas peur. Elle a même pas mal. Pas avec toi. Pas dans cette douceur la.

T’es bête Chef.
Elle t’aime pour ça.
Pour ça, pour l’reste.

On parle de demain. Du demain proche. Du demain loin. On passe notre temps à parler du futur, à prévoir des choses dont la moitié verront jamais l’jour. Discours ivresse, on vide pas les bouteilles, mais on rempli les coeurs, étire les lèvres. On passe tellement de temps à parler avenir, qu’on va finir par s’prendre pour nostradamus.

“ X-men feat power Rangers. Cette version la, elle tue Chef. “

Ses yeux plongés dans les tiens, tandis que tes prunelles s’attachent sur les blessures. Sourire indécrochable. Elle essaie de pas rire, mais c’est dur Chef, quand t’as ce genre de discours. Vous mettre ensemble, c’est pire qu’associer le coca aux mentos. Effervescence. Ca part toujours trop loin. Trop loin pour les autres.


Elle entend déjà la bande son Cosmos. Les generiques dégeulasses. Vos voix grésillant sur les ondes. Impatiente. Elle a tant besoin de ça Cosmos. Pas tant la radio. Mais de ces moments ou tous, vous ne faite qu’un.

“ Atta deux feconde.”

Ca se leve dans un geste un peu brusque, ca va a la fenêtre et l’ouvre dans un mouvement plus fort encore. Respire.

“ ON VA FOUS VOUS NIQUER. FOUS ETES PAS PRET.”

Hurle, hurle au monde toute la détermination reprise.

“ Foila. C’bon, on s’casse. “

Tu lui fournis tous ses plus beaux sourires Ana tu sais ?
Faut partir maintenant. Elle veut pas rester là Cosmos. Elle a pas envie d’entendre ce qu’on à lui dire. Elle veut pas rester à attendre de nouveaux discours. Elle a pas besoin. Pas de ça. Alors elle remet ses cheveux en place, traverse la pièce. Princesse du mauvais genre de fleurs. Puis s’accoude à la porte, dans une position qui se veut tout sauf naturel. T’as plus qu’a passé devant Anaël. Elle est prête pour cette aventure la.

“ Nous faudra des noms de code… Sinon ça va être cramé, direct.”

Mouvements de sourcils suspect. Rire d’enfant.  

On est la mauvaises herbe. La mauvaise graine. On connait pas la vie, à ce qui paraît. Mais qu’ils le veuillent ou non, on construira demain.



Shooting fireworks like it's the Fourth of July
Until we feel alright


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MessageSujet: Re: Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël   Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël EmptyVen 29 Nov - 18:21

vas-y balance c'est qui, que j'le défonce
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tavu, un crossover du feu de dieu,
même percy y pourra pas vaincre notre panthéon.


elle est allée à la fenêtre sans prévenir ; anaël l’a suivie sans prévenir. le frère et la sœur, l’un⸱e ou l’autre en tête, jusqu’à maintenant ça s’emboîte toujours le pas.

il est soucieux des autres anaël. c’est important, pour établir une bonne connexion, que l’on soit compréhensible. et avec sa gueule défaite, cosmos, c’est pas trop certain. alors pour s’assurer que le message est bel et bien passé, anaël ajoute

Z’ALLEZ BOUFFER VOS MORTS COMME DES KEBABS. ON VA VOUS LES ENFONCER JUSQU’AU CUL.

comme ça, ce sera clair, doublement clair. et tandis qu’elle se dirige déjà vers la sortie, anaël s’empare du rouleau de sopalin, quelques lingettes désinfectantes. faut songer à débuter leur trousse de médecine, être prêt à tout le jour venu. il lance et relance le rouleau en traversant la pièce, le garde dans ses mains lorsqu’il se trouve face à cosmos. ne passe pas tout de suite. il ne sait pas si c’est le sang et la peau violacée, cosmos lui semble plus

tu t’sens bien lieut’ ?

sait pas pourquoi il a dit ça.
ne parle pas de ses blessures, c’est yeux la regarde autrement. quelques pétards allumés qui dérivent ailleurs qu’ici, dans l’hôpital.

puis au lieu de la précéder en dehors de la pièce, anaël s’empare de sa taille, avec un peu d’effort la soulève et hop
cosmos sur l’épaule, sac de patates stellaires, anaël lance et relance le rouleau de sopalin dans sa main libre. alors ils peuvent quitter.
il aurait bien voulu te prendre comme un pissenlit, mais tu es plus grande, plus lourde.
tu savais, cosmos, que les pissenlits ça appelle le futur ? faire un vœu en les soufflant au loin, c’est une façon de croire en l’avenir. les mauvaises herbes, ça pousse en bande pour qu’un jour, il y ait tant de monde, ça soufflera sur leur tête par millier et sans le voir, demain sera déjà là. arracher les racines pour qu’elles repoussent davantage.

alright. alors ton nom d’code lieut’ ce s’ra don quichotte.

parce que t'vois des géants à combattre dans c’te trou d’bites.
et lui, ce sera roy batty. parce que les replicants savent mieux mourir que les humains.

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MessageSujet: Re: Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël   Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ? •• Anaël EmptyVen 29 Nov - 22:34

Vous, vous rigolez, mais qu’ai-je dit de mal ?

Ca nous appartient.
A nous. Pas aux autres.
Ca nous appartient parce qu’on a tout modelé à notre image.
On a déformé les barreaux de la cage qu’ils ont forgé pour nous.
On finira par les tordre, jusqu’a s’envoler à des milliers de kilometre.
Un jour, on quittera le nid.
On y laissera des plumes.

Ils ont fait du grenier une punition. C’est froid. Peu accueillant. Ca te laisse un lit, un bureau, une armoire avec trois vêtements. Pas beaucoup de place. C’est sensé donner des envies de plus. Ils comprennent pas qu’on a deja tout. Parce qu'à travers les murs minces, on est plus proche, parce qu’on s'embarrasse pas du superflus, on a pas besoin d’un lit confortable pour se sentir bien. On a trouvé le mieux, dans ce qu’ils ont voulu d’pire.

C’est incompréhensible pour les autres. Faut y vivre pour comprendre. Faut y aller pour vivre.

Réseau sourd d’une information à taire. Vent hurlant s'engouffrant dans des couloirs étroits. Amour nourrit à la haine. Enfermés toutes clefs en main.

Elle a tout ce qu’elle veut Anael, c’est pour ça que tout va bien. Elle a tout ce qu’elle à besoin ici. C’est pour ça que ça va pas si fort. Ca chuchote dans sa tête. Elle écoute pas. Faut juste faire mieux. Rever plus fort. Dessiner l’idéale. Faire sans eux. Virer tout ce qu’est en trop, comme ils ont viré les meubles.

“ J’ai la gueule ramassé, j’parle plus droit. “


Sourire qui fait mal.

“ Bien sur que ca va Chef !”

Allez, fais pas l’malin avec tes questions à la con. On a pas le temps pour ça. Alors passe la porte. Magne toi Chef, ou elle te frappe, jusqu'à ce que ça picote.

Mais faut toujours que tu triches. C’est la devise. Pas que la tienne. Celle de toute la tribu qui t’emboite le pas.

“ KESSTUFOUBORDELCHEFBORDELBORDEL. “

Elle s’accroche comme elle peut, elle a peur de se ramasser la tronche. Un peu plus. C’est pas qu’elle se débat. C’est qu’elle panique. Si elle t’arrache ta chemise dans une copie d’un mauvais films porno de Rory. Faudra pas venir te plaindre.

Ca gigote moins, d’un coup. Parce qu’elle a beau n’pas connaître toute l’histoire. Le nom que t'évoque, ca appelle des images. Des combats. Des illusions où on fonce dans le tas. Tu fais vibrer la corde sensible dans un accord trop délicat. Juste assez pour laisser le rictus prendre un eclat couleur tendresse, nostalgie, monde inventé de toute pièce. Le notre.

“ ET C’TOI MON CHEVAL “

On va ajouter des pièces, écrire d’autres lignes. Trouver notre fin.
Elle lance son bras en avant. Attrape le roulant de sopalin au volle. Nouvel item. T’as vu, elle a une épée maintenant.
Tout va bien.

“ EN AVANT. RADIO PIRATE NOUS VOILÀ “

On pèse dans l’game. Malgré nos poids plumes.


Cosmos #B25C66
Anaël •• Cosmos




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