partageons notre culture g

hello les pipous ! Love

tout part surtout de l'envie de vous partager des feels sans vous l'demander (g pas d'race lmaoo)

mais voilà.
en lisant un roman pour un cours ~~(au moins ça part d'une rigueur)~~, j'ai eu le forte envie de parler de ce que j'en pensais, mais seul.e dans ma chambre c un peu triste. du coup jme suis dit "eh, ça serait peut-être cool un topic où on peut partager au + grand nombre nos feels sur une œuvre". peut-être.

série netflix, bd, webtoon, roman, film... vrmt tout (jor ac une copine on se screenshot des scènes trop intenses tsais mdr). & si ça intéresse pas mdr c pas grv, j'flooderai ds le topic façon hello darkness my old friend. eyes

& du coup, bah je starte avec une citation du roman obligatoire, mais que j'aime beaucoup. (promis après je v rp)

Citation :: « C'était sans doute cela qui était le plus dur à supporter dans cette nouvelle ère du malheur qui nous tendait ses bras, c'était sentir son ami, son frère, si démuni par ce qui lui arrivait, c'était physiquement dégueulasse. J'accompagnai Jules dans la boutique d'artifices Rugieiri, boulevard du Montparnasse, où il devait acheter en vue du carnaval des cotillons et des pétards pour ses enfants. »

- H. Guibert, À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie, p.156-57, éd. Folio.

c'est dans le cadre d'un cours, Écriture de l'intime, où nous lisons des témoignages sur le sida. et c'est well le fait de se remettre dans le contexte, vers les années 80-90 pour le roman, où le sida, c'était 1) complètement nouveau 2) quasi un mythe ou une impossibilité. en même temps, apprendre l'existence d'une maladie sans remède qui dévaste ton corps, qui te fait mourir à petit feu, d'une maladie qu'on a rapidement associé aux communautés lgbtq (gay dans le cas du roman), c'était inconcevable... jusqu'à ce qu'on l'aie soi-même. et c'est ce que raconte guibert dans ce roman : voir un ami mourir du sida et être hanté par l'idée de l'avoir, savoir qu'on l'a mais s'y refuser, se dire que ce n'est pas possible tout en sachant que oui. et dans cette citation c'est juste ouf, le clash entre la première phrase et la seconde. la seconde qui témoigne d'une activité banale (aller acheter des pétards quoi) alors que le narrateur est hanté par le malheur, comme il l'écrit.

voilà bonne journée.
erm

seulement 5 rabbits Messages : 273 Age : 20 Classe : e.

C'EST TROP BIEN COMME SUJET et comme d'habitude ta culture ?? ce que tu proposes ????
ça me donne trop envie de lire ce roman!!! un de plus dans ma liste omg

toussaint a fait l'erreur de me parler de koltès qui est un dramaturge français et depuis g une obsession pour cet auteur j'ai lu 4 pièces de lui en un mois MDR ça va plus du tt aled

je vous recommande dans la solitude des champs de coton du coup qui est une pièce à deux personnages sans action et juste faite de dialogues c'est vraiment splendide
il ya des passages où on ne cherche même plus à comprendre les phrases et il faut juste se laisser bercer par les mots, puis on relit ce passage car on se rend compte qu'on a rien digéré et on se rend vrmnt compte de la puissance des mots !!!
c'est une très belle pièce sur le rapport à l'autre et le besoin d'exister auprès des autres, où l'un et l'autre ne se répondent en réalité pas vraiment

Citation :: Vous n’êtes pas là pour satisfaire des désirs. Car des désirs, j’en avais, ils sont tombés autour de nous, on les a piétinés ; des grands, des petits, des compliqués, des faciles, il vous aurait suffi de vous baisser pour en ramasser par poignées; mais vous les avez laissé rouler vers le caniveau, parce que même les petits, même les faciles, vous n’avez pas de quoi les satisfaire. Vous êtes pauvre, et vous êtes ici non par goût mais par pauvreté, nécessité et ignorance.

UNE ÉTOILE Messages : 156 Classe : spé artistique uni 1

Omg ce topic, comment j'vais grave y passer ma vie

J'vais grave noter tout ce qui passe sur ce topic perf

(oui, Koltès ma vie perf

Roberto Zucco, une grande claque de ses morts)

J'vais parler ici d'une œuvre dans son ensemble, d'un auteur en particulier bc je l'aime d'amour.

Pour resituer dans contexte, j'suis un.e grand.e lecteur.rice mais, j'ai jamais passé le cap de la littérature pour adulte, j'suis québlo dans les romans jeunesse, pour ados (et fantastiques aussi, la réalité ça pue)
et, pour moi, le maitre en la matière, c'est Pierre Bottero

C'est un auteur magnifique, qui a écrit notamment trois trilogies qui se passent dans le même monde (+ une qui lui est indirectement reliée) et au fil de ces bouquins, non seulement les personnages grandissent, murissent, apprennent, se découvrent mais son style d'écriture s'affine et devient tellement poétique et tellement beau, tellement simple. On visualise les paysages magiques avec une précision incroyable.

Mais surtout, il a une façon de parler de sujets complexes, importants avec une douceur, une simplicité et une évidence qui ne cessent de me retourner.

De sa trilogie "Le Pacte des Marchombres" vient le personnage d'Ellana qui, clairement, est mon modèle dans la vie. Cette trilogie parle de liberté, d'indépendance, de deuil, d'amour, de déception, d'échec, de doute.

doudou le troll a écrit:: Le doute est une force, une vraie belle force. Veille seulement à ce qu'elle te pousse toujours vers l'avant.

j'pourrai quote tous ses bouquins en vrai et je pense sincèrement que quelque soit l'âge qu'on a, ses bouquins (et particulièrement le pacte des marchombres) ont quelque chose à nous apprendre, nous font réfléchir.

Malheureusement (et bordel, ça me tue à chaque fois que j'y pense), Bottero est mort dans un accident de moto en novembre 2009, ça a fait dix ans au début du mois (nn c fo g pas pleuré

) et ça restera l'une des frustrations les plus intenses de ma vie. D'une part parce qu'il a jamais achevé sa dernière trilogie, les Âmes croisées et ensuite parce que j'ai pas pu le remercier pour tout ce qu'il m'a apporté.

j'vais partir en croisade relecture de tous ses bouquins, y'a moyen que je repost à son sujet, ou que j'edit ce post

Citation :: La liberté n'induit pas l'égoïsme et il n'y a pas d'homme plus libre que celui qui agit parce qu'il pense ces actes justes.

--> tout une construction autour de la liberté, de que c'est, de ce que ça veut dire, de ce que ça implique ... incroyable

Citation :: Il y a deux réponses à cette question, comme à toute les questions : celle du poète et celle du savant. Laquelle veux-tu en premier ?

--> ce leitmotiv tellement beau, c'est tellement une manière de voir la vie et le monde qui nous entoure tellement belle et ça amène dans le bouquin à des réflexions de ouf

bref, je m'arrête là aujourd'hui parce que sinon, je pourrai continuer des heures x)

DISASTER♡BABE Messages : 164 Age : 26 Classe : classe F.

omg Pierre Bottero, j'ai saigné la série "A comme Association" qu'il a co-écrit avec Erik L'Homme qd gt au lycée ça me donne envie de tous me les refaire (surtout comme je galère à lire en ce moment ça me ferait grv du bien mdrrr)

Pour ma part je vais pas parler bouquin mais podcast hihi, j'ai commencé à écouter Welcome to Night Vale qui est un podcast américain (donc en anglais par contre, sorry si vs êtes pas fortiche dans cette langue, je crois pas que y'ai des traductions ?? ;v;) réalisé par Joseph Fink et Jeffery Cranor.

C'est un podcast narratif sous forme d'une émission de radio communautaire pour la ville fictive de Night Vale, une espèce de trou paumé dans le désert, quelque part au Sud-Ouest des USA. On entend seulement la voix du narrateur Cecil Baldwin (présentateur de l'émission de radio) qui raconte sous forme de news le quotidien de la ville où il se passe des trucs complètement absurdes, où les habitants sont tous chelous et y'a une espèce de Conseil Municipal tyrannique qui régit la ville avec des règles bizarres type "Cette semaine y'aura pas de Mercredi en raison d'une erreur de calendrier", bref c'est vraiment une ambiance mystique à la limite entre l'absurde, le dystopique mais pas tout à fait, et Cecil is full bae avec ses gros tattoos et son crush obvious sur Carlos le scientifique aux jolis cheveux.

J'aime vrmt bcp ce podcast pcq il a un ton monotone mais c plutôt reposant (écouter pr s'endormir, 10/10 would recommend) et je trouve que c étonnamment intéressant malgré le peu de dynamisme dans la narration ; c un peu comme écouter un prof avec une voix morne mais qui te lâche des pépites ttes les 2s quand tu y fais un peu gaffe. Les ambiances hyper mystérieuses où les choses font pas toujours sens et on s'en fout, je suis grave fan, et jsp, c'est grave détendant à écouter je trouve, quand je dessine j'écoute d'une oreille, si je loupe une partie c pas grave pcq c'est un format où t'as pas besoin de tout avoir écouté pour comprendre la suite et c grv coolos !
Ce que j'adore dedans aussi c'est que y'a beaucoup de poésie et de citations graves douces dedans, tu peux avoir en 5 minutes un truc grave absurde sans queue ni tête suivi par une phrase trop belle sur l'acceptation de la folie du monde, etc.
Du coup franchement je conseille si vous savez pas quoi écouter pendant que vous travaillez/dessinez/prenez un bain/whatevs hihi !!

et du coup petites quotes en vrac :

Welcome to Night Vale a écrit:

We are skipping Friday this week, but we’ll make up for it by having Double Friday next week. Mark your schedules.

Welcome to Night Vale a écrit:

You too have survived, survived everything up to this moment.

Welcome to Night Vale a écrit:

May you too find love in this desert. May it be as permanent as the blinking lights and as comforting as the dull roar of space.

Welcome to Night Vale a écrit:

Time is weird ; so is space. I hope ours match again some day

Welcome to Night Vale a écrit:

Be proud of your place in the cosmos ; it is small, and yet it is.

Welcome to Night Vale a écrit:

Monday would like you to leave it alone ; it is not its fault that you are emotionally unprepared for your professional lives

Welcome to Night Vale a écrit:

Don't let numbers tell you what to do. You are blood and earth, not theory and chalk.

Welcome to Night Vale a écrit:

The universe is vast. You are also vast. So is an ant. There are different sizes of infinity.

Welcome to Night Vale a écrit:

Night Vale City Council reminds you : if you see something, say nothing and drink to forget.

bref c trop bien mes meilleurs fanart soon

la french girl d'elyas Messages : 646 Classe : E

le topic est tlmt tlmt cool jtombe dessus avant de dormir trop envie de parler de klaus qui est sorti sur netlix

bon c'est une histoire de noël mais que j'ai adoré par son traitement, le réalisateur bosse dessus depuis 2010 et il était avant sur moi moche et mechant, tarzan, le bossu de notre dame... klaus a été réalisé avec seulement des dessins a la main (de la 2D) (imaginez environs 400 dessin pour seulement quelques secondes) et par pas moins de 25 nationnalités, la fluidité du truc est impressionnante surtout qu'avec la lumière etc ils ont donné un effet 3D vraiment accrochant

l'histoire est touchante, le développement du personnage principal est interressant, les plans sont magnifique, j'ai rien de spécial a quote mais j'avais envie d'en parler psk c 1h30 sympathique mais 9ans de taff incroyable partout dans le monde

voili voilou
rocket

Invité

Ok c'est pas la première fois que j'entends parler de Welcome to Night Vale mais ça m'a vrm donné envie de l'écouter !!
Et Klaus j'ai vu la bande annonce sur facebook y'a quoi à peine deux jours je pense ?? Ça a l'air trop mignon, je vais sûrement écouter quand je vais me mettre en mode Noel :'D

Ce sujet a été un coup de pied au derrière, en mode aller finis donc ta lecture de chevet plutôt que de perdre 4 heures sur youtube.

So La dévoration des fées de Catherine Lalonde que j'ai terminé y'a 30 minutes avec plein d'interrogations : une présentation.

Dédié à / citant Josée Yvon, poétesse féministe, décédée du sida en 1994, le récit présente la vieille et la p'tite dans une sorte de récit initiatique twisté. Et c'est psychanalytique a s f u c k.

Citation :: Elle le dit au début, quand fut au commencement le verbe, quand furent les tous premiers mots, les premiers qu'elle ouït de sa vie. Cruelle parole d'or, d'évangile, inscrite à la migraine, don inaugurale de marraine Carabosse infusé magiquement par doigt de fée doigts de dame : cinq mots, conq, comme poison à l'oreille, comme oiselle de malheur, plombé, prophétiques, oraculaires ; poudre de perlimpinpin et otut le bataclan, et en son coeur noir un futur fuseau acéré.

La vieille prend sous sa charge la p'tite parce que sa mère - la blanche, l'absence - est décédée en couche et s'occupe en même temps de cinq garçons. Et y'a pas vrm de tendresse entre elles, de bambins à jeune adolescente, sauf quelques rares moments de complicité - un rire, un sourire. L'action se passe à Sainte-Amère-de-Laurentie, et le chemin qui attend la p'tite semble se forger dans l'amertume. C'est en tout cas ce qu'entend la vieille : elle compte bien que la p'tite rentre dans les rangs et suive une chemin similaire au sien (qui ressemble vachement à celui des femmes au tournant du XXe siècle de la manière que c'est décrit ok). Sauf que la p'tite va fuguer, partir en ville. Puis revenir, une fois femme.

Et like shit happens, genre je veux pas spoiler. Mais c'est b e a u ok.

Et la lecture en genre vrm trop fraîche dans ma tête pour en parler correctement et tbh j'ai pas tout compris, sinon que c'est un récit de libération, une anti-prophétie. Anyways, les mots sont beaux, la plume est majestueuse. So je laisse quelques citations, quelques poèmes-récits.

Citation :: Quand à bout de souffle elle ferme les lèvres, ils sont légion à sa traîne, amusés, un monstre à mille têtes. Bataillon mirifique de caboches de kids et de chaos. Et les grands, quelle beauté quand ils sourient ! - les masques vibrent -, ces Blacks percés toutes couleurs, ces Ginette en chaleur, griffons incarnés, piratesses à bibi, têtes à crack, ces princesses métal, futuristes du Nunavut, beaux, beaux à lier car nous sommes tous splendeurs dans le silence soudain, dans le taire de cette chorale à mille bouches nous sommes splendeurs, dans ce silence tout avalant, la constante boue sonore, moteurs et motets, timbres, carillons, pulsar, dans le silence avalant nous sommes une asonie rare. Et les masques se fendillent comme le béton tout autour et dévoilent de minces lignées de chair blanche, si blanche dessous, cachées depuis si longtemps - depuis si longtemps absente, couverte, sous carapace.

(on lit blanche, il faut entendre blanche, la mère décédée)

Citation :: nous
aurons
survécu à Dieu
à tout ce qu'ils ont dit de nous
notre langue est souvenir et ce que fut notre coeur
quand il était couronne

Et une dernière pour la route :

Citation :: Plus de dire, ni dur ni rien. Plus de début, ni commencement ni fin. Plus de verbe même. Car du langage viennent les prophéties, oui, et les interdits ; l'avant-nous, énorme. Alors elles restent hors mots, oui, au sol, deux femmes imbriquées l'une dans l'autre, muettes volontaires, leurs visages troussés, retournés en pures muqueuses ; et pulsée, pompée d'en bas jusqu'En la fixe fontanelle, une sublime joie, musique splendeurs de laits et de morts retardées, qui érode leurs faces et les fait neuves. Sorcières sorcières. Mangeuses de cru, échappées vives, déesses merveilles et monstresses, affalées dajs la poussière, refaites et harassées, à la naissance source, premier temps de l'amour malamour, et de sa haine, renversée.

TROIS ÉTOILES Messages : 80 Classe : f

si vous ne la connaissez pas, je vous conseille cette nouvelle d'andy weir, the egg
elle est courte, efficace, et vous pouvez la lire ici
c'est le genre de lecture qui se passe d'analyse
(c de la FRAPPE)

Invité

j'viens de terminer les derniers épisodes disponibles de BoJack Horseman et
!!!!!
écoutez, c'est tellement worth it
j'aime la direction que prennent les personnages, les enjeux personnels, sociaux, voire politiques qui sont développé tout au long de la série ;
les personnages sont attachants de leur propre manière ;
l'humour est un chouia décalé ;
y'a des moments à la fois hilarants et painful parce que lucides ;
j'ai littéralement aucune idée de ce que sera la suite et ça fait du bien de ne pas pouvoir deviner en avance un arc narratif ;
et Diane c'est ma bae je l'aime bcp
so go watch it new episodes drop january 31

Il est dead ce sujet un peu nan ? on va relancer
Bon je savais pas où poster mais j'voulais grve partager ça
les fans de FF savent que cette vidéo est l'un des moments les plus tristes de notre enfance (la mienne en tout cas) connaisseurs connaissent et attention au spoil pr ceux qui viennent de commencer la licence Final Fantasy

J'reviens j'vais me foutre en l'air 2sec

TROIS ÉTOILES Messages : 144 Classe : F1

efrem je t'aime c incroyable
parcontre idk si c le bon sujet pTDRRR

Spoiler:

SANS ÉTOILE Messages : 43 Classe : F

Isis-Mae Rhodes a écrit:: (donc en anglais par contre, sorry si vs êtes pas fortiche dans cette langue, je crois pas que y'ai des traductions ?? ;v;)

Il y en a une qui va jusqu'à l'épisode 23 et qui est plutôt de bonne qualité. On peut la trouver ici. Pour les amis non-anglophones qui voudraient se faire une idée.
C'est cool de voir d'autres fans de Nightvale (je suis à l'épisode 65, perso).

» Retrouvons notre complicité [pv. Jasmin]