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« - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done))
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MessageSujet: « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done))   « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done)) EmptyVen 20 Déc - 12:49

happy christmas



- Je ne cherche pas la magie de Noël. Loin des cadeaux que l'on s'échange. Loin de l'amitié que l'on donne au creux de ses mains. Loin des sourires chaleureux et des vins chauds épicés. Je ne cherche pas la magie de cet endroit. Seulement les souvenirs dissipés. -

L'hiver. La froideur. À l'instar du regard qui se perd sur la foule. Qui erre, vagabond. Qui s'étale et se perd. Orbes nivéal qui virevoltent ci et là. Croisant les rires et les joies. La panique et l'impatience des autres. Ils cherchent ardemment les cadeaux qui manquent encore. Ceux qu'ils veulent offrir à leur proche. Non pas à leur famille. Puisque les familles n'existent plus ici. Il ne reste que la solitude et des morceaux du passé. Ils sont heureux. Pour une raison que tu ignores, Amaryllis. Pour une raison que tu comprends sûrement. Que tu ne cherches pas à trouver, cependant. Et pourtant, quelque part il y a cette idée d'avoir un déclic. De croiser, au coin d'un stand, un cadeau que tu pourrais donner à Asmodée. Et qui sait, peut-être Ace si l'envie y est. Malgré vos derniers différents, tu y penses. Si quelque chose venait à te taper dans l'oeil au milieu de ton chemin égaré. Il ne serait pas impossible que tu t'y laisses prendre, Ama. À cette magie de Noël dont les gens parlent.
Celle que tu as perdu depuis enfant.
Tu te souviens encore, pourtant, des matins enneigés. Des matins blancs éclairés par un magnifique sapin décoré. Des matins enseveli sous les cadeaux bien emballés. Tu te souviens, oui, de cette magie qui émerveillait vos yeux d'enfants. Des disputes enfantines pour avoir le cadeau de l'autre. Du bonheur simple et des bouderies qui s'en suivaient. Tu te souviens, oui, de ce temps-là qui fut un jour, mais qui ne sera plus. Ne laissant que le reflet amer de ce qui se passe à présent devant tes pieds. Ils vont et viennent. Les élèves de l'Académie. Courant après les bonnes affaires. Après des idées bien précises qu'ils ne trouvent pas.

Au milieu de l'hiver blanc.
Dans la chaleur humaine.
La froideur d'une seule personne.

C'est une allée. Elle est à l'image des autres. À l'image des précédentes et de celles qui viendront encore. Elles pourraient être similaires, Amaryllis. Elles pourraient, oui. S'il n'était pas là. D'un mouvement brut, ton chemin s'arrête. Plantant un regard fixe sur une silhouette familière. Entendant les permises d'une altercation. Ressentant ce battement lourds et irréguliers. Il se dessine sous tes yeux. Des cheveux sombres. Rasés d'un côté. D'une longueur qui était, mais qui n'est plus à présent. Il est reconnaissable. À des kilomètres à la ronde. Tu le reconnaîtrais aisément au milieu de n'importe quelle foule, Ama. À cause des sentiments. Infâmes émotions terriblement dangereuses. Le poison à l'état pur. Insidieux et vil. Ils obligent le regard à le suivre. À le rencontre. À le retrouver. Il y a l'espoir cependant. Cet espoir vain de passer à ses côtés sans le moindre contact.
Sans être obligée de se débattre, encore.
D'un pas lent et prudent, tu t'avances. Ondulant au milieu de la foule. Suivant le mouvement. Fixant le sol. Ce n'est pas le moment, Ama. De hausser la voix. De se quereller dans l'ombre avec ses émotions et ses devoirs. De l'agresser sans qu'il ne sache pourquoi pour la énième fois. Ce n'est pas l'endroit. Ce n'est pas le moment. Ce n'est pas dans tes envies. Mais ce monde, Ama, aime à jouer. Aime à vous voir vous fatiguer contre vous-même. Il aime à vous voir vous blesser. Heurtant un mur avec violence. Rencontrant malheureusement ses yeux en relevant les tiens. Le mouvement de foule te menant plus près de lui que tu ne l'aurais cru. « … » il y a le silence. Bref silence face à la surprise. Bref silence qui se mue inévitablement en hargne. « Tu veux ma photo, connard ? » évidemment. « Pousse-toi, tu gênes putain ! Qu'est-ce que t'as à rester comme un abruti planté au milieu ? Dégage. »

C'était inévitable.

- On raconte que les sentiments proches de l'amour sont beaux. Qu'ils sont ce qu'il y a de plus précieux dans ce monde. On raconte que trouver la personne que l'on aime plus que tout est la seule manière de vivre pleinement. Mais la vérité, Klaus, c'est que parfois il faut savoir accepte que l'on n'y a pas le droit. Et vivre avec cette réalité. -
crédit ; Vanka

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MessageSujet: Re: « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done))   « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done)) EmptyMar 24 Déc - 14:58


happy christmas.


feat Amaryllis



Quelle étrange raison a bien pu le pousser à venir ici… C’est un endroit sinistre prêt à vendre n’importe quelles illusions à celui qui se laisse facilement piéger. Klaus a depuis longtemps cessé de croire à tout cela, à se laisser bercer par des espérances futiles. Noël est probablement l’une des périodes qu’il exècre le plus. Ou tout du moins, qu’il exécrait le plus. Aujourd’hui, il a appris à relativiser, à se détacher de ce moment festif où personne ne veut véritablement de lui. Mais plus jeune, comment pouvait-il se faire à l’idée que sa propre famille n’aspirait même pas à passer les fêtes avec lui ? A le couvrir de cadeaux ? Ridicule. Noël n’est qu’une vaste blague. Une fête hypocrite détournée par les plus avides.

Mais alors quelle connerie de s’être rendue sur le marché qui honore cette mascarade. Tout ça pour un putain de pari perdu. Et où est-ce qu’il doit trouver ces marrons à la con ? Et pourquoi les autres raffolent de ça ?  Ca l’emmerde profondément. Mais il n’a qu’une parole. Et puis, s’il s’en sort bien, peut-être même qu’il pourra garder la monnaie de l’argent qu’il a réussi à raquer pour pouvoir payer cette merde.

Alors il se faufile tant bien que mal dans cette foule, il évite au maximum les contacts physiques. Mais à chaque effleurement, à chaque contact, il grogne et lance un regard furieux à celui ou celle qui a osé un tel affront. Et se retient à chaque fois de justesse de ne pas se servir de ses poings.

Il a beau chercher, il ne parvient pas à décrocher le Graal. Il commence à manquer d’air ici. L’air pur se trouve dans sa chambre, dans son cocon. Pas ici. Pas dans cet enfer. Pourquoi a-t-il l’impression d’être le seul à y voir clair dans cette folie ? Autant laisser tomber. Et fuir. Tant pis pour ce pari débile, tant pis pour l’argent. Et si quiconque le lui reproche, il n’aura qu’à lui faire don de son propre cadeau : celui de l’envoyer au pied du sapin rejoindre l’enfant béni.

Mais le destin a décidé finalement de lui jouer un dernier tour. A croire que tout était prémédité pour lui faire passer un sale moment, de lui rappeler que cette période est la pire de toute et qu’elle doit le ramener plus bas que terre. Et il comprend trop tard qu’il ne peut pas faire demi tour, qu’il ne peut pas l’éviter. Et qu’il n’y aucun moyen pour que ça se passe bien. Parce que ça ne se passe jamais bien avec elle. Et il sait foutrement pas pourquoi c’est comme ça.

Ses yeux qui se fixent dans les siens sonnent lentement le jugement dernier. La proximité et le silence, sa condamnation à mort. Et la guillotine s’abat brutalement sur lui dans des mots acérés.

« Mais la ferme connasse, si tu crois que j’suis content de voir ta sale gueule ! »

Parce qu’il ne peut pas élever le débat intellectuel qui vient de s’engager. La violence par la violence. Et une ronde infinie de vulgarité qui n’a pas de sens, qui n’en a jamais eu.

Il oublie les marrons. Il oublie Noël. Il n’y a qu’Amaryllis et son venin qui n’a de cesse de se déverser sur lui.

« Et c’est toi qui me rentres dedans poufiasse avec ton gros cul. »

Alors il ne bouge pas, ne cille pas. Plutôt crever. Et il se fiche des regards qui les dévisagent. De ceux qui jugent, qui sont outrés devant un tel comportement. Qu’ils aillent se faire foutre ces enfoirés. C’est entre lui et elle. Et personne d’autre.



Halloween

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MessageSujet: Re: « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done))   « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done)) EmptyLun 3 Fév - 18:40

happy christmas



- Ce n'est jamais assez pour mon cœur. D'être meurtri. D'entendre la violence bercer tes lèvres à ma rencontre. Ce n'est jamais assez pour qu'il cesse enfin d'y croire, Klaus. -

La foule s'arrête. Muette, subjuguée et choquée. Elle vous observe, la foule. Avec une attention toute particulière. Les chuchotements allant bon train à présent. C'est lui en paye premièrement le prix. Parce que c'est l'homme. Parce que c'est inacceptable qu'il ose te dire que tu es énorme. Le regard des femmes se leaguent inévitablement contre lui. Quand bien même elles jugeraient bon de critiquer ton allure débraillée en d'autres temps. Pathétique, évidemment. L'être humain dans toute sa splendeur. Et c'est inévitable cela aussi. Oui c'est inévitable que tu hausses le ton, volant un regard aux curieux désagréables. « Vous voulez ma photo vous aussi ? Bande de sous races, occupez-vous de vos culs ! » cadeau d'un majeur dressé. Magnifiquement bien vernis d'ailleurs. Un majeur qui offusque bon nombres à présent, mais tu ne pouvais pas laisser passer, Ama. Parce qu'ils n'ont pas le droit de juger celui qui dérobe toujours ton regard. Même dans les nuits les plus noires. Ils n'ont pas le droit de dire du mal de Klaus. Quand bien même tu lui craches à la figure la première.
Parce que c'est nécessaire.
Les nuits d'hivers se doivent d'être infiniment solitaire. Elles se doivent de rester seules et nivéales. Sans espoir. Sans « et si » futile. Tu te dois de rester droite. Pour ne plus faiblir. Pour les protéger. Pour te protéger aussi. Il y a tant de choses que tu aimerais avoir. Faire. Expérimenté. Tant et aucune ne te semble permise. Sans l'accepter, tu l'endures. Comme à présent. Quand les regards se dissipent légèrement autour de vous. Quand tu redresses ton regard d'acier dans le sien. Comme maintenant, oui. Maintenant que la langue de vipère s'aiguise une nouvelle fois. « C'toi qui parle de sale gueule ? Honnêtement c'est à mourir de rire ! Tu t'es déjà vu dans un miroir, tête de con ? » toi, tu le vois. Parfaitement. Trop clairement. Ses traits te semblent bien trop limpide à vrai dire. Et tu te hais un peu plus pour cela.

Enfermée au fin fond de la tour.
Attendant que sonne le glas.
Cette mort immuable.

Les bras se croise. Dressant le dos. Arborant cet air hautain et supérieur qui te sied si bien selon certains. L'aura d'une reine. Une reine dépouillée de sa couronne. Vile menteuse faible. Et tu es bien heureuse de ne pas voir ton reflet que tu jugerais absurde. Une mascarade de faux-semblants pour y croire. « Alors p'tit génie, si tu comptes pas bouger et que j'vois pas pourquoi j'devrais passer ailleurs, t'peux me dire ce qu'on fait, hm ? » ta propre voix résonne dans tes oreilles. Et tu pourrais en vomir, Ama. Tant elle te semble irréelle. Tant elle te paraît nauséabonde. Tu en veux à ce monde. Tu en veux à tes faiblesses. Tu en veux à toi-même de t'être laisser prendre. Tu en veux à ce premier regard que tu as posé sur lui.
Vois ce qu'il est devenu.
Frappant le sol dans une symphonie ardente, tu le jauges. Tu le juges. Et si d'apparences les autres peuvent y croire, tu te sens vide. Affreusement vide. « J'vois que ton intelligence crève toujours pas l'plafond.... » un rire sarcastique. Qui laisse entrevoir une seconde de faiblesse. De ce regard qui s'ensuit. Qui se dévoile bien sombre. Qui se recouvre rapidement. « L'un de nous va forcément d'voir bouger et vu que tu joues au gamin attardé, j'fais la même. Alors quoi, on s'dit des mots d'amours jusqu'à la fin du marché de noël ? » la provocation. La confrontation. Parce que tu crèves un peu plus à chaque seconde. Cherchant la corde la plus sensible de briser l'équilibre frêle sur lequel vous danser. Pour que tout cela se termine. D'une façon ou d'une autre. Tu rêves de le voir détourner les yeux. De voir son dos s'éloigner. Quitte à gelé de l'intérieur, Ama. Tant que l'extérieur survie, tout va bien. C'est ce que tu crois. « Aaaaah t'as vraiment une tête à claque c'pas possible ! Ça m'dégoûte d'être obligée de te fixer aussi longtemps alors dégage de ma vue, t'veux bien ? » parce que toi, tu ne peux pas bouger. Il y a un léger tremblement dans ta jambe droite. Tu le sens remonter avidement. Tu n'as pas peur, ce n'est pas cela. Ou si tu as peur, c'est de la fin. Contradiction notoire.

Tu rêves de le voir te quitter autant que cela t'effraie.

- Et je suis stupide. Stupide au point d'espérer qu'un jour, peut être, tu comprendras la vérité. Sans que je n'ai jamais besoin de l'expliquer. Alors peut être que tu me pardonneras, Klaus. Mais cela... c'est l'espoir le plus vain que je puisse avoir, je le sais. -
crédit ; Vanka

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MessageSujet: Re: « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done))   « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done)) EmptyDim 9 Fév - 0:09


happy christmas.


feat Amaryllis




Quel triste spectacle sont-ils en train d’offrir aux badauds. A ceux qui étaient venus tranquillement ici faire leurs derniers achats de Noël. Too bad for them. Ils auraient dû s’y prendre plus tôt car ni Klaus, ni Amaryllis n’est prêt à faire l’effort de les laisser savourer leur balade hivernale. Ils ont des comptes à régler, des insultes à se lancer. Les autres pourront dire ce qu’ils veulent, protester, se plaindre… rien n’y changera, leurs avis ne comptent pas et ils ne compteront jamais, pas dans cette guerre infinie. C’est peut-être là le seul point sur lequel les deux ennemis sont d’accord. Ce seul détail dans cette mésentente constante. Laissez-les tranquille, laissez-les se déchirer entre eux, ils se débrouillent très bien sans vous. Et ne vous mêlez pas, surtout pas, à cette histoire qui n’a pas de sens.

Alors les murmures s’éloignent sous les menaces d’Amaryllis. On se détourne d’eux en les insultant en silence. Regarde moi ces deux crétins. Pathétique. Klaus leur cracherait bien aussi d’aller se faire voir. Mais toute son attention est focalisée sur le visage rempli de haine de la demoiselle Chester. Et la joute verbale reprend de plus belle. Insultes et coup bas. Aucune pitié dans chacun de ses mots. C’est à celui qui appuiera là où ça fait le plus mal. Et elle est trop gonflée de fierté par ce qu’elle déverse. La faire tomber de son piédestal. L’écraser et la piétiner. Il ne sait pas comment mais c’est ce qu’il se jure de faire à cet instant Klaus. Tu vas le regretter.

« Va crever Amaryllis. »

Il appuie sur chaque syllabe de ce prénom qui lui va si mal. Celui d’une fleur douce et délicate. Alors qu’elle n’est que vulgarité et insolence. Comme le reflet exact de sa propre personnalité. Et c’est encore plus difficile à regarder quand il se dit ça Klaus. Une version féminine de lui-même. Et il lui suffirait simplement de réfléchir pour comprendre un peu plus ce qui motive cette haine à son encontre. Mais il n’a même pas le recul nécessaire pour faire ça. Préférant garder ses œillères bien utiles.

Et il s’avance d’un pas. Un seul et unique pas. Quelques petits centimètres. Juste pour qu’elle ne loupe rien de ce qu’il a à dire. Et pour affirmer un peu plus sa position. Non, il ne se décalera pas. C’est à elle de dégager.

« J’te jure fais gaffe ou j’risque d’empirer encore plus ta sale face. »

Il le sait, il hésiterait pas à lui en coller une. Et peut-être le regretter l’instant d’après. Mais c’est sûrement ça le pire dans cette relation envenimée, culpabilisé d’être rentré dans ce jeu dont il n’a même pas compris les règles. Se laisser aller à son impulsivité légendaire plutôt que de faire preuve d’apaisement. Au fond, elle n’a pas tort, son intelligence ne crève pas le plafond…

« Alors bouge. Dégage. Ca nous ferait un sacré beau cadeau de noël que tu disparaisses. »

Lui qui ne croit pas en cette institution ridicule est pourtant là à faire croire le contraire. A émettre un souhait ridicule, comme un vulgaire gosse de 5 ans. Et Klaus s'enfonce toujours plus dans ce comportement enfantin. Son corps prenant le dessus sur sa conscience. Sa main cherchant le premier objet qui passe sur le stand juste à côté. Et un liquide qu'il jette aux pieds de sa nemesis. Du thé ? Du café ? Du vin chaud ? Il s'en balance, il veut juste la faire reculer la première. Lui donner une nouvelle raison de le haïr. Et engager le 2ème round.

Définitivement Klaus, tu ne regardes pas plus loin que le bout de ton nez...



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MessageSujet: Re: « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done))   « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done)) EmptyLun 10 Fév - 18:53

happy christmas



- Il y a des fois ou je souhaite simplement m'éteindre. Pour ne plus avoir à craindre. Pour ne plus avoir à regarder le monde. Pour ne plus avoir la chance de t'observer. Il y a des fois ou j'aurais aimé n'avoir jamais vu le jour, mais si ce n'est pas moi qui porte ce fardeau... -

Le suceur d'âme. Avide de dévorer ce qu'il y a de plus précieux chez autrui. Avide de remplir le gouffre infini des âmes damnées. Ces gens ne pourront jamais se réincarner.  Rose ne grandira jamais. Ni dans ce siècle, ni dans celui qui s'ensuivra. Parce que tu existes, Amaryllis. Parce qu'ils ont eu le malheur de croiser la crinière blanche. Blancheur immaculée qui sied à la saison hivernale. Aux paysages enneigés. À la pureté des enfants. Qui ne sied pas à la meurtrière pourtant. Qui elle, a le droit d'être là. De se tenir droite. Hautaine et supérieure. Tu as le droit d'être là, mais à quel prix ? -Va crever Amaryllis.-  Ce n'est pas assez. Ce n'est pas assez pour agrandir la plaie. Pour dépecer l'enfant des Enfers. Ce n'est pas assez à ton goût, Ama. Tu cherches la fin à travers chaque joute verbale. Tu cherches la force qu'il te manque pour abandonner.
Pour t'avouer vaincu, enfin.
Laissant les faiblesses et les peurs derrière toi. Quittant tout ce que tu n'as pas le droit de connaître. De goûter. D'espérer. De vivre. Tu cherches à ce qu'il te brise, lui. Parce qu'il tient un espoir minuscule. Il te semble si mince, oui et pourtant, il représente tant. Cet espoir de retrouver l'amour. Il le tient, Klaus et c'est à lui d'y mettre un terme. Même lorsqu'il fait un pas vers toi, tu espères secrètement qu'il en vienne à te frapper. Qu'il te défigure assez pour dévoiler la laideur qui existe au fond de ton cœur. Celle qu'ils ont engendrés depuis ton entrée entre ces murs. Mais il ne fait rien. Ce n'est pas assez. Et tu hésites parce que cela te blesse plus que tu ne le croyais. De devoir lui balancer tant d'horreurs. De devoir être cette garce perpétuelle. Les années passent et cela te coûte un peu plus chaque jour. Tu perds de la force à défaut d'en gagner, fatiguée.
-Ça nous ferait un sacré beau cadeau de noël que tu disparaisses.  -

J'ai entendu un craquement.
Quelque chose qui se déchire lentement.

Tu sens la chaleur recouvrir le bout de tes chaussures. De ne pas avoir reculé. Pour garder une position au sommet. Muette. Les pupilles agitées. Le son assourdissant du vacarme qui s'opère. De la tempête qui se pavane juste sous ta chair. Et cependant... le calme olympien de tes traits comme seule réponse. Tu as appris à ne rien laisser échapper. À défaut de trouver la paix. « Hum... un geste aussi bas et puéril que toi j'dois dire, mais si tu veux jouer à ça... » et tu l'attrapes. Ce qu'il y a dans ton dos. Au toucher on dirait un gâteau, mais tu ne le regardes pas. L'envoyant simplement s'écraser à moitié sur le visage de ton assaillant. « Tu apprendras à viser, n'est-ce pas ? » c'est discret. Une pique aiguisée qui ne fait que sonner le début des grandes hostilités.
C'est nécessaire.
Bien que tu doutes une seconde, muée par les sentiments de l'adorable enfant qui n'est plus. Un doute sur ce que tu dois faire ensuite. Un pincement au cœur. Bien vite balayé par la réalité. Celle qui vient toujours se fracasser contre tes rêves avec virulence. Et tu saisis un autre gâteau pour le lui jeter à nouveau. Avec toute la rage qui bouillonne au fond de tes tripes. Il y a tant de sentiments néfastes, tant de souffrances. Assez pour vriller ton regard.
Pour vriller ton cœur.
« T'es vraiment qu'un connard !! Le pire des mecs !! Pourquoi est-ce que j'suis obligée de te croiser ?! Va chier !! » des hurlements dans une valse de nourriture à présent. Parce que tu ne lui laisse aucun répit. Quitte à repeindre tout ceux qui passent.

- Parfois je me demande où est la vérité. Où se trouve la place qui aurait dû m'être accordée. Suis-je née pour en arriver à cet instant précis, Klaus ? Sommes-nous nés pour ne connaître que la souffrance et puis la fin ? -
crédit ; Vanka

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MessageSujet: Re: « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done))   « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done)) EmptyJeu 13 Fév - 12:38


happy christmas.


feat Amaryllis



Elle ne bouge. Pas d’un millimètre. Elle est restée parfaitement immobile. Telle une statue de marbre. C’est rageant. Ca le ferait presque exploser, crier et s’agiter. Mais ce serait lui offrir la victoire. Hors de question. Pas aussi rapidement, pas aussi facilement. Il va la faire craquer, la fissurer. Quitte à y laisser une partie de lui-même au passage. Peut-être même son étoile. Mais au moins, il retrouverait le grenier. Il retrouverait le grenier et Asmo. Et ça aussi, il lui enlèvera à Amaryllis, ce lien, cet amour qu’elle ne mérite pas de la part du plus tendre des sans-étoiles. Il les déchirera pour ne le garder que pour lui et enfoncer la jeune femme dans les ténèbres d’une solitude dans fin. Ah si seulement… si seulement cela était si simple.

Mais non, pour le moment, il est contraint de devoir supporter sa suffisance. Sa haine et ses insultes. Est-il possible de se haïr plus qu’ils ne se haïssent déjà ? Klaus en doute. Jusqu’à ce qu’elle écrase cette chose sur son visage… Et il vacille. Ses yeux deviennent fous. Humilié. Le voilà qui se sent humilié par la pire des catins. Et elle jubile bien sûr. Satisfaite d’avoir répliqué encore plus durement.

La satisfaction se transforme alors en une colère sourde qu’il ne comprend pas, qui s’abat sur lui. Il a à peine le temps d’essayer d’esquiver avant de recevoir une nouvelle salve de sa rage qui tente de s’écraser sur lui. Et c’en est trop. Il ne peut plus. Elle a réussi finalement, elle l’a épuisé jusque dans ses tripes. Et tout va très vite.

Sa main qui attrape le col de son manteau. Sa force qui la pousse vers le mur le plus proche. Son bras qui la plaque brusquement contre la surface froide.

Et il serre sa prise. La serre contre sa gorge. Se fichant pas mal de la voir suffoquer. Conscient que n’importe qui risque d’intervenir pour le repousser, pour avoir osé poser la main sur une fille. Mais pas une fille à ses yeux, un monstre sanguinaire prête à sucer la dernière goutte de son sang.

« C’est toi la pire des salopes !! Putain t’es vraiment qu’une grosse conne ! »

Il sent des traces de gâteau qui dégoulinent sur sa peau. Qui se mélangent à son aversion. Et ça déforme les traits de son visage. Tout est brouillé. Y a juste des échos violents dans ses oreilles. Et il ne sait plus comment répondre, il sent juste ce poids qui a envie d’éclater dans sa poitrine. Et l’envie de la réduire au silence.

« Si t’es venue au monde c’est pour faire chier le monde c’est ça hein ?! Et bah regarde, bravo, t’as réussi !! BORDEL TU NOUS FAIS TELLEMENT CHIER ! »

Ca crie plus fort. Comme si cela pouvait couvrir le reste. Et il appuie toujours plus, sans qu’il s’en rende compte. Parce que plus rien n’obéit à une quelconque logique. C’est juste un décharnement de violence pour se libérer. Mais se libérer de quoi ? Il ne sait plus. Il aimerait juste que ça cesse. Qu’on arrête de lui faire subir tel châtiment. Qu’il se sente plus aussi misérable, aussi insignifiant.

« Putain quand j’me casserais d’ici, je fêterais autant mon départ de cet endroit de merde que de plus jamais à voir ta sale gueule de ma vie ! »

Oui, voilà, plus que quelques mois et il l’obtiendra sa libération. Loin d’ici, loin d’elle. Dans un futur incertain, dans un avenir inexistant.



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MessageSujet: Re: « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done))   « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done)) EmptyVen 14 Fév - 18:38

happy christmas



- On raconte qu'il n'existe pas meilleure mort que celle qui est méritée. Qu'il n'existe pas de meilleure manière de s'éteindre que des mains de l'être aimé. On raconte beaucoup de choses sur la mort, mais maintenant je sais. -

La foule grouille. Se sépare rapidement. S'enfuit en vous remarquant. En voyant la crinière blanche déverser une haine qu'ils ne peuvent comprendre. Qu'ils considèrent comme telle. Tout comme lui n'arrive a voir que cela. Rien de plus. Parce que tu ne cherches pas à lui confier ce qui te trouble, Ama. Parce qu'il est toujours plus aisé de se cacher. De ne rien montrer. De ne rien dire. De se taire et d'endurer. Endurer jusqu'à ce que la corde se brise. Éclate en morceaux. Tu endures chaque jour qui passe. Bien pire que la veille, bien plus simple que demain. Tu endures sans trouver la force qui t'es nécessaire pour faire ce qui est juste. Pour faire ce que le monde attend de toi ; disparaître simplement. Pour ne plus avoir l'horreur de te voir porter ton masque. Pour ne plus avoir le malheur de te remarquer plus faible que ce que tu paraît. Pour ne plus avoir peur de mourir de tes lèvres décharnées. Creuses. Amères et acharnées. Les gens t'évitent comme la peste. Sans savoir qui tu es. Ils s'éloignent avant de te laisser une chance de t'expliquer. Ils prennent peur de ce que tu représentes. Se demandent s'ils sont encore eux-même. Encore entier après t'avoir parlé.
Tu es affreusement seule.
Depuis toujours. Depuis trop longtemps maintenant. Et tu te complais à savoir qu'il te regarde. Qu'il te parle. Même si c'est pour t'insulter. Même si c'est pour te haïr. Parce qu'au moins, il est là. Ses mains te frôlent, te repoussent et t'étouffent. Il est là même si tu souhaiterais qu'il fasse comme les autres. Qu'il te regarde du coin de l'oeil comme on observe un monstre. Une bête de foire. Eux qui ne sont pas mieux. Ils sont tout aussi étranges que toi. Ils sont simplement plus chanceux.

Et la chance est un hasard.
Une belle connerie de loterie.

Si t’es venue au monde c’est pour faire chier le monde c’est ça hein ?! Non, si tu es venue au monde, Ama, c'est pour tuer. C'est pour détruire. C'est pour être un cauchemar ambulant. Celui que les enfants craignent avant d'aller se coucher. Peu importe qui tu es vraiment. Ton Alice a fait de toi ce que tu es. C'est brutal. C'est violent. C'est presque satisfaisant. De le sentir te priver de l'air. De l'air que les gens bien, respirent. De l'air que tu ne mérites plus depuis ce jour-là, Ama. Depuis qu'elle est morte. Que tu as eu le culot de continuer à inspirer pourtant. Trop faible pour y mettre fin. C'est instinctif que tes mains tentent de le repousser. Hoquetant sous lui. Cherchant à vivre alors qu'il n'en est plus rien. Les secondes s'écoulent au son de sa voix. De ses mots. Finissant par réaliser à nouveau le fardeau que tu es. Pour les autres. Laissant tomber une main contre toi. Le fixant simplement. « … C'est pas … ta faute. » que tu marmonnes entre deux inspirations bloquées. Entre deux souffles brisés. Ressentant les larmes remonter. Aussi bien de douleurs que de souffrances. Ce n'est pas de sa faute si tu as posé tes yeux sur lui. Du coin de l'oeil tu aperçois quelqu'un, Ama. Qui se dirige vers vous. Pour t'aider sûrement. En preux chevalier qu'ils ne sont pas. Ces êtres humains dénués d'humanité. Et tu poses une main presque tendre sur son avant-bras. « Ne... regrette pas... » parce qu'il ne te reverra plus. Parce qu'à présent tu as compris.
Et si tu ne pleurais pas déjà, à présent tu le fais.
Retrouvant subitement l'air. Entendant vaguement des voix. Elles semblent agitées. Énervées. Redressant les yeux sur la scène avant de te relever. De poser une main sur le torse de cette personne. De celui qui est venu t'aider. « C'est bon, ça suffit. Occupez-vous de vos affaires. On ne vous demande rien. » tu articules chaque mots avec précision. Toussant vaguement entre chacun d'entre eux. Laissant la situation s'apaiser. Se dissiper. « Maintenant... c'est terminé. » que tu marmonnes, Ama. À son encontre à lui. Parce que tu feras en sorte de ne plus croiser ses yeux.
Parce que tu sais ce qu'il reste à faire.
Combler ce vide atroce. Ce trou béant qui suinte. Qui t'empêche de bouger à présent. Agrippant fermement ton haut en espérant pouvoir te l'arracher.
Ce cœur qui s'est atrophié.

- Je ne sais pas si tu vas partir sans te retourner. Si tu vas simplement disparaître, Klaus. Mais sache que c'est la dernière fois, je le promet. Parce qu'il ne reste rien de plus que le vide. -
crédit ; Vanka

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MessageSujet: Re: « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done))   « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done)) EmptyMar 18 Fév - 21:12


happy christmas.


feat Amaryllis



Il a l'impression de n'être plus qu'un simple spectateur. D'être en dehors de lui-même. De n'avoir plus aucun contrôle sur ce bras qui appuie encore sur ce corps plus frêle que le sien. Il ne sait plus ce qu'il dit, ce qu'il pense. Ca gronde simplement en lui sans qu'il n'en connaisse la véritable raison. Simplement incapable de pouvoir encaisser cette haine qu'il n'estime pas mériter. Et pourtant... et pourtant d'habitude cela ne l'atteint pas. Il compose avec. Provoquant lui-même la colère chez les autres par son comportement insipide et agressif. Combien en a-t-il provoqué simplement parce que ça lui semblait si facile ? Sans jamais penser aux conséquences ? Alors pourquoi...pourquoi est-ce si différent avec Amaryllis ? Pourquoi ne parvient-il pas à encaisser, répliquer et laisse couler ? Peut-être parce qu'il a trop l'impression de regarder son reflet dans un miroir... et que les réponses qu'il cherche sont bien plus faciles à trouver qu'il ne le voudrait. Mais plus difficile à supporter.

Et ce trou béant continue à s'agrandir, à la déchirer. Des mots qu'il ne comprend pas. Ses yeux toujours plus fous de cette incompréhension qui l'emprisonne. Sa faute... Ses regrets... Mais lesquels ?!

« Putain mais tu - »

Il aurait aimé lui crier d'arrêter ses charades, ses énigmes. D'être limpide dans ses paroles parce que son esprit est trop embrumé. Et qu'il n'a jamais été subtil Klaus. Il ne sait pas lire entre les lignes. Mais une force extérieure vient l'éloigner. Le séparer de la gorge d'Amaryllis qui retrouve enfin de l'air. Il réalise simplement maintenant la brutalité dans laquelle il s'était enfoncé, en voyant les larmes couler sur les joues d'une diablesse qui devrait pourtant garder les yeux secs.

Incapable de mettre un nom, même un visage sur celui qui l'a libérée de cette étreinte empoisonnante. Se fichant pas mal du jugement que cet inconnu peut avoir à son encontre. Mais celui-ci impose désormais une barrière difficilement franchissable. Une limite à ne plus dépasser. Amaryllis à ne plus approcher. Et Klaus se mure alors dans un silence qui ne lui ressemble pas. Il aurait dû se débattre, cracher sur cet enfoiré qui s'est octroyé le droit de se mettre entre eux. Mais ses yeux se sont perdus, ils ne s'accrochent nulle part. Et il se sent vidé, fatigué. Ressentant soudainement le besoin de silence et de calme. Et oublier.

« Allez vous faire foutre, allez tous vous faire foutre. »

Une insulte au monde. Parce qu'il n'y a plus rien à dire d'autre. Et qu'il veut fuir. Ne plus revenir ici. Ne plus la revoir. Si seulement leurs univers n'étaient pas entrés en collision... Alors Amaryllis, oui, c'est terminé. Même s'il n'a jamais su ce qui a véritablement commencé. Qu'est-ce qui a causé cette haine ? Pourquoi sont-ils entrés dans ce piège infernal ? Si la partie est game over alors très bien. Klaus ne veut plus jouer.

Et c'est avec ce goût amer dans la bouche qu'il se retourne sans même la regarder une dernière fois. Ne voulant plus lire sur son visage tout ce qui lui échappe, revoir ses yeux brillants, et se rejouer cette scène de violence qu'il regrettera. Il la déteste, plus que jamais. La plus petite parcelle de son corps l'exècre et il ressent l'urgence de s'éloigner le plus loin d'elle, de disparaître et de se laver de tout ce qu'elle a imprégné sur son corps. Fébrile, ses pas s'accélèrent. S'échappent de ce marché de malheur. Il a toujours détesté noël putain, il aurait dû savoir qu'il n'aurait jamais dû se rendre ici.



Halloween

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MessageSujet: Re: « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done))   « - Happy - Christmas. » ↳ Klaus ((violence + done)) EmptyVen 21 Fév - 17:44

happy christmas



- Noël est une fête qui deviendra vide. Teinté des souvenirs que nous avons laissés. Sur ce marché. Froissé par les mots que j'ai prononcé. Que tu as dû endurer, Klaus. -

Le bruit assourdissant à présent. De la foule grouillante qui se faufile. Qui erre autour de vous. Qui stagne après avoir assisté à cela. Les yeux rivés sur les traces qui commencent à apparaître à même ta peau. Celles que tu as pourtant méritée, Ama. Qu'ils jugent d'inacceptable. Et ils parlent. Encore et encore. Voilant presque ses derniers mots. Cette dernière intervention. Ce qui termine de clôturer votre chemin. Il ne reste rien. Plus rien. Rien de plus que ce que tu n'as jamais eu. Ce que tu n'auras jamais.
Cette rédemption que tu cherchais.
Toujours planté au même endroit. Tu n'as jamais avancé, Amaryllis. Tu n'as fait que reculer. Jour après jour. Croyant désespérément d'être suffisamment forte pour tout endurer. Croyant suffisamment que le masque tu dévoiles maintenant était assez pour tout surmonter. Pour continuer d'accepter que cet endroit te garderait enfermée. Jusqu'à ta mort. Jusqu'à la mort naturelle qu'ils auraient provoqués un jour. À force de vous utiliser. Tu le pensais, oui. Mais à présent au milieu de cette foule grouillante. Vibrante. Hurlante. Bruyante. Tu le réalises enfin. Que c'est la fin. Qu'il ne reste rien. Si ce n'est l'immense fatigue qui irrite ton cœur. Qui ne cesse de le troubler. De le dévorer.
Il a brûlé.
À petit feu. Chaque jour. Chaque seconde. Depuis tes premiers pas ce jour est décidé. Depuis tes premiers souffles cet instant est prédit. Tu es née comme un monstre, Amaryllis Chester. Comme un monstre qui se doit de disparaître. Qui ne se doit pas de vivre au-delà de ses vingt ans. Parce que vingt ans c'est long. Plus long qu'il n'y paraît. Malgré ce que disent les vieilles personnes. Vingt ans, c'est trop long pour toi. Pour l'enfant abandonné. Pour l'adolescente exploitée. Pour la future adulte estropiée.

Ils ont cramés ta vie.
Ils ont fumés le bonheur.
Ils ont rit de la fragilité.

Le bruit sourd. Des voix qui piaillent alors qu'il n'est plus là. Alors que tu restes planter là. Alors qu'une main se pose sur toi. Attirant finalement ton attention vide. Tu vois ses lèvres s'agiter. Te demandant si tu vas bien, mais tu n'entends rien. Affublé de ton masque froid. Tu l'as fixe simplement. Comme si rien ne pouvait t'atteindre. Comme si tout ce qui venait d'arriver étaient frivole. « Ne me touchez pas. »
Une voix cassante.
Il est là, le soldat de la classe dangereuse. Celui qui permet de mentir aux autres. De garder les secrets. Celui qui permet d'éloigner le monde. Celui qui t'oblige à t'isoler. Le soldat de Melchior. Cette façade qui camoufle tout de la jeune Chester fragile et faible que tu es en réalité, Ama. Et ce soldat balaye la main posée sur son épaule pour s'en détourner.
Pour finalement rentrer.
Retenant les larmes amères qui menacent de couler à tout instant. Qui finissent par dévaler les traits lorsqu'il ne reste que le silence.

Le silence creux de cet endroit.
De cette académie.

Où ton cœur vient de s'éteindre.
Pardonne moi, Klaus.
crédit ; Vanka

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