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MessageSujet: ◄ Reality is a prison ►   ◄ Reality is a prison ► EmptyVen 6 Sep - 20:24

Alastair W. Carlyle
Prénom Alastair, Walter
Nom Carlyle
Age 19 ans, comptez-en 4 mentalement.
Origine Anglaise, pur produit de St Just in Penwith - c'est le trou du cul du monde cherchez pas -
Classe Universitaire en deuxième année, spécialité militaire - ouais qui l’eut cru? Il voulait se discipliner, c’est un échec -.
Orientation sexuelle Tant que ça un trou…

Age d'entrée à l'Académie 7 ans et ils le supportent toujours... Respect.
Opinion sur l'Académie « Alors les greniers c’est grave stylé mais c’est moche de dire que c’est entretenu quand y’a des trous dans le plafond. Faut pas dire ce qu’on ne fait pas… Tape l’image de marque de l’endroit. »
Sinon il s’y amuse fort bien. Pour votre plus grand (dé)plaisir. :3

Alice Acid rain
Description Création et contrôle d’acide.
Spoiler:
Dans tout ça, il n’a toujours pas trouvé un acide potable pour se débarrasser du joli bracelet de contrôle autour de son poignet droit. La misère. /POUTRE
Groupe SDF des greniers, il connaît le chemin sisi. Sinon spéciaux? Danger? Idk? ;;
Forme de l'alice Limitée
Prussia
Axis Powers Hetalia
Bulletin scolaire

Maîtrise de l'Alice
8/10

Discipline
404 not found

Détermination
9/10

Résultats scolaires
7/10

Implication dans la vie de l'Académie
searching...

I'm so good at the beginnings, but in the end

Figure duelle,
D'une statue albâtre ne jouant que trop bien son rôle.
Justiciaire tenant balance et glaive,
Symbolisme d'un esprit à la dérive,

Partagé entre deux courants.
Marin perdu en mer, se laissant porter par les vagues véhémentes de ses émotions.

Deux Alastair.
Tous ceux qui t'ont un tant soit peu connu pourront le dire.
L'affirmer.

Confirmer l'existence de cette tête brûlée. Celle que tu es, sourire constant aux lippes. Notes et paroles insolentes sous la coupe d'une assurance déstabilisante. Rien ne te surprend ni te décourage. Tu es toujours cette personne, celle qui enfonce des portes ouvertes, aux mots blessants. Blessants de vérité. Néanmoins peu emballés dans de beaux paquets cadeau. La diplomatie c'est comme le respect des règles à ton regard. C'est amusant sur le principe et la théorie. Puis en pratique tu dérapes légèrement te moquant bien d'offusquer. Te fichant que tes dires, virulents ou acerbes pour certains dérangent. Pour tout dire, tu te fiches un peu de tout.

Tu es là, point à la ligne. Et si ta présence embête autrui, tu seras ravi. Puisque tu adores ennuyer ton monde. Faire que celui-ci passe les plus mauvaises journées possible ponctuées par tes inlassables bêtises. Une teigne diront certain. Un sale gosse pour d'autres. Un jeune adulte refusant toute forme d'autorité, ne vivant que pour lui. Parce que tu es vivant derrière ce sourire goguenard. Parce que même si tout l'univers entier te pense cas perdu, toi tu continues d'y croire. Toi, tu continues de t'y accrocher à la vie. Avec toutes tes tripes et ta rage. Si bien que même si tu t'en moques, tu pourras crever le visage serein d'avoir vécu pleinement.

Tu la sais foutue ta vie. Tu te sais fichu, Al. Regarde toi, à plancher tes heures sur cette table, les sérénades lyriques s'extirpant de tes lèvres. Regarde toi, jeune adulte réduit aux punitions de plus jeune car il ne sait toujours pas se tenir. Car il se fout encore et toujours de sa conduite. Plus elle est à risques, mieux c'est. Ne te sens-tu pas vivant que dans ces moments ci ? Évidemment. Bien évidemment. Tu ne demandes que cela, que de réellement ressentir par toi-même. Que de te tenir aux bords de limites que tu dépasses sans cesse, ligne de conduite oubliée. Laissée pour morte au bord d'une route désertique.

Parce qu'il n'y a qu'ainsi. Que tu peux les taire. Parce qu'il n'y a qu'ainsi entre deux ecchymoses et pétales amarantes qu'elles se taisent. Et se tassent. Laissent ton esprit en paix. Ces émotions débridées, dénudées de tout équilibre. Oscillant constamment entre tout ou rien, dépeintes de jais ou de neige par le spectre de la maladie. Malade, que tu l'es. Tu ne comptes plus les cachets et encore moins les faciès usés de voir ta tronche. Qu'ils soient ceux de tes enseignants et camarades comme ceux du personnel médical qui n'a cessé de te coller aux souliers depuis ta naissance. Alors oui, t'es malade.

Alors oui, tu pètes des plombs sans prévenir. Alors oui, tu deviens une marionnette à tes propres émotions vivifiées, impératices implacables de ton esprit. Bâillonnant toute rationalité et logique. Toute cette raison et ce sang froid qui te caractérisent tant. Aux oubliettes. Reclues dans les tréfonds de ton âme tandis que ton corps lui, n'est plus que sa propre ombre. Silhouette destructrice et violente, insensible aux limites et dangers. Fichant en l'air sa propre carne comme marquant celle d'autrui. Un animal en cage, que tu as bien tenté de dresser. En vain. Tu enfouis, couvre tes prunelles de rideau de chair, niant le fait.

L'éloignant comme tu peux, priant que la tempête ne revienne plus. Ne te laisse plus carcasse vide abandonnée dans les flots gelés. Les émotions en miettes, pour seule consolation un vide que tu combleras de nouveau. Cercle vicieux d'un manque t'immergeant. D'un vide salvateur et mortifère. T'es pas un mauvais gars, Al. Juste un mec à qui la galère sourit un peu trop souvent au détriment d'un peu de bien-être. Bien-être que tu finis par aller chercher toi-même, refusant de t'en tenir à cette étiquette d'une âme déplorable traînée en laisse par sa maladie.

Alors oui, il y a deux Alastair.
Cette grande gueule, figure de proue gravée d'irrévérence et de répartie. Appréciant tout défi et débat, quel qu'ils soient. Cherchant constamment à être stimulée, unique façon de taire les démons qui la dévorent vivante.

Et puis il y a cette figure ci.
Celle que tu ne montres à personne. Celle que tu essaies de cacher comme tu peux aux yeux du monde. Celle d'un jeune adulte encore marqué par son vécu. Celle d'une âme affolée, acculée au mur par ses émotions et démons. Celle d'un esprit hurlant que cette vie va finir par le tuer. Qu'il finira par se foutre en l'air avant qu'elle n'ait le temps de le faire. Celle qui se perd dans ce tunnel sans fin, réalité distordue par un filtre émotif doucereux.  T'essaies de nouveau. Que de reprendre cette barque chavirante en mains. Que de redresser la barre et de redevenir ce Al là, l'insupportable casse-couille que tous connaissent si bien.

Parce que t'as trop de fierté pour appeler à l'aide. T'as trop d'orgueil pour poser ton front sur l'épaule d'un autre. T'as trop peur. Qu'on te brise plus que tu ne l'es déjà. T'as trop peur que de donner ce pouvoir qu'elle a déjà sur ta personne. T'es pas prêt. T'as pas envie. Tu ne t'en sens pas capable. Que de donner ta confiance. Tu y vas à petits pas, calculant les pours et les contres. Analysant tes gains et pertes. Tu ne peux plus te permettre de perdre. Toi qui pensais avoir tout perdu quand lentement tu reprends espoir que tu as peut-être encore à gagner. Que bien tes déboires et âneries, tu n'es pas si fichu. T'y crois sans y croire, tournant le dos à d'éventuelles possibilités, coincé entre envie et crainte. Raison et déraison. Elle et elles. Cette maladie et ces émotions dépareillées.

Elle et toi.
Elles et toi.

Statue continuant d'interpréter son acte,
Abattant lentement une à une les cartes qui paveront ton esprit et ta voie.
Marionnette de chair luttant contre une chose qui la dépasse.
Comme si tu allais tout laisser tomber.
Comme si tu allais baisser les bras.


La bonne blague.
Et puis quoi encore ?
About
Borderline ✘ Boulet de première ✘ Troll à temps plein ✘ A mangé le respect ✘ Puis la politesse ✘ Les limites aussi ✘ A fumé les règles ✘ Sait pas ce que c’est ✘ Fait que ce que LUI veut ✘ S’en fout du reste ✘ Direct ✘ Franc ✘ Caractériel ✘ Confiant ✘ Créatif, surtout quand il s’agit de vous casser les noix ✘ Violent, distributeur de mandales sur pattes ✘ Ne sait pas s’arrêter ✘ Voudrait faire machine arrière ✘ Casse-cou ✘ Et casse-couille ✘ Taquin ✘ A fumé le tact ✘ Susceptible ✘ Puis nan en fait ✘ C’est marrant de te faire chier ✘ LOL ✘ PTDR ✘ JTM ✘ Torturé ✘ Voudrait vivre une vie normale ✘ A plus fumé qu’il n’a jamais dit pardon dans toute une vie ✘ Vive l’alcool ✘ Nudiste, il a cru que l’académie c’était le Cap d’Agde ✘ En a dans le crâne mais préfère jouer aux cons ✘ En veut et se donne les moyens ✘ Paradoxalement c’est un bon élève et bosseur entre 646135 punitions ✘ Cassos assumé ✘ Recherche toujours sa maturité qui se prend des vacances aux Bahamas ✘ Passe son temps libre à jouer, chanter ou faire des tests bizarres avec son don pour se débarrasser de son bracelet ✘ Aime tout ce qui touche à l’abstrait et à la géométrie ✘ Les chiffres c’est son truc, c’est une Texas sur pattes ✘ Quand il n’a pas le cerveau dans le pâté ✘ C’est un voyageur, il a ramené plein de souvenirs d’un peu partout ✘ Aime par ailleurs peindre et photographier. Il passe beaucoup de son mal être dedans ✘ Sinon il lit, tout et rien ✘ Collectionne les livres et les laisse s’empiler ✘ Juke-box sur pattes, c’est MM sans le talent ou pas ✘ Pro pour vous péter les oreilles avec du métal à toute heure de la journée ✘ Joue du piano, il se peut parfois que des notes s’échappent d’entre les lattes du plancher ✘ Suivi par des psy mais les envoie en dépression ✘ RT si T trist ✘ Adore les chiens et plus que tous les oiseaux ✘ C’cool les piafs aussi, ça fait cui-cui ✘ J'AIMERAIS MIEUX ÊTRE UN OISEAUUUUUUUU

1m90 ✘ BG ouéoué ✘ Musclé ✘ La magie d’être un drogué du sport et des arts martiaux ✘ Se canaliser toussa ✘ Cheveux neiges et prunelles carmines dû à son don ✘ Couvert de cicatrices, il n’en a pas honte et se moque bien de l’avis d’autrui dessus ✘ L’uniforme ça pue, alors il l’a personnalisé ewai
I always seem to destroy everything, including myself.
Jour,
Nuit.
Jour,
Nuit.

(me tapez pas)

Paupières closes, tantôt entrouvertes,
Paysages changeant à chaque miles parcouru
Chemin d’asphalte menant à un nouveau toit.

Tes prunelles dansaient sur les reflets de la vitre du véhicule, cachant celles-ci de temps à autres. Le regard morne, tu restais avachi au fond de ton siège, tes mains arpentant le cuir de la portière. Cherchant une occupation aux longues heures à venir. Tu étais las, si jeune et déjà las de tout cela. De nouvelles figures prendraient le titre de parents. Une fois de plus. Tu ne disais plus rien, laissant le Temps faire son oeuvre, jeune enfant que tu étais. Tu avais cessé de compter. Pour le peu que tu te souviennes, tu as commencé ces voyages sans fin dès l’âge de deux ans. Parce que tes parents s’occupaient mal de toi, t’avait-on dit. Tu le savais. Feignais de ne pas le savoir. Alors tu alignais les figures étrangères. Sans cesse ballotté d’une famille à une autre. D’un centre à un autre, gamin difficile que tu étais derrière ce visage calme.

Tu ne comprenais guère toi-même, pourquoi toutes ces réactions. Ton corps et tes émotions ne t’obéissaient jamais. Pas comme tu voulais. Et tu devenais cette tornade indomptable, mots et coups fusant. Si bien que nombreux furent les faciès à tourner le dos face à tes comportements. Ne saisissant guère. Ou trop usés d’essayer de t’atteindre. Te calmer. Par delà ce mur de pierre finement assemblées. Tu laissais tes doigts glisser le long de la vitre, adieu insignifiant à ces terres qui t’avaient vu naître. Tu délaissais les paysages grisâtres de St Just in Penwith pour la nature à l’état sauvage de l’Irlande. Tu ne comprenais pas vraiment pourquoi cette famille-ci en particulier, dans un autre pays. Tu n’avais pas envie de comprendre, toi qui comprenais chaque chose que trop bien.

Toi qui, quand tes émotions te laissaient respirer observais un monde que tu attrapais d’un souffle. Peut-être comprenais-tu trop vite. Peut-être les autres étaient-ils plus lents que toi? Une énième problématique à ce dossier déjà débordant qu’était le tien. Un calvaire pour ces figures, impassibles et neutres, qui te demandaient chaque semaine si ça allait. Pour griffonner ensuite pendant de longues minutes sur leur carnet, leurs regards perçants te déshabillant. Tu en devenais muet comme une tombe, choisissant d’observer. Savourant ces uniques moments où tu ne te noyais pas en ton for intérieur, fracassé contre les rochers par les violentes vagues de ton esprit.

L’Irlande te changeait. Peut-être était-ce la raison de ton arrivée dans cette famille précise. Des hectares de nature à perte de vue. Loin du brouhaha britannique que tu avais pu connaître.Pour autant toi, tu ne te corrigeais guère. Restais toujours esclave de tes émotions. De ton esprit, machinerie déraillante, peinant à garder ses rouages en place. Tantôt violent, tantôt subitement silencieux. Peignant les murs d’amarantes. Puis ta carne. Gravant leurs silhouettes, à ces têtes familières. Un danger pour eux, ces camarades comme pour toi. Colères explosives. Silence morbide. Tu n’avais jamais d’entre deux.

Suspendu sur un fil, funambule dont la barre penchait trop d’un côté. Toujours trop d’un côté. L’autorité te faisait ni chaud ni froid, du haut de tes six ans, tu tenais déjà tête, en agaçant plus d’un. Puni, tu le fus plus d’une fois. Plongeant un peu plus dans l’incompréhension tous ceux qui te croisaient. Image d’un enfant curieux et intéressé. Image brisé d’un enfant blessé et hanté par des souvenirs qu’il enterre tant bien que mal. Tu étais un miroir, Al. Reflétant ce que le monde voulait voir de toi. Puis te jetant brusquement face contre terre pour voler en éclat, en recherche de sensations pour taire cette boule omniprésente qui s’accrochait à tes tripes. Un tableau singulier, noir et blanc. Sans nuances de gris.

Puis elle entra dans ta vie, celle qui deviendrait ton ombre. Inséparable acolyte. Sa mère était une artiste. Les O’Ryan eux, adoraient l’art. Et pouvaient aisément s’en procurer. Toi, brume effacée, tu observais leurs échanges. Écoutant d’une oreille distraite leurs demandes à la grande dame. Ce qui t’intéressait était derrière elle. Une silhouette, pas plus grande que toi, d’une jeune enfant aux traits gommés, simple statuette accrochée au bras de sa mère. Ce fut ta première rencontre avec Charlie. Il ne vous fallu guère longtemps pour sympathiser et devenir deux petits trublions faisant tourner en bourrique leurs figures parentales. Si tes dérapages se faisaient plus présents, avec elle, tu les oubliais. Tu ne pensais qu’à faire l’idiot. A simplement t’amuser et ennuyer ton monde. Avec elle, tu oubliais cette bulle, ce fossé permanent que tu traînais derrière tes souliers depuis ton entrée à l’école.

Cette année fut de courte durée, un changement se profilant au loin à l’horizon de ta septième année. Tu ne connaissais rien des Alices, que de vagues dires et paroles que tu ne prenais point pour vérités. Tu découvrais les Alices comme tu te découvrais l’être. Une claque sans préavis, d’un réveil violent où tu avais cru perdre ta voix. Si cauchemarder était devenu une habitude tant pour les O’Ryan que ta personne, celle de te voir les fesses lovées au sol d’un lit t’ayant subitement lâché était une autre. Plus encore quand tu te rendais compte que quelque chose avait brûlé le matelas et tout ce qui se trouvait entre. Corrosion.

Tu clignais du regard, perdu. Assommé d’avoir saisi une chose que tu aurais préféré ne jamais comprendre. Assommé d’une vérité s’abattant sur ton cou, épée de Damoclès attendant son heure. Et eux, te défiguraient. Sans que tu ne saches le pourquoi. Eux se reculaient, s’échangeant des regards inquiets sans jamais poser leurs prunelles sur toi. Ce fut la dernière fois où elles venaient te détailler. Sentant tes émotions t’échapper, tu fuyais. Te demandais ce qui ne tournait pas rond pour qu‘ils aient ce regard. Un regard que tu ne voulais plus revoir. Cessant ta folle course nette devant un des larges miroirs du couloir, la nouvelle te sautait à la gorge.

Que t’était-il arrivé? Tu glissais lentement tes mains dans ta tignasse. Autrefois ébène et à présent d’un blanc des plus saints. Si pur que tu avais l’impression d’avoir mis la tête dans la neige. Tu restais un instant sans voix, n’osant croiser ton propre regard. Rubis naissants des saphirs que tu possédais. Seule ta peau, quoique plus laiteuse semblait inchangée. Qui détaillais-tu dans ce miroir? Ce n’est pas toi. C’est un étranger. La boule à la gorge, tes jambes te portèrent là où elles pouvaient, miroir brisé que tu étais, les phalanges peinte de safran d’une mosaïque te montrant une vérité que tu ne pouvais tolérer.

Tu finissais chez elle, les mots se bousculant dans ton esprit. Tes lèvres scellées par ce flot incontrôlé d’émotions en tout genre. Tu essayais. Tu essayais avec toute ta joie usuelle de lui dire. Parce que cela se voyait. Parce que ce n’était plus toi.

Qu’allait-il t’arriver?
Qu’allait-il vous arriver?

Un soulagement. Quand elle t’annonçait ce qu’elle était. Quand le masque tombait. A la fois blessé de ne pas savoir, à la fois honoré de ne pas te sentir mis à l’écart. De nouveau isolé dans cette bulle qu’elle avait éclatée par sa présence. Charlie te comprenait. Charlie seule, savait tout de toi. Alors vous réfléchissiez, appreniez l’existence d’une Académie dans le coin. Une école pour aider les cas perdus comme toi. Comme elle. Comme vous. Une école qui peut-être vous donnerait une chance. Tu voulais fuir. Connaître le monde. Le découvrir. Après tout, n’avais-tu pas fait que cela? Que d'enfreindre les règles. Repousser toujours plus loin les cadres et limites. Uniquement pour te sentir vivre. Pour te savoir présent dans un monde qui te cause bien du souci. Présent dans un monde à qui tu causes bien du souci. Tu décidais de partir. De prendre les choses à revers, avant qu’elles ne viennent à toi. D’aller trouver cette Académie.

Gamins fugueurs que voici, laissant derrière eux des visages pour qui ils n’étaient que des fardeaux. Poids indésirables dont ils ne voulaient plus. Peut-être avaient-ils déjà contacté cette Académie. Peut-être s’en fichaient-ils simplement. Vous ne pourriez jamais la rejoindre en l’état des choses. Alors tu proposais à ton acolyte de vous faire remarquer. Remarquer comme vous ne l’aviez jamais fait, durant cette courte exode qui était la vôtre. Quelqu’un finirait bien par appeler ces gardes tout droit sortis de Men In Black pour vous emmener, non?

Vous étiez partis avec quelques affaires, gosses heureux et téméraires de partir à l’aventure pour de courtes heures. Vous vous étiez même procuré un caddie, emprunt à durée indéterminée pour vous amuser, feignant d’ignorer les voix rouspéteuses des adultes vous pourchassant. Et vous, vous riez. Sourires colgate accrochés aux lippes, vous vous sentiez vivants. Loin de tout cette misère qui vous incombait. Si tu ne savais pas en quoi consistait ton pouvoir, ton amie elle, faisait des débuts de merveilles. Tu l’enviais un peu de déjà savoir faire un peu de choses avec ses mains. Toi, tu risquais tout bonnement de la blesser ou de vous tuer. Tu en avais un peu peur, de ce pouvoir.

Cette opinion changea avec ton arrivée à l’Académie. Les bonhommes du MIB n’avaient pas traîné et aussitôt vous avaient-ils aperçu, aussitôt vous partiez pour un endroit qu’aucun de nous ne connaissiez. Tu repensais encore à vos rires sur la banquette arrière, à questionner longuement les deux figures de marbre. Vous étiez rudement joyeux pour des gamins quittant toute une vie pour une prison. Ou peut-être était-ce la prison qui allait regretter votre venue. Ton comportement ne changeait point, toujours pris entre deux feux, destructeur et chaleureux. Très vite tu retrouvais ta routine usuelle que d’être constamment suivi par des professionnels, ceux-ci pointant un trouble de l’humeur important chez toi. Qui n’allait guère en s’arrangeant. Très vite tu finissais muselé, restreint dans ton don par un bracelet.

Tu étais dangereux. Incontrôlable et imprévisible. Tu en avais blessé plus d’un de tes petits camarades. Volonté ou non. Tu t’étais blessé plus d’une fois, découvrant avec stupéfaction que même ton sang était corrosif. Que même blessé, aux portes de la mort, tu pouvais encore prendre tout le monde avec toi en enfer. Et les années passaient. Avançaient, le Temps comptant tranquillement ses minutes, faisant de toi un jeune adulte aussi irrévérencieux que le fut le jeune garçon. Faisant de toi cette tête brûlée et bornée, ne vivant que pour elle. S’amusant de son don comme elle pouvait malgré ce poids sur son poignet droit, vieil ami d’enfance.

Tu l’avais nommé Roberto ce bracelet. Charlie lui avait même dessiné une moustache et un joli sombrero. Le plus fabuleux de tous les bijoux de restriction. Ainsi commençaient les aventures palpitantes de Charlie et Alastair accompagné de leur fidèle acolyte, Roberto.
En salle le 11 Septembre.
A venir voir en famille, juré.
Derrière l'écran

Bondour! Alas pour vous servir! Je suis arrivé sur votre superbe forum en me baladant sur les tops-sites. Fort heureux d’y revoir le concept d’un forum que j’avais beaucoup aimé sur les alices j’ai sauté sur l’occasion immédiatement (peut-être est-ce lié ou je suis juste fou? O-O) Sinon j’ai simplement hâte de rp avec vous en espérant que ce petit perso vous plaise et que ma plume avec qui est un peu brute, ne vous gênera pas! Kiwis sur vous! o/


Elyas S. Crawley
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MessageSujet: Re: ◄ Reality is a prison ►   ◄ Reality is a prison ► EmptyVen 6 Sep - 22:11

Bonjour !!
Me voilà pour la validation la terrible
Déjà j'ai beaucoup rigolé là :
Citation :
Dans tout ça, il n’a toujours pas trouvé un acide potable pour se débarrasser du joli bracelet de contrôle autour de son poignet droit. La misère. /POUTRE
et j'ai bien aimé le caractère de Alastair
Seulement l'histoire me pose problème
Comment se fait-il qu'aucun recruteur ne l'ait débusqué avant ses 17 ans ? Le pouvoir se manifeste de lui-même, il peut pas l'avoir contenu en étant enfant, même par déni ou refus d'être "différent" d'être ces personnes "du diable" comme il semblait le croire, c'est pas possible avec tous les recruteurs qui doivent chercher les alices qu'autant d'années soient passées sans qu'on l'ait jamais trouvé et que personne capte qu'il était un alice, parce que l'alice se déclare très jeune, du coup ça me paraît un peu incohérent (les recruteurs sont partout au UK, pas uniquement en Irlande)

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MessageSujet: Re: ◄ Reality is a prison ►   ◄ Reality is a prison ► EmptyVen 6 Sep - 22:16

Coucou!
Pardon j'ai du mal expliquer ;-;
Pour moi son don se manifestait lors de ses 17 ans en fait et il a été embarqué très vite par la suite car ses parents l'ont vendu (à peine une semaine tout juste!). >.<

Pour son enfance, il ne s'est jamais déclaré ou quoi que ce soit, il avait juste un caractère difficile qui fait qu'il a bougé partout ;-; (de plus pour son apparence comme précisé avant d'arriver à l'académie c'était juste une personne normale sans différences physiques flagrantes ;-; )
Comme j'avais lu qu'un alice pouvait se déclarer assez tard j'étais parti sur cette idée là. ;;
Encore pardon si c'était pas clair Q-Q

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MessageSujet: Re: ◄ Reality is a prison ►   ◄ Reality is a prison ► EmptyVen 6 Sep - 22:25

Du coup il y a confusion car l'Alice ne se déclare pas si tard non Snif Il se déclare entre trois à sept ans et c'est déjà tard d'être à 7 ans. Le "tard" signifie qu'il est plutôt vers la fin de cette tranche d'âge (rappelons que l'alice est un pouvoir lié à l'enfance, donc il peut pas se déclarer alors qu'il va sortir de l'enfance..). Surtout que l'alice est majoritairement héréditaire donc les parents sont sensés avoir des doutes si ils sont ses parents génétiques.
Je vais malheureusement devoir te demander de modifier l'histoire pour que ça corresponde, et je t'invite à lire les sujets du règlement qui expliquent en long en large et en travers les possibilités d'adhésion à l'académie concernant l'âge et la manière dont ils ont été recrutés..

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MessageSujet: Re: ◄ Reality is a prison ►   ◄ Reality is a prison ► EmptyVen 6 Sep - 22:46

OOF VITE avant la validation je tenais à te dire que j'aime beaucoup alastair!!!
j'ai hâte de voir ce qu'il va donner en rp et bon courage pour les modifications Percy

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MessageSujet: Re: ◄ Reality is a prison ►   ◄ Reality is a prison ► EmptySam 7 Sep - 18:00

Oooh merci beaucoup feels
J'espère que le perso te plaira toujours malgré les modifications!

Melchior Collins
DIRECTEUR DU LYCÉE
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Melchior Collins

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MessageSujet: Re: ◄ Reality is a prison ►   ◄ Reality is a prison ► EmptySam 7 Sep - 19:30


Me voilà me voilà
Désolée d'avoir du te faire modifier tout ça c'est dur mais !!! Tout est en ordre maintenant Love
J'aime bcp Alastair je suis curieuse de voir comment il va évoluer au fil des rps
Bienvenue du coup Love

N'oublie pas d'aller recenser ton avatar ainsi que ton alice. N'hésite pas à aller t'inscrire dans un club. Tu peux dès à présent créer ta fiche de relations ainsi que ton portable. Il ne te reste plus qu'à trouver des partenaires pour rp. Amuse-toi bien sur Siderale !


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