Jasmin, jasmin, jasmin.
Elle voudrait hurler.
Elle voudrait que tout se taise.
Elle voudrait que tout se meurt
Étrangler les bribes de vie pour prouver qu’elles ne sont que des fantômes.
Étouffer les voix trop fortes qui ne s'arrêtent jamais, enfin, qu’elles disparaissent au fond de la boîte crânienne.
On a envie de s’accabler de reproche.
Enfoncer les poings sans connaitres les surfaces qui recevront toute la violence des âmes en périles.
Fureur des désespérés.
On se débat plus fort lorsque les lumières semblent s'évader.
Elle voudrait tapper fort Cosmos.
Si fort.
Anéantir.
S’il vous plaît, que ca ne fasse plus malJusqu’au moindre souvenir de vous.
Elle s’en veut, faiblesses malhabiles, coeurs fragile, espoire qui renaissent à la moindre leurre de toi.
C’est peut être parce que tu brilles plus fort Jasmin.
Il y a plus d’étoile sur ta chemise.
Alors que sous la sienne ne s’est créé que le néant.
L’espace entre la peau et le textile.
Tu ne pourras jamais savoir comme il est devenu terrifiant.
Et pourtant.
Pourtant l’on agrandit les trous noir pour qu'ils avalent la moindre trace. Le moindre souvenir. Le moindre rêve.
On y plonge, la tete la premiere.
Et avant le grand saut Jasmin.
Un dernier regard en arrière.
Un haut le coeur comme ceux que l’on subit matin midi et soir.
Ceux que l’on nous force à ravaler.
Ceux que l’on nous force à oublier.
Parce que ca va passer.
C’est faux.
L’acide au fond du ventre ne donne toujours envie que de recracher.
Les destinés sont devenu bien plus sauvage depuis que les mauvaises graines ont poussés sans se soucier des fissures causés dans les murs.
Sur les coeurs.
Le sien.
T’as grandi Jasmin.
Il n’y a pas que les chiffres, les dates, pour le prouver.
Elle en est sur.
Quand tu dis Cosmos.
Une fois.
Puis deux.
Elle manque de trébucher.
Elle n’a pourtant pas bougé.
Les mesures de ta voix ne s’accordent plus au mélodie que l’on avait révisé, lové dans le lit.
Plus de place pour les corps ajustés dans les espaces réduit.
Tu dois avoir toute la place que tu veux maintenant, pas vrai ?
Pourtant il n’y en a plus assez.
Pourtant on ne voit plus aucun endroit où accueillir les morceaux alors qu’ils sont devenues si étroits.
On ne demandait pas beaucoup de place.
On en voulait seulement une.
Mais il n’y en a plus aucune.
La honte a occupé tout ce qu’il restait.
Le spectacle qu’elle livre lorsque les planches manquent de perforer la cages thoracique n’a rien d’autre à offrir qu’une mauvaise comédie dramatique.
Les rideaux de peaux laisse passer si facilement la lumière.
Alors comment t’avouer Jasmin.
Que l’on a aperçu l’acte finale avant qu’il ne soit annoncé.
Pas de fleurs lancé sur la scène, pas de rappelle.
On est revenu pourtant.
Les Jasmins et les Cosmos sont plantés avec soin on ne les cueillent pas.
On ne les offres pas. (à qui les offrir)
Mais à quoi bon ?
Tout a été soufflé.
A grand coup de pied.
De courses vers des halls de gare ou l’on ne se retrouvera jamais.
Jasmin.
Jasmin.
Pourquoi se retourner si ce n’est pour pleurer.
On avait dit.
On avait promis.
Que les larmes ne seraient versé qu’une fois à l’abris, des bras de l’autres.
Elle aussi, elle a triché.
Ce n’est pas les tiens qu’elle a trouvé.
Disparu sans qu’elle ne cherche même a s’y cacher.
Alors elle ne laisse que les vertèbres incrustées dans la fibre comme paysage.
Ne laisse pas les yeux se rappeler comme les fleurs sauvages peuvent donner envie de voyager.
«
On est pas obligé de faire semblant.»
Serre les poings à s’en faire mal.
C’est si osseux.
C’est facile.
«
On peut continuer a simplement s’envoyer du courrier.»
On peut continuer sur des chemins différents.
Est ce que ce n’est pas ce que l’on a toujours fait Jasmin.
Depuis le debut, est ce qu’il n’y a pas qu’elle, qui a espérer.
Alors est ce que ca vaut le coup, de faire semblant maintenant.