des désirs et des ordres. des désirs en désordre. percy n'a jamais eu ce qu'il aurait voulu avoir. était-ce pour son bien? s'était-il alors demandé.
il en avait conclu que oui. pourtant, il ne pouvait s'empêcher de tendre vers les filets de l'imaginaire, d'un autre monde où il n'aurait pas eu à se forger ainsi. il est à la bêtise ce que le Destin est à sa vie ; il est indissociable de sa stupidité comme sa vie n'aurait pas pu tourner autrement.
sans surprise, percy s'abandonne à la frustration de n'avoir pu vivre, à l'impossibilité d'avoir expérimenté. il est arrivé dans un nouveau monde, après des années de fuite, où sans amis il n'a pu se développer. d'un naturel renfermé, l'académie lui a appris à se faire entendre par peur de disparaître.

l'on martèle alors le prénom perseus sur une plaque dorée et l'on se souvient de lui comme le bouffon. au fond, il aime faire rire les gens et il aime divertir, sans pour autant savoir s'il aurait pu être autre chose qu'une distraction dans de meilleures circonstances.

alors, croyez-vous par ces mots qu'il est un être profond?
c'est lui accorder trop de mérite.
perseus n'est au final rien de tout ça. il est stupide parce qu'il en a envie. il parle fort parce que c'est ainsi qu'il s'exprime.
ne cherchez pas de double-sens à l'unique dimension de son psyché.

percy est un être d'envie, qui fait ce qui lui chante, de la façon qui lui chante.