tellement souriant qu'on se demande s'il en a pas mal aux zygomatiques, jae-sung exsude une joie de vivre facilement communicative.
son positivisme en est écoeurant tellement il est all over the place.
faut voir les choses du bon côté, qu'il dit un peu trop souvent.
le truc, c'est qu'il ment et camoufle son manque d'amour-propre derrière son air bienheureux.
alors à défaut de s'aimer, il se fait aimer des autres, se gorge d'attention pour combler le vide et cherche constamment de nouvelles façons de se faire apprécier.
quand ce ne sont pas les autres qui se détachent, qu'il juge ne plus recevoir suffisamment d'attention, il rejette en bloc pour se trouver un nouveau groupe à intégrer — une nouvelle personne à qui désespérément s'accrocher.
il a la jalousie facile et possessif comme il est, ça se traduit bien souvent par un redoublement d'efforts pour s'accaparer le temps et l'énergie de l'autre. il ne veut pas perdre ce qu'il a, encore moins le partager.
et quand ça ne fonctionne pas, ça l'irrite bien malgré lui.
il a brisé des amitiés, fait voler en éclats des liens qui étaient pourtant solides en attisant les quelques pauvres reproches qui sommeillaient.
jae sait que c'est mal, au plus profond de lui, mais ne peut qu'observer, en spectateur silencieux, les désastres qu'il cause avec un détachement, un vide, qui remplace la tourmente dès qu'il constate l'ampleur des dégâts.
je ne voulais pas que ça arrive,
c'était un accident.
je suis,
désolé.