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... – ... † elior
Elior Demaury
la french girl d'elyas
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Elior Demaury

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MessageSujet: ... – ... † elior   ... – ... † elior EmptyLun 11 Nov - 15:04

signé
maman
novembre // seul




Il y avait eu la précipitation, les battements de cœur qui ne faisait que s'engrainer dans un rythme irrégulier - il y avait eu, il y avait les prunelles surprises, le tremblement des doigts, il y avait eu le frisson de l'inexplicable, l'adrénaline dans le sang qui ne pu y faire qu'un tour ; et l'encre sur le papier, au tracé du stylo plume, semblait graver les mots sur ta peau pour ne plus jamais s'en déloger.

Elior.

Avait-elle écrit,
de ce prénom qu'elle avait choisi !

Statufié, tu ne sais par quel miracle tes jambes ne se sont pas dérobées, tandis que ton regard parcourait le papier, tressautant à chaque point de suspension, suffoquant à chaque virgule, inscrivant les majuscules, déglutissant sous les sentiments et éclatant sous l'éclat du sanglot à la finalité de la ponctuation - et tu l'as lu une fois, deux fois, trois fois, un nombre incalculable de fois, comme si tu n'y croyait pas.

Maman t'aime avait-elle osée écrire entre ses lettres signifiants que tu ne la reverra plus jamais - Maman t'aime, mais Maman à une autre vie, très loin d'ici et elle ne veut plus de toi car tu la raccroches à un passé qu'elle ne veut pas - et il y a le souffle amusé qui a l'indécence de s'échapper, alors que nerveusement, tu continuais cette lecture qui ne faisait que te cribler d'écorchure - J'ai réussi à m'en sortir - et grand bien lui fasse ! - J'ai trouvé quelqu'un de sûr - moi aussi maman, tu sais - et j'attend un bébé.

À sang, les dents qui plongent dans la chair de tes lèvres continuellement abîmés par l'angoisse, les ongles déchirants le papier froissé et humidifié - l'envie de vomir qui ne fait que grandir et la gorge qui se serre, qui serre si fort, tellement fort que tu manques de respirer ; il y a, il y a ta poitrine qui tente vainement de grandir, il y a tes pieds, deux pas en arrière, comme si on t'avait poussé, il y a, il y a

cette solitude
absurde

À l'apothéose de ton bonheur, sous l'absence de celui qui faisait de toi ce que tu étais - tu n'étais plus personne ; Elior n'avait d'existence que par Elyas. Elyas devenu major, arrivant au but espéré que tu voulais lui donner, rejoignant ses parents que tu avaient toi-même appris à aimer. Les tiens cependant, n'avaient pas eu l'audace d'écrire quoi que ce soit et, sans trace de vie on les croit mort, jusqu'à ce que les fantômes du passé se croient bon de revenir sous une forme que tu n'aurais pu espérer - pourtant, pourtant, pourtant tu ne t'étais jamais senti aussi seul, Elior, là debout, sous le froid de novembre, incapable de refluer une crise de panique comme tu n'en avais jamais fait, tu aurais aimé avoir la lâcheté de fermer les yeux et de la jeter - mais elle était aussi la preuve, qu'elle aussi avait réussi.



Et toi, Elior ?
Qu'as-tu réussi ?

Qui es-tu, Elior ?
Maintenant qu'ils sont partis, dis-moi, dis-nous,

Elior

que fais-tu encore ici ?



La main sur la poitrine comme un coup au cœur, les idées qui tanguent dans ton esprit et la vision qui se fait flou, y a un peu de trop et surtout un peu de tout.

Alors en désespoir de cause, on se raccroche aux deux derniers mots, qui n'ont rien d'amour, mais que l'ont prononce quand même comme un

Je t'aime.

Pardonne-moi.



et tu lui pardonnes





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