(nc-16)(end) LE SEXE NOBLADES CHRONICLES 1 DEFINITION EDITION SUR SWITCH SOON OMG (tu me fais chier Achille)

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elyas & achille & elior

Elior avait eu un comportement étrange depuis quelques jours. Il y avait eu le matin de la nuit qu'ils avaient passée ensemble, duquel il avait pris la fuite en balbutiant ; puis sa réaction fébrile lorsqu'il s'était installé avec lui et Aglaé ; et tous les regards qu'il fuyait, tous les mots qui restaient en travers de sa gorge. Quelques pensées fugaces avaient pris leur place à l'intérieur de Elyas ; quelques sentiments incertains et imprononcés qui faisaient lentement leur chemin.

Est-ce que quelque chose avait changé ? Qu'est-ce qui avait changé ?

Ce soir-là, dans le vestiaire, alors qu'il s'apprêtait à rejoindre son ami sur la piste d'athlétisme, il s'était promis de lui en parler. Il refusait la distance qui s'était nouvellement installée - diablesse - entre eux. Il avait ôté sa chemise lorsqu'il entendit des pas résonner contre le sol froid, et haussa les sourcils, dos à la source du bruit, persuadé qu'il s'agissait de lui.

« J'aurais pensé que tu serais déjà occupé de courir, tu arrives plus tôt que moi d'habitude... »

Quelque chose n'allait pas. Elyas fronça les sourcils, et se retourna. Il avait déglutit d'abord, et serra les dents ensuite.

« Achille. »

Leur dernier échange était peut-être resté derrière la porte des toilettes, mais il était surtout resté gravé au creux de ses reins qui se réveillaient rien qu'à l'idée. Sa voix était grave et son regard assassin.

« Qu'est-ce que tu fais là ? »

Invité

LE SEXE NOBLADES CHRONICLES 1 DEFINITION EDITION SUR SWITCH SOON OMG

Achille n'avait jamais été un stalkeur. Mais quelques fois, lorsque son regard se posait sur quelqu'un, il pouvait se montrer assez curieux pour le suivre, sous réserve de quelques minutes. C'était arrivé une fois, lorsqu'il avait vu passer l'une de ses ex avec une autre fille au bras - et il n'avait pas franchi le seuil de sa chambre. Il avait juste écouté à la porte quelques minutes jusqu'aux fameux cris, confirmant ses craintes quant au fait qu'une bonne paire féminine valait mieux que son paquet, bien que généreux.

Que de grossièreté, penserez-vous, mais il en allait de sa fierté. Après tout, on avait souvent bâché Achille pour tous les côtés possibles de sa personnalité, mais personne n'avait eu la bêtise d'affirmer qu'il n'était pas dingue au lit. "Ridicule" s'était-il alors dit. Mais l'explication la plus logique, selon lui, c'est que sa beauté l'avait assez traumatisé pour qu'elle ne voit plus qu'en d'autres êtres humains que des créatures difformes. Ainsi, moche ou beau, ça ne faisait aucune différence, ce n'était pas lui.

D'ailleurs, Elyas n'avait-il pas quitté son "pote" pour finir dans ses bras ? Après avoir failli les lui briser, peut-être, mais les faits étaient là. À l'occasion, Achille se détestait de penser de la sorte. Il se détestait de ne pas pouvoir juste se dire qu'il avait appréciait le moment, ce lien intime, cette... victoire, s'il tenait à y penser ainsi.

Mais au bout du compte, certaines personnes vivaient avec l'opinion assumée que Bulbizarre n'était pas le meilleur starter - en comparaison, sa façon de penser n'était pas si ridicule.
Il n'empêche, ces derniers temps... il pensait beaucoup à Elyas. Il s'était surpris à le suivre du regard lorsqu'il l'apercevait au loin, à se réveiller en un sursaut, épris des sensations aussi brèves que puissantes d'un instant aussi rare. L'avantage de l'embrasser, c'est qu'Elyas avait trouvé un moyen radical d'arriver à lui faire fermer sa gueule.

Au final, cet instant lui manquait, et s'il n'était pas autant pétri de fierté qu'Elyas lui-même, il aurait presque proposé de le revoir. Il avait cogité, cogité, cogité, et faute de mieux, s'était laissé porter jusqu'au grand stade, le terrain de jeu d'Elyas. Les mains dans les poches, une démarche traînante, il fixait le sol en suivant les traits de la piste jusqu'à s'en lasser. Il observa les gradins, se glissa jusqu'aux vestiaires, prit un malin plaisir à pisser dans les toilettes pour femmes avant de continuer sa visite.

Dans les vestiaires - pour hommes, cette fois - il admirait l'architecture, glissant le bout de ses doigts contre les casiers, se refusant à assumer, même en pensée, qu'Elyas monopolisait son esprit.
Ici, c'était son domaine. Son odeur traînait dans l'air... ou non, mais il voulait y croire, comme pour raviver ses sensations. Achille n'était pas amoureux. Il aurait été complètement inconcevable et absurde de penser qu'il éprouverait un quelconque sentiment, mais pour autant, il n'était pas resté indifférent à leur moment charnel.

Ça, et sa furieuse envie de baiser, là, tout de suite.

Qu'est-ce que tu fais là ? La voix lui serra les entrailles, et il n'eut pas besoin de se retourner pour en connaître la source. D'ailleurs, parler de dos avec les mains dans les poches lui donnait un aspect beaucoup plus cool.

Il demeura silencieux, ses pensées prises en otage par le besoin imminent de mentir pour mieux exister, comme il le faisait toujours. D'un autre côté, avouer qu'il traînait dans le coin d'abord par pur hasard, il est vrai, mais plus spécifiquement dans cette pièce pour snifer ses vieux caleçons, ça l'affichait mal. "J'ai dû manquer le panneau chien dangereux." rétorqua-t'il en pointant Elyas du doigt, un sourire carnassier aux lèvres. Il n'y avait plus ce mépris dans sa voix : Achille était fatigué de jouer aux pimbêches et de laisser croire qu'il avait besoin de distance quand, en l'instant, c'était tout l'inverse.

Achille avait besoin... non, il avait envie de lui.

"Ça te pose un problème, ou bien t'es heureux de me voir, pour la première fois de ta vie ?"

robb stark

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elyas & achille & elior

Il ne sut définir si c'était son regard, les souvenirs, sa voix (qui n'était plus celle d'un canard soit dit en passant, il était bien plus séduisant comme ça), mais sa poitrine s'était mise à s'activer en un battement effréné, hystérique, et déjà il sentait les chaines de sa colère s'étioler. La haine qui empoisonnait ses veines s'était transformée en désir, et il était tombé de son piédestal malade où le dédain était sa meilleure arme pour rejoindre une guerre qui se déroulait plus bas.

Est-ce qu'il était heureux ?
Heureux n'était pas le mot. Cependant, aussi amer qu'était le constat de la chaleur qui le prenait, la sensation était loin d'être désagréable.

Il ferma les yeux, laissa tomber le vêtement qu'il tenait encore dans sa main, et le silence figea l'instant dans une seconde qui sembla en durer des milliers.

Est-ce qu'il était heureux ?

Il ouvrit les yeux, et pour derniers mots échangés, dans un grognement qui venait confirmer chien mais certainement pas dangereux, il passa outre toutes les inhibitions que son esprit lui avait obligées.

Tant pis pour ça.

« Ferma ta grande... »

Il aurait presque eu un rictus, s'il n'était pas trop concentré à ne pas perdre pieds. L'écho était fort.

« Et jolie gueule. »

Et il n'avait plus pensé à rien. Ni à Elior et tous les mots qui étaient restés dans sa gorge, ni aux angoisses ni aux douleurs, aux coups et aux terreurs. Il n'y avait plus que la chaleur fièvre qui lui prenait le bas du ventre, et qui lui mordait les lèvres.

la french girl d'elyas Messages : 646 Classe : E

déchirure
de l'armure

septembre // elyas & achille

Océan tumultueux de tes deux orbes bleus, s'agitent la marée où l'ont pourrait si facilement s'y noyer - s'abaissent quelques instants tes paupières comme un voile qui espère se tromper plutôt que l'accepter ; tes cils balaient tes joues avant de se relever, tandis que tu contemples comme simple spectateur, cette scène qui te laisse prostré face à sa brusque réalité.

d'où nous vient cet instinct de respirer ?

Il y a, il y a, il y a ton cœur - tu crois - qui bat, qui bat le rythme et les parois, qui espère s'échapper, s'écraser, pulvériser sa cage pour espérer stopper l'air qui l'oxygénait. Il y a, il y a ce frisson, ce frisson perfide, sinueux, vicieux qui se glisse sur ta peau, qui lèche allègrement ton cou pour y laisser cette trace humide comme seule preuve de ton dégoût. Il y a, il y a cette petite voix, celle que tu n'entends pas car elle ne s'élève pas, celle dont tu ne peux t'échapper car elle réside en toi - celle, celle qui te dit c'est bien fait pour toi. Il y a, il y a tellement de choses en toi, Elior, qu'un paragraphe ne suffirait pas.

Ombre. Dans l'ombre de cette scène et dans son ombre à lui - tu es cette ombre, celle que l'ont voit car sans son existence, on n'existerait pas - où alors, le soleil ne s’élèverait pas. Tu n'es pas un soleil, Elior, tu es seulement l'ombre qui s'étend sous ses pas, qui accueille son avancée en calculant parfaitement sa cadence rythmée. Alors, alors, allègrement, tu t'étais plu, complu, dans cette vie cachée et pourtant libérée - tu avais accepté, tu avais accepté les regards, les embrassades, les secrets, les accolades, tu avais accepté son bonheur, sa joie, sa gloire, sa puissance, son écrasante complaisance - et tu continuerais à accepter son existence et la tienne - celle où tu espérais avoir un peu de sens.

et pourtant.

Tu ne bouges pas, tu endures, comme un supplicié qui au final en redemanderai - tu observes ce secret, cette intimité qui ne t'étais pas dévoué - tu caresses cet espoir, celui qui était vainement né en secret pour pouvoir mieux le pulvériser sous tes doigts rageurs et ton poing remplit de rancœur. Le palais au goût d’amertume, celle d'une haine qui s'enflamme, celle qui prend feu, qui ravage sur son passage ses sentiments si affectueux - et alors, alors, alors la mer s'élève, fracasses contre tes prunelles ces vagues vengeresses et pécheresses.

Il y a

Il y a

Il y a les larmes, celle d'un enfant qui aimait profondément, celle d'un enfant qui n'aurait jamais dû vivre si longtemps, celle d'un enfant qui s'était raccroché à cet autre garçon - celui qui avait été là au premier jour de ta renaissance comme pour s’étiqueter du porte-chance ; celui pour qui, tu avais dédié ta vie.

Celui a qui tu appartenais.

Tu lui appartiens, Elior.

Tu lui appartiens aussi justement que tu existes - car ton existence n'a de sens que pour son existence à lui. Tu lui appartiens, mais il ne t'appartient pas - il ne t'a jamais appartenu à vrai dire ; et il serait bien vaniteux de ta part d'en prétendre le contraire ; tu lui avais promis la liberté, la sécurité, la réussite - tu lui avais juré l'étoile, la deuxième, la troisième et peut-être tout le ciel.

À trop vouloir décrocher la lune, Elior, tu as oublié que tu ne savais pas voler - et alors, plus dur est la chute de la réalité.

Pourquoi ?! Pourquoi ?! Pourquoi ?! Pourquoi !

Pourquoi lui ?!
Pourquoi pas moi ?!
Pourquoi comme ça ?!
Pourquoi ?! Pourquoi ?! Pourquoi ?!

Hurle ta confiance brisée, bafouée, gâchée, par des ébats, des envies, des doigts qui s'accrochent à lui, des lèvres qui se lient, des corps qui s'embrassent comme pour partager quelque chose que tu ne connaîtra jamais ; car on te l'avais arraché.

Pourquoi
- Elyas
?!

Pourquoi
- lui
plus qu'un autre ?!

Pourquoi, pourquoi, pourquoi comme ça ?
Pourquoi ne me l'as-tu pas dit ?!
Expliques-moi pourquoi ?! Qu'a-t-il de plus que tu ne trouves pas chez-moi ? Qu'a-t-il de mieux à offrir ? N'ais-je pas tout fait ?! Tout essayé ?!

L'injustice du cœur qui se croit roi mélodramatique comme s'il se croyait romantique, les amours d'adolescents qui pourtant, aurait pu durer longtemps - tu es ce qu'est l'être humain pathétique et désireux du mieux, tu es ce que l'ont ne voit pas, tu es celui qu'on aime et délaisse à chaque fois - tu es cet amas de questions risibles, dérisoires, ces questions existentielles absurdes qui rendent tes questionnements si pitoyable qui pourtant - pourtant, sont si sincères.

Tumultes des émotions qui fait glisser la pluie salée sur tes joues aux rondeurs qu'on encore les enfants, alors que la furie furieuse agresse ton palpitant de tes tourments vengeur en quête de malheur - et alors, alors, sans même y penser, sans même vraiment le voul-

menteur.

Tu le veux, tu le veux du plus profond de ton âme, tu le veux tant que tu sens tes mains te piquer, presque comme si tu sentais parcourir dans tes veines cette étrangeté qui faisait de toi moins qu'un humain qu'on devait par dessus tout enfermer. Tu fais le vœu, ce vœu de malheur, ce vœu qu'ils souffrent ! Qu'ils souffrent tout les deux à l'image de ta propre souffrance. Tu veux qu'ils aient mal, mal, mal, mal, comme tu as mal, mal, mal, mal.

Pour un temps indéfini ! Pour une infinité de temps ! Pour le reste de leurs misérables existences. Jusqu'à demain, après demain, jusqu'à tout jamais s'il le fallait. Grincement muet de tes dents qui s'arrachent entre elles dans un grésillement pourtant strident ; le visage mue par une colère sans nom, tâché par la laideur de la colère et par la douceur de la tristesse - et

et

L'océan rencontre le bleu du ciel - son bleu à lui, si identique et pourtant si différent que s'en est dramatique ; tu

pars.

sans te retourner
sans plus jamais te retourner
( plus jamais )

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