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(fb )Brise les ailes d'un battement de cils •• Irline
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MessageSujet: (fb )Brise les ailes d'un battement de cils •• Irline   (fb )Brise les ailes d'un battement de cils •• Irline EmptyDim 23 Fév - 4:34


brise les ailes d'un battement de cils

Elle n’a pas senti le poid de la tête qui tombe, ni la marque du tissu qui s’imprime. N’a pas relevé les six réveils que l’on avait mit pour l'occasion. Pour ne pas louper l'heure. On avait tracé les itinéraires jusqu'à tard en vu des futurs départs. Essayer d’optimiser, les recherches. Celles imposées, et celles que l’on s’impose sois même.
On avait fait partir l’esprit avant l’heure.
Envie de réussir.

Et puis il y avait eut le bruit des poings sur la porte.
Le réveil sursaut qui agite bien trop fort le palpitant.
Comme un retour à la réalité.
Sur les post it visible en un coup d’oeil, ceux de vulcain. “ N’oublies pas, tu as trois rendez vous aujourd'hui”.
D’un geste de main, attrapé, lancé dans la poubelle sans en réussir le tire.
Elle sait.
Elle a l’habitude.
Elle n’a pas besoin de vérifier, de qui il s’agit.

A quel vitesse Colline, tu pense que l’on s'habitue ? Cela dépend des personnes, des situations, tu ne crois pas ?
Est ce que l’on s’est habitué, l’un à l'autre.
Est ce que l’on s’est fait à l’idée.
Toi comme elle.
Et puis au fond, quel idée, on en l’a même pas formulé, pas vrai ?
Elle n’existe pas, cette pensée la.
Tu l’as décidé.

Pourtant, tu es un visage qui revient, en boucle. Pourtant tu es un prénom que l’on a notifié bien trop vite. Un profil dont on a plus besoin d'étudier le dossier.
Deux fois par semaine Colline.
Tu penses que l’on peut appeler ça habitude ?
Les mêmes mots, les même geste.
Le même décor.
Les mêmes constats en suspension.
Les absents ponctuelle que l’on ne notifie plus.

Lance un entrée dans une voix plus grave qu'à l’accoutumé. Redresse le corps et remet les cheveux en place. Les idées encore un peu embrumées.
Quand c’est ton corps qui s’avance à travers la pièce, geste machinale, c’est la tête qui vient trouvé le coude en appuie.

« Monsieur Devray… Allons y. Je vous demande la dernière utilisation de votre Alice, j’entend vos mensonges et je note la prochaine date du rendez vous ? »

Prend appuies sur le bureau dans un mouvement lourd. Fini par se poser sur le bureau comme si la route était trop longue. Jusqu'à toi.

« A moins que vous n'ayez d'agréables surprises pour moi ?  Dans le pire des cas, j’en ai pour vous. »

Aucun débordement.
Aucune envie de fuir.
Iris, elle n’y croit pas.
Tu apprendras, qu’elle ne croit plus en grand chose.
Les marques sous ses yeux ne sont pas façonné d’espoire, mais de lutte qu’on sait veine.


iris et Colline
elle te parle en #53BCC8


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MessageSujet: Re: (fb )Brise les ailes d'un battement de cils •• Irline   (fb )Brise les ailes d'un battement de cils •• Irline EmptySam 29 Fév - 23:15



il y avait bien un verset entendu comme il faut et intégré façon motto il y avait ses mots qui résonnent encore
formant des échos ça réverbère dans le crâne
comme à l'église, elle avait dit
ne vous fatiguez pas
depuis Colline s'épuise
(partout) sauf ici.

et sans répétition même, la scène on la connaît par cœur
les mensonges allons-y.

Colline a quatorze ans et la couleur de l'insouciance dans les cheveux ils sont vert tendre et comme d'habitude lorsqu'on se rend au temple c'est tout juste si l'on peut fendre la courbe des lèvres insolentes d'un vague sourire. sur la chaise le dos flanche depuis ce jour-là c'est fini de se tenir droit tout s'affale dans un soupir et regarder dans les yeux pour quoi faire ? un coude à l'accoudoir Colline pose plutôt le menton sur le poing et laisse les œillades s'égarer sur le décor de vos représentation, c'est un amoureux des détails et sur les étagères on est attentif ; quels livres a-t-on changé de place depuis la dernière fois ? c'est bien plus important comme question que celle d'Iris cyclique, elle boucle l'ennui.
aucune utilisation.
les yeux se lèvent au plafond, songeurs
on ne compte pas le cas d'urgence c'est inutile
de dire tout haut qu'hier on avait déjeuné en famille et qu'à table Colline avait été infâme ; avait clamé sans le penser qu'il détestait la dernière toile de Noël, que ce que Teddy avait préparé était immonde et qu'il aurait préféré que Caprice ne vienne jamais au monde. et lorsque les yeux de Miel s'étaient embués Colline était revenu sur tous les mots insensés, avait passé l'éponge lui-même.
la table était impeccable et l'on avait alors bien mangé.

haussement d'épaules et les œillades prairies reviennent au bureau d'Iris, qu'il n'a pas dévisagé un seul instant, non, Colline désigne plutôt son calepin.
du coup non pas de surprise
allez-y vous pouvez noter.

mime le geste et trace le circulaire d'un chiffre imaginaire dans l'air.
aujourd'hui "zéro" au compteur.
pas la peine de relever les airs blafards et les regards cernés, il faut oublier
le clair-obscur du visage aux traits tirés, après tout
Colline n'a pas fait remarquer l'absence de couleurs
chez Elle aussi.

la main retombe lasse sur l'autre accoudoir, même chose pour les prunelles elles vont se perdre sur le sol entre Elle et lui.
j'imagine que la surprise concerne pas la fréquence des rendez-vous mais bon,
dîtes quand même.

et l'expiration tranquille qui parle pour Colline, souffle
qu'on en finisse.



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MessageSujet: Re: (fb )Brise les ailes d'un battement de cils •• Irline   (fb )Brise les ailes d'un battement de cils •• Irline EmptyDim 1 Mar - 7:17


brise les ailes d'un battement de cils

Elle est si fatiguée Colline, si fatiguée de tout.
Bien plus fatiguée que tu ne le seras jamais, des déjà vu. (Tu n’auras jamais le temps toi Colline, de les connaître, comme des amis. )
Elle les connaît bien mieux que toi. Si tu savais.
Comme elle sait, le mal qu’ils produisent.
Tu en es, un parfait exemple.
Répète.
Les gestes.
Les mots.
Les habitudes.
Même pas les tiennes.
Ça blesse.
Elle ne compte pas les livres sur les étagères. Ni les changements, minuscule.
Parce que tout est si insignifiant.
Tout.
Tout Colline. Tout n’a aucun goût.
Tout est sans saveur.
Il y a des jours, où les couleurs, n’ont pas de sens.
Gris. Gris. Gris.
Noir. Si noir.
Iris ne se concentre que sur les corps, ceux qui défilent. Toujours à la même place.
Vous avez beaux être tous si différents, les membres s’installent toujours de la même façon, viennent trouver l'accoudoir, faute de trouver des réponses.
Vous savez bien, qu'elle n'en a pas.
Iris ne répare pas.
Tu le sais, maintenant.
Retarde seulement le temps.
Quand tu veux bien lui en laisser.
C'est a dire jamais.
Comme si tu voulais lui enlever le droit de croire.

Aucune.
Très bien Colline.
Très bien.
On a l’habitude.
On te connait déjà un peu par cœur.
Ou peut être que ce n’est pas toi.
Elle ne sait plus.

Tu grappilles les morceaux de vie comme un affamé.
Ne laisse jamais de miette.
Seulement des morceaux de toi, entrain de crever sur le pavé.
Silhouettes agonisantes dans les espaces temps éparpillés.
Des déjà vu.
Des ombres.
De plus en plus précises.
Est ce qu’elles te font mal Colline, les visions en différées.
A elle, toujours.
Si l’on prenait le temps de comparer, alors peut être que tu comprendrais.
Que peut importe le temps que tu remontes.
Rien ne pourra être plus abominable que cette fin qu’elle connaît.
Par coeur.
Cette fin qui repasse.
En boucle.
Dégueulasse.
La sienne.
A ce rythme, bientôt la tienne.

Dans les reflets que tu dégages, on se demande encore, pourquoi on lutte.
Pourquoi on continue de chercher des réponses, que vous envoyez valser si loin.
Pourquoi les mises en garde ne sont que des défis, à vos yeux.
Pourquoi elle s'inquiète, toujours seule.
Toujours pour deux.

Pas de surprise.
Jamais.

On a pas le temps pour ça Colline.
Pas vrai ?
Si il y en avait.
D’un claquement de doigts.
On les effacerait.

Un pas après l’autre, revenir vers toi.
Un pas après l’autre, savoir les résultats.
A l’avance.

On te laisse parler, remplir l’espace de phrases qui ne persuadent que toi.
Ou l’on a décidé de mentir ensemble.
Vérités coincées au bord du cœur, plutôt que sur le coins des lèvres.
Et comme un geste machinale, balayant les doutes que l’on avoue pas.
On recommence.
Encore.
Encore.
Encore.
On place la mains sur ton front.
Encore.
Encore.
Encore.
Que des soustractions.
Alors on perds, un moment. Une seconde.
Pour toi ce n’est rien.
Dans les cheveux décolorés qui arrachent alors un sourire.
Tu as bon goût Colline, elle aussi, dans les mèches abîmées, elle avait choisi cette teinte la.

« Hé bien, Monsieur Devray. Il faut croire que si. Laissez moi vous annoncer une grand nouvelle. Vous allez avoir des vacances. »

Écarte les mèches, trop lentement, avant de tourner le dos.

« Des vacances de deux semaines, pour être tout à fait exacte…. Vous n’aurez plus de rendez vous pendant cette période. Je m’en vais. »

Formules les calcules dans la tête. Appose les résultats sur les feuilles, qui se remplissent si vite.
Noircir les pages, aussi vite que les vies.
Tu vois, on ne soulève même plus Colline, les dissonances.

« Je n’attend pas de surprise. Je n’attend pas de véritable zéro a ajouter à votre compteur, à mon retour. »

Elle voudrait pourtant Colline.
Te réveiller.
Avant les nuits sans fin.
Avant les tourments que tu imposeras à d’autre.

« Jolie couleur de cheveux, en tout cas, monsieur Devray. Elle vous va bien. »

La couleur de ceux, qui ne flanchent jamais.
Ou seulement pour les autres.


iris et Colline
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MessageSujet: Re: (fb )Brise les ailes d'un battement de cils •• Irline   (fb )Brise les ailes d'un battement de cils •• Irline EmptyMar 24 Mar - 22:16



le spectre d'Elle jamais rencontré elle ne hante aucune pensée. le revers des chemises impeccables tellement passé sur les esquisses efface l'empreinte du carbone, Colline n'a même pas de portrait robot de ce à quoi Elle pourrait ressembler
(Il l'a dévorée)
alors
pourquoi
pourquoi les traits tendres
se superposent-ils sur ceux d'Iris
s'impriment dans les gestes attentifs qu'il exècre
revêche, il laisse toucher le front et comme l'ondée de paisibles lacs adolescents les sourcils et puis tout le visage se froncent
elle y trempe de plus en plus le bout des doigts délicats
change en torrent d'incompréhension
laisse rien que des marécages
noie de pourquoi
encore une fois.

les mensonges finalement libérés Colline secoue la tête, débarrassé de la paume d'Iris il y a appose ses propres doigts avant de les égarer au même endroit, remet de l'ordre dans le chiendent des mèches en bataille. le regard bas se lève à l'annonce d'autres délivrances, s'accroche au mot vacances
c'était comme dire fini l'église le dimanche.
Elle s'en va.
attendez - comment ça..

pour de vrai ?

et c'est autre chose que des zéros que Colline la voit noter sur le papier elle noircit les pages à sa place et lui qui se contente de regarder ailleurs d'habitude observe attentivement
comme si sur les carnets blancs se trouvaient les prédictions des journées sans visites. sonne le glas de l'absence (d'attente) en ne donnant rien que l'information qui se passe de directives.
laisse Colline s'obstiner d'obscurantisme
embrasser les ombres de toute manière
il a égayé le sombre des cheveux.
ouais merci...
bah très bien c'est noté.

comme s'il avait déjà pris le temps de remplir l'agenda.

et farouche le dos se terre au fond des chaises il l'abrite un peu plus contre le dossier et garde ses airs renfrognés ; c'est ce qui couvre le mieux ceux bousculés dans leur habitudes.
a-t-Elle réalisé comme lui que tout ceci est vain ?
l'artifice de la boucle temporelle
c'est une spirale infernale
et comme tout,
elle a une fin.
Colline ferme simplement les yeux d'avance
c'est se préparer au jour où il ne les ouvrira plus
aujourd'hui encore ses paupières s'abaissent.
vu qu'on est pas là pour les bonnes surprises moi je me demande pourquoi on est là, mais bon. on se reverra dans deux semaines alors.
pourquoi pas trois
pourquoi pas dix
pourquoi pas jamais
Colline redoute sourdement toujours
et que la hargne prenne la poussière
meurt lassée sous les grains de sablier
les yeux fermés font gronder la peur du noir
pourquoi
les rouvre-t-il aussi vite
pour voir si Elle le regarde encore.

Elle le regarde,
il cille à peine ;
balaie les cendres.
vous allez où ?
pourquoi les départs
parle d'autre chose tout à coup
puisqu'ils ne servent à rien ces rendez-vous.



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MessageSujet: Re: (fb )Brise les ailes d'un battement de cils •• Irline   (fb )Brise les ailes d'un battement de cils •• Irline EmptyMer 25 Mar - 0:10


brise les ailes d'un battement de cils

« Pour de vrai. »

Pourquoi Colline.
Pourquoi, c’est la question qui revient le plus.
Pourquoi.
Pourquoi lui. Pourquoi toi.
Pourquoi vous.
Il y les pourquoi auxquels elle ne pourra jamais répondre.
Et tous ceux qu’elle cherche à résoudre.
Il y en a des milliers, entassés.
Les uns sur les autres.
Prenant tout l’espace dans le crâne.
Causant les migraines en pagaille.

Mais pourquoi on continue, elle le sait.
Pourquoi elle s’obstine.
Pourquoi elle s’acharne dans ces quêtes qui semblent pourtant si désespérées.
Pourquoi elle s’enfonce dans les chiffres, la science, les dates.
Les rendez vous.

Il y a les démons, les ombres fidéles, les murmures et les conversations qui s’effacent.
Il y a cette embranchement de vie loupé.
Ce moment où s’avancent de nouveaux pourquois.
Celui où commence les “ et si”.
Et si les choses avaient été autrement.

Tu vois, vous avez des problématiques communes Colline.
Seulement là ou les autres ne peuvent qu’imaginer, toi tu passes à l’action.
Tu renverses le sablier et remet le train sur les railles des destinés que tu trouves plus a ton gout.
Elle n’a pas ce pouvoir Iris.
Elle ne peut pas tricher.
Il est trop tard.
Faute de pouvoir remonter le temps, on trace les dates d’expirations.
Ces limites à ne pas franchir.
Dead Line.
Regarde défiler les chiffres pendu sur vos âmes.

C’est pour empêcher que des nouveaux compteur n’atteignent zéro, qu’elle continue.
Elle ne sait pas remise du premier.
Elle sentirait presque le 3, 2, 1 encore, sous sa peau.
A fermé les yeux avant l’affichage ultime.
Garde en tête des images floutées de déni.
Plus que de vous sauver vous.
Peut être que c’est simplement le chemin de sa rédemption.
Son moyen d’oublier les erreurs.
Car lorsqu’elle compte les échecs, elle n’a pas assez de ses dix doigts Iris.
Mais dans tout les regrés, il y en a un.
Jamais formulé et pourtant si présent.

Elle ne veut pas que tu sois le prochain Colline.
Que tu suives des chemins qu’elle sait sans issue.

Tu lui en fais voir de toutes les couleurs tu sais ?
Un camaïeux nostalgique.
C’est bien pour ça qu’elle ne pourra te laisser, qu’un temps.
Alors profite en.
Profite en avant qu’elle ne revienne.
Accompagnée des ombres qu’elles fait planer sur toi.

Laisse le sourire percer aux coin des levres lorsqu’elle referme l’agenda et le temps alors que tu fermes les yeux, un instant.
Dans qu’elle etat va t-elle te retrouver Colline.
Appose le regard soucier sur les cheveux colorés, chasses l'inquiétude de te laisser seul quand les prunelles se croisent de nouveaux.
Se fixe, rapidement.
Repose le carnet sur la table.

« Vous avez beaucoup voyagé Monsieur Devray, n’est ce pas ? »

Adresse un sourire avant de regagner sa chaise.
Mettre de l’espace physiquement, pour contrebalancer les pas que tu fais dans l’espace personnel.

« Avez vous deja été au Pays-Bas ? »

La colonne vertébrale vient épouser le dossier du fauteuil. Les yeux se glissent sur des photos. Dérive le regards des ensembles dispersés. Vestige du passé.

« Les maisons y sont pleine de couleurs… »

Pourtant quand elle s’y rend Colline, la brume du coeur n’a jamais été aussi sombre.
Jamais on n'a retrouvé le trésor aux pieds des arc en ciel.
Et pourtant l'on continue, de chercher les points de chutes.
Les origines.
Pour retrouver les repères.


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MessageSujet: Re: (fb )Brise les ailes d'un battement de cils •• Irline   (fb )Brise les ailes d'un battement de cils •• Irline EmptyLun 11 Mai - 23:25



il aurait préféré d'autres conjugaisons qu'au passé, plutôt vous voyagiez beaucoup comme si c'était un présent en suspens. comme si l'on était simplement là à se languir dans un terminal géant, attendant sans patience les correspondances, l'heure du prochain décollage tenu secret. et les avions volent toujours ; on en voit passer au dessus de la cage certains jours.
mon père a la bougeotte ouais.
affalé à l'accoudoir Colline pose le menton au creux de la paume, la posture du Penseur mal élevé, imagine l'horizon qu'Iris évoque. c'est abstrait. on a pas encore eu le temps de sévir en famille dans toutes les capitales d'Europe vous savez...
ravale un contrairement à vous.

l'amère réplique au bord des lèvres, les doigts s'y posent comme des barreaux pour empêcher de voir le grand jour. mais c'est qu'il a vu ses regards à Elle, ramper sur le bureau sur les cadres qui lui font dos ; se demande si ce sont des regrets sur les photos qui trônent sous ses yeux.

c'est le paradoxe des homélies auprès d'Elle.

Colline aurait préféré rester au fond de cavernes de l'ignorance, au coin du feu sommaire qui manque d'intelligence, bercé d'inepties. ainsi Iris serait toujours cette ombre projetée au mur qu'on se plaît à craindre. la silhouette coupable idéale à exécrer car c'était naturel. mais les sourires et les expressions froissées, c'est le propre des mortels, ça la rend trop humaine ; fait redescendre Iris des autels où on la maudit. Elle n'a pas le droit de ployer, car il redoute de la surplomber un jour.
et rouvrir la bouche à cet instant
c'était comme vérifier
l'état des frontières furieuses.
... vous y allez pour rafler d'autres enfants ?
l'air de rien, l'intonation désinvolte survolant les couleurs.
les arracher de leur famille alors qu'ils ont rien demandé, tout ça...
comme si l'on parlait des maisons irisés ; Elle parle de voyage et, après tout, ça fait partie du paysage, pas vrai ?



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