Larmes.
Sanglots.
Qui perlent.
Qui tombent jusqu’à ton menton.
Qui tombent jusqu’à tes mains devant ton visage.
Alors que tu cache.
Tu couvre.
Tes yeux rouges par l’accumulation.
Par ce trop plein qui déborde.
Sur les traits délicat que ton visage.
Qui semble plus creux au fil des jours.
Car loin des siens.
Loin de la faim.
Alors que l’on avait promis tant de chose.
Un contact unique lorsque l’on avait amené.
On avait chanté milles mots à ses oreilles.
Mais lorsque la chanson ne se faisait point entendre.
Inaccessible.
C’était durant ces nombreux moments.
Que tu devenais éclipse.
De jour.
Lorsque l’étoile défilait dans le ciel.
On pouvait apercevoir ton petit être ici.
Là.
Par hasard.
Par surprise.
On voyait que tu faisais ton chemin.
Mais du moment qu’on te perdait des yeux.
D’un clignement des paupières.
Une brise vous faisant détourner le regard.
Et tu disparaissais.
Petite énigme.
Casse-tête pour les surveillants.
Nombreuse furent les recherches sur ta petite personne.
En vain.
Tu t’évanouissais dans l’air.
Mais comme à chaque fois.
Comme un bon garçon.
On te retrouvait dans ta chambre le soir.
Mais où allait-tu entre temps.
Durant tes moments de solitude.
Que pouvait tu bien faire ?
Personne ne le savait.
Cependant.
Alors que tes sanglots se faisait entendre.
Le petit garçons n’aurait jamais cru que l’on le trouve sur le toit.
Et pourtant, cela allait être bientôt le cas.