blasphématoire
c'était piétiner les cendres des univers parallèles
que de fouler ces sentiers là
ce soir.
il fallait vivre sur des dépouilles d'espace-temps où l'on aurait toujours dix-sept ans mais pas de sang sur les mains
où Colline n'aurait pas eu l'ignominie de trancher les roses tout juste fleuries.
Rouge coupée court.
conviée au bal comme si l'on n'avait pas abandonné les sentiments à même le goudron sous la pluie battant l'arrêt des bus jamais pris. on n'était pas allé en ville ce jour là mais cette fois-ci on se rendrait
à la Forêt Bleue
faire comme si les couleurs primaires n'avait jamais disparues.
elle a dit oui - Colline se demande
encore combien de temps avant de percuter les non-(dits)
il voudrait qu'on joue encore un peu la comédie il est d'humeur à être inconséquent ce soir
les émotion sous une bonne étoile, amoureuses de mondain.
on arrangera les fleurs
on fera des bouquets pour célébrer
ce n'est pas un temps d'obsèques et puis de toute façon
on n'était ni l'un ni l'autre tout en noir
mêlés à la foule multicolore Colline
saisit la main de Rouge pour que l'on ne se perde pas dans l'effervescence
c'est volatil et sans regard, les airs de rien qui survolent le geste
oui c'est juste pour se garder sous les yeux
auto-persuadé
et tandis qu'on arrive il confie puisqu'on était là pour les vérités
avant de donner des représentations de nous deux
j'allais dire
ta robe est super jolie mais c'est l'académie qui a choisi.
tiens Rouge, des raisons de te moquer de Colline
en tout cas elle te va super bien
donc si ça jase c'est pas pour ça.
il fait mine de chercher ailleurs parce qu'on aurait bien besoin d'un verre
et il espère que ça te plaît même si l'on n'avait pas eu le choix
que même si l'on est avec lui ce soir (ça tu as choisi)(à part si tu as dit "oui" par dépit)(il ne veut pas savoir)
ça te va aussi bien que les drapés.
parce qu'il y en aura toujours
pour penser que vous faites un faux-pas
c'était piétiner les cendres des univers parallèles
que de fouler ces sentiers là
ce soir.
il fallait vivre sur des dépouilles d'espace-temps où l'on aurait toujours dix-sept ans mais pas de sang sur les mains
où Colline n'aurait pas eu l'ignominie de trancher les roses tout juste fleuries.
Rouge coupée court.
conviée au bal comme si l'on n'avait pas abandonné les sentiments à même le goudron sous la pluie battant l'arrêt des bus jamais pris. on n'était pas allé en ville ce jour là mais cette fois-ci on se rendrait
à la Forêt Bleue
faire comme si les couleurs primaires n'avait jamais disparues.
elle a dit oui - Colline se demande
encore combien de temps avant de percuter les non-(dits)
il voudrait qu'on joue encore un peu la comédie il est d'humeur à être inconséquent ce soir
les émotion sous une bonne étoile, amoureuses de mondain.
on arrangera les fleurs
on fera des bouquets pour célébrer
ce n'est pas un temps d'obsèques et puis de toute façon
on n'était ni l'un ni l'autre tout en noir
mêlés à la foule multicolore Colline
saisit la main de Rouge pour que l'on ne se perde pas dans l'effervescence
c'est volatil et sans regard, les airs de rien qui survolent le geste
oui c'est juste pour se garder sous les yeux
auto-persuadé
et tandis qu'on arrive il confie puisqu'on était là pour les vérités
avant de donner des représentations de nous deux
j'allais dire
ta robe est super jolie mais c'est l'académie qui a choisi.
tiens Rouge, des raisons de te moquer de Colline
en tout cas elle te va super bien
donc si ça jase c'est pas pour ça.
il fait mine de chercher ailleurs parce qu'on aurait bien besoin d'un verre
et il espère que ça te plaît même si l'on n'avait pas eu le choix
que même si l'on est avec lui ce soir (ça tu as choisi)(à part si tu as dit "oui" par dépit)(il ne veut pas savoir)
ça te va aussi bien que les drapés.
parce qu'il y en aura toujours
pour penser que vous faites un faux-pas