Mon histoire commença dans un quartier sensible de Dublin, mon père étant métallurgiste d'art ( ou bien forgeron, nommez le comme vous le souhaitez après tout) et ma mère l'aidant du mieux qu'elle le pouvait en tenant les comptes, prenant les rendez-vous et assurant le service après vente de la petite entreprise qu'il tenait. Je suis né dans une famille aimante et avec des problèmes de boisson chez le paternel. Non pas que je vais vous ressortir le cliché de l'enfant battus par son père alcoolique, non, ce ne serait pas digne de moi. Mon père était non violent dans l'âme, il n'a jamais osé levé la main sur personne, même dans les moments où sa conscience disparaissait dans la liqueur ou le whisky bas de gamme qu'il s'enfilait à longueur de journée, pour combler un manque, ou bien oublié que son père à lui, n'était qu'un connard finis.

Mon grand père avait fait l'armée, mais cela ne l'empêchait pas d'être un sac à merde qui brimait son fils pour sa carrière, sa vie, sa famille et surtout son gosse. Il lui en a toujours voulu de la mort de sa femme, ma grand mère, morte en couche après une grossesse difficile. La vie fait partie de la mort, la mort englobe la vie dans sa capuche et la faucille coupe court à toutes idées délétère.

Il n'était pas le meilleur des père, ni le plus impressionnant... Il ne me rendait pas fier, mais c'était le mien. Irresponsable idiot, assurément le plus cool des papas poules. Il faisait la fête tout le temps, c'était un leitmotiv qu'il avait adopté après s'être engagé dans l'armée pour faire de son propre père un homme comblé. Finalement, devant ses échecs incessant pour impressionner son père, il avait terminé comme forgeron métallurgiste dans une grande entreprise qui fabriquait des armes à feu, des armes blanches et tutti quanti dans la grande ville de dublin.

Je n'ai pas grandis dans le luxe et l'opulence. Nous avions une petite maison biscornue dans une ruelle aveugle du quartier le plus chaud de la ville. Je crois que mes parents ne m'ont jamais désiré, qu'ils ont eu un "accident". Car jamais il n'ont évoquer ma procréation devant moi, et bien même que mon père mourut à l'âge de quarante trois ans, à la veille de mon douzième anniversaire, ma mère s'était toujours tût en trente trois ans de mon existence sur terre.

- Eh oh monsieur, c'est bon, rentrez dans le vif du sujet, on en a mare de vos simagrées !

J'y viens, j'y viens mon petit. J'ai fais comme mon père à la suite d'une adolescence agitée dans le quartier sensible de Dublin qui m'avait vu naître. Je n'ai jamais voyagé plus loin que l’Angleterre, et je passais mes vacances d'été sur le bitume de la cité, tandis que ma mère se saignait au quatre veine dans des petits boulots minables, qui lui abîmait plus la santé qu'elle nous rapportait de l'argent.