perce-neige ★
combien de temps dure "toujours" ?
parfois, juste une seconde.


Elle déambule entre les stands.
Il fait froid, mais il n’y a pas de vent.
Faith se demande s’il va neiger cette année.
Les nuages au dessus de sa tête sont blancs.
Elle n’est pas le genre de personne douée pour faire des cadeaux, elle se torture plus qu’autre chose pour trouver de quoi offrir à ses proches… humains, bien sûr. Si elle devait faire des cadeaux aussi aux objets électroniques qu’elle côtoie euh… en fait elle le fait et elle trouve ça plus facile. Visiblement, ils sont moins compliqués.
Faith laisse un soupire s’échapper de ses lèvres, qui comme toujours, sont étirés en un petit sourire délicat.
Soudainement, son regard s’accroche sur ta silhouette.
C’est toujours comme ça Caprice, enfin, c’est la sensation qu’elle en a : vos rencontres ne sont jamais programmées, ou du moins, c’est bien trop rare pour que cela la marque.
Pendant un instant, elle touche Saturne à son oreille gauche ; elle la gardera tu sais, pour toujours, comme tu le lui a si bien demandé.
Son sourire s’élargit.
Doucement elle s’approche et pose une main sur ton épaule.

▬ Caprice !

Faith t’accueille avec son plus beau sourire.
Le regard pétillant.
Tout chez elle trahit la joie de ta voir.
Pourtant, elle espère ne pas te déranger.

▬ Tu vas bien ?

Et elle espérait que oui.

flottement entre deux temps
l'indécision des météos comme un écho des sentiments.
moi non plus je ne sais pas s'il va neiger, en ce moment je rechigne à lever le nez pour vérifier
si le ciel est couvert -
tous les jours de décembre
il est blanc
et comme lui
je ne suis pas sûr de comment je me sens.

au milieu des étals mêlé au système des foules je voyage sans trop me soucier des visages - aujourd'hui je n'ai pas envie de me fatiguer à en chercher - les œillades distraites s'éparpillent, filantes, sur ce qui brille dans les présentoirs des stands
je ne sais plus trop à qui je dois offrir quoi que ce soit.
planté devant l'orfèvrerie le monde peut continuer de tourner je me suis arrêté là. même si aimer c'est infini et qu'on voudrait chérir toutes les galaxies j'essaye de me recentrer sur les noyaux
je me dis
que les cheveux de Miel ont poussés si vite je lui offrirais bien une broche dorée à y piquer si elle veut les attacher, et puis Colline qui craint le temps qui passe une montre épurée ça l'aiderait peut-être à se rappeler qu'il peut le surveiller, tandis que Noël j'hésite un peu plus je crois que les accessoires c'est pas son truc
et il y a les poignets à Teddy
encore intacts
je voudrais
les décorer
comme il faut.
...

contact à l'épaule, extirpe des songes - la voix familière qui appelle mon nom et instinctivement, tournant la tête, plutôt que de commencer par les yeux je cherche
la lueur argentée
ah - excuse-moi Faith
c'est toujours à Saturne que je souris en premier mais il ne faut pas mal le prendre
je reviens vite toi, regarde
un battement de cil et l'on rattrape tes prunelles au vol.

aujourd'hui on se croise sans manquer de se rentrer dedans alors c'est que ça va.

l'effervescence de tes iris contagieuse - elle chasse les lueurs trop pensives des miennes et me ramène sur Terre
les atmosphères accueillant à bras ouverts
ça fait du bien
de te voir -
les risettes c'était naturel et sans réfléchir, presque instinctif, ça ne s'oublie pas, de te sourire
c'était si facile qu'en repensant à ta question je réalise
qu'on va et plus que ça - on va bien.

et toi Faith, comment vont-elles, tes trajectoires ? là sous mes yeux je détaille, ne décèle que de l'enthousiasme,
avant de remarquer les mains vides.

t'inquiète je comprends - moi aussi je sèche un peu pour les cadeaux cette année.

mais entre deux temps avec toi désormais c'est déjà moins ennuyeux.

perce-neige ★
combien de temps dure "toujours" ?
parfois, juste une seconde.


Son regard suit le tiens Caprice.
Elle le sait, toujours Saturne en premier.
Elle le sait et c’est pour cela qu’elle t’as promis de la garder à son oreille, pour toujours, même si toujours ça fait un peu peur, comme ça rassure au fond.
Faith accueille avec bienveillance le contact de tes iris aux siennes ; ses lèvres relevées en un sourire plus prononcé.
Elle te demande si tu vas bien.
Tout en espérant que cela soit le cas.
A ta réponse, un éclat de rire lui échappe.

▬ Oui c’est vrai !

Faith a toujours le nez levé.
L’esprit égaré ici et ailleurs, alors c’est assez peu commun de vous rencontrez ainsi, mais à la fois, ça a quelque chose de plaisant.
Ton sourire lui réchauffe le cœur.
Pourtant, quand ta voix s’élève une nouvelle fois Caprice, elle ne saisit pas immédiatement… haussant un sourcil, avant que la fin de ta phrase ne tombe.
Le rouge naquit sur les joues de Faith.

▬ Euh… ouais, c’est un peu compliqué.

Elle ne sait pas quoi offrir et à qui.
C’est dur quand on n’a jamais vraiment eu ce qu’on voulait de la part de ses parents et au fond, elle se demande si le matériel est réellement utile.
Si c’est ce qui compte.
Peut-être que l’intention est plus importante ?
Faith fronce les sourcils.

▬ J’ai hésité à dévaliser le stand de bougies, mais je ne suis pas certaine que ça plaise à tout le monde…

Elle te regarde comme si elle attendait que tu lui dise que ça te plaît Caprice, alors qu’elle a déjà ton cadeau dans sa chambre. Faith se dit que même si tu sèches pour les idées de cadeaux, t’es peut-être meilleur qu’elle.
Son visage se détends et son sourire se fait plus doux, un peu moins crispé.

▬ Bon, on n’a qu’à faire un tour ensembles. On est toujours plus productif en brainstorming à plusieurs.

Délicatement, du bout de ses doigts, elle attrape les tiens pour ne pas se perdre dans la foule.

complexe - je trouve aussi, ça me désempare à quel point c'est impossible à calculer
toutes les équations faussées, comme celles de la masse des trous noirs c'est des aberrations que de quantifier ce que valent ce que veulent les autres -
et face à leur immensité j'ai comme envie d'offrir tout et rien à la fois,
tout le marché de Noël et en même temps venant de moi est-ce que ce sera vraiment suffisant ?
je crois qu'à la maison - artificielle - on a appris la rentabilité ou rien, des lois d'équivalence
et depuis que c'est des déséquilibre ici j'ai l'impression de plus savoir évaluer la valeur des choses.

Faith tu as du mal aussi, incertaine tu te demandes si toutes les bougies pourraient combler le monde entier, moi je t'entends et les souffles sont amusés tout à coup tant l'innocence de l'idée me plaît.

faut vraiment pas avoir de cœur pour pas aimer les bougies c'est comme dire "j'aime pas me blottir auprès d'un bon feu".

la lumière celle d'une étoile ou d'une flamme ou d'un regard ça plaira forcément Faith ça fait aucun doute - universel, comme des mots doux qui parlent à l'intégralité de l'humanité - et si un jour ça ne fait pas écho à l'âme de l'autre c'est qu'en face de toi c'est un alien, ou j'en sais trop rien -
quelqu'un dont il faudra se méfier ça c'est sûr.
si tu trouves que ce que tu offres brille alors ça brillera en face aussi
souris et je souris à mon tour
cette risette là au creux des chaos du visage c'est toujours de bonne augure chez toi - une étoile filante on fait un vœu
et Saturne me prend la main.
satellite je voudrais que ça ne cesse jamais les gravitations autour de toi Faith tes doigts si frêles saisissent à peine comme si tu craignais de passer au travers, que ça disparaisse ou bien que ça s'échappe
et ça me sidère
que tu puisses penser qu'on n'ait pas envie de rester à tes côtés,
pour faire un tour de marché ou bien plusieurs autour du soleil moi j'aimerais tellement que tu réalises que c'est toujours plaisant - pas besoin d'être électronique pour t'entendre et te répondre.

t'as quand même vachement d'espoir Faith, je sais pas si t'as vu mais j'ai toujours les mains vides aussi.

soupir rieur - c'est idéal quand il faut saisir la tienne comme il faut (j'entrelace les nôtres si ça te va)
et puis avancer au diapason sans se soucier du tournis provoqué par la foule ce sera sûrement plus facile de réfléchir comme il faut - avec toi on éclipsera les pensées parasites.

tu vas m'aider ! je sais jamais trop, moi je crois trouver des trucs super jolis et au final une fois sur deux je sens bien que mes sœurs font semblant de kiffer -
alors si tu vois que je me plante faudra pas hésiter à me dire.

tu me diras
tandis qu'on se faufile au milieu des badauds, quand on s'arrêtera un peu plus loin à un stand de belles orfèvres tu me diras si j'ai bon ou non
(et ainsi j'en saurai plus sur toi aussi Faith
pour toi je cherche et j'aimerais vraiment trouver)
et le regard questionne.

à qui tu comptes offrir quelque chose toi cette année ?

curieux de savoir comment s'appellent
ceux que tu cherches à décrypter.

perce-neige ★
combien de temps dure "toujours" ?
parfois, juste une seconde.


Ta réponse lui plaît tu sais.
C’est le genre de mots qui la rassure.
En fait, c’est rare quand tu ne la rassure pas dans ses incertitudes.
Dans cet élan, elle saisi avec une légère timidité tes doigts et se propose pour que vous vous inspiriez mutuellement. Faith semble ne pas douter de tes capacités à faire des cadeaux Caprice.
Parfois, c’est un peu étrange comment elle interprète les mécaniques humaines, pour elle ce n’est pas facile et à la fois, ça la fascine plus que ce qu’elle ne se l’avoue réellement.
Vos mains s’enlacent.
Et tu lui fait constater tes mains vides.
Elle les a déjà vu tu sais, mais ça ne lui fait pas peur… même si vous rentrez bredouilles à la fin de la journée, Faith n’aura jamais l’impression d’avoir perdu du temps à tes côtés.
Ses lèvres se sont entre-ouvertes pour te certifier qu’elle allait t’aider, mais tu l’as devancé Caprice et ça l’a fait sourire.
Peut-être même un peu rire.

▬ Promis, je te conseillerais !

Elle te le promet, sans être certaine d’être de bon conseils, mais qu’importe, elle sera franche et ça tu ne peux pas en douter Caprice.
Délicatement, vos corps se faufilent sans se quitter.
Faith pense, elle garde cette idée de bougies en tête.
Et vos silhouettes s’arrêtent devant un stand d’orfèvres, le regard attentif et méticuleux, elle observe les pièces qu’elle trouve belle avant de relever les yeux vers les tiens à ta question.

▬ Il faut que trouve quelque chose à Carla, c’est pas facile, elle semble tout avoir. Cosmos je lui bidouillerait un truc, j’ai déjà l’idée en tête… puis il y a Orion, Céleste, Eulalie. Elle commence à énuméré sur ses doigts. Et toi bien sûr ! Je ne te spoile pas plus, mais c’est pas une bougie.

C’est sa façon à elle de te faire comprendre que ton cadeau il est déjà tout trouvé, presque prêt et limite emballé.
Son regard se perd une nouvelle fois sur les étales.
Et elle fronce légèrement les sourcils.

▬ Hum… et toi, à part ta famille tu comptes offrir à qui ?

Pendant que tu répondais Caprice, elle réfléchissait à tes sœurs, à tes frères… au peu qu’elle savait d’eux à travers toi.
Miel avait l’avantage d’être une TECH et Noël d’être dans sa classe, pourtant ça restait ardue et cela sans parler de Teddy et Colline. Faith essayait de se demander ce qui pouvait bien plaire aux filles, mais même pour elle ça restait abstrait, elle n’a jamais vraiment eu des goûts qui rentraient dans les cases pré-conçues de la société.

▬ Euh, je sais qu’on a parlé de tes sœurs, mais j’y pense… Noël aime bien peindre ? En tout cas je le trouve doué en art plastique, peut-être partir sur ça ?

Faith hausse des épaules, tout en grimaçant légèrement.
Elle n’était pas assurée dans son idée, mais au fond elle la trouvait plutôt cool et elle espérait que toi aussi, qu’elle pourrait au moins t’alléger de ce poids.

compte sur les doigts, on n'aura pas assez des deux mains Faith je sais déjà, et puis en plus de ça, une des tiennes dans l'une des miennes ça fait déjà cinq personnes de moins à énumérer comme il faut. mais tu t'en passes en arrivant à la sixième personnes - mon nom sur ta liste tu dis "bien sûr !" comme si c'était évident et ça me fait baisser les yeux tout à coup, une risette désemparée sur mes lèvres je crois, je ne sais pas, jamais certain des cartes de mes ciels.

nan mais vraiment même une bougie je serai super content Faith je t'assure..

mais si tu insistes pour partir sur autre chose je ne contredis pas. l'inconnu de tes univers c'est toujours enthousiaste qu'on en repousse les limites. impatient des surprises à venir, ils en regorgent. et en parlant de frontières, tu demandes
ce qui se trouve derrière celles qui portent le même patronyme
que moi.
qui, à part la famille.
oh je ne sais pas Faith tu sais je crois que tes mains et puis les miennes ne suffiraient pas à compter les gens que je considère lumineux. et en même temps.
en même temps personne. beaucoup de matière noire, des grands vides. on a beau voyager dans des galaxies, certains me paraissent toujours à des années-lumières - et puis
et puis dans celles que tu as cité il y en a une en particulier au cœur de laquelle j'ai peur de m'aventurer (de nouveau).
je fais mine d'hésiter sur les trajectoires, éparpille les numéros comme les regards, sur les étalages je détaille, pensif
je redoute de le compter lui aussi.

si je devais faire des cadeaux je pense qu'il faudrait que je trouve quelque chose pour Perceval et Pryam, c'est sûr. ils m'écoutent toujours me plaindre je leur dois bien ça. Asmodée, parce que j'arrête pas de lui piquer ses fringues. et puis Jiwon. y a pas longtemps j'ai réalisé qu'on se connaissait depuis très longtemps.

tellement de retrouvailles, celles là ce sont les plus belles
une des plus jolies gravite tout près, sans regarder directement
je lui souris.

toi évidemment. j'ai pas cité parce que j'ai déjà trouvé, et c'est ni une bougie ni des boucles d'oreille en forme de planète. je te dis rien non plus.

le secret bien gardé à l'identique. tu verras Faith, tu verras. j'espère que ça te plaira.
et il y a quelqu'un qui manque à l'appel - égaré, je ne sais pas si j'ai le droit de dire à haute-voix son prénom moi aussi. pourtant pour lui non plus, les idées ne manquent pas. ça ternit les airs paisibles une seconde, manque de froisser mes expressions. inconsciemment l'étreinte de mes doigts veut s'agripper à quelque chose n'importe quoi tellement le cœur fait des chutes libres - je serre doucement les tiens sans m'en rendre compte Faith.

j'avais envie de dire
Céleste aussi
mais tu fais revenir sur Terre
en parlant de Noël.

battement de cil, les prunelles se sont perdues au milieu de l'orfèvrerie, on secoue la tête une fois comme si le geste pouvait balayer les pensées et pour relever des airs plus attentifs,
poser les iris sur toi où ça étincelle de remarques qui éclairent. j'acquiesce.

nan mais oui t'as bon, vraiment des fois je reste focalisé sur l'extérieur et je pense direct à des fringues, ce genre de truc matériel, alors que c'est giga cliché.

comme craignant de fouler des jardins secrets, alors que c'est là que ce trouve ce qu'on aime vraiment. pensif, la main libre vient effleurer la bouche du bout des doigts, on débat intérieurement. toutes les couleurs de peinture possible pour qu'il ne lui en manque aucune, ou bien les pinceaux les plus solides qu'on dénichera vu la vitesse à laquelle il les use.
les songes à la dérive, reviennent à ta liste à toi.

Orion a beau être super scolaire je pense que quelque chose de trop sérieux risque de pas lui plaire. il s'oublie un peu parfois, alors peut-être que lui cuisiner ce qu'il préfère manger ça lui ferait plaisir...

un temps, pour les dents de malmener les lèvres
à l'idée d'arriver à lui.

pour les autres je suis pas sûr mais...
Céleste -

les trois syllabes résonnent comme si ce n'était pas moi qui avait prononcé tout haut et le cœur vacille
voile le regard, les cils s'abaissent et dissimulent
que ça n'ait l'air de rien.

il se prend beaucoup la tête, sous les airs flegmes. un pendentif ou un bracelet d'une pierre avec une symbolique, de lune par exemple, en lui expliquant que ça apaise, il pourrait aimer. il écoute tout le temps de la musique, même si tu connais pas ses goûts n'importe quel genre il voudra bien découvrir. sinon une grande écharpe, il a tout le temps froid. et si tu tombes sur quoi que ce soit avec des chiens dessus t'as tout gagné - il les adore, genre, de fou.

parmi tout ça tu peux piocher et lui offrir ce qui te plaît Faith,
et j'aurais l'impression de participer, rien qu'un peu
car cette année on n'a pas le droit d'offrir quoi que ce soit
à Céleste.
mal à l'aise, d'avoir autant d'inspiration alors qu'il en manque encore tellement à qui faire des cadeaux, force à se taire j'ai envie de devenir muet tout à coup. comme si c'était trois fois rien et pas trois fois trop, je hausse les épaules.

enfin tu verras bien.
ça peut faire des idées pour les autres aussi.

les autres
les autres
c'est pour ça qu'on est là.

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Elle a ce sourire fier quand tu lui dis que même si elle t’offrait une bougie tu serais super content. Parce qu’elle sait que son cadeau va te rendre plus que content, enfin, elle espère… Faith voudrait que ce petit boîtier noir qui projette la voûte céleste en fonction des mois te surprenne, peut-être même qu’il te touche.
Faith te demande à qui tu comptes offrir Caprice et pendant qu’elle t’écoute attentivement, elle réfléchie en même temps.
Elle note chaque nom.
Chaque raison.
Et tu arrives à elle.
A toi.
Son regard percute le tiens.
Les pommettes de Faith roussissent à tes mots Caprice, il lui tarde de savoir, sachant pertinemment que tu auras visé juste. Elle s’imagine prévisible et simple à cerner, ce qui n’est pas véritablement faux, alors elle ne doute pas de toi. Jamais.
Faith sent tes doigts enserrer les siens et elle te parle de ton frère, de Noël. Elle te parle de son talent en arts plastiques, notamment en peinture. Elle n’est pas certaine, mais elle espère ne pas être trop à côté de la plaque.
Heureusement, tu acquiesces.

▬ Tu pourrais lui offrir des pigments purs. Je ne sais pas, mais c’est peut-être intéressant de créer sa propre peinture.

Elle n’est pas une artiste, mais elle aime créer.
Soudainement tu lui parles d’Orion.
Faith comprends que tu es revenue sur sa propre liste et elle t’écoute attentivement… Elle n’est pas si nulle que ça en cuisine, assez longue car elle se perd dans de longues conversations avec les divers frigidaires, fours et autres objets qui compose une cuisine. En tout cas, elle note l’idée.
Vient le tour de Céleste.
Tu sais Caprice, elle n’a pas besoin de te regarder pour le sentir, parce que ça s’entend dans ta voix… comme une sorte de détresse qui lui fait pincer ses lèvres. Elle ne sait pas comment t’aider, tout ça, elle ne sait pas l’exprimer.
Mais elle t’écoute toujours.

▬ Lequel tu préfères ? Si tu devais lui offrir une de tes idées, tu lui offrirais laquelle ? Son regard bleuté à retrouvé le tiens. Comme ça je l’achèterais et je lui offrirais sans lui dire que ça vient de toi… tu lui diras un jour, quand tu voudras. Elle sourit. En fait, j’ai déjà commandé son cadeau, c’est peut-être un peu gênant, mais je suis sûre de faire mouche avec mes caleçons résistants à son alice. Comme ça il arrêtera de se faire engueuler pour atteinte à la pudeur.

Un éclat de rire lui échappe.
Elle prend aussi en note ta remarque sur le fait que tu peux piocher dans ses idées pour les autres. Faith marche à tes côté Caprice, sa main dans la tienne et son cerveau turbinant.

▬ J’y penses, mais beaucoup de prénoms sont lié à des pierres, il en va de même avec les signes astrologiques… peut-être que ça pourrait plaire à tes sœurs ? Quelques choses qui leur corresponds au plus profonds d’elles. Je pense que je vais offrir un bijou avec une pierre à Carla, il faudra que je me penche sur les significations pour que ça lui soit bénéfique… et pour Eulalie, je pense avoir trouvé aussi ! Tu sais les plaids qui font un peu poncho ?

Au fond, elle s’en voudrait que le cadeau pour Eulalie soit de mauvais goût, même si Faith n’en montre rien comme à son habitude. Elle reste positive, même dans ses incertitudes… c’est sûrement sa plus grande force.
Soudainement, elle bascule à nouveau sur ta liste Caprice :

▬ Jiwon, si vous vous connaissez depuis longtemps, ça doit dater de l’enfance non ? Essaye peut-être de trouver quelque chose qui peut vous rappeler ça et possiblement vous lier… un photo dans un beau cadre, c’est juste une idée comme ça.

A nouveau, elle fait silence.
Réfléchissant aux autres, tout en laissant son regard gambader sur les étals.