(fb 18 y.o) inferno ft. carl

There is no eternity, there isn't, they said
I laugh thinking that that's also nice
If it shines, eventually the light will go out

les effluves d'alcool qui viennent chatouiller les narines, Gwendoline découvre pour la première fois les soirées à l'université ; tout autour on chante on danse, elle ne sait même pas à qui appartient la chambre - un trois étoiles sûrement vu l'espace - ne sait même plus comment elle a fini là mais c'était la promesse à la sortie des cours « viens, c'est pour mieux t'intégrer » - aurait volontiers répondu qu'elle n'en avait pas la nécessité mais la curiosité a pris le dessus

alors la voilà, longeant les murs en tâchant d'éviter les couples en plein ébat et les gens qu'elle connaît mal - elle glisse vers la table où sont dressés les verres et en boit un vite, trop vite, pourvu que la gêne passe et qu'elle se décide à faire le premier pas
(c'est que tu as peur, Gwendoline
dans un environnement aussi hostile de ne rencontrer que des personnes pensant différemment
des chiens fiers de défendre leur rang)
Gwendoline réajuste sa robe - joliment moulante mais terriblement contraignante - et une fois le deuxième verre saisi, retourne se planter contre le mur
observe le brouahaha autour les visages qu'elle ne connaît pas ; ceux qu'elle connaît et qu'elle n'apprécie pas, évite soigneusement le regard de ces derniers et se demande bien
ce qu'elle fait là.
(à attendre quelqu'un qui ne viendra pas
le même depuis des mois)
elle reprend une ample gorgée et s'apprête à faire demi-tour lorsque son corps rentre dans un autre et Gwendoline bascule en arrière

— Woh put-
(et on ne peut s'empêcher de penser
qu'on aurait aimé qu'il soit là pour la rattraper)

@Carl D. Pincestre

Un verre mélange d'alcool et de jus de fruits en main - qu'il déteste pourtant, monsieur difficile n'aime que le vin et le champagne - Carl apprécie la soirée et les rencontres qu'il y fait - bien qu'ils soient tous un peu serrés dans cette chambre. S'il semble serein, le trois étoiles espère néanmoins que l'hôte ait penser à inviter ses voisins de dortoirs pour éviter toute plainte et risque de sanction. de toute évidence c'est ce que Carl aurait fait, lui. Pour anticiper et se protéger au mieux, il s'est d'ailleurs fixé une limite : une heure trente ici, deux heures maximum pas plus. car il serait aussi idiot de partir prématurément et rater des occasions, comme renforcer les liens avec les étudiants et peut-être même ses futurs camarades de classe en spécialisation politique.

mais il a déjà fait le tour.
alors il hésite.

ici, tout le monde se souviendra de lui comme il se souviendra d'eux. Il n'y a cependant une seule personne qui est passée entre les mailles du filet. visiblement timide et réservée puisque très en retrait - mais peut-être fait-il erreur, peut-être qu'elle est seulement désintéressée de cette soirée quelque peu privé - c'est tout comme. C'est qu'il connait son nom mais ignore tout d'elle. elle s'approche, et alors il entreprend de provoquer un petit accident - peut-être s'est-il aussi trop précipité causant ainsi une collision entre eux. il passe alors son bras de libre derrière le dos de la blonde pour la retenir lui évitant ainsi une malheureuse chute. « Bah alors, on tombe littéralement pour moi ? » audace habituelle. il ne réalise pas de suite mais le verre qu'il tient toujours de son autre main est légèrement incliné - ainsi la boisson se déverse sur le bras de la jeune fille. ça, ça n'était pas prévu. mais Carl ne panique pas. « ...Ne bouge pas. » il s’éclipse puis revient avec une couche de sopalin imbibés d'eau. «Excuse moi, d'habitude je ne suis pas maladroit. Cela dit, il y en a une qui a eu de la chance c'est ta jolie robe. C'est plutôt une bonne nouvelle pour quelqu'un qui a plus l'air de vivre un enterrement qu'une soirée. » une fois le bras nettoyé, il constate que quelques affaires de l'hôte n'ont visiblement pas échappé à l'accident. « Par contre ça, pas moi. J'espère que tu sais tenir ta langue... Gwendoline ? Il serait dommage que ta robe sente réellement l'alcool, si tu vois ce que je veux dire. » il rit. «Je plaisante. Ou peut-être bien que non. » puis un sourire naît sur ses lèvres.

There is no eternity, there isn't, they said
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If it shines, eventually the light will go out

elle l'avait remarqué sans se l'avouer la silhouette droite et distinguée du brun - l'avait savamment évité également parce qu'à vue de nez, tout chez lui semblait un mal de tête assuré ;
trop certain trop confiant trop
près lorsque son bras glisse derrière sa taille et l'alcool froid sur son bras Gwendoline écarquille les yeux et n'a pas le temps d'en placer une que le voilà parti - revenu - sourcils toujours arqués elle le toise de haut en bas, l'alcool qui tourne un peu la tête ou est-ce la voix suave à ses oreilles ?

— Ok, alors.

la mine qui se referme - encore quelqu'un qui connaît son prénom et elle non - ça va trop vite pour elle et elle déteste ça
Gwendoline pose une main sur la chemise de l'inconnu, l'intimant de reculer d'un pas uniquement pour mieux le toiser de haut en bas
première intuition - trop étoilé pour elle sûrement
deuxième intuition - elle pourra toujours faire semblant de ne pas l'avoir réalisé et l'ignorer après les faits
troisième intuition - c'est avec cet homme qu'elle désire rentrer ce soir et pour bien le faire comprendre aux alentours, pose à nouveau la main sur son torse et plonge ses yeux dans les siens ;

— Déjà les menaces avant les présentations ? J'apprécie, beau brun, mais il me faudra bien ton prénom pour t'enterrer, si tu oses toucher à cette robe.

le sourire parfait d'avoir trouvé sa distraction pour la soirée et confiante tout autant, Gwendoline laisse l'alcool parler
recule enfin pour prendre une gorgée de son verre -
— Ou est-ce une nouvelle technique pour déshabiller les pauvres femmes, hmm ?

@Carl D. Pincestre

Remarquant que la jolie blonde l'examine de haut en bas - et qu'elle apprécie son allure sans doute plus qu'elle ne le juge - Carl, amusé, croise les bras. Aussi satisfait qu'on le détaille librement de la sorte, son égo se voit goulûment nourrit. Il est facile pour le français d'être si assuré, non seulement car il a parfaitement conscience de ce qu'il vaut mais car le regard que lui offre Gwendoline le laisse croire de toute évidence, qu'elle n'est pas indifférente - c'est qu'à force de séduire, il détecte assez facilement les signaux qu'on lui envoie.

Le futur étudiant réalise d'ailleurs qu'il s'est visiblement trompé sur toute la ligne : elle semble être aux antipodes de la timidité, et semble être tout l'inverse de ce qu'il s'imaginait au départ : c'est que maintenant, elle pose sa main sur son torse, répondant à ses provocations. et il n'y a rien de plus qui satisfait Carl. « Je vois, tu me prends donc pour un de ces goujats avant même qu'on ait eu le temps de faire ample connaissance ? Ça me peine, Gwendoline. En plus tu me sous-estimes, je n'ai besoin d'aucune technique pour donner à qui que ce soit l'envie de se déshabiller : ma seule présence suffit. » Il s'arrête, ses yeux écarquillés figés dans les siens, faisant mine d'avoir dit une bêtise. « Phrase de goujat ? » Il lui offre un regard malicieux avant de finir son verre - sans aucun plaisir d'ailleurs, mais il se fait violence pour ne pas que ça se remarque. Participer à une soirée sans boire c'est un peu comme se rendre à un concert et se boucher les oreilles. Ça n'a pas de sens. « En dehors des présentations, tu veux réellement connaitre mon nom pour m'enterrer ou bien parce que ça te déstabilise que je sois le seul à connaitre le tien ? » il rit. Qui est-ce que ça ne déstabiliserait pas ? Soudain, son regard divague vers la longueur de sa robe moulante qui épouse parfaitement bien ses courbes. et Carl ne sait plus si c'est l'alcool ou si elle commence à lui faire tourner la tête. Les deux peut-être. « Eeeeeet... » reprend t-il, en levant les yeux. peut-être est-il resté inconsciemment et indécemment trop longtemps l'esprit ailleurs. « Puisque tu veux le savoir, je suis assez bien tenté pour ne pas te le dire. Aller jouons un peu. J'ai une tête à m'appeler comment selon toi Gwendoline ? Attention veille à ne pas vexer celui sauve ta soirée. et peut-être ton futur petit ami. » quel baratineur.

There is no eternity, there isn't, they said
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If it shines, eventually the light will go out

Un rire, qui s’échappe de ses lèvres joliment cramoisies – Gwendoline pose son verre sur le meuble le plus proche et laisse glisser son autre main jusqu’au col du brun ;
— Phrase de goujat.
quand bien même elle s’en amuse et ne lui en tient pas rigueur ; la blonde préfère la compagnie de ceux qui ne se prennent pas au sérieux – ceux qui laissent la pudeur à d’autres jours –
elle préfère la fausse flatterie à l’hypocrisie bien-pensante des trois étoiles et autres guignoles de l’académie
— Qui sait, peut-être –
se penche dangereusement un peu plus vers son oreille, quelques centimètres à peine, pour que ce moment reste dans l’intimité
— aussi pour savoir quel prénom murmurer quand nous serons dans un endroit plus… secret.
voilà ce que lui manquait en voyant les pupilles ambrés se détourner des siennes – la sensation de plaire et de faire tourner la tête ; comme autrefois, comme avant qu’elle n’arrête tout ça, ce sentiment enivrant de perdre pied se laisser aller Gwendoline rit doucement toute contre lui
— Hmmm, question difficile… Laisse-moi réfléchir, un nom pour un gentleman tel que toi… Jean-Charles. Peut-être pas assez français ?
la provocation toujours la provocation tester les limites d’en face sans animosité aucune pour une fois, un simple jeu de drague comme on ne s’en lasse pas ; un prénom, sûrement, qu’on oubliera lorsque demain viendra car au fond d’elle, il n’est qu’un seul homme qu’elle désire réellement tenir entre ses bras –
(et il ne s’agit pas de cet homme-là)
— Après, si j’ai le choix pour un prénom, idéalement, qu’il soit simple à retenir et court à prononcer – tu imagines, le temps que je crie « Pierre-Emmanuel », tu auras probablement déjà fini. Tragique.

@Carl D. Pincestre

» portable (carl)
» fantasmes onirique – carl ✦ alcyone