irony ❞ aglaé & leonard & ace & valéry (stand 5)

drama ♛ queen Messages : 387 Age : 28 Classe : classe E.

Amour,mascara et drama.
gabrielle avait longtemps hésité.
tapotant nerveusement son doigt sur la table du stand de vérité tenu avec Saada et Arielle, elle n'arrivait pas à sortir de sa tête celui dont elle avait entendu parler au détour d'une conversation - "t'as vu le stand des techs archi cool ??" - "celui où on te dit qui est ton âme soeur ? mais grave viens on y va"

et elle n'avait pas sourcillé, Gabrielle, mais avait noté l'information dans un coin de sa petite tête. Pianotant sur son smartphone un message à destination d'Aglaé - Lalie devait être trop occupée à aider les deux stands sur lesquels elle avait été affectée :

10:21 - bb t'es dispo genre... une petite demi-heure pour moi ? faut qu'on aille voir un stand qui a l'air méga cool.

quelques minutes plus tard, o'brien accrochée au bras d'Aglaé, elle avait enfin le fameux stand des probabilités sentimentales dans son champ de vision - il n'y avait pas encore grand monde, et à grandes enjambées elle s'était approchée pour éviter qu'on ne lui vole la place.

« par contre ça reste entre nous ok? genre on va pas aller le raconter tu vois. Promis ? »

au milieu d'un festival bondé, elle y croyait un peu à ce serment futile.

irony. aglaé + leonard + ace

— gitano;

Invité

Oupsie ça parle d'amour ici ?

T’avais observée la devanture du stand avec un œil plus que dubitatif. Quand Gabrielle avait envoyé son appel de détresse tu t’étais attendue à tout, sauf à ça. Bras dessus, bras dessous, l’estomac encore remplit de ton escapade au café des TECH t’avais observée la silhouette fébrile de ta princesse. Elle cachait des choses Gabrielle, des choses qui piquait à vif ta curiosité.

« Raconter de ? T’sais je pense pas qu’on ait besoin de ce stand pour savoir qu’on peut pécho n’importe qui dans cette école. Enfin, je ne suis plus sur le marché donc je m’en fou mais… »

Tu pouvais comprendre l’attrait de ce genre de petit jeu, le petit frisson de poser un nom ou un visage sur un concept flou et désiré. Ceci dit, t’avais pas tellement la sensation qu’il s’agissait d’un jeu pour Gabrielle, c’était bien ça qui t’inquiétait. T’en dit rien cependant, un couloir, en face du stand téléphone rose du festival, t’as pas besoin de réfléchir pour savoir que ce n’est pas le lieu idéal pour un interrogatoire.

« Ça restera entre nous, t’inquiète. »

Tu t’avances, votre tour venu, dans ce petit stand dont tu ne doutais pas de la popularité auprès des pisseuses de quatorze ans. Vu le thème tu t’attendais à découvrir la frimousse souriante de Valéry, c’est la tronche de cake de Leonard que t’as à la place.

« … Bah alors Leonardo, t’es puni ? »

Un groupe de plouc et deux fabs + Stand 5 + Octobre 2019 Festival Culturel

— gitano;

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il fallait obligatoirement que ce soit le gros crâne d'aglaé qu'il ait en guise de cliente. il fallait obligatoirement que valéry ne soit pas là quand le gros crâne d'aglaé se pointait.
évidemment.
et il fallait par-dessus tout qu'il reste poli - au moins éprouvait-il du plaisir à les racketter de quelques rabbits pour des conseils misérables. il y avait toujours du monde sur le stand, notamment parce qu'il s'avérait que quand ils faisaient un effort, valéry et leonard pouvaient être d'une très grande aide en vie amoureuse, mais aussi grâce à leurs belles gueules. leonard avait fait un effort et porte une chemise soignée, les cheveux bien organisés en un faux bazar et un pin's en forme de coeur rouge sur la poche de son haut.
ça lui fait mal aux joues de devoir sourire tout le temps. quel plaisir de vous voir ! c'est faux, c'est un très joli mensonge. non je suis pas puni au contraire. qu'est-ce qui vous amène ? vous venez pour une consultation ? amour amer, il s'appuie à la table, assis derrière le stand. il veut juste qu'elles crachent leur argent.

♡♡ LOVE ♡♡

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drama ♛ queen Messages : 387 Age : 28 Classe : classe E.

Amour,mascara et drama.
« menteur. »
gabrielle avait plissé les yeux, accusatrice - la faute à son alice qui ne se taisait jamais. et elle siffla, se rappelant que c'était elle qui était en demande et non l'inverse. elle agita ses mains en guise d'excuses, qu'il oublie cette parole maladroite qui allait plus vite que son cerveau. et, frémissante, elle recula d'un pas derrière Aglaé.

« bien sûr qu'on vient pour une consultation. toutes les deux, hein, pas que moi. »

la voilà, théâtrale, qui commençait déjà à se justifier alors qu'on ne lui avait rien demandé.

« bon, comment on procède alors ? puis tu peux nous dire quoi au juste ? »

parce qu'au final, elle n'avait pas vraiment obtenu plus d'informations que les bribes de conversation qui ne la concernait même pas.
et puis elle tiqua.
Leonard de Monaco.

« ah mais c'est toi "Leonard" ? J'me disais aussi. »

et elle pouffa, une main devant ses lèvres, en rappel de ce qu'Eulalie lui avait dit - mais elle ne dirait sûrement rien de plus, par respect pour elle. la surprise avait été trop forte.

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— gitano;

Invité

Oupsie ça parle d'amour ici ?

Menteur.
T’es même pas surprise en fait. Même, tu compatis, ça doit être difficile de devoir autant sourire quand on est aussi coincé du fion.
Pour le coup t’as pas besoin de te forcer à lui sourire.
Plaisir sadique.

Mais à force d’être sadique la chance se joue de vous. C’est que la vie a un sens de l’humour bien particulier et quand Gabrielle annonce que la parodie de voyance amoureuse se fera à deux, tu ne peux que lui lancer un regard trahit.

« Ah bon ? »

Entendre Leonard théoriser sur ta vie amoureuse ne te procurait aucun plaisir, loin de là et t’aurais bien envie de lui dire, à Gabrielle, qu’il ne fallait pas pousser mémé dans les orties mais on ne peut pas s’opposer aux plans de sa majesté. T’as pas le temps de protester qu’elle demande déjà le mode d’emploi et le planning de la séance, Gabrielle, et toi, tu ne peux que pousser un soupir fataliste. Fait chier.

« Bon bah visiblement… »

Tu t’assois sans plus de cérémonie, il a intérêt à bien faire son job, Leonard, t’as encore la séquestration de ton chat en travers de la gorge.

« Quand vous aurez échangez vos num on pourra peut-être commencer ? »

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— gitano;

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je peux vous aiguiller sur vos relations amoureuses. valéry est pas encore revenu de sa pause pour les soulmates mais ça devrait pas tarder. il garde son gros sourire de faux-cul. il s'égaye quand elle dit qu'elles viennent pour elles deux car dès alors cela représente un enjeu supplémentaire niveau rabbits. il ignore poliment les remarques d'aglaé et se concentre sur gabrielle puisque même si elles semblent deux, cela semble être elle qui mène la danse. oui c'est moi, pourquoi ? on est dans la même classe, tu as entendu parler de moi à propos de quelque chose en particulier ? il reste aimable, toujours. et les invite à se rapprocher davantage de la table du stand pour davantage fermer l'espace.

en toute intimité.

en tout cas avant tout je vous demanderai de payer la modique somme de dix rabbits chacune, la consultation permettant bien entendu d'avoir aussi une discussion avec valéry. il est là pour les affaires, pas pour taper la discu avec deux nanas dont il se méfie un rien.

♡♡ LOVE ♡♡

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irony

ace&stand5

❝ je cracherai pas mes rabbits ❞

Tu avais été occupé pendant des jours et des jours. Le conseil avait eu un travail monstre pour prendre en compte toutes les réclamations des élèves et les traiter avec des professeurs beaucoup trop occupés (et un peu moins concernés). Afin que tout se passe au mieux, tu jouissais du fait d'être blacklisté du festival en tant que dangereux, afin de ne pas avoir subi double pression à gérer un stand en plus de l'organisation du festival.

Alors que Max était et les autres étaient occupés à leurs stands, tu déambulais seul dans les alentours de la zone TECH. Tes yeux furent rapidement attirés par la vue divine de Gabrielle O'Brien, aux côtés de Lynch et du petit frère de Max.
Sans même t'en rendre compte, tu t'étais arrêté au milieu de la foule pour les fixer sans grande discrétion. D'un oeil réservé mais surtout à la mine froide. Fermée. En réalité tu t'étais perdu à contempler la beauté de ses cheveux qui ondulent à la brise automnale.

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Amour,mascara et drama.
« ça m'est arrivé d'entendre ton nom au détour d'une conversation, oui. mais on va dire que c'est pas le sujet du jour. »
et de toute façon elle ne trahirait certainement pas Eulalie et leurs confessions à l'aube - et elle avait arboré ce sourire mutin quand elle pouvait cibler plus précisément les battements de coeur des autres.
elle fouilla dans la poche de sa veste et sortit vingts rabbits, tendus au petit prince.

« ça me coûte un bras cette histoire. je paie pour nous deux c'est bon. j'espère que ça vaut le coup je te préviens. »

et elle sentit un peu, que depuis quelques minutes, quelqu'un la fixait dans son dos - et elle était spontanée, gabrielle, elle ne réfléchissait pas beaucoup, surtout lorsque son coeur était en jeu sur le stand de Leonard et Valéry - qu'elle espérait un peu voir, en réalité.

alors elle fit un quart de tour sur elle-même, et quand elle croisa les pupilles glacées du délégué principal, elle se retourna aussitôt, sans la moindre discrétion : elle avait le visage trop rougie pour duper qui que ce soit. alors elle glissa entre les bras d'Aglaé et vint à son oreille.

« ok donc tu te retournes pas surtout, y a des gens que j'ai pas envie de voir, tu restes stoïque tu bouges pas. c'est personne que tu connais de toute façon on s'en fout. »

et y avait un peu d'auto-persuasion dans tout ça.

« bon, on la commence cette consultation ou bien ? »

et en maintenant le bras d'Aglaé vers elle, elle posa une main ferme sur la surface de la table - et ses doigts tremblaient un peu.

irony. aglaé + leonard + ace

— gitano;

Invité

Oupsie ça parle d'amour ici ?

Tu savourais le bonheur d'être invitée, parce que donner de l'argent à Leonard, même pour une bonne cause, c'était contraire à tes principes, on ne finançait pas les voleurs de chat ici. L'envie de voir docteur mamour prophétiser bientôt finie, au creux du ventre, pour aller faire quelques choses plus agréables comme… Remanger un bout, par exemple, ou aller faire parler vos téléphones entre copine. Mais l'ennuie, Aglaé, c'est quelque chose de formidable, car on se fait très attentif dans l'ennui et dans l'ennui, tout devient distraction. Et, Aglaé, quand tu vois Gabrielle se retourner, rougir, quand tu captes les tensions de son corps et la façon dont elle t'agrippe pour te murmurer à l'oreille ses instructions qui ne trompent personne, tu ne peux t'empêcher de sourire et de murmurer à ton tour avec taquinerie.

« Quoi, y a Ace ? »

Tu chantes ça pour rire.
Si tu savais.
T’avais remarqué son regard qui se perd à son passage, t’avais vue ses joues rosir et t’avais laissé tous tes capteurs de grande sœur se mettre en alerte. T’avais pas forcément apprécié voir que ça rougissait sur le passage d’Ace et pas celui de Robin. Puis tu t’étais dit que vu ton propre passif fallait peut-être te carrer tes jugements au fond du boule. T’étais mal placée pour juger les crush de tes amis quand toi t’avais mis presque six ans à assumer le tien.

Alors tu te rapproches Aglaé, tu profites de la voir tendue pour caler ta tête contre son épaule et faire une exception à ton désamour des contacts physiques excessifs autre que ceux avec les élus (sisi la famille). Faut se détendre Gabrielle, tout va bien. Après tout c’est juste pour rire.

« Ouais duchesse, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? »

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— gitano;

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leonard ramène les vingts rabbits à lui. quel plaisir ! son sourire devient davantage sincère et le voilà revigoré de bonnes ondes.
il opine quand gabrielle parle, oui évidemment que ça veut le coup, oui évidemment que tout le monde le connaît - il aimerait toutefois aller vite et se concentrer sur le sujet principal : les histoires de coeur. c'est son domaine de prédilection en littérature, c'est sûrement pour ça qu'il a été mis ici.

toutefois quand il s'apprête à parler les revoilà à piailler à voix basse. il garde le sourire
il
garde
le
sourire.
il suit du regard celui de gabrielle, furtif et remarque la silhouette du garçon arrêté au loin. woah calmez-vous eh. il trouve qu'il se fait un peu trop agressé pour quelqu'un qui attend depuis tout à l'heure. son sourire se fait à demi-teinte maintenant. c'est pour ce garçon que t'es là, hein ? il viendra pas te voir si tu y vas pas en premier, c'est un peu le genre coincé. en plus il doit être drôlement occupé, donc c'est à toi de lui faire trouver du temps pour toi.

♡♡ LOVE ♡♡

❤

Invité

Oupsie ça parle d'amour ici ?

Il y avait eu le regard, le signal tacite, muet, imperceptible. Celui de Leonard qui indique d’un mouvement subtil de la pupille ce qui doit être vu, ce que tu dois absolument voir. Ce mystérieux visage sur lequel il faut mettre un nom, ce mystérieux garçon que tu dois graver dans ta mémoire parce que ce n’est plus seulement pour rire, Gabrielle, c’est plus seulement pour faire semblant. T’anticipe déjà son corps se tendre alors que ton complice distrait Gabrielle par des mots et que tu déloges ta tête de son épaule pour diriger tes yeux clairs vers l’objet de ses tapotements nerveux.

T’avais dit ça pour rire.
T’aurais jamais pensé viser aussi juste.

Tu l’observes une demie seconde planté là, Ace, comme un con. D’une œillade discrète tu reviens sur Leonard, une esquisse de sourire, le rendu du signal, t’as pas besoin d’en savoir plus. Et tu pourrais te poser un milliard de pourquoi. Tu pourrais t’interroger sur ce bref instant de complicité mais il n’en est rien. Si vous avez un point commun, Leonard et toi, c’est votre sens des affaires. Rien n’était gratuit en ce bas monde et a vingt rabbit la séance, faut rentabiliser. Alors tu lèves la main et l’agite distraitement vers ton ami. Ça aussi c’est nouveau, de qualifier Ace d’ami.

« Hé m’sieur le conseiller tu peux venir deux minutes ? »

Tu pourrais hurler autre chose mais tu voudrais éviter de voir Gabrielle te claquer dans les mains tout de suite.

« Deux jours que je te voyais plus, j’ai cru que le festival t’avait achevé. Tu veux te joindre à nous ? Attends je te fais une place. »

Et tu t’écartes subtilement pour placer Ace entre toi et Gabrielle. T’as aucun scrupule à lui lancer un grand sourire. Tu diras que c’est pour la remercier des rabbits.

« Alors Leonard, j’écoutais plus tu disais quoi ? »

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— gitano;

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❝ je cracherai pas mes rabbits ❞

Le temps s'était arrêté un instant, hypnotisé par sa stature entière et par le mouvement de ses lèvres qui trahissait sa panique. Mais tu ne bouges pas, tu te surprends à la contempler d'une mélancolie qui ne te ressemblait pas.
Et quand enfin tu te délivres de cette infamie, prêt à partir et continuer cette petite vie comme si de rien n'était, une voix t'interpelle et se dirige vers toi. D'abord surpris, tu ne lui souris pas tout de suite. Un peu fatigué, tu devines tout de même ses intentions mais tu n'as aucune énergie pour lui résister.

— « Aglaé. Ouai salut.. »

Tu la suis dans son entrain alors qu'elle t'attire vers le stand en te faisant la conversation. T'avais disparu plus que deux jours et elle le sait. Mais tu arrives à étirer un sourire amusé par son entrain.

— « Ça fait plaisir de vous voir aussi motivé par les stands. Sauf toi O'Brien. Tu n'en tiens pas un chez les PSY ? »

Aglaé te place (évidemment) entre elle et Gabrielle. Tu soupires discrètement mais ne rajoute rien. Un hochement léger de menton suffit pour saluer Leonard. Meilleur ami du frère qu'il détestait, vous ne vous portiez pas vraiment dans le coeur. Aglaé reprend sa soi-disant conversation et tu restes immobile, un peu gêné d'avoir été incrusté aussi salement. Avoir appeler Gabrielle par son nom de famille avait provoqué un léger malaise que vous deux seuls pouviez discerner.

— « Ça marche bien vos affaires par ici ? »

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Amour,mascara et drama.
avant qu'Ace ne se positionne entre Gabrielle et Aglaé, la première fit de grands gestes à l'autre pour lui indiquer que si, elle allait le payer cher ultérieurement. en faisant son maximum pour rester stoïque et immuable, la pique qu'il venait de lui asséner la tourna automatiquement vers lui ; puis elle se mordit les lèvres. Non, elle ne se laisserait pas faire aussi facilement.

« si pourquoi ? tu veux y aller pour te faire dire tes quatre vérités ? »

évidemment, elle n'attendait pas de réponses de sa part - elle commençait tout juste à le cerner.

« t'apprendras, Ackerley, que quand on a des amis, on les soutient quand ils ont besoin de nous » elle lança un signe de tête en direction d'Aglaé pour indiquer le sens de la transaction, et lui demander secrètement de ne pas la trahir sur ce coup « alors je peux bien prendre une pause pour aider Aglaé tu vois. Puis en plus, j'étais curieuse de voir le stand qui te dit soit-disant qui est ton âme soeur. »

les bras croisés contre sa poitrine, les sourcils froncés, elle reporta son attention sur Leonard - en lui lançant le fameux regard qui ordonnait de ne plus rien dire à son sujet, promettant que dans le cas contraire, elle ferait de sa vie un enfer.

« bon du coup pour Aglaé t'as quelque chose à dire ? Mon cas c'est bon, je pense qu'on a fait le tour là. »

le signe psychosomatique quand elle se mentait à elle-même, c'était le hoquet : l'alice ou son inconscient, elle ne savait pas, mais elle se mit à faire ce bruit désagréable des gens qui ont quelque chose à dire sans oser le faire - quelque chose au bout de la langue.

« sauf si Valéry arrive, auquel cas j'aimerai. bien qu'il me dise... ce qu'il sait pour. moi. »

et elle s'aperçut qu'il ne fallait pas que quelqu'un relève ce qu'elle venait de dire - surtout pas celui posté à côté d'elle, à qui elle lança un regard discret.

« tiens bah. maintenant que t'es là, fais. le qu'on rigole. »

((* les petits points au milieu des phrases c’est quand le hoquet la coupe.......))

irony. aglaé + leonard + ace + valéry

— gitano;

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leonard regarde avec un intérêt grandissant ce qui se déroule sous ses yeux. pour une fois, une complicité naît avec aglaé au nom du grand amour - parce que tout cela est évident. les deux se tournent autour, même sans avoir la science infuse il est question de bon sens.
quand la rousse et lui continuent à s'envoyer ces regards-là, ceux qui veulent dire j'y vais si tu veux - il acquiesce tout doucement et fait mine de zipper sa bouche quand gabrielle lui demande de se taire.
les conversations se mélange un rien et il commence à réfléchir à ce qu'il va pouvoir dire à aglaé - mais d'abord il répond à ace. ouaip ça se passe bien. ça marche bien ce genre de stand. il lui sourit et se retourne vers aglaé, en toute sincérité. mhhh... donc avec felix c'est ça... il a beau être un gros connard il réfléchit sincèrement aux points clefs qu'il pourrait percevoir dans leur relation - et surtout sincèrement malgré la facilité d'être méchant. après tout elle a payé et leonard a beau toujours avoir des hématomes de ses bagarres avec son copain, elle avait payé dix rabbits comme n'importe qui. je pense qu'il faudra que tu fasses attention à ton fort caractère au risque d'écraser ses sentiments. lui laisser le temps de te comprendre peut-être..? j'en sais rien mais je ressens une forte synergie entre vous. oui il utilisait des mots vus dans les livres d'amour éhontément. faire attention à ne pas considérer que le monde est contre vous aussi. pour ne pas tomber dans les héros tragiques.
il se tourne vers ace. c'est dix rabbits la consultation. il n'a pas trop le choix parce que gabrielle a visiblement décidé qu'il le ferait aussi et commence à réfléchir à ce qu'il va bien pouvoir lui dire pour qu'enfin ils se regardent tous les deux.
fais face à tes sentiments, l'amour est sûrement plus proche que ce que tu penses et peut-être moins exigeant que dans l'idée géné- oh ♡ valéry ♡ tu es de retour ! il s'interrompt en voyant son collègue revenir, forçant sur le miel de sa voix. ramène tes fesses on a des clients pour toi !

♡♡ LOVE ♡♡

❤

irony

Gaby & Aglaé & Leonard & Ace

Si tu n'avais pas totalement les idées en place en revenant de ta pause, on pouvait dire que t'aérer le cerveau t'avait redonné de l'énergie. Tu avais bien pris ton temps sur le chemin du retour, profitant de visiter quelques stands en sachant que ton ~~assistant~~ collègue s'occupait de tout en attendant. Leonard pensait toujours à demander les 10 rabbits, pour ça au moins tu lui faisais confiance.

Tu te figes à quelques pas du Amour, gloire et probas en voyant qu'il y a du monde. Forcément, le concept avait du succès mais... Tu reconnais des visages familiaux et amicaux et ça suffit à te détendre instantanément. Aglaé et Gabrielle sont assises face à Leonard, alors tu reviens presque en courant (on va dire que tu sautilles) quand il te repères:

C'est moiii ! Salut les filles, salut Ackerley!

Tu te demandes bien ce que ce dernier fait là, mais tu salues tout le monde avec beaucoup d'entrain, ton gobelet de café froid encore entre les mains. Tu te tournes vers Leonard:

J'avais peur que tu fasses fuir mes clients, mais tu t'en sors plutôt bien!

Oui, tes clients. C'est pas tous les jours qu'on te donne une responsabilité pareille avec ton Alice, tu te sens un peu reconnu à ta juste valeur (et t'en profites). Tu te rassois à côté de ton collègue en le poussant légèrement avec ton coude:

Alors, alors, qui veut passer en premier?

Ton regard passe sur chacun des clients et s'arrête sur Ackerley, sa seule présence suffit à t'intriguer. Tu n'as pas encore enclenché ton Alice, sans permission ça ne se fait pas (c'est ça) mais tu croises les mains devant toi avec un air impatient. Maintenant c'est bon, t'es clairement dans ton élément.

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ace&stand5

❝ je cracherai pas mes rabbits ❞

La petite pique en retour de Gabrielle te fait légèrement sourire. Tu l'avais bien mérité, et dans un rictus narquois t'hausses un sourcil comme pour la mettre au défi de continuer dans cette voie. Le fait d'être à côté d'elle te coupait dans ton bad mood du festival, et ça te suffisait. Mais pour ce qui allait suivre, tu n'étais pas vraiment convaincu.
Comme si tu étais plutôt sûr de toi, tu rétorques avec parade.

— « Son âme soeur ? Tu crois vraiment à ce genre de choses ? »

Tu fronces les sourcils face à Leonard qui sollicitait ton argent. Vu que tous le monde te mettait la pression, y compris celle qui t'avait attiré dans ce merdier, tu sors de ta poche quelques rabbits que tu poses sur le comptoir en soupirant. Heureusement que l'argent, ça ne faisait pas parti des choses qui venaient à manquer pour toi. Mais de la considération, sûrement.

— « Qu'est-ce que tu racontes De Monaco ? Dans mon souvenir t'as l'alice de la mémoire, pas celui de l'horoscope frauduleux. »

La mine fermée, en réalité tu étais peut-être inquiet de ce qui se cachait vraiment derrière la nature de ce stand. Surtout quand Valéry arrive, c'est là que les choses sérieuses allaient commencer. Un peu en alerte, tu restes tout de même renfermé, voir effacé.

— « Anastopoulos, tu peux vraiment voir les âmes soeurs ? C'est pour la vie ou c'est quelque chose de temporaire selon le temps et l'âge ? »

Tu ne sais pas s'il a bien compris la question mais savoir quelque chose de scellé et définitif t'angoissait. Et si Gabrielle n'était pas ton âme soeur ? Et si elle l'était ? Les deux réponses te posaient problème sans que tu ne puisses t'expliquer pourquoi. Ni ce qui était pire.
Pourquoi Aglaé t'avait fait venir ? Tu la maudissais.

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Amour,mascara et drama.
après le discours de Leonard concernant Félix et Aglaé, Gabrielle se penche pour jeter un oeil à son amie - et peut-être qu'elle payait un peu plus cher que prévu ses caprices de jeune fille en fleur ; elle s'en mordit les lèvres quelques secondes, interdite. Mais bien vite, il fallait détourner le sujet au cas où Lynch ne voulait pas aller plus loin dans l'analyse - et ça, elle s'en mordait d'avance les doigts.

« théoriquement, des « âmes soeurs » c'est pour la vie. N'est-ce pas Valéry ? »

et elle s'était étonnée, qu'Ackerley pose les rabbits sur la table pour se jeter à l'eau - elle ne sut pas vraiment si ça la rassurait ou non. Peut-être qu'elle n'était pas unique, après tout, et la pensée lui fit frémir le dos sans qu'elle ne l'exprime sur l'instant.

« ok j'me lance. » elle tremblait de tout son corps de savoir, d'angoisse ou d'excitation, mais elle l'avait cherché alors autant aller au bout « de toute façon, le destin est pas tout tracé, alors si ça me plait pas je change. » haha. elle n'y croyait pas trop, à sa dernière phrase, mais c'était mieux que de perdre la face.

« puis si son Altesse a un commentaire à faire, tu peux y aller, je suis plus à ça près. » c'est pas comme s'il avait besoin de sa permission, de toute façon.

elle lança un coup d'oeil discret en direction d'Ace - de toute façon, tout le monde avait compris, ça ne servait plus à rien de cacher la tension ambigüe qu'il avait instauré dès son arrivée.

et puisqu'elle était honnête, le hoquet s'était dissipée - tout ça pour éviter plus d'embarras à Aglaé sur sa situation avec Félix.

« et c'est possible que quelqu'un ait pas d'âme soeur ? Ça ce serait la merde quand même. »

elle haussa les sourcils - peut-être que c'était moins pire que si Valéry lui parlait d'Ace ; elle commença à gigoter discrètement, impatiente et tremblante.

« Aglaé, tu veux le faire après ? Sinon puisque monsieur le délégué a payé gabrielle leva les yeux au ciel de tant de cérémonie après ce qu'il s'était passé il va y passer aussi tu sais. »

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Oupsie ça parle d'amour ici ?

Si tu n'avais pas une affection particulière pour Gabrielle, t'aurais mis deux doigts dans ta gorge pour dégueuler l'arrière-goût de trahison que t'as depuis quelques minutes. Elle commençait à te coûter chère, cette consultation et tu sais être radine, Aglaé. Dépenser sans compter, il n'y avait que pour ton chat que tu le faisais sans remords et malheureusement pour toi, ni Gabrielle, ni (dieu merci) Léonard ne pouvaient se vanter d'être de ravissantes et sublimes boules de poil.

Tu prends sur toi, ça garde une expression juste, mais à l'intérieur ça jubile à l'idée de pouvoir se retrouver face à elle, Gabrielle, et lui faire les gros yeux en plus de lui passer le savon du siècle. Tu notes, tu notes Aglaé, tu graves tout dans un coin de ton crâne, le déni, le besoin d'être supérieure face au regard de glace d'Ace. Tu notes tout et ta vengeance sera t e r r i b l e.

« Mais t’as raison de rester seul, Ace, l’amitié c’est vraiment un concept pute parfois. »

Ça tourne le regard vers Leonard, l'air de dire « foutu pour foutu fait toi plaisir », ça accepte le fait de passer un sale quart d'heure pour son sourire, à Gabrielle, mais ça ne le fera qu'une fois. Généreuse tu peux l'être, mais entendre un ravisseur de chat théoriser sur comment tu dois gérer tes sentiments c'était bien au-delà de tes quotas journaliers.

T'hausse un sourcil face aux conseils de ton professeur James Moriarty personnel. Te comprendre ? Felix ? S'il savait… T'avais son regard dans le miroir, personne d'autre que lui ne pouvait sonder et comprendre ton âme, accepter la pourriture qui se cache là, sous le masque de la voix, sous la carapace qu'on construit à coup de déni et de mensonge pour se protéger de soi-même, de ce qu'on a fait aux gens. Y avait un témoin pas bien loin, d'ailleurs, pour attester qu'Aglaé n'était pas une si jolie fleur. Tu balayes son analyse d'un revers de la main, t'es une rose jaune Aglaé que tu n'as jamais cessée de détester, il n'y avait que Felix qui avait de toi une rose rouge que tu commençais à aimer. Et c'est peut-être par vengeance qu'à l'arrivée de Valéry tu jettes à regard à Ace et Leonard.

« Bwoarf, en fonction de l’âme sœur que tu te tapes tout est relatif. Je plain celui ou celle qui va se taper le directeur Collins par exemple. » La gratuité d'une frustrée, épisode n°154523457. « T'sais au point où on en est, mais Ace et toi êtes mes invités en quelque sorte et ce serait malpoli de monopoliser les talents de Valéry. Tu as été siii gentille de m'accompagner, je voudrais que tu profites… Ace passes donc après. T'y vois aucun inconvénient, hein mon poto ? »

Un groupe de plouc et deux fabs + Stand 5 + Octobre 2019 Festival Culturel

— gitano;

seulement 5 rabbits Messages : 273 Age : 20 Classe : e.

j'ai des connaissances en amour que tu n'as pas. sourire crispé vers ace, il tapote du bout des doigts la table sur laquelle il est appuyé. et cela malgré qu'il se soit fait pousser par valéry pour lui voler la vedette. évidemment qu'il peut vraiment les voir, c'est le but de son alice en fait. ace a la tendance de lui taper sur les nerfs, encore plus qu'aglaé - parce qu'aglaé au fond il aime bien se battre avec elle. ace lui inspire un insipide dégoût semblable à celui qu'il éprouve envers achille.

maintenant c'est fini pour lui, il s'écarte un peu en décalant sa chaise pour laisse valéry faire ses grands gestes - son grand spectacle si l'on veut oui. lui est hors de la compétition, il a assez donné avec ces clients méprisants. il observe en silence, appuyant son menton contre la paume de sa main.

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Gaby & Aglaé & Leonard & Ace

Gabrielle et Leonard ont tout dit, même la pique d'Aglaé sur le directeur est pertinente, elle t'arrache un sourire en coin. L'important c'est de ne pas prendre les choses trop à cœur, n'est-ce pas?

Gabi, tu sais que je ne peux pas te mentir?

C'est elle la plus courageuse et tu en es désolé d'avance si le résultat n'est pas celui qu'elle espère. Sa deuxième question t'arrache un peu de l'intérieur mais tu gardes un sourire très pro.

Oui, c'est possible.

Tu prends une grande inspiration et tu enclenches ton Alice. Au moins pour lui assurer que ce n'est pas son cas. Gabrielle est une trop bonne personne, elle mérite d'avoir quelqu'un qui l'attend quelque part.

Tu finis ton frappuccino, mais ça ne retient pas ton exclamation mi surprise mi outrée. Pendant deux secondes t'as même rien vu tellement le fil est serré entre eux deux. Tu te penches sous la table pour vérifier. Tu te redresses en aspirant le fond de ton gobelet avec ta paille, le temps de réfléchir à toute vitesse.

Oui.

Non??

Ohlala c'est pas tous les jours que tu vois deux âmes soeurs aussi proches!!

Bougez pas, je dois vérifier un truc. Ackerley t'y passes aussi. T'as payé de toute façon alors pas le choix!

Tu bloques ton Alice le temps de reprendre le contrôle de tes émotions. T'as pas rêvé mais dans le doute... Tu recommences l'exercice en te concentrant très fort sur Ackerley cette fois.

Oui.

T'es pas fou.

Bon sang c'est la première fois que le résultat est aussi clair??

Respire.

Si tu ne réponds pas maintenant, ils vont se poser des tas de questions ou simplement en arriver à la même conclusion que toi, alors...

Confirmez-moi que vous voulez bien savoir, je prends pas cette responsabilité-là.

Tu t'assures d'avoir leur accord à tous les deux avant de croiser les mains, retour du Val professionnel, la pokerface en bonus:

Votre âme soeur est proche.

Et tu les fixes tous les deux, parce que... subtilité?? Lâcheté, surtout.

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ace&stand5

❝ je cracherai pas mes rabbits ❞

Tu avais parfois du mal à être en phase avec ce qu'était devenu Aglaé. Votre amitié tout juste réparée, tu ne voulais pas faire de vague et avait juste souri en haussant les sourcils sans rien ajouter.
Gabrielle pouvait bien passer avant toi, cela n'aurait rien changé à tes croyances. Cette histoire d'âmes soeurs n'allait pas influencer ta journée.

Cependant, malgré ta catégorisation, tu demeurais un poil tendu. Si tendu que tu ne relevas même pas la remarque désobligeante de Leonard. Si tendu, que lorsque Valery s'avança pour activer son pouvoir, le voir s'agiter t'avait carrément rendu nerveux. Tu tapais du pied de manière agacée, le souffle coupé.

— « Bon, qu'est-ce qui te prend ? Tu vas le cracher le morceau ? »

Tu croises les bras mais voilà que maintenant, tu y passes aussi. Ton esprit d'analyse était en panne, car tu n'avais aucune idée de pourquoi il n'annonçait tout simplement pas les choses. Est-ce que c'était gênant pour vous d'apprendre la vérité ? Tu jettes un coup d'oeil sérieux à Gabrielle, une goutte de sueurs perlant doucement le long de ta tempe.
Mais l'exaspération atteignit son paroxysme lorsqu'il demanda confirmation.

— « Mais quoi à la fin ? Mon âme soeur c'est Leonard c'est ça ? Proche, c'est censé vouloir dire quoi ? »

Tu fronces les sourcils. Se pourrait-il que ?

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Amour,mascara et drama.
d’un coup elle ne rigolait plus Gabrielle - entre les œillades qu’elle jetait inconsciemment à Ace et qui ne trouvaient aucun écho et la nervosité d’Aglaé qu’elle pouvait percevoir de sa place, elle gigotait sans cesse.
et puis son voisin qui tapait du pied lui rendait l’air d’autant moins respirable - alors elle agrippa son bras le plus proche d’elle pour attirer son attention.

« arrête de faire ça Ackerley tu m’angoisses. Ça va tu joues pas ta vie, respire, merde! »

personne ne pouvait dire si c’était d’autant plus un ordre ou de l’auto-suggestion. et sans rompre le contact, elle fixait Valéry et suivait du regard chacun de ses mouvements.

« tu commences à me faire flipper toi aussi, arrête ça et crache ce que tu sais. » Gabrielle ne s’adressait pas de cette manière à celui qu’elle considérait comme un grand frère - l’ironie était là, il était l’un des seuls à ne pas la faire frémir d’angoisse - mais elle se sentait peu à peu à bout de nerfs et de patience. « donne-moi le nom de mon âme sœur maintenant, je te promets que je t’en voudrais pas, même si tu m’annonces la pire des ordures. » et elle haussait les sourcils, le regard un peu vide et les doigts tapotant nerveusement contre la surface de la table - l’autre main toujours agrippé au bras d’Ace.

« proche ? Mais proche genre proche géographiquement ou proche dans ta vie ? Quelqu’un qui n’est pas autour de cette table par exemple... » elle voyait d’ici le dénouement des événements - et ce n’était pas tant ça qui lui faisait peur, mais la réaction et les qu’en-dira-t-on ; mais pas de tout le monde, évidemment.

« en plus, comme tu dis, tu ne peux pas me mentir. »

irony. aglaé + leonard + ace + valéry

— gitano;

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Gaby & Aglaé & Leonard & Ace

Comment ça, qu'est-ce que ça veut dire proche? C'est pas assez clair? Ah non, on ne va pas faire le tour de la table quand même? La nervosité de tes camarades finit par te gagner et tu lèves les bras en l'air:

Non mais oui proche géographiquement, genre... pas Leonard non, pas Aglaé non plus et euh j'adorerais que ça soit moi Gabi mais non désolé.

Y'a plus qu'une seule possibilité maintenant que t'as éliminé tout le monde et tu fais un geste entre Ackerley et Gabrielle. Ils l'avaient demandé, tu vas pas culpabiliser quand même? T'espères que Gabi n'a pas exagéré quand elle a promis qu'elle ne t'en voudrait pas. Tu devras t'en assurer plus tard.

Ace, Gabrielle. Gabrielle, Ace.

Il y a des gens qui s'impatientent derrière eux et ça t'agace. Certes il n'y a pas de service après vente sur le stand, c'est satisfait ou non-remboursé, mais ça ne veut pas dire qu'on peut lâcher une information pareille sans se soucier de la réaction de ses clients. Surtout quand la moitié est une amie.

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ace&stand5

❝ je cracherai pas mes rabbits ❞

Tu grinces des dents lorsque Gabrielle t'agresse à moitié. Vu comment elle serrait sa prise sur ton bras, elle était aussi stressée que tu ne l'étais. La gêne de Valery a révélé la vérité t'agaçait au plus au point. Tu craignais le pire et ton coeur battait la chamade. Tu observes en silence désormais Gabrielle négocier avec celui qui venait de vous ruiner (juste elle pas toi en fait vive la richesse). A mesure qu'elle parle, tu commences à le sentir venir. Tu ne sais pas, comme une intuition.
Chuchotant amèrement à celle qui t'arrachait à moitié le bras maintenant, tu utilises ton alice pour le rendre aussi froid qu'un mort.

— « Oui, tu ne peux pas lui mentir. Et je suis délégué principal, alors crache le morceau. »

Tu n'aurais pas du lui dire ça.
Car il le crache son morceau et tu restes sans voix. Tu jettes un regard vers Gabrielle (qui t'avait lâché du coup) en fronçant les sourcils. D'un coup, tu commences à la dévisager de haut en bas, comme pour analyser ce que tu venais d'entendre et surtout de comprendre.
Comment pouvait-elle être ton âme soeur, vous vous connaissiez à peine ? Vous ne saviez rien sur l'autre mise à part désormais que vous étiez un match parfait.

— « N'importe-quoi vos histoires. »

Tu toises Valery avec le mépris d'un ego blessé et tu souffles en tournant les talons. Tu ne leur laisseras pas voir que ton visage avait viré blême et que tu étais à deux doigts du spasme nerveux. La fuite noble était de rigueur.

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Amour,mascara et drama.
Gabrielle ne fermait pas souvent sa gueule, mais elle était forcée de constater que Valéry l'avait laissée sans voix - les lèvres entrouvertes, mais les mots ne sortaient pas. Elle avait machinalement lâché Ace, inconsciemment peut-être, elle craignait sa réaction dans son dos et baissa légèrement la tête quand sa voix résonna derrière elle.
Et il s'éloignait, elle le savait sans même le regarder - elle s'en voulut finalement, de tout ce crique qu'elle avait elle-même créé.

« je... »

elle chercha ses mots - rien n'était drôle, d'un coup, et finalement, elle attrapa la main de Valéry pour l'enserrer entre les siennes.

« merci pour... le stand et tout. » elle sourit, crispée, et tout était faux dans ses attitudes. « au moins maintenant je me poserai plus la question pendant des nuits entières, haha. » elle laissa un ricanement léger et ironique s'échapper, et finit par se tourner vers Aglaé.

« merci, de m'avoir accompagnée... » ça lui avait coûté cher, à Aglaé aussi, et elle la regardait pour lui intimer qu'elle se ferait pardonner, un jour. « je t'appelle ok ? il... il faut que je retourne à mon stand, Saada et Arielle doivent avoir beaucoup trop de boulot sans moi! »

sans plus de cérémonie, elle se lança à travers la file d'attente formée derrière eux, pressa le pas - et elle espérait retrouver Ace entre toutes les silhouettes étudiantes. Pas un seul instant elle ne prit la direction de son stand, pendant de longues minutes, elle parcourut l'intégralité des stands pour espérer le croiser.
Elle s'efforça à mettre des mots à ses émotions qu'elle ne traduisait pas si bien que ça - elle trouvait de la tristesse, de l'amertume - beaucoup de déception malgré sa réaction, qui ne la surprenait pas tant que ça, finalement.

Et c'était peut-être ça, le pire.

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— gitano;