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La force des liens fraternels [pv. Colline]
Noël Devray
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Noël Devray

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MessageSujet: La force des liens fraternels [pv. Colline]   La force des liens fraternels [pv. Colline] EmptySam 30 Nov - 23:48




un froid à réchauffer

je déteste les dispute, surtout quand ca concerne un proche comme toi alors ne me laisse pas dans le doute [pv. colline]

T’aime pas ce genre de situation, mais parfois c’est inévitable, parfois, on a beau aimer une personne, il peut arriver qu’on s’embrouille. Tu as eu toujours du mal à supporter ces disputes entre frère et sœur. C’est rare mais quand ça arrive, ça te fait toujours un coup au cœur, tu as vraiment du mal a supporter ce genre de situation, d’autant plus que tu t’y attends jamais. Prenons la dernière dispute en date qui date d’hier en fait. C’était partie d’une banale conversation, un genre de conversation tout à fait légère, sans stresse jusqu’à ce qu’un sujet soit abordé. En fait, LE sujet a ne pas abordé entre vous deux.

Colline a toujours eu cette sensation que père vous attendez encore, et toi, t’en avais juste rien a foutre, pour toi c’était tout bonnement impossible. Quand bien même tu pourrais être reconnaissant envers votre père, maintenant pour toi, c’est du passé et c’est tout, tant qu’il te reste tes frères et sœurs c’est le principal, il faut savoir aller de l’avant, ce qui n’est pas l’avis de Colline. Alors, grosse embrouille, car toi, tu peux être particulièrement brute de décoffrage et lui aussi. Bref, ca s’est finit sur le froid ultime.

Et donc voilà comment aujourd’hui tu te retrouves a soupirer toute les 5 min en repensant a cette histoire. Ca te saoul vraiment beaucoup trop. Impossible de trouver l’inspiration pour quoique ce soit. Finalement, c’est le regard perdu que tu cherches a t’auto-rassurer en te baladant dans les couloirs. Oui, c’est pas la première fois que ce genre de situation arrive, pour sûr vous allez finir par vous réconcilier. Oui enfin, c’est Colline quoi, il va falloir quand même du temps car tu en as conscience, tu as touché une corde sensible.

Bref, t’auras pas trop le temps de réfléchir plus car là au bout du couloir c’est l’ombre de Colline qui se décide. Oh. C’est carrément une belle coïncidence ca haha. Tu ne te défiles pas, parce que face au frères et sœurs on se défile jamais. Tu t’arrêteras à quelques mètres de lui :

« Salut ! ...Ca va depuis hier ? »

Jouer la carte de faire comme si de rien n’était c’est bien toi ça, tu peux de toute façon pas l’ignorer, c’est ton frère. Alors, là, ça te fait tout bizarre car tu as juste envie de lui donner ton affection habituelle, de le serrer dans tes bras, d’essayer de voir pour parler plus calmement, mais tu doutes, tu as peur que lui se montre aussi froid qu’hier, qu’il ait rien oublié, qu’il ne veuille toujours pas te parler. Le doute, gros sentiments qui une fois qu’il entre dans ton esprit, c’est difficile pour toi de t’en débarrasser. Sacrée ennemie que tu affrontes là.
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Colline Devray
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Colline Devray

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MessageSujet: Re: La force des liens fraternels [pv. Colline]   La force des liens fraternels [pv. Colline] EmptyVen 13 Déc - 18:01



dans le chaos des pensées de Colline il fait jour puis nuit
puis jour puis nuit - cyclique,
change constamment les étiquettes filées aux gens.
c'est chancelant sur la tangente
toujours tendu et plein d'changements
un coup il fait confiance et si t'as de la chance ça dure longtemps
et puis il suffit de pas grand chose pour remettre en question et transformer le dévouement en répulsion
folle
qui fait pas sens et qui en a rien à foutre des explications - c'est dans les tripes que ça se ressent
que le monde titube et fait semblant pour le poignarder dans les flancs.

ça, c'est avec les autres
jour et nuit, passe d'amis à ennemis, la faute à l'esprit de Colline qui sait pas choisir entre s'abandonner aveuglément ou se méfier passionnément, en dent de scie.
y a qu'avec la famille qu'on déjoue le mécanisme c'est peut-être parce que par principe on se persuade que malgré les origines c'est le même sang qui coule dans les veines. alors si la tête crie au loup le cœur rappelle
que ce sont des sœurs et des frères
nommés par le père, les patronymes absolus
et Noël
tu cours après le dysfonctionnel à remettre en question les fondations. blasphème,
Colline piqué à vif comme si tu crachais sur une religion, t'en veux
à mort
depuis la veille et demain encore, c'est certain.

parce qu'à la fin du chaos la sortie, l'inconnu on redoute, c'est impossible, la certitude
c'est la grande vie promise à la seconde naissance par le père. forcément, qu'on s'embrouille,
car t'embrouille tous les plans à Colline, file des coups de pieds sur les piliers déjà bancals de ton frère
Colline qui a eu la gueule suffisamment grande hier
pour te dire
t'façon j'en ai rien à foutre si vous venez pas avec moi
j'irai
tout seul.


brutes de décoffrage, comme tu dis, l'égo prend cher
et on veut plus se voir.

même ce soir Colline veut pas c'est trop frais dans la mémoire, les souvenirs lacérés dans les plaies c'est encore de la folie furieuse qui coule,
torrent encore au détour des couloirs, forcément qu'on se croise
les Devray trop fusionnels pour suivre des trajectoires parallèles trop longtemps,
on est obligé
de se parler à un moment ou un autre.
impec',
comme hier, ça va toujours aussi bien.

Colline aurait voulu que ce soit jamais
dans ces états-là c'est une peste prête à tirer un trait sur tout et même les belles choses. même sur Noël, qui fait semblant, qui facilite les retrouvailles en interpellant chaleureusement, accueil de mots toujours à bras ouverts.
et Colline
garde les siens bien fermés, jusqu'au regard c'est glacial.
tu viens me rabâcher que j'suis le plus con d'la fratrie et que c'est toi qui a raison
ou on est bon ?

exacerbe ses humeurs pleines de craintes sourdes
déforme pour en faire des horreurs à cracher
on connaît bien.



Noël Devray
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MessageSujet: Re: La force des liens fraternels [pv. Colline]   La force des liens fraternels [pv. Colline] EmptyDim 29 Déc - 1:03




un froid à réchauffer

je déteste les dispute, surtout quand ca concerne un proche comme toi alors ne me laisse pas dans le doute [pv. colline]

Réalité qui t’arrive en pleine face, tu aurais pu te balader encore longtemps comme ça en faisant abstraction de votre dispute, comme pour te convaincre que en fait, il ne s’est rien passé. Mettre les problèmes de côté et simplement chercher à se changer les idées. Finalement quand tu as vu sa bouille se pointer au bout de ce couloir tu as su que tu pourrais pas te défiler et ce, car il est ton frère. Entre frères, c’est impossible de s’ignorer, c’est ton principe de base. C’est une fierté d’être un Devray, d’être son frère alors tu t’es pas défilé, t’as simplement adressé la parole a Colline en faisant style que tout allait bien alors qu’au fond, tout va mal. Tu as rien trouvé de mieux.

Et lui a côté, fidèle a lui-même, il ironise, il te connait trop bien, il sait que tu te forces, il l’a direct capté et toi, tu aurais du savoir qu’il allait te griller direct. Enfin, maintenant c’est fait, il faut faire avec, il va falloir que tu prennes sur toi pour régler ce problème. Alors, courage pris a deux mains, tu finis par lui répondre.

« Voyons Co’, c’est loin d’être aussi simple tu sais bien que j’irais jamais te dire de pareil mot et puis en plus ça nous avancerais à quoi de remettre le sujet sur le tapis ? On a une conception différente de la chose c’est comme ça point. »

Sec, mais juste, tu essaie d’être le plus doux possible pour le coup, tu veux que ca passe le mieux possible mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Au fond tu espère que tu n’as pas été trop sec avec Colline et ce, malgré toutes les précautions. Tu finis par continuer sur ta lancée car le laisser répondre ce serait une grave erreur, il faut atténuer la chose :

« Enfin bref, j’aime pas rester comme ça et surtout avec toi, j’ai besoin de me sentir rassuré de savoir que tu es pas fâché a vie, je t’adore trop pour le rester perso. »

Tu essaie mine de rien de calmer les ardeurs, peut être relancera-t-il le sujet qui fâche mais cette fois tu seras prêt, oui, prêt à répondre de façon plus raisonné. Tu t’y es préparé.

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MessageSujet: Re: La force des liens fraternels [pv. Colline]   La force des liens fraternels [pv. Colline] EmptyMer 12 Fév - 21:09



c'est pas un sujet Noël
c'est pas d'une chose dont on parle
c'est trop petit les mots que tu utilises pour tenter d'atténuer, d'anesthésier la douleur fulgurante que c'est à chaque fois qu'on revient sur ce qui fâche.
Colline a trop mal au cœur des déchirements avec l'avant et sans Lui il n'a aucune idée de ce qu'est sensé être une vie
surtout que le sablier de la sienne est fêlé ;
les jours comptés, limité
et toi Noël
tu dis tout haut
tu penses sincèrement
que ceux qu'on a passé avec Lui ne valaient pas grand chose
ne valent plus rien aujourd'hui.
envenimé par les répliques Colline rétorque
du poison dans la bouche ; ça pique.
t'utilises peut-être pas le terme mais tu m'parles comme j'étais débile Noël arrête.
comme s'il était un fanatique aux pensées étriquées qui se complait dans les petites cellules érigées par Papa et qui fonde tous ses choix sur les croyances glissées dans le cœur. comme si t'étais sorti d'affaire
hors de la secte
à regarder Colline qui s'obstine
et c'est sûrement un peu ça.

joue sur les sentiments et prend aux tripes, Noël et les belles paroles affirme
qu'on s'aime trop pour rester en colère.
Colline ne serait pas contre stagner dans les ressentiments
après tout le paternel vous a toujours dit de vous méfier du monde entier
et toi Noël qui persiste à quitter le leur
peut-être qu'il faut commencer à douter de toi aussi.
mais t'as raison
tout comme il est dévoué à celui qui vous a donné vos noms
Colline adore Noël lui aussi.
c'est une lutte entre les cultes qu'on livre aujourd'hui.

et c'était comme tester ta Foi
que de te regarder avec des œillades perçantes tout à coup.
moi j'peux essayer de pas y penser
forcément à un moment ça va me saouler qu'on se prenne la tête et j'te pardonnerai.

mais tu crois qu'il dira quoi Papa quand on s'ra dehors ? tu penses que ça lui f'ra plaisir la manière dont tu lui craches à la gueule ? il t'entendrait il te foutrait à la porte direct !

il te dirait ne reviens pas Noël, ne reviens jamais
et alors on ne pourra plus faire partie de la même famille
tu comprends ?
en silence on prie.

Noël
ne dis pas à Colline que c'est ce que tu veux.



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MessageSujet: Re: La force des liens fraternels [pv. Colline]   La force des liens fraternels [pv. Colline] EmptyMar 31 Mar - 21:44




un froid à réchauffer

je déteste les dispute, surtout quand ca concerne un proche comme toi alors ne me laisse pas dans le doute [pv. colline]

Face à ton frère en colère, tu préfères lui montrer une facette plus agréable de ta personnalité. Vous vous êtes fâché, ça arrive, maintenant il faut tourner la page. T’es plutôt rapide en besogne Noël comme si t’avais peur de rester fâché plus d’une semaine avec un de tes frères ou une de tes sœurs. Oui c’est carrément ça, tu ne peux pas rester fâcher avec eux trop longtemps car ça t’angoisserais trop, tu ne veux pas perdre la seule attache solide que tu as dans cette académie. Tu as besoin d’eux.

Alors oui, sans scrupule, tu as dit à Colline que tu ne voulais pas rester fâcher avec lui.
C’est un désir bien égoïste et tu le sais.
Du coup quand Colline riposte, rentrant directement dans le vif du sujet tu soupire intérieurement. C’est un combat inutile, tu ne te bats pas mais lui si, il veut avoir raison, il a toujours rien lâché. Toi, tu ne veux plus te fâcher.

« Tu sais pourtant bien que je te prendrais jamais pour un débile, t’es mon frère quand même. »

Et on essaie de se cacher derrière l’excuse de la fraternité, parce que c’est toujours comme ça, pour toi Noël tout est excusable au nom des liens familiaux. Tu as besoin de cette protection. Alors, quand il se met à te sermonner, un nouveau soupire intérieur semble retentir au fond de toi, tu te retiens de rouler les yeux et finalement, tu le regardes droit dans les yeux, comme pour cacher ton désarroi, tu la joue fin pour éviter que la situation n’empire :

« C’est clair qu’il serait pas très content mais tu sais quoi ? Il serait encore moins content de savoir qu’on est fâché, il a jamais aimé les disputes entre nous. »

Parce qu’après tout, les disputes internes, c’était des obstacles a son business. Voilà ce que tu voulais lui dire réellement, mais la fin de cette phrase restera en suspens, parce que toi Noël, tu choisis tes mots, tu la joue fin pour éviter une nouvelle explosion dans votre relation.

« On fait la paix ? »

Parce que tu lâches rien.

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MessageSujet: Re: La force des liens fraternels [pv. Colline]   La force des liens fraternels [pv. Colline] EmptySam 4 Avr - 6:38



rectification Noël, peut-être que tu ne t'adresses pas à Colline comme s'il était défaillant, définitivement débile ; non
la manière dont tu t'exprimes c'est celle qu'on entend
quand quelqu'un s'adresse à quelque chose de fragile. cette manière de regarder dans les yeux, car c'est cette trajectoire qu'ont les vérités ; elles filent droit. sans ciller tu dévisages et il se demande si tu t'obliges,
si tu te forces à ne pas lever les yeux au ciel
quand tu parles de Lui.

les mots que tu choisis résonnent fort, suffisamment percutants pour faire flancher les frêles fondations des colères de Colline. tes arguments tiennent, solides, ils appellent une réalité au passé pour la calquer sur votre présent. si Papa n'aimait pas vos disputes autrefois, alors c'est encore vrai maintenant. c'est comme s'il était encore un peu là, les mains sur vos épaules à veiller que tout le monde s'entende. ses mains, sur tes épaules, elles s'y trouvent encore Noël ? ou est-ce que tu fais comme si...
il serait prêt à tendre la main, il a envie tu sais
de faire comme tu dis ;
de faire la paix.

mais d'abord, il doit être sûr. toutes ces incertitudes, elles lui rongent l'esprit depuis toujours, et si le nous que vous formez toi et lui en devient une, alors il ne lui restera bientôt aucune certitude.
tu le penses ?
la voix de Colline chancèle, car tu vises juste, Noël,
tellement en plein cœur qu'on se méfie ;
est-ce que ce que tu dis sonne juste car on est des frères
ou parce qu'on a eu le temps de se faire imposteurs ?

un pas qui sépare, rien que ça, ce n'est pas grand chose comme distance. il est à deux doigts de fermer les yeux sur vos différents mais il ne sait pas ; c'est sûrement la paranoïa gangrénant ses songes qui déforme les images.
quand tu parles de lui comme un vrai père,
tu le penses vraiment ?

ça lui fait mal de faire l'effort de sous-entendre qu'il pourrait en exister un faux. mais il faut bien, pour guetter dans tes regards la moindre lueur qui servirait d'indice. dépité, il déglutit difficilement, et croise les bras contre son buste. le geste futile pour étouffer les battements de cœur irréguliers, et les épaules s'abaissent dans un mouvement las.

ça m'fatigue, de me prendre la tête, j'ai plus envie. ça arrive déjà trop souvent avec Caprice, parce que quand il parle d'avant ça s'voit qu'il y croit pas et ça m'rend dingue. alors pas toi, Noël,
me dis pas que toi aussi t'as lâché tout ça.

parce qu'après tout, tu lâches rien,
pas vrai ?



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MessageSujet: Re: La force des liens fraternels [pv. Colline]   La force des liens fraternels [pv. Colline] EmptyDim 19 Avr - 0:39




un froid à réchauffer

je déteste les dispute, surtout quand ca concerne un proche comme toi alors ne me laisse pas dans le doute [pv. colline]


« Evidemment que je le pense. »

Ta voix est assurée, tu es confiant pour le coup. Lâcher ce genre de phrase ne coute rien, elle ne peut qu’apporter la paix entre vous deux. S’il a besoin d’être rassuré alors soit. Toi Noël, tu te plairas a ce désire et tu lui accorderas cette attention.

Mais bon, tu devrais le savoir mieux que personne, ce n’est pas aussi facile.
Ça n’a jamais été aussi facile entre frère et Colline te le démontre bien en rajoutant une couche.
Ça fait mal à entendre car te voilà obligé de repenser à lui.

La question te surprend mais tu essaie de n’en montrer aucune trace – et pourtant, elle est tout à fait légitime, tu aurais dû t’y attendre venant de Colline, il a toujours su poser les bonnes questions au bon moment. Tu aurais pu lâcher un soupire, saoulé de ce genre de casse-tête mais il n’en est rien. Bien au contraire, repenser à cet homme comme à un père c’est tout à fait abordable pour toi et tu n’hésite pas a t’exprimer clairement là-dessus.

« Je le pense vraiment Colline et tu sais pourquoi ? Tout simplement parce que malgré tout, je ne peux pas ignorer le fait qu’il m’a sauvé de la misère et de l’abandon, il m’a élevé comme vous et il m’a aidé a me reconstruire, si je suis celui que je suis aujourd’hui, c’est grâce à lui et ça, malgré tout ce que je peux dire, je ne peux pas le lui retirer. »

Il faut bien l’admettre. Toi, Noël tu n’as aucun mal à te faire a cette idée car finalement, tu y as déjà beaucoup réfléchit. Même si t’approuves pas ses méthodes, il vous a quand même sauvé dans un sens.

Colline se résigne, tu le vois, tu l’entends dans ces derniers mots. Il semble fatigué, la colère semble s’être estompé, c’est donc déjà une victoire pour toi. Tu ne perds pas vraiment de temps pour lui répondre car c’est l’occasion ou jamais.

« Alors faisons en sorte de plus se prendre la tête ? Tu sais, on a chacun différent sur certaine chose, le tout est d’éviter d’aborder les sujets sensibles. Je sais que tu tiens beaucoup à lui, et je ne peux pas te le reprocher car comme tu le sais maintenant, je reconnais qu’il a été là pour nous et pourtant, je ne peux pas fermer les yeux sur d’autre truc. »

Et là avant que le feu ne redémarre de plus belle, tu termines sur ta lancée après quelques secondes pour reprendre ton souffle :

« Sache juste une chose, je connais ton avis, mais je ne t’abandonnerais pas quoiqu’il arrive, vous êtes ma famille, si je dois remettre ça, alors soit, on remettra ça, je ne vais pas m’en aller loin de vous tous car je ne pense pas comme toi ou les autres. »

Rassurer c’est la meilleure chose à faire.

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Colline Devray
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MessageSujet: Re: La force des liens fraternels [pv. Colline]   La force des liens fraternels [pv. Colline] EmptyLun 11 Mai - 23:26



c'est pourtant si simple de fermer les yeux Noël, de s'abandonner aveuglément au divin que c'est un parent, ça rend le doute moins éprouvant et le futur plus certain, ça empêche de trop redouter demain. se dire que tout ça c'était par amour, ça justifie le bon comme le mauvais, assemble les deux opposés aux contours troubles que sont le bien et le mal. plus besoin de les départager, ils forment un, s'incarne dans la figure du Père et l'on n'a plus qu'à s'en remettre totalement à lui pour être sûr de suivre le droit chemin.

mais Noël toi tu traces ta route sans t'embarrasser des sentiers tout tracé par Papa, et Colline ne comprend pas - ne cherche pas à comprendre il faut l'avouer - ne sait pas faire sans ça. tu dis que ça ne fait rien, qu'on fera avec, et il hausse les épaules un peu dépité, de bonne guerre.
forcément qu'on va finir par se reprendre la tête, c'est comme ça qu'on fonctionne Noël, faut jamais dire jamais.
plus jamais les sauts d'humeur, plus jamais les rancœurs, c'est vain comme prière. mais tant qu'on ne s'abandonne pas.
... j'espère bien.
qu'on continuera d'avancer en parallèle.
le temps passe vite.

il ravale un rictus horriblement triste pour esquisser un sourire farouche, il s'avance vif et décroise les bras pour tendre les deux mains ; Noël tu es plus grand, Colline doit les lever pour t'embêter à ébouriffer tes cheveux sans prévenir. le geste brusquement fraternel.
t'as intérêt à rester là Noël je fais comment sinon, hein ? Caprice il gueule pas, et Teddy elle file trop vite des coups ; faut qu'tu sois là pour me remettre à ma place de temps en temps tu vois !
Colline voudrait toute la vie ; toute sa vie
se retient de dire, s'il te plaît sois patient
ce n'est pas comme si elle allait durer longtemps.

mais il se tait, car on s'est suffisamment épanché aujourd'hui. laisse Noël tranquille pour s'écarter désinvolte, les regards qui reviennent sur terre, ils s'échouent au sol aux pieds de Colline qui finit par soupirer les derniers ressentiments.
vas-y ok, on en parle plus,
je suis plus fâché, ça va.

pour de vrai cette fois-ci, promis.



Noël Devray
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MessageSujet: Re: La force des liens fraternels [pv. Colline]   La force des liens fraternels [pv. Colline] EmptyMer 1 Juil - 18:16




un froid à réchauffer

je déteste les dispute, surtout quand ca concerne un proche comme toi alors ne me laisse pas dans le doute [pv. colline]


Le jamais était de trop. Tu le savais. Au moment même où tu avais prononcé cette phrase, tu avais presque regretté d’avoir évoqué ce sous-entendu qu’au fond, les disputes ça pouvaient s’éviter, se régler. Au final, c’est un peu votre chanson a vous deux, se disputer, se réconcilier, et rebelotte. Une mélodie saccadée, mais bien vivante, bien là.

Alors, tu le regardes te répondre que forcément, il y en aura d’autre des prises de tête et forcément le mot jamais est exagéré. Alors oui, tu es obligé de l’admettre, tu hoches doucement la tête et tu te montres souriant.

Car au fond, tu sens que tout s’est calmé, qu’une bonne discussion était nécessaire et que là, tu es en train de retrouver ce Colline que tu aimes tant.

« C’est vrai, c’est un peu notre crédo, mais tu sais quoi ? Tant qu’on se réconcilie, moi ça me va. »

Et puis finalement, il continue sur sa lancée, et quand tu l’entends, tu sens ton cœur se resserrer, c’est presque une trop bonne émotion qui te submerge. Tu le sens te donner de l’importance, et ça te touche.

Alors tu ris, un léger rire, qui se cache sous ses mains qui tripotes tes cheveux, a ton tour, tu poses une main sur sa tête, et tu lui souris, un sourire presque trop doux cette fois.

« Tant mieux, tu me rassures ! »

Tu te frotte les yeux comme pour te convaincre que c’est bon tout est réglé ce n’est pas un trop bon rêve.

« Et donc, sinon, quoi de neuf de ton côté ? »

Autant en profiter.

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