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MessageSujet: ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline   ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline EmptyDim 2 Fév - 16:44


Des trucs vécus dans l’corps

Cinq jours d'absence.
Les volets sont restés fermés.
Dans le fond des tasses, le café a moisie.
Les recherches sont restés au point mort.
Il faut se remettre en route.
Comme toujours.

Tire sur la sangle pour faire entrer la lumière, ne l’ouvre qu'à moitié. Demi teinte.

Elle est rentrée.
Elle est rentrée seule.
Elle est de retour.
De retour encore, toujours. Ici.

L’air est froid, le corps est lourd lorsqu’il s’affaisse dans le fauteuil. Tout semble figé. Surtout les pensées. Plus aucune expression, seulement des cernes pour souligner les traits. Passer la main sur le visage, pour effacer. Balayer les espoires. Laisser reposer les fantômes. Un moment. Regard au cadran visible entre deux feuilles grisés. Déja ? Elle lit le nom du dossier à venir. Deuxième rendez vous. Elle se souvient parfaitement du premier. Parce que c’etait la première fois qu’elle voyait ça, Iris. Première fois qu’elle voyait un gamin aussi abîmé, avant même son entrée à l'école. Elle avait trembler un peu, les mains sur le dossier, quand elle avait dû apposer la première analyse.

Vous allez vous voir souvent, c’est certain.

« Entrez donc Monsieur Devray. Ne fait pas attention au bazar. Il n’est pas aussi impressionnant que celui des étudiants. »

Ouvre la porte dans un sourire.

Monsieur Devray, vous êtes si abîmé.
Vous êtes si petit.
Monsieur Devray, il faut guérir les plaies.
Installez vous, Monsieur Devray. Faite comme chez vous.
Vous le dossier au nom trop vite retenue.
Installez vous, vous allez devoir vous habituez.


iris et Colline
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MessageSujet: Re: ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline   ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline EmptyLun 3 Fév - 4:53



‹‹ on n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans ››
c'est encore plus vrai à treize au tournant.

le nombre porte malheurs et Colline est comme Rimbaud.
à son âge c'est déjà l'ennui et la colère, et sa saison est en enfer. pourtant il a croisé Dieu, une fois. ça remonte. le mec était incohérent faut croire. le discours n'a laissé que du désordre dans les chaos qu'il avait déjà dans les tripes dans la tête - il n'a tiré aucun enseignement décent de l'entrevue. pas un tuyau, pas une philo, que dalle. rien de nouveau sous le soleil.
depuis Colline ne croit plus en rien
si ce n'est Lui.

son idole n'a pas de patronyme si ce n'est Père et aucun symbole que l'on puisse porter autour du cou. non. tout ce qui tient en laisse c'est un nom hors du commun suivi du Sien qui rattache toujours à des origines malsaines. toujours on en revient au fait que l'on s'appelle Colline ou rien et c'est ce qui fait qu'on est comme on est. que de temps à autre il est crucial, voire impératif, de se salir les mains si c'est pour le bien commun.

la communauté c'est Nous.
elle a le même nom que Nous.
Père a dit Nous d'abord et puis les autres ensuite.
c'est une question de survie.

vient le jour où Nous nous rendons au cinéma
où Nous nous appelons Colline et Caprice cet après-midi-là et que les projections auxquelles Nous avons décidé d'assister ne Nous plaisent pas. et c'était pathétique. Nous qui s'entredéchire dans les couloirs bétonnés du cinérama. ça fait cinq jours déjà que Colline s'est tâché les doigts de sang à remonter le temps et à aucun moment il n'a pensé
que c'était blasphème.

il n'est pas honteux lorsqu'aujourd'hui encore la porte s'ouvre et trouve tout à fait justifié qu'Elle le couvre de sourires ; il ne les rend pas.
à treize ans on n'est pas sérieux
et puis on est farouche.
Colline marmonne et entre en haussant les épaules.
ça fait rien dans ma chambre aussi c'est souvent le bazar.
à part ça, rien à confesser à ce temple là - il est païen voire hérétique - après tout c'est la deuxième fois qu'on s'y rend contre mille à l'église qu'était le paternel. son bureau à Elle ne vaut pas grand chose car
il ne s'y appelle même pas Colline.
le désordre il regarde à peine, de toute façon pas question de s'éterniser
c'est une visite de routine, rien d'inquiétant
les acouphènes s'en vont toujours d'elles-même
et cherchant où était sa place temporairement dans les lieux impies du bureau d'Iris, Colline finit par tirer l'une des chaises coté patients, s'y assoit en s'affalant presque
innocent

il n'avait décidément rien à déclarer.



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MessageSujet: Re: ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline   ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline EmptyLun 3 Fév - 14:16


Des trucs vécus dans l’corps

Pousse sur la poignet de la porte, jusqu'à entendre le claquement sec. Ca sonne piège qui se referme. Ca n’a pas cette sonorité là pour elle. Mais pour toi c’est tout autre chose. Il n’y a qu’à voir la posture, tout ton corps qui clame haut et fort qu’il n’a rien à faire là. Ton être qui voudrait être partout, sauf ici. Il y a des gestes qui ne trompes pas. Elle en connaît tous les signaux. Si la tête est haute, les pensées sont ailleurs, à des kilomètres, bien plus loin encore que l'académie. T’es pas le premier a passé ici, tu seras pas le dernier. La seule nuance, c’est la fréquence des rendez vous qu’elle va t’imposer. Il y a une part qui ne dépend pas de toi Colline. Pas même d’elle. C’est pas la cause d’un dieu non plus. C’est juste la vie. A son état le plus injuste. L’état qui appelle la mort, trop tôt.

Celui qu’elle connaît le mieux.
Celui qu’elle aurait voulu ne jamais connaître.
Que personne ne devrait connaître.
Jamais.

Au jeu des croyances Colline, elle est bien loin. Il n’y a pas d’espoir, pas de lueur. Rien ni personne, à prier. Juste des jours parfois trop noir, quand on fait le calcule du temps écourté. On lui a accordé un miracle, une fois. Elle n’a pas remercier dieu. Elle a seulement pleurer, sans savoir à qui destiner toutes les larmes ce jour là versé.

Toujours ça oscille, entre la vie et la mort. C’est comme ça que se passe le temps.
Trop vite. Beaucoup trop vite.
Tu vois Colline, elle se place là, la fatalité. La notion de destin. De force au dessus de nous.
Au dessus des lois, aux dessus des hommes. Au dessus d’elle, bien plus encore au dessus de toi. Il y a le temps.
Elle n’a jamais su s’en faire un allié.
Toi tu vas devoir l’apprivoiser.
A ta manière.
T’as pas le choix.
On ne t’a pas laisser décider.
Elle ne pourra simplement que compter.
Être le témoin.
Du temps qui passe.
Encore.
Encore.
Encore.

Du temps que tu remontes.

« Avez vous utilisez votre Alice, dernièrement ? »

Elle préfère toujours  quand ça vient de vous, Iris. Ça définit tout un tas de chose.
Ça en dit long aussi, sur qui vous êtes.
Sur qui vous n'êtes pas.
Tu peux choisir d'être un menteur Colline.
Ce qu’elle ne te dis pas, c’est que dans ce domaine là, elle a bien plus d'expérience que toi.

C’est pour ça qu’elle s’approche Iris, sans un mot. Sans abuser de sa taille. Sans écraser.  Les yeux dans les tiens quand le contacte se fait. Fuit pas. Elle tend simplement la main vers toi.
Prête à saisir la tienne.
N’attendant que ta réponse.
Pour continuer.


iris et Colline
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MessageSujet: Re: ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline   ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline EmptyVen 7 Fév - 16:31



de la beauté dans les charniers, Père y plantait des fleurs reconnaissantes, offrait des bouquets célébrant l'existence de Colline. et Colline en retour se plaisait de s'en charger les bras. c'est de ça qu'on s'habille quand on est venu au monde les mains vides, et sûrement que la fragrance doucereuse des couronnes tissées de récompenses, de toutes les offrandes, couvrait comme il faut l'odeur de mort.

Iris ne voit pas ça du même œil
elle ne le dévisage pas comme Lui et tout à coup Colline se dit qu'il exècre ses regards tant ils entrent en lutte avec tous les dogmes enseignés. elle parle d'Alice et rien que ça c'est souiller ce qu'on porte en Nous.
c'était donner un nom irrévérencieux,
ramener à la terre quelque chose d'un peu divin.
Papa n'utilisait jamais ce mot, non
c'était plutôt un don du ciel
quelque chose de précieux glissé dans le cœur
justifiant les encadrements dorés qu'il Nous érigeait ;
ainsi on était des chefs-d'œuvre - les siens.

Colline soutient l'œillade, même s'il voudrait la jeter comme quelque chose d'écœurant qu'il refuse de toucher, elle fait se sentir cerné d'emprise qu'on n'apprécie pas et il veut vite
vite partir d'ici.
... je croyais que c'était pour ça qu'on était là ?
rien qu'un peu d'insolence car elle permet de couper la liqueur âpre qui envahit toujours le palais lorsqu'il se sent coupable. une question contre une question et dans les heurts pas de réponse. ça arrange Colline car il n'est pas bien sûr qu'on lui jette des fleurs, qu'il rétorque oui ou non.

la main d'Iris tendue vers lui, elle est devant, et derrière dans son dos le dossier de la chaise bloque le mouvement de recul qui le prend en voyant faire. les invitations, il y a déjà répondu
après tout, il est là aujourd'hui, pas vrai ?
tout en lui scande de ne pas faire un pas de plus
jamais parler aux inconnus
jamais tendre les doigts si l'on n'est pas sûr
que ça morde que ça brûle.

un jour dans un égarement Colline avait songé tout haut, troublé
Papa on ne te connaissait pas, toi, avant
alors pourquoi. pourquoi la confiance aveugle.
qui nous dit
si ce n'est toi
qu'on ne redeviendra pas orphelin demain.
et Papa avait dit qu'il Nous avait cherché toute sa vie
et qu'Il n'était rien sans Nous, de la même manière
Nous n'étions rien sans Lui.

et c'est peut-être parce qu'on s'appelle Colline
et qu'elle nous appelle Monsieur Devray
qu'il se redresse l'âme assurée de n'avoir commis aucun crime.
non je m'en suis pas servi.
(tant que ça)
il donne sa main les yeux dans les yeux
ment sans rougir aux tribunaux
du bureau d'Iris.

comme si y croire assez fort
pouvait tordre le cou à la vérité.



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MessageSujet: Re: ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline   ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline EmptySam 8 Fév - 18:40


Des trucs vécus dans l’corps

Il n’y a pas de récompense ici Colline.
Simplement des constats.
Que l’on a pas envie de t’offrir.
A t’en couvrir les bras.

Ici Colline on ne place pas d’offrande. On n’admire personne. On ne tisse pas de rêve. On s'entête simplement à ce qu’il ne soit pas trop vite brisé.On s’est fait gardienne, Colline. Des cas comme toi. Des ombres. Trop précise.On sait ce qu’elles deviennent, une fois étiquetées.

Elle en a fait son métier Colline, c’est elle qui annonce les diagnostics. Une fois entrée dans cette espace. C’est a elle de tenir les comptes. A elle d’essayer, que tout n’aille pas trop vite. Mais elle ne peux rien faire Iris, si rien ne vient de vous. Elle n’est que le signal d’alarme.

T’es pas un cas difficile Colline. Parce que vous l'êtes tous, à votre manière. Difficile, c’est seulement le terme que l’on donne à cette jauge où l’on estimera les litres de larmes qui vont être versé. Savoir quand elles vont couler. Parce qu’elles coulent toujours.
C’est l'inévitable, qu’elle cherche à briser.

Alors Colline, combien de temps lui as tu laissé.
Combien de temps te reste t-il ?
Combien de temps lui reste t-il?

Attrape ta main dans la sienne.
Laisse les informations influer.
Ca a sonné fort, dans sa tête.
Elle a eut envie de lâcher ta main, dans l’instant.
Elle l’a serré plus fort.

« Tete qui tourne. Corps endolorie. Muscles pétrifiés. Nez qui saigne. Vision trouble ? Difficulté à respirer….Envie de vomir….»

Annonce d’une voix morte, aussi morte que les années que tu viens de tuer.
C'était ça, pas vrai Colline ? Ca fait deux semaines qu’elle ne t’a pas vu. Colline, c’est votre deuxième rendez vous. Seulement le deuxième, Colline. Colline. Colline. Colline comment tu as fait. Colline qu’est ce que tu as fais... pour que les chiffre défilent si vite. Pour que le temps te punisse de la sorte.

« Je me trompe ? »
Elle sait que non.
C’est des symptômes que l’on a appris par cœur.
C’est des signes d'apocalypse qu’elle a déjà provoqué.

Qu’est ce qui t’a poussé à l'excès Colline.
Pour que tu te ronges le corps, comme ça.
Qu’est ce qui peut justifier ça.
Qui.

Tu avais dit que non. Tu avais dit que tu ne l’avais pas utilisé. T’as nié, Colline.
Est ce que tu refuses toujours, de voir.
Ou c’est seulement avec elle. Que tu ne veux rien montrer.
Dans ta tête, est ce que tu as compris seul ?
Est ce que tu as compris ce qui se passe Colline ?
Est ce que tu as écouté ce que hurle ton corps ?
A chaque rembobinage. Est ce que tu prêtes attention aux signes ?
Ou est ce que tu fermes les yeux. Te bouches les oreilles.

Elle ne sait pas Iris. Elle ne sait pas comment tu fonctionnes.
Pourtant elle se fait déjà sa propre idée.
Les “ tout va bien". Les “ c’est pas grave". Les “ on s’en fou”.
Si tu savais, comme elle les a entendu.
Si tu savais comme elle aussi, elle avait envie d’y croire.

Elle n’a plus le temps pour les illusions.
Plus le temps pour les mensonges.
Plus le droit à l’ignorance.
Et toi non plus Colline.
Tu n’as plus le temps, pour tout ça.

Le contacte qu’elle n’a pas défait. L’emprise qu’elle n’a pas desserré.

« Monsieur Devray. Vous allez mourir. »

Plus de détour Colline.
Avec toi, ça marchera pas.
T’as pas laissé le choix.

« Votre Alice est ce qu’on appelle limité. Chaque utilisation, c’est prendre sur le réservoir des années qu’il vous reste. »

Ne joue pas avec le temps Colline.
Tu n’en a pas assez.
Peut importe ce que tu penses.
Peut importe ce que tu dis.
T’auras beau te persuader.
Elle, jamais tu ne pourras la convaincre.
D’autres avant toi on essayé.
On presque réussi.
Il n’y a personne pourtant pour témoigner aujourd’hui.
Dire qu’elle avait raison.
Tu vas devoir la croire sur paroles.
Parce que non Colline.
Tu ne vas pas bien.


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MessageSujet: Re: ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline   ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline EmptyMar 11 Fév - 1:36



Colline sous les yeux adultes, est impassible comme une image sacrée. il écoute sagement, car il n'a jamais eu peur des aiguilles. pas peur des piqûres, elle pense faire flipper avec ses diagnostics mais tout ça ne donne qu'une impression de déjà-vu. déjà-vécu. les vertiges et le corps qui oscille, percuté de temps rongé. elle a oublié de parler des oreilles qui sifflent, stridentes. ça fait sourire Colline par dessus les acouphènes. la preuve qu'Iris a tord ! comme prévu elles résonnent moins fort. toujours elles passent d'elles-même, il ne faut pas s'en faire. si ça fait mal c'est qu'on a fait correctement. c'est ce qu'Il disait. enfant, plus frêle à l'époque, Colline se tordait parfois de douleur et s'agrippait aux costumes bien repassés, disait qu'on est désolé, qu'on ne se sent pas bien ; Papa j'ai la nausée, et il avouait avoir tâché les manches d'essuyer le sang du nez. et Papa le laissait froisser sa chemise, tenait sa main si petite et la serrait - comme Elle serrait dans la sienne aujourd'hui - et puis il passait ses doigts dans les cheveux d'ombre de Colline tout en le regardant pour de bon
d'œillades estimables valant des fortunes
il répondait alors tout simplement
‹‹ Je suis fier de Toi, Colline. ››

Elle serre sa main comme Lui mais contredit d'insanité, et Colline dans le déni, dévisage Iris de ses grands yeux verts offerts. ça ne l'atteint pas. reposant contre le dossier, le trône duquel il ne veut pas tomber, il reste droit, le port de tête impeccable, auréolé des espérances de Papa. c'est une couronne. s'il laisse la nuque ployer elle risque de tomber. cœur accélérant, pulsant, surmené à gérer le rush des mots et du sang, tambourinant. intoxication parachevée.
elle a tout juste
mais elle se trompe
même quand Elle dit.

monsieur
Devray
vous allez
mourir.

mourir. entre en contradiction avec toutes les pulsions de vie insufflées dans veines. des perfusions saines faites par Lui. et elle veut souiller, provoquer des rejets immenses. c'était comme transfuser le mauvais facteur rhésus, de l'hémoglobine AB+ alors qu'on est O-. et elle se dit médecin ?
c'est dégueulasse.
dépersonnalisé. ce n'est pas de lui qu'on parle. ça le débecte. qu'elle n'essaye pas de l'envenimer avec ses sales mots ! ça ne le concerne pas, ces histoires de savant fou. on s'appelle Colline et pas Monsieur. c'est pas lui.
c'est pas moi.
qui meurt à petit feu.

... quoi...
rien que ça, suivi de longues secondes vides de suite
pleines de silence
(on en manque)
n'importe quoi.
c'est pour faire flipper ceux qui viennent d'arriver.
pour qu'on fasse pas de vagues
qu'on reste bien à sa place recroquevillé dans un coin
Colline reste droit.
c'est
nul à chier comme plaisanterie.
il ne rit pas, dévisage Iris et ne rit toujours pas
et elle ne rit non plus.
...
un geste vif, comme si la peau brûlait, Colline défait sa main des emprises sans douceur et le regard a changé. des marécages dans les prunelles, plutôt que des prairies.

sous le poitrail ça palpite affolé, cœur de cent ans dans un corps de douze, bientôt treize. c'est pas son rythme cardiaque, c'est pas à lui ce qu'on a glissé sous la peau, sous les os, c'est pas à lui Colline voudrait plonger les doigts et arracher, ça s'impatiente
ça va claquer
...
et il voudrait
h u r l e r
sur Elle.
je vous crois pas !
Colline ne croirait jamais
en ça
ça ne mérite même pas de s'appeler religion alors
il fusille d'œillades écœurées tout à coup
avant de cracher les mots, méprisant.
vous êtes f o l l e
complètement tarée, c'est vous
c'est VOUS qui êtes malade !

du poison sur les dents, tinte la voix d'amertume.
Colline n'écoute pas tout ce que crie le corps, ce n'est rien
que dalle
comparé aux acouphènes ;
toujours ça passe.



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MessageSujet: Re: ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline   ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline EmptyJeu 13 Fév - 1:15


Des trucs vécus dans l’corps

Refus catégorique. Rejet totale.
Les intonations incisives
On reste droite.
Te laisse défaire l’emprise.
T'eloigner.
Tu sais le déni, elle connaît bien Iris.
Elle le voit passer tous les jours.
Et quand il ne s'assied pas en face du bureau,
On le trouve dans l’angle d’un miroir.
En a même flirté plusieurs fois avec lui.
Alors tu vois, on le connait bien.
On sait le voile sombre qu’il pose sur les yeux.

Tu peux crier.
Lui crier dessus.
Tu peux te débattre Colline.
Ne pas y croire.
Ca ne changera rien

C’est toi qu’est malade, pas elle.

Elle aurait préféré Colline pourtant tu sais ? Que se soit elle. Elle aurait trouvé ça plus juste. Elle aurait trouvé ça moins dur, d'être celle qui part. On choisi pas sur qui ça tombe. On sait seulement que ça fait toujours mal. Elle a pas décidé de ça, elle a rien décidé Colline. Elle n’a pas voulu être celle qui vous annonce le pire. A la manière dont tu n’as pas choisi ton Alice, sa forme. Elle n’a pas choisi le sien, ce qu’il représente, pour vous. Elle n’a fait qu’accepter, le rôle sur mesure. Celui qui colle tant à la peau qu’il a fini par pénétrer jusqu’aux os, entacher le coeur d’angoisse et de peine. Beaucoup de peine.

Mais t’as raison Colline, peut être qu’elle est folle. Après plus de dix années à annoncer la mort. Peut être y a t-il des raisons de clamer la démence.

Seulement toi tu ne sais pas Colline, l’angoisse que c’est de devoir dire au revoir, trop tot.

Alors insulte là si ça te chante.
Elle connaît les chansons.
La votre et la sienne.
Les deux cotés qui s’opposent.
Ceux qui s’en vont. Et ceux qui restent.
Toute la souffrance que cela crée.
Toi tu ne connais pas, toi tu t’en moque.
Parce que c’est de toi que tu te moque le plus.
Toi tu balances le corps et tu te dis que quand tu réouvriras les yeux,
quand tu rembobineras, un coup.
Il y aura plus de blessures.
Ni vu ni connu.
Mais c’est comme ça que tu te blesses le plus Colline.

Arrête de jouer les grand les forts, les durs. C’est pas ce que tu es.
Colline t’as treize ans.
Colline t’es qu’un gamin à qui on devrait pas annoncer ça.
Mais on a pas le choix.
Colline, t’es un abîmé.
Et si tu refuses de le voir, un jour tu vas simplement te briser.

« Folle ou pas, vous allez devoir me supporter deux fois par semaine dorénavant,vous n’avez hélas pas le choix. »

Attrape l’agenda dans un geste glaciale. Appose la nouvelle date, inscrit le jour et l’heure sur un papier avant de te le tendre.

« Vous avez le droit de ne pas me croire Monsieur Devray. Mais il faut bien qu’un de nous deux comprennent la gravité de la situation et s’occupe de vous. Constatant que vous en êtes pas capable par vous même, je me dois d'être celle qui prend en charge la situation. »

Annonces sans la moindre délicatesse. Ne met pas les jolies phrases habituels, ni les sourires.
De toute façon, ca non plus tu n’y croirais pas.

« Je vous laisse réfléchir à la façon qu’il vous reste de moins m'avoir sur votre dos. »

Elle ne peut faire les choses à ta place Colline.
Mais elle n’est pas sur que tu sois capable de les faire pour toi.


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MessageSujet: Re: ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline   ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline EmptyMar 18 Fév - 19:38



la grimace écœurée c'est bien celle d'un enfant, les traits de Colline tirés de contrariété en voyant la procédure appliquée comme il faut. sous ses yeux tranche un peu trop net, Elle entaille la jeunesse d'acte presque chirurgical. rédige des ordonnances, à défaut de belles prières. et il regarde faire, affairé, sent tout son sang dévaler le corps.
le ciel percé, il tombe
parce qu'Elle utilise le mot gravité
et que le sens pèse lourd.

n'importe quoi
résonne dans le crâne
n'importe quoi
fait éclater la voix
de Colline qui se redresse tout à coup, vocifère, vif comme un diable.
N'IMPORTE QUOI
je vais TRÈS BIEN
j'ai pas besoin.. j'ai pas que ça à faire !! deux fois par semaine mais putain...

putain de palpitant qui se recroqueville dans des battements anarchiques comme un type trop fervent qui s'agite aux prédictions d'apocalypse
Colline n'est pas un aveugle dans la foule
c'est lui qui en brise les courants, leur direction on s'en fiche
on a la Nôtre.
Iris dit pas par là, plus maintenant
telle heure tel endroit désormais
tend le bout de papier comme si c'était
son nouveau mantra.

une tonne dans l'estomac fait plonger l'âme de cinq étages, tomber tout droit dans les entrailles - infernales - ça se tord, remue les tripes et mord (de peur) Elle a l'air de dire que c'est inopérable
que tous les exorcismes seront vains
qu'à l'intérieur dans le cœur, le corps entier, il y a un parasite qui ronge à se rendre utile, qui fait vivre et mourir Colline au fur et à mesure qu'il réalise des petits miracles
pour Lui, il se damne.
pointe d'effroi dans la voix.
si y a un compte à rebours qu'est-ce que j'viendrais foutre deux jours par semaine ici, hein ? c'est pas un motif suffisant pour plus jamais m'emmerder avec vos rendez-vous débiles ??
inutiles.
si c'était si grave ne serait-Elle pas en train de l'accueillir comme tous les souffrants les bras grands ouverts ? Iris annoncerait la nouvelle avec des airs pleins de miséricordes, et puis Elle couverait sûrement Colline du regard et de mansuétude. Elle ne le traitera pas comme ça
pas comme un sujet d'étude,
comme du jamais vu en toute une carrière.
elle en a vu courir - des rats de laboratoire.
est-il un si mauvais cobaye ?
qui vaut pas le coup d'être sauvé.
la nausée.

pas de sortie de secours
les issues condamnées ;
Colline panique.

il se lève d'un bond et saisit la feuille volante des rendez-vous, tout le carnet même, arrache l'agenda des mains d'Iris et se brûle les doigts sur cette mauvaise Bible, dégoûté, ça le débecte et il jette  de toutes ses forces, la prochaine date et les suivantes, elles finissent à l'autre bout du bureau hors de sa vue.
petit bureau aux murs qui se rapprochent
les poumons voient faire et cherchent de l'air
les airs hagards.
n'importe quoi
c'est ça son dogme.
n'importe quoi ! N'IMPORTE QUOI !
cherche de l'air
cherche la sortie
dehors
ailleurs
loin

ferme les yeux forts et y plaque même les mains, tient des mèches de cheveux entre les doigts qui appuient sur les regards
les visions d'Iris
Colline veut plus voir
plus entendre
Elle peut tout reprendre
lui il efface
efface

efface. le bureau qui vole
   en éclats dans
des
         grésillements atroces et le
sol
      qui
         se
           dérobe

et puis revient
sous les pieds de Colline
de l'intérieur à l'extérieur il a quitté le présent
et se tient présentement à l'heure indiqué
devant et non plus derrière la porte du bureau d'Iris et toujours
toujours cette envie de vomir ; ça va passer
ça passe toujours.

Elle ouvre la porte sur les Enfers avec le même sourire
et encore une fois
il ne les rend pas.
« Entrez donc Monsieur Devray. Ne faites pas attention au bazar. Il n’est pas aussi impressionnant que celui des étudiants. »
efface jusqu'aux répliques et Colline
rentre sans un mot ni un regard cette fois-ci.



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MessageSujet: Re: ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline   ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline EmptyMar 18 Fév - 22:37


Des trucs vécus dans l’corps

Tu crois Colline ? Tu crois que ce sont les airs désolés qui ont manqué ? Les jolis tournures de phrase, les désolés. Tu crois que ce qui a manqué Colline, c’est la compassion ? C’est ça ce que tu aurais préféré Colline, la pitié ?

Désolé Monsieur Devray. Vous allez mourir.

Ca sonne mieux, à tes oreilles ?

Si ça avait été prononcé doucement, les traits tirés de peines, tu aurais accepté ?
Les rendez vous.
La fin que tu rapproches, à grand pas.

S’envolent les feuilles de l’agenda et les illusions.
Jolie fracas au bout de la pièce annonçant les orages dans le coeur.
A quel point ça gronde Colline.
A quel point tu lui en veux.
A quel point a t-elle bousculer l’univers.

Au point de tout rembobiner ?
Encore
Encore
Encore
On recommence
On reprend tout au début.
Alors c’est ça ?
Comme cela que tu règles les solutions ?

Le seul problème Colline, c’est que celui la tu ne pourras pas le résoudre en faisant ça
Tu l’aggrave seulement.
Tu meurs un peu plus.

Mais très bien.
Si tu insistes.
Alors recommençons.

______________

Pousse sur la poignet de la porte, jusqu'à entendre le claquement sec. Ca sonne piège qui se referme.

Un piège dont tu ne pourras pas sortir.
Il y a comme un mauvais pressentiment quand le corps entre dans l’espace clos. Un sentiment de faux contacte.
Mauvais depart.
Passe la main dans les cheveux. S’avance jusqu’au bureau.
Te laisse t’installer.
Tu connais le chemin.
Il y a le silence que tu instaures.
Celui qu’elle brise.

« Avez vous utilisez votre Alice, dernièrement ? »

Elle prefere toujours quand ça vient de vous Iris. Ca définit tout un tas de chose. Ca en dit long aussi, sur qui vous etes.

Alors elle tend la main Colline.

Prête a saisir la tienne.
N’attendant que ta réponse.
Pour continuer.


Dis lui Colline.
A quand date, la dernière utilisation de ton alice.


iris et Colline
elle te parle en #53BCC8

[/quote]

Colline Devray
UNE ÉTOILE
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Colline Devray

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MessageSujet: Re: ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline   ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline EmptyJeu 20 Fév - 8:57



tête qui tourne, corps endolori, muscles pétrifiés, vision trouble, difficulté à respirer... envie de vomir. manque à cocher les saignements de nez dans la liste de déjà-vus et les univers décalqués en transparence
se superposeront parfaitement l'un sur l'autre.

sur la chaise dont on s'est à peine levé Colline se rassoit, trône ridicule, il n'y tient pas bien droit un instant et se laisse aller contre le dossier, la tête dodelinant tandis que le regard rampe au sol. tiens, voilà les vertiges, et elle semble loin la voix d'Iris au travers des acouphènes. la résistance court-circuité, il balaie le bureau d'œillades dégoûtées. comme dans un mauvais rêve les objets sont exactement au même endroit
évidemment
et dans les répliques
à la virgule près c'est identique.
dernièrement rendu abstrait, sonné, Colline se fiche de l'heure qu'on est. c'est qu'on cicatrisait à peine et lui, auto-destructeur, mutile le temps par dessus les plaies tout juste refermées. des mailles faibles qui rompent aussitôt pour déborder de mauvais sang,
alors qu'elle parle, Iris, avec ses ordonnances et ses traitements exceptionnels, on s'en passe, la médecine personnelle ;
provoquer des hémorragies pour se purger des maux
c'est comme ça qu'on soignait les gens avant.

la main qui se tend Colline détaille,
se dit qu'il suffirait de vivre ce moment deux, trois fois de plus et il saurait dire à quel endroit l'aiguille des horloges pique quand sonne le glas. à la seconde près.
combien d'essais encore
avant que nos représentations deviennent impeccables ?
qu'on oublie aucune réplique et qu'on mémorise chacun des déplacements sur cette scène où il se joue du tragique.
Colline est fatigué.
se dit qu'il ferait mieux de passer tout ça
et de remonter plus loin
fuir plus loin
jusqu'à atteindre une scène qu'il aime et qu'il se plaira à revivre
encore et encore et encore et encore et encore
jusqu'à la fin de la pièce.
répète, en attendant.
non.
la migraine file presque des hauts-le-cœur c'est encore pire en parlant, alors il se tait. se reprend, se redresse, et cille
ça remue les braises de colère
le dégoût d'être ici
il veut pas voir
pas entendre
ferme les yeux et passe une main sur l'absence de regard, comme on fait quand on se sent fébrile, couvrant une mauvaise grippe.
c'est possible de reporter à demain plutôt ? j'me sens pas bien j'veux...
partir loin
j'veux aller à l'infirmerie.
il faut le laisser sortir, l'envoyer ailleurs
c'est pas son métier, à Iris

et là tout de suite
Elle ne peut rien pour Colline.



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MessageSujet: Re: ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline   ( FB )Des trucs vécus dans l’corps •• Irline EmptyVen 21 Fév - 2:16


Des trucs vécus dans l’corps

Il y a des airs de déjà vu Colline.
Un sentiment malaisant dans la poitrine.
Comme si on avait manqué une marche.
Et qu’on ne savait pas comment se rattraper pour ne pas dévaler sur plusieurs étage.
Elle ne voit pas Iris le décor qui se répète.
Les phrases qui bouclent.
Les déjà vu, ils sont ailleurs Colline.
Renforçant tous les mauvais pressentiments.

Les regards qui ont du mal a se fixer.
Le corps qui s'écrase lorsqu’il se pose.
Ta tête qu’a l’air si lourde Colline.
Ton souffle qui se perd à chercher l’air.

T’as pas encore répondu qu’elle sait déjà.
Et les pourquoi, elle semble les deviner.
Il n’y a pas beaucoup de possibilités.
Pour une tel proximité.
Pourtant la main reste tendu.
Jusqu’a s’abaisser lorsque tu formules un non.
Menteur.

Elle n’a pas besoin de vérifier Iris.
Elle connaît par coeur.

Il y a eut bien plus spécialiste que toi, dans ces effets là.
Elle a connu les pan d’histoire que l’on efface, en un mensonge.
La rage qui gonfle dans le coeur.
Volé de quelque chose.
Tu peux appeller ça temps. Il appelait ça mémoire.
Toujours les meme résultats, à la fin.
Vos corps qui s’effritent dans vos fuites.

Alors tu n’as pas voulu entendre Colline ? C'était de trop vilains mots? C’est pour le verbe mourir que tu as demandé la censure ?
Effacer pour ne pas avoir entendu.
Faire comme ci.
Comme une solution, pour tenir debout un peu plus longtemps.
Tu te trompes.

Tu ne te sens pas trés bien Colline.
Elle s’en doute.
Elle voit bien.
Chasses tout d’un revers de main le long de ta joue.

C’est la main qu’elle lève, qui s’appose sur ton front.
Tu vois, tu l’as ton air désolée Colline.

Prend les informations.
Fais le calcule.
Subit les avancés imprévues.
Créer les connexions.
Affirme les doutes.

« D’accord. »

La main que l’on laisse tomber une nouvelle fois. Frolle la racine de tes cheveux avant de se détacher.
Très bien.
D’accord tu peux t’en aller.
D’accord on peut faire semblant.
Fais comme tu veux Colline. Encore.
Ca ne changera rien.

Annonce avant que tu ne cherches à t'échapper.
Parce que tu ne lui échappera pas.
Souviens toi du bruit de la porte.
Tu es sur son domaine.

« Monsieur Devray, avant que vous ne partiez. Je tiens à vous dire.. Fuir ne changera pas les faits. Vous pouvez recommencez votre manège autant qu’il le faudra. Vous ne feriez que confirmer mes doutes. »

Attrape l’agenda.
Notifie la prochaine date.

« Vous pouvez donc aller a l’infirmerie, je vous le conseil même... Au vu de vos dernières utilisations, je suppose que nous avons rendez vous dans quatres jours. »

Le regards levé vers toi.
Levé un peu vers lui.
Colline.
Ne joue pas a ca avec elle.
Ce n’est pas elle qui a perdu la dernière fois.

« Et si il vous venez à l’idée de recommencer encore ce petit jeu avec moi, sachez que la prochaine date de votre rendez vous resterez inchangé . Alors ne vous fatiguez pas. »

Les poings serré de rage, la fatigue aux bords des yeux.
Elle ne sait comment faire, avec toutes ces ombres de vous

iris et Colline
elle te parle en #53BCC8


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