central town, la réponse était unanime quand il a soufflé la question à toutes les oreilles et dans tous les couloirs – juno-bianca n'est pas là aujourd'hui ; juno-bianca est à central town.

on a tourné comme un fauve en cage – des minutes, des heures, usé un peu plus le parquet du grenier et le temps près des étoiles on ne l'a pas perdu. on a tapissé les murs et les mansardes de vieux posters et de croquis – sous la fenêtre, la nuit, on s'est remis à dessiner,
les détails qu'on avait oubliés,
comme si le ciel au dessus de sa tête avait fait renaître de ses entrailles ce quelque chose d'artiste qu'il n'a jamais vraiment été – rien qu'un peu doué avec un crayon sans trop forcer
(il a dû s'arrêter quand ce sont des portraits trop familiers qu'il a tenté de croquer mais que plus rien n'était beau sous le plomb de la mine
pas plus qu'en réalité)

il a cédé quand il n'a plus rien eu à écouter – las de tourner en rond sur les même playlists et l'image de Juno-Bianca qui ne le quittait plus (douce folie)
il n'a pas troqué ses vêtements, cette fois – l'arrogance effrontée de celui qui se plaît de son col dénudé ;
plus d'étoiles pour se pavaner,
mais tous les cieux à contempler.

on a vite trouvé – et il n'était pas questions de hasards, pas d'histoires de peut-être,
il sait simplement parce qu'il a demandé ; des heures la même question en boucle comme une prière sur les lèvres où est-elle où est-elle et

elle est là.

sur une terrasse, les doigts sur le clavier, l'attention si loin de lui – il observe, de loin, les jeux de lumière dans ses cheveux, le soleil qui frôle sa peau
(comme lui l'a tant caressée)
et les images comme des flashs et qui le déchirent – il cille et c'est son cœur comme en chute libre
il esquisse un pas en arrière (il est encore temps de partir)
mais son cœur ne l'entend pas ainsi, non – abîmé mais bien vaillant

et chandresh se traîne
comme un macchabée
sous le soleil de quinze heures

et c'est sans permission qu'il s'installe – à sa table il vient la déranger
(bousculer sa tranquillité qui lui refile des vertiges parce qu'elle est si paisible quand elle est loin de lui et qu'il n'est plus un havre de paix
rien que pandémonium – de son ego, à elle
de tout le reste, à lui)

« tu m'excuseras, juno », il souffle, et c'est entre le sucre et le sel – parce que les rancœurs s'embrassent et les tendresses se lassent ; l'écho des soupirs et l'on ne sait plus si c'est de désir ou d'ennui – on oublie les mains mais le palpitant lui n'oublie pas la chamade. « je n'ai plus le budget pour les pivoines. »

c'est rire, encore – rire de sa misère
rire d'être un raté aux yeux du monde
et même de juno-bianca rhodes.

« n'envisage pas de t'en aller. »

un ordre ou une supplique – nuance terne.

« je suis fatigué de te courir après. »

je suis fatigué de ne pas te manquer.

les prunelles sont glaciales – balayée, la chaleur qu'il lui soufflait dans le cou le miel qu'il lui riait au creux de l'oreille les matins indolents et la lumière du jour qui effleurait à peine la peau de juno-bianca quand il y laissait courir myriades de baisers volatiles. les regards qu'on s'échange n'ont plus rien des horizons d'azur qui dedans faisaient trembler des soifs d'ailleurs des faims d'infinité,

il n'y a que des éclats ternis, des orages tumultueux, des roulements chaotiques des cumulonimbus et les souffles en grondements lointains les mots des coups de tonnerre qui frapperont cent fois au même endroit
(en plein cœur de cible
et le cœur est la cible)

fini, les éclats bleus comme le jour à peine levé sur un matin d'été ; ne restent plus que les soirées qui se changent en chaos l'instant précis où la fêlure cède
bris de verre
et les lames sont acérées
(assassine-moi maintenant si tu en meurs d'envie le rictus au bord des lèvres)

mais elle ne le chasse pas – elle ne s'en va pas.
alors chandresh l'imite et s'accoude, mais lui sourit toujours – il se fait vainqueur (presque ; laissez-le fabuler, laissez-le croire, laissez-le croire qu'il ne fait pas que mentir pour ne pas s'écorcher)
parce qu'elle crève de son mal d'attention
comme lui crève de son mal d'amour.

les armes pas si inégales – les siennes, chandresh les a forgées dans l'acier du regard de juno-bianca.

« merci. »

je tiens toujours parole, tu sais ;
comme quand tu me demandes si je suis certain de connaître celle que j'allonge
et que plus aucun de mes mots ne te plaît, tu sais, tu sais.

« je te l'ai pourtant dit la dernière fois, non ? je ne jalouse rien de tes étoiles en papier, juno-bianca. »

à croire que tu ne m'as toujours pas écouté,
toujours pas entendu
mais il savait déjà, chandresh, qu'elle était de celles qui piochent les mots qui leur conviennent
et elle n'a pas entendu ceux qui hurlaient je t'aime.

« allez, vas-y, juno » la voix rit moins, le regard est un peu plus droit (on ne cille plus dans les yeux de juno-bianca) « qu'est-ce que tu crèves d'envie de me dire, princesse ? quels mots tu t'empresserais d'aligner si c'était la dernière fois que tu me voyais ? »

il ne sait pas ce qu'il dit – il voudrait s'en persuader.
mais il sait, chandresh – il sait, et même l'autre lui a dit ; qu'elle ne vaut pas la peine de toutes les larmes qu'il a versées dans le secret des nuits muettes
il sait qu'il n'aura plus la force, bientôt,

plus la force de t'aimer comme je t'aime si tu ne me donnes pas quelques unes de tes vérités.

et les rires s'étouffent – même les simulacres ne font plus l'affaire. chandresh, pourtant, croyait s'être habitué – habitué, déjà, aux aléas des orages de juno-bianca et des accalmies qui suivaient, du mot qu'elle savait toujours placer là où on ne l'attendait pas ;

des mots qui le touchaient, chaque fois,
des mots qui le fracassaient, à tous les coups.

il s'éteint, quelques instants – la gorge nouée à se rappeler des derniers torrents, les giboulées de mars prolongées début avril, et comme il a plu sur eux ce soir-là,
comme il s'est noyé, ce soir-là et tous ceux d'après.

je n'inspire qu'auprès de toi, ne comprends-tu pas ?
je ne m'anime qu'auprès de toi, ne vois-tu pas ?

« Je n'attendais rien. »

il dit vrai – il ne pensait pas qu'ils échangeraient le moindre mot.
il pensait qu'elle l'avait déjà rayé de sa vie – et c'était de savoir qu'elle ne l'avait pas tout à fait balayé qui le bouleversait,

plus encore que tout ce qu'elle disait.

« et je ne connais pas d'horrible juno-bianca. »

il baisse les yeux sur ses mains, s'agace sur les coutures de sa veste – et le geste est nerveux, l'inspiration qui suit tremblante.
l'opération est à cœur ouvert.

« tu viens de le dire : ces choses-là n'ont jamais existé entre nous. » le rire est léger – funambule. « étoiles ou pas. nova ou pas. il n'en a jamais été vraiment question. »

il se redresse, s'adosse au siège mais garde le dos droit – il cherche le regard de juno-bianca comme pour se donner de l'élan
et la supplique est silencieuse ;
ne m'interrompt pas, ou bien je n'y arriverai plus.

« tu me manques. »

l'inspiration est tremblante – on vacille comme sur un fil.

« et toutes ces choses immondes que j'ai dites... j'ai pas voulu ça comme ça. pas de cette façon-là. » le poing serré sous la table – hors de la vue. « mais je sais très bien de qui je me suis amouraché, juno-bianca. peu importe combien tu peux en douter. et tout ce que les autres peuvent détester chez toi moi j'en ferai des autels s'il le faut. »

parce que ça te rend imparfaite ;
un peu plus mortelle,
un peu moins déité.

un peu moins reine, juno-bianca

c'est toi qui me l'avais demandé.

de nouveau, c'est le rire qui remballe et qui remplace les tentatives vaines de rallumer quelque chose – et il se tait, chandresh, longtemps. il se tait parce qu'il n'a rien à dire – parce qu'elle n'a qu'à moitié raison mais qu'il ne sait pas lui donner tord,

parce qu'il y a trop d'affects qui s'en mêle pour qu'il parvienne à réfléchir, le cœur tambourine – cette fois ce sont les dents qui se serrent, la mâchoire qui se crispe, c'est un sifflement amer qui file entre ses dents quand il replonge son regard dans celui de juno-bianca.

« est-ce qu'on nage en plein quiproquo ? est-ce que c'est moi qui sait si mal y faire avec les mots ? ou est-ce que tu refuses juste d'entendre ce que je te dis ? »

la question sans sarcasme – on essaie de comprendre ; on essaie de comprendre pourquoi l'on ne se comprend pas.

« cette école c'est qu'une putain d'hypocrite, et tous ceux qui la défendent avec, les enseignants, les novas. c'est qu'un tas de mensonges, c'est qu'un tas de promesses dérisoires qu'ils nous font en croisant les doigts sous notre nez, c'est de la poudre aux yeux, c'est du faire-valoir, et de la vérité on en sait rien parce qu'on ne nous la dit jamais. »

et le ton on le hausse – il s'aiguise, de nouveau ;
on essaie de ne pas redevenir mauvais quand on se sent désemparé.

« et c'est ça que t'es juno putain, des non-dits ambulants, j'arrive pas à lire en toi putain, j'arrive pas à te déchiffrer, tu fais des promesses à demi-mots, tu manipules très bien les illusions mais putain... »

il cligne des paupières parce que les contours deviennent flous – il détourne le regard et s'humecte les lèvres, les mord en suivant.
comment te faire entendre, juno, bon sang ?

« toi et moi on n'avait rien à avoir avec ces putains d'étoiles, non. mais on s'y retrouve mêlés parce que tu dis rien. je sais... je sais que tu... merde. »

et la voix se brise.

« je suis peut-être juste fatigué d'être un secret parmi les secrets. à quoi ça sert que tu sois nue dans mes bras si tu ne dis jamais rien ? si tu ne parles pas de toi ? je te demande pas d'être un livre ouvert, je te demande pas d'être comme moi mais putain... t'étais nue dans mes bras et j'avais quand même l'impression d'être un étranger. »

et quand juno-bianca conjugue au passé le cœur se tourmente dans ses déraisons, asphyxie et chandresh les entend avant même qu'elle les prononce, ces mots qui le tueront,
il le sait, il le sait, ils se sont déjà ratés
alors à quoi bon, puisqu'il le sait, puisqu'il le savait
que juno-bianca ne lui appartiendrait jamais
que l'histoire serait éphémère – il le savait chandresh, il le savait, que ses bras à lui ne la retiendraient jamais
qu'elle lui en préférerait d'autres
il savait il savait il savait

alors
pourquoi

pourquoi ça fait mal comme ça ?

il s'est levé – quelque part entre deux aveux, et la chaise dans son dos a basculé, les pieds heurté ses mollets mais il n'a pas cillé.
le monde n'existe plus – plus rien, rien, rien, rien rien rien rien rien que juno-bianca et toutes les vérités qu'elle lui a jamais dites l'ont toujours blessé
il le sait, il le sait

ça devait pas faire mal comme ça, ça devait pas
je savais pas ce que c'était que d'aimer, Juno,
je savais encore moins ce que c'était que de se briser
aux pieds de quelqu'un comme toi, juno-bianca

les poings serrés sur le bord de la table et il tremble – et c'est son souffle qui s'emballe au rythme du myocarde qui semble vouloir lâcher prise
et ça lui rappelle la morsure de l'Alice d'Asmodée qui l'a déchiré et il lâche une plainte sourde quand il retient un hoquet – putain asmodée pourquoi même tes yeux faisaient moins mal que ses aveux ?

et ça tourne, le monde tourne, s'il ne se tenait pas il vacillerait sûrement – il a la nausée, tais-toi, tais-toi, tais-toi et puis aux suppliques se succèdent les questions silencieuses qui qui qui qui qui a su rallumer les étoiles que je n'ai jamais vues ?

et on ne se rend compte que lorsqu'on passe sa langue sur les lèvres et qu'on y goûte le sel
qu'on a cédé
qu'on a pleuré.

« j'étais quoi, pour toi, putain ? »

guéris-moi, guéris-moi, je t'en supplie file-moi un truc n'importe quoi
un espoir une illusions un mensonge n'importe quoi n'importe quoi
pour tenir le coup parce que j'y arriverai pas, j'y arriverai pas
mens-moi juno je t'en supplie continue de faire semblant, continue
de me faire croire que je suis quelqu'un auprès de toi.

« je suis quoi, pour toi, putain ? »

il ferme les yeux.

la respiration tremble, sent les poumons qui peinent à s'emplir, et tout est trop à l'étroit dedans parce que c'est le cœur le cœur en plein caprice qui déborde qui prend toute la place toute la place beaucoup trop de place et on n'en a plus aucune pour respirer on n'en a plus assez pour faire passer les vertiges

il ferme les yeux parce qu'il ne veut plus voir – il ne veut plus voir Juno-Bianca, il ne veut plus voir les couleurs qui virent au gris ni la beauté de sa (non, non, plus sa,
jamais sa) de la reine qui se fane
(il ne savait pas, chandresh, que c'était l'amour aveugle qui la rendait belle ;
il ne savait pas, chandresh, comme on est laid quand il ne reste que la haine
et les cendres des amours consumées qu'on n'a pas consommées)

quand il rouvre les paupières les joues sont sèches,
et c'est presque autant que la voix qui ne pardonne plus
(les intonations qui condamnent).

« alors, il y a eu méprise sur le o'cesair qui te fait trembler ? douce ironie... »

les ongles enfoncés dans les paumes des mains et c'est à s'en blesser – c'est à s'en brûler. l'acide aux veines n'est rien – il voudrait que ça cesse, que ça s'arrête, il voudrait que ça ne fasse plus si mal, il voudrait avoir un alice différent
il se serait fait enfoiré rien que pour pouvoir la garder
s'il avait pu trahir les émotions ou les souvenirs, s'il avait su couper les fils ou détruire les amours, d'une façon ou d'une autre
chandresh n'aurait pas hésité
il serait devenu mauvais – pour la garder, juno-bianca, pour la faire sienne
il aurait fait mentir sa vie toute entière pour la retenir.

mais il n'est rien, il n'est personne – et les oiseaux ne la convaincront pas de l'aimer ; on amuse les enfants mais on n'emballe pas les cœurs des grands
et tout ravage quand on a que dix-sept ans.

« je suis désolé. »

je suis désolé de n'avoir pas été celui qu'il fallait, de t'avoir éteinte plus de fois que je ne t'ai fait briller – il se redresse et ses mains n'ont plus d'emprise
je suis désolé de tous les mots de travers de tous les aveux maladroits qui t'ont blessée quand je voulais t'aimer – il contourne la table pour s'approcher, rompre la distance
je suis désolé d'avoir fait couler tes larmes, d'avoir aimé trop de travers pour que ce soit assez pour toi – ses doigts se glissent sur la joue de juno-bianca et c'est comme tous ces matins dans ses bras quand c'était encore doux quand on se racontait encore des jolies histoires auxquelles ont faisait semblant de croire
je suis désolé, désolé, désolé, désolé de n'avoir pas su être celui – il se penche

et ses lèvres contre celles de rhodes ont retrouvé le goût du sel, et contre sa bouche il s'étouffe, le souffle tremblant qui s'érafle sur les récifs d'un baiser qui hait autant qu'on aime

et dans le fracas on les entend déjà,
ces mots qui n'en valent plus la peine
ces mots qu'on a déjà joués cent fois
ces mots qui coulent déjà leur poison dans leurs veines

il s'éloigne à peine – comme si ne plus sentir le souffle de sa reine sur sa peau c'était ne plus jamais inspirer ;
et dire adieu quand c'est douloureux on n'a jamais su

« c'est terminé, Juno. c'est la dernière fois. »

comme si on mourrait demain ;
mais toi tu m'as déjà tué.

« alors si tu veux quoique ce soit de moi prends-le maintenant. parce qu'après ça je n'aurai plus rien à te donner. »

plus rien de moi
plus rien à toi.

dans les yeux de rhodes il lit tout ce qui pourrait le retenir – tout ce qui le fera revenir.
parce qu'il le sait – il le sait, chandresh, que peu importe les aveux, que peu importe les adieux, son cœur sera toujours dans les ombres de juno-bianca ;
qu'il lui reviendra peut-être un matin,
peut-être une nuit
pour noyer dans ses bras les amertumes des promesses filées et de tous ces peut-être qu'il n'aura pas pu lui dire
parce qu'il sait qu'il continuera de trop penser son nom à défaut de trop le dire – il n'y a qu'au grenier que juno-bianca n'était plus un secret, sous les mansardes de la chambre d'asmodée, avant, dans la sienne, maintenant
et sur tous les croquis dispersés ce matin qu'il n'a pas eu le cœur de faire brûler au dessus des éviers – si c'est tout ce qui lui reste en attendant les jours qui le verront faillir et supplier les yeux de juno de le regarder de nouveau comme ils le regardent maintenant, des esquisses de portraits imparfaits, alors il s'en contentera
pour s'emplir le cœur du manque qu'il lui faudra pour demander sa clémence
reviens-moi
le temps d'une dernière danse

« Je serai là. »

le front posé contre celui de juno-bianca et les yeux clos, il n'y a plus que leurs souffles et les tremblements fébriles des amants qui se déchirent – c'était beau, c'était tellement beau
on aimerait croire que tout était faux
(ce serait plus facile de se contenter de la haïr de tout son être)
mais il le sait, chandresh – il sait qu'il a frôlé des cordes insoupçonnées et fait des ravages
mais pas ceux qu'il escomptait
(c'était trop beau pour être vrai)

« Si j'ai le droit à un de tes sourires, ce soir. »

on ne fera pas semblant – on n'a plus le temps ;
mais je veux te revoir comme au premier jour, comme au premier soir de nos ivresses,
je veux te revoir comme cette nuit où j'ai réalisé comme j'aurais aimé te faire tout sauf reine ou d'un petit royaume qui n'aurait pas pesé si lourd sur ta couronne
te faire ivre, te faire libre,

je veux revoir une dernière fois tout ce qui fait que je t'aime

et il embrasse le front, une dernière fois – une tendresse qui se désintéresse, baiser d'amant épuisé,
et puis il s'éloigne, sans la regarder – la chaise toujours renversée et l'on n'a rien rangé du désordre qu'on a mis

dans les cœurs ni sur les lèvres

jusqu'à ce soir imprimé sur les siennes comme en braille
l'alphabet trébuche sur tout ce qu'il s'efforce de ne pas interpréter
sur toutes les conclusions qu'il essaie de ne pas tirer

une dernière danse

(la dernière chance).