La lune était bien haut.
Éclairant ceux qu'il restait encore.
En cette nuit bien dynamique.
Tous ce passait ici et maintenant.
Alors que la féerie.
Et les délicatesses laissaient place au bête de la nuit.

Et toi, Pryam.
Tu en étais une.
Alors que tu avais un peu trop fait la fête.
N'ayant pas ménager sur les petits collation et du pouvoir de ton meilleurs ami.
Voilà que tu avais le nez bien rouge alors que l'alcool te chatouillait l'esprit.
Embrume, tu n'étais quand même pas bourré pour finir ta nuit ici.
Loin de là.
Il était hors de question.
Aglaé t'étranglerait s'il elle te voyait dormir dehors avec ton habit.
Elle qui l'avait elle même choisi il y a quelques années de cela.

Alors te voilà.
Assit à l'une des tables, sirotant un verre d'eau pour ne pas avoir la tête fendu en deux demain matin.
Tu soupire un long moment avant que la musique de change.
Haussant un sourcil.
Tu ne perd pas trop de temps avant que ton esprit ne comprennent.

La dernière danse.

Ce moment unique dans le festival qui se voulait importante.
Soulignant bien des choses, tu reste impassible à celle-ci.
Mais ta main bougea toute seule.

Tu l’appela.
Tu ne pris pas le temps de le texter.

— percy donne moi ta dernière danse.

Ta main glisse.
Sans patience, sans retenu.
Reportant son appareil dans l'une des poches de ton pantalon.
Chic, trop chic.
Tu avais ordonné et maintenant tu attendais.
Ce qui t'était dû.
Ce qui t'était tien.
De ce que ton cerveau te criait.
Alors que les paroles de sa cousine te chatouille.
Douce douleur.
Réalité.
Tu te pince le bord de la main.
Tu es bien là alors que tu aurais aimer être encore dans ta chambre.
Lorsqu'elle t'avait mit sous les yeux.
Tous ce que tu gardais dans tes tripes.
Dans tes organes.

Ton cœur l'ayant souvent ignoré.
Ton cœur l'ayant souvent caché.
On l'avait fait craché ce qu'il refusait toujours de dire.
Morsure au bout de la langue.

Mais maintenant que cela était fait.
Tu avais l'impression d'être plus léger.
Par contre, cela n'avait en rien changer ton impatience.
On ne peut pas tous avoir.
Et ce fut un regard de flamme qui se jeta sur le plus grand
lorsqu'il apparu dans le cadre.

Distinctif au maximum.
Si l'on ne prenait que sa taille en compte.
Mais maintenant qu'il le voyait.
Habillé ainsi.
Tu jura pour toi-même avant que tu ne donne un coup de pied à ton esprit.
Remettant tes idées en place.

— la dernière imbécile. un truc calme, un truc simple. j'ai cette soirée bien profond dans le cul alors viens. donne moi ta douceur pour une fois..

S'il y avait bien une personne qui pouvait te mettre dans un tel état.
C'était bien lui.
De la sa manière d'être.
De la façon qu'il ouvre la bouche lorsqu'il parle.
De sa voix qui glisse dans l'air tel un serpent qui vient s'enrouler autour de ton cou.
Tu es à sa merci.
À chaque fois.
À chaque moment.
Tu te perd toujours un peu plus.
Et cela t'énerve.
Tu te demande depuis quand tu étais tombé si bas pour quelqu'un.
Mais le voir ainsi habillé.
Propre.
Droit.
Malgré le fermoir de ton pantalon ouvert.
Il avait vraiment tout pour que tu ai envie de le croquer.
Mais là n'était pas l'endroit.
Là n'était point le moment.
Alors que l'on ordonne.
Que l'on s'oppose à tous le reste pour n'avoir que lui.
Et alors que le contact créé doucement.
Distance devant presque inexistante.
Tu l'observe de ton regard blasé quotidien.
Avant qu'il ne te surprend de nouveau.

Parce que, s'il y avait bien quelques choses qui était bien propre à ce géant.
C'était qu'il avait toujours le don de te surprendre.
Branche de gui.
Apparu tel une offrande inespérée.
Elle apporte le vent glacial.
La première neige.
Le mois de décembre.
L'odeur des sapins.
Les manteaux chauds.
Les gants et les mitaines.
Le chocolat chaud des nos rêves après une bataille de boule de neige.
On jure déjà en imaginant la glace partout.
Et on se dit qu'il était encore bien trop tôt pour cela.
Tu avais déjà des cauchemars du verglas.
Mais voilà que tu étais pris de court.
Encore une fois Percy, tu lui embrouille l'esprit.

— tu ne trouve pas qu'il est un peu tôt pour ça ? avait-il dit, mais alors qu'il aurait pu simplement grogner d'avantage, il attrapa la cravate du plus grand et lui fit baisser la tête pour l'embrasser.