Le visage orné d’un sourire qui ne donnait pas l’impression de pouvoir disparaître. Un sourire flamboyant, presque aveuglant. Dont le contraste semblerait presque inquiétant avec ce regard qui ne pétillait en rien. Comme un air opalin, fixant l’homme que tu rejoins sans le moindre mot. La tête qui s’incline, les bras qui se tordent autour de ton ventre comme un appui sans le moindre intérêt. D’un air faussement satisfait tu acquisses à ses mots et ses présentations. En vérité, vous n’auriez pas besoin de grand-chose pour cette mise en pratique, si ce n’était un courage hors norme pour Amadeus. Des gants pour une initiation pouvaient être assez risibles, presque problématiques. Voir ses mouvements dans un premier temps, sa souplesse et sa force d’esprit. La vérité était que tu n’étais pas du genre très pédagogique Aries, peut-être t’en doutais-tu avant même que cette histoire commence.

Mais les coups et la violence étaient une chose comme une autre pour avancer, comme un nouveau cap qu’ils vous faillaient surmonter dans votre étrange relation. Du moins, telle était la situation même si l’on pouvait concevoir qu’il s’agissait d’un échange de bons procéder. Et le rire s’échappe, sans même y forcer d’un gramme. Tu rigoles de ses mots avec une essence si précieuse.

« Dans ce cas, tu serais l’une de mes victimes, tu en as conscience ? »

Et tu mordilles ta lèvre inférieure à petit coup de dent. Des souvenirs plaisants qui reviennent au galop à chaque instant, ceux des combats que tu avais éprouvé avant ton entrée à l’académie. Ces combats qui t’avaient offert de nombreuses sensations de pur plaisir.

« Tu t’es un peu échauffé avant mon arrivée ? »

Une simple course pour chauffer ne serait-ce qu’une once les muscles de son corps. La boxe thaï pouvait s’avérer complexe comme la totalité du corps était exploitée. Sur ses mots, tes bras t’en tombent. Attrapant dans la poche de ton short-jogging un élastique noir afin d’accrocher en queue-de-cheval ta sublime chevelure bicolore. S’ensuit alors un soupir qui soulève tes épaules avec une telle force de mouvement.

« Je ne pense pas qu’on aura besoin de gant pour l’instant, au moins pour comprendre les bases. »

Très rapidement, ton corps qui s’échauffe comme un mécanisme. Statique sur ton positionnement, mais des grands pas. Que tes genoux s’élèvent jusqu’à ton ventre ou que tes pieds viennent frapper ton arrière-train. Ta plus grande force avait toujours été tes jambes, ton agilité et ta souplesse féminine. Celle qui te permettait d’atteindre les hauteurs de tes averses d’un simple coup de pied.

« Par contre, j’espère que tu as pensé à un abandonnement à l’hôpital. »

Des mots qui sembleraient dur, ou du moins, qui s’imagineraient n’être qu’humour entre les deux. Mais la réalité était bien là, son inconscience pédagogique et le simple fait que tu ne t’es jamais retenue dans ta vie. Les risques pouvaient être grands, même si tu tâcherais de faire attention. Histoire de pas abîmer son beau visage par pure inattention.

« Tu sais comment te placer au moins, où on part vraiment de zéro ? »

Désastre que d'avoir affaire à un véritable débutant du monde.


@amadeus lange

Tes pas s’affaiblissent peu à peu, perdant leur hauteur si majestueuse. De nouveau sans vie, comme un corps las d’exister. Non pas fatiguée, mais juste ouverte aux mots. Les bras longeant le corps immobile qui ferait presque oublier le claquement de langue qui fait écho entre les murs du gymnase.

« Si j’y vais pour toi, ça me donnera l’impression d’y être pour moi. »

Bien que leur alice existaient dans chacun d’eux, de révélation ou de rumeur. Rien ne pouvait jamais s’échapper dans l’enceinte de l’académie. Mais les formes étaient un peu plus compliquées, un peu plus supposées. Ceux qui disparaissait tôt ou tard, soit dans une jeunesse qui se pensait être l’élite, soit dans une existence plus avancée simplement, car ils en avaient trop profité. D’autre s’accompagnait toute la vie et d’autre, les guidait vers la mort. Des simples faits qui n’étaient pas vraiment abordé, de crainte d’avoir le plus désastreux.

Alors tu ignorais ce côté-là de chacun des autres. Tout comme les autres ignorait le tien. D’ailleurs, il te faisait un peu défaut Aries. Un alice si profond, existant seulement dans ton regard voilé. Une limite qui finalement, n’existe pas. Car rapidement, cette forme de vie est découverte, de nombreuses visites à l’hôpital, car le corps crie à l’aide face à chacune des utilisations. Mais toi. Toi, tu ne l’utilises pas, ou du moins, pas comme tu aimerais l’entendre. Alors l’hôpital ne te connaît pas, ou trop peu. Bien assez pour ne pas savoir que ton existence est lié au bon vouloir de la Méduse. Ainsi, tu en viens à hausser les épaules une seconde fois, comme un secret qui n’aurait pas dut être dévoilé. Puisse-t-il encore comprendre le sous-entendu de la chose. Les rumeurs sur cette forme dissimulée qui n’existent pas encore pour ta personne.

« Alors trouve toi plutôt une belle infirmière, comme ça, je n’aurais pas besoin de venir te voir. »

Où peut-être qu’au fond ce n’était qu’une excuse dès plus puéril. Que l’importance ne soit pas là, que malgré ce lien qui existe entre vous deux, tu n’en vois pas l’intérêt ni même le principe. Le temps qui passe entre quatre murs blancs, car l’un est faible, peut-être à l’abord de la mort un jour ou l’autre. Mais les choses n’y sont pas encore. Alors, tu aurais tout ton temps pour y penser un jour ou l’autre, si l’envie t’y venait. Peut-être.

Et la pression de son corps qui vient se balancer d’un pied à l’autre. Le mouvement de chacun de tes membres qui existent pour ne vivre qu’à droite ou qu’à gauche. Tout s’enchaîne assez rapidement pour ne pas perdre plus de temps, tes poignets qui tournent entre eux. Entremêlés.

« Donc je résume. Même mon grand-père serait meilleur que toi. »

Une broutille, mais bien piquante. Finalement, tu avais affaire à un parfait débutant comme tu le craignais temps. Amadeus pouvait clamer qu’il en savait autrefois, les souvenirs ne sont rien dans ce genre de situation. Seul le corps se rappelle, le cerveau et la logique ne sont que futilité pour ceux qui cherche à ce faire-valoir.

« Bon déjà les quatre principes, on utilise les poings, les tibias, les coudes et les genoux. C’est tout. »

Parce que parfois, les coups de tête te démangeaient tellement que les règles te tiraillaient de l’intérieur.

« Pour le reste, c’est au talent. »

Un léger rire, un simple son presque étouffé par cette bouche que tu tentes de sceller. Si les choses ne tenaient qu’à toi, en temps normal, le cours se serait arrêté ici même. Sur ses mots pour le moins intuitif. Car c’était ainsi que tu ressentais les choses depuis ta plus tendre enfance, comme une bête féroce qui agissait par instinct. On te disait agressive, un peu trop pour ton âge, mais c’était de cette manière que tu avais gagné ton titre. Puis s’ensuit un coup de menton dans le vent, qui s’adresse à Amadeus.

« Si je te dis de te mettre en garde, tu me présentes quoi de beau. »


@amadeus lange

Ta main, qui s’élève pour une petite, tape dans l’air, comme si elle avait réussi à attraper un brin d’oxygène qui passait par là. Puis ta mandibule qui vient s’avancer de quelques millièmes de centimètre, juste assez pour que ta lèvre inférieure surplombe la supérieure.

« Ouais faut juste démolir son adversaire. Les autres règles sont un peu plus technique et je ne pense pas qu’elles te seront vraiment utiles. T’façon dis toi que faut jamais que ça ait l’air intentionnel. C’est ce qu’on m’a expliqué au tout début. »

Parce que les juges qui entouraient le ring pour la notation prenaient toujours en compte la moindre irrégularité aux règles. Parfois, les points tombaient tandis que d’autre fois, le match s’arrêtait tout simplement. Alors, certaines personnes étaient assez douées pour s’aventurer dans les points sombres de ce règlement. Ceux qui étaient tellement dans le vif de l’action qu’ils en perdaient l’idée au point d’attaquer inconsciemment ce qui leur était interdit. Et alors sans dire un mot, tu l’observes tenir la garde. Assez bonne dans un sens, sans doute que tu t’attendais à pire venant de sa personne. Mais étrangement surprise du semblant de bon procédé. Alors tu fais danser ta tête de droite à gauche, un brin d’acquiescement tandis que ta queue-de-cheval vient claquer ton dos à chacun de tes mouvements.

Et s’ensuit alors ses mots que tu prends comme un challenge. Un sourire au creux des lèvres, tes bras que tu élèves une dernière fois afin d’étirer tes omoplates. Très rapidement la garde se pose, ton pied droit, plus faible de tes appuis, mit à l’avant, concentré sur la présence d’Amadeus. Puis un peu plus éloigné, ton pied le plus fort qui s’apprêterait à danser vers l’extérieur en une moindre seconde. Ton poids, l’ensemble même de ton corps et de tes misérables kilos, qui changent d’appui à mesure que tu t’approches de l’étudiant.

« Je te fais une fleur Amadeus, je n’utilise presque jamais le haut de mon corps. »

Une information comme une autre. Qu’il pouvait comprendre comme il le désirait. Tes propos pour le moins délicats pour sa personne lorsqu’on y réfléchit bien. Des mots qui évoquent son devoir de s’intéresser au bas de ton corps, car les attaques ne viendront jamais d’ailleurs. Ta souplesse et tes appuis avaient pu être considérés comme un don, tandis que tes attaques de l’ensemble des bras, bien qu’intéressante n’étaient pas si remarquable que ça. Sans doute cette crainte d’être, un jour, blessé au point que tu ne pourrais plus jouer à tes jeux Pokémon. Mais dans l’idée, cela lui permettrait de se concentrer sur une zone bien défini, afin qu’il tente d’éviter ou bien d’encaisser sans avoir à faire courir ses yeux sur l’ensemble de ton corps, à l’attrait d’une potentielle attaque.

Tes deux mains viennent alors rejoindre ton visage afin de terminer ta garde. Même si tu ne comptes pas l’atteindre de cette manière, peut-être que son instinct de défense tentera quelque chose qu’il te faudrait plier. Et un sourire délicat, presque fragile, mais arborant d’une joie presque contagieuse. Cette bonté qui t’accompagne, au point d’exprimer dès l’ouverture l’un de tes plus beaux kicks.

« Prêt ? »

L’attente de sa réponse, de son acquiescement pour ne pas qu’il soit prit par surprise. Car celui-ci n’était que pure démonstration de ton semblant de talent, mais le majeur problème de ce coup était que les dégâts pouvaient être pour le moins. Violent. Et dès que ses mots sonnent le go, l’appui qui bascule vers l’arrière afin que ton autre jambe s’élève. La différence de taille qui t’amuse, aurait pu t’en faire rire. Mais l’idée d’un faux grand-écart pour un premier mouvement n’était peut-être pas le plus réfléchi face à tes faibles échauffements. Malgré tout, la plante de ton pied qui vient s’approcher dangereusement du visage, jusqu’à même pouvoir atteindre son front de ta pointe.

Ici, il lui faudrait reculer pour ne pas se prendre de coup en plein visage. Si c’était le cas, tu reprendrais très rapidement tes appuis pour abaisser sa jambe et user du repli de ton genou pour viser son ventre. Si c’était le cas, tu reprendrais très rapidement tes appuis pour abaisser sa jambe et user du repli de ton genou pour viser son ventre. Tandis que s’il opterait pour ces quelques pas en arrière, tu rabaisserais ta jambe pour un kick un peu plus discret. Celui qui viserait ses tibias pour lui faire perdre ses appuis déjà tremblant.  


@amadeus lange

Et c’est un claquement de langue contre le palais, ce genre de claquement qui pourrait étrangement s’apparenter à un sifflement. Un nombre incalculable de signification sans qu’on puisse, en vérité, pouvoir en définir un sens pur. Un faciès à l’apparence neutre, le cou qui n’avait même pas eu besoin de bouger. Seules tes pupilles avaient suivi son semblant d’esquiver, ce pas sur le côté comme un pas chassé enfantin. Un regard qui pouvait se trouver comme reptilien, totalement concentré sur le moindre mouvement de la cible qui te faisait face.

Rare était les esquives de ce genre, du moins sans contre-attaque. D’un haussement d’épaule imaginaire, l’idée soudaine qu’Amadeus n’avait aucune raison de tenter quelque chose te traversa l’esprit. Après tout, c’était compréhensible. Il devait être bien rare d’être en face-à-face avec quelqu’un de ton niveau, n’importe qui préférais observer plutôt qu’essayer de traverser la moindre fausseté dans une garde quasi parfaite.

Alors ta jambe qui s’était élevée ce repli sans pour autant retourner au sol. Tandis que ton autre jambe, celle qui représentait ton point de gravité, ce pied-là glisse légèrement, supportant la totalité de ton poids afin de te repositionner. Un léger quart de tour avec légèreté. L’enchaînement qui s’effectue avec bien plus de rapidité que le premier tour, ton tibia qui vient s’aventurer contre les côtes d’Amadeus. Un coup bien plus doux, aventuré avec bien moins d’élan. Comme une petite tape amicale -qui ne l’était pas tant que ça-, un signe muet pour faire signifier à l’étudiant que tu ne te contenterais pas de ce genre d’esquive.

Et alors, léger sourire narquois au bord des lèvres lorsque ton pied retrouve enfin le sol. Un appui de nouveau égal, mais bien pour quelques secondes seulement, juste le temps de réajuster ta position pour que cette fois-ci, ce soit l’autre jambe qui s’envole. Une approche bien moins sensationnelle, la hauteur n’avait rien d’extraordinaire. Un front-kick, plus direct que son appellation elle-même, le pied qui s’aventurait au centre même de son abdomen.


@amadeus lange dsl pour l'attente entre mon abs & quelque problème j'avais pas trop le temps de rp mais là normalement c bon j'reprends du service !! j'espère que ma réponse te plait du coup !