france, paris — mère mystifiée par ceux dont l'origine était différente des siennes quand son ouverture d'esprit enfonçait leurs idées dominatrices pour un aller sans retour vers le néant qui prouvait le règne de la femme sur le cœur de l'homme. les sujets de sournoiserie pour lesquels grand mère se gaussait d'ajuster ses mots contre la française sud-coréenne se laissèrent comprendre par brunette dans son petit âge de cinq ans. entonnant comme les bondissements de l'organe principal de la femme avaient suffit à éveiller les fièvres de l'enfant dont le cris horrifiant laissa muet tout le rassemblement pour milles morceaux de cristaux répandus aux pieds de la mère du paternel. un tintamarre bien entendu mais sans grands effets à leurs oreilles puisque dirigé contre le verre d'eau qui lui projeté dans sa cassure au bas de celle à qui noire-neige avait voulu donner un avertissement, la soixantenaire pour comprendre au déterminant de ses iris vermeilles que ce coup avait été prémédité dans l'inconscience consciente d'une petite fille dont l'intelligence lui rappelait celle du prodige qu'était son fils à ses plus jeunes âges. elle était vraiment sa petite fille, c'en devenait si évident qu'elle ne pourrait plus songer à s'en prendre à sa belle, l'étrangère. « elle a bien failli me blesser les pieds, c’est un alice. tôt ou tard, elle sera forcée de partir d’ici. » délais trop court, apparition trop hâtive, les deux ne se voulant pas d’admettre que l’enfant détenait aussi bien qu’eux un pouvoir. l’air frais pour couvrir leurs derniers instants en compagnie de la petite avant son admission qu’ils avaient supplié de retarder de quelques mois sous des arguments bien élaborés. « ce n’était qu’une première fois et le tout avait été parfaitement contrôlé de sorte à ne faire de mal à personne, mais encore, ça s’est parce qu’elle aime sa grand-mère et qu’elle est petite, donc elle n’a pas de vraiment de rancune. elle a juste voulu calmer une situation qu’elle avait sentie tendue. mais que va-t-il se passer au moment où elle comprendra les choses, que pourrait-il se passer si elle n’accepte pas totalement d’être loin de sa famille ? » maintes réflexions suggérant prévention plutôt que réparation avant tout voyage précipité et belle opportunité pour ces parents possessifs de garder leur progéniture pour un petit délais en plus.

gamine chevronnée, elle répondait toujours d’un non catégorique à leurs supplications quant à cette aventure qu’elle aurait à vivre seule dans l’abandon de son foyer habituel. ses caprices s’étendaient aussi loin que ses bornes le souhaitaient, malmenant ainsi les initiatives de l’hommes et de la femme qui redoutaient de plus en plus l’arme catastrophique d’où ses maux résonnaient pour mettre un terme à chacune de leurs thérapies. qu’on lui explique que les portraits cassés venaient d’elle pour provoquer une autre apocalypse intérieure dans laquelle elle se verra pleurnicher d’une façon qui ne se serra supportable que pour ceux qui ne l’avaient pas accusée. en claire, moe ne prenait pas conscience de son abus si bien même qu’il lui paraissait inconcevable de causer des cassures quand ses neurones la laissaient croire en l’inexistence de sa particularité insolite. afin de ne rien admettre à sa nature, elle pourprait des joues, distrayait des commissures de ses lèvres et décuplait leur attention sur d’autres sujets moins assaillants à son petit avis. puis, ce fut au temps de bagarrer avec son entêtement par l’enjambement de situations embarrassante. celle qui dégoulinait de malice se voyait tomber dans le piège de sa destinée tordue.

abrutie face à la masse endormie, ses pupilles rythmées à la façon de son cœur qui tambourinait quand elle savait dans un fond pestilentiel que l’évanouissement des invités à la petite fête l’incriminerait sévèrement. l’honorée du jour éveillée au milieu des conviés avachis, un regard parleur soutenu à l’intention de la brune qui elle palpitait d’agonie quand tous ses membres grelottaient. elle ne put tenter de s’innocenter alors que sa cousine avait déjà pris la poudre d’escampette, un souvenir qui ne voulait pas se faire évanescent. c’en était trop, refusé ou pas, son transfert serait fait dans l’immédiat.

« je crois que vous n'avez pas encore parfaitement compris la situation, mademoiselle. les enfants normaux pleurnichent, mais vous, vous détruisez, évanouissez et rendez sourds »

prendre la responsabilité de l’enfer qui accentuait ses pleurs l’obligeait à l’indifférence dans tous leurs propos vexants et pluvieux, digérant qu’il lui faudrait accepter toutes leurs propositions sans ressentir les tourments qui en découdrait. casser le système selon lequel fonctionnait l’agencement des émotions que son faciès ne pouvait plus dessiner, ainsi, ne plus leur causer de problèmes et les débarrasser d’un poids criard. « grand-mère a apporté ce bambou pour toi, il est très solide, il pourra empêcher ton cris. ça risque de te faire mal au début, mais tu t’habitueras avec le temps. tu pourras l'enlever sous ordre d'un professeur, mais gardes-le. ça te rappellera nous, on t'aime »

isolée par son zèle alors qu’elle abhorre la solitude, supplice...