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les belles structures - amadeus
Jones Cole
SANS ÉTOILE
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Jones Cole

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MessageSujet: les belles structures - amadeus   les belles structures - amadeus EmptyMar 1 Oct - 2:03

il regarda des deux côtés avant de traverser.
c'était une impression grisante, comme s'il était dehors.
il marchait sur le trottoir et il y avait des passants. certains avaient des conversations. d'autres avaient des chiens. d'autres encore regardaient droit devant eux pour aller quelque part. et puis d'autres tels que lui n'avaient pas de trajectoire. il voyait le paysage se déplier au devant, il sentait des odeurs et entendait des cris, il voyait les enseignes des magasins et c'était comme si ; comme si,

il marchait dans les rues et il y avait des lumières. s'il attendait encore un peu il serait là au moment où les réverbères s'allument, un par un, comme de grands cierges. il allait lentement car il espérait se perdre. s'il réussissait à se perdre, alors ce serait comme si, comme si. mais il ne trouva pas comment s'égarer. il venait trop souvent. alors il se dit, en note à lui-même : venir moins souvent. tenter d'espacer.

un bus prit le virage au feu. il l'imita. c'était la direction du centre commercial ; ici il n'y avait pas de grands ensembles. mais des magasins agglutinés se dressaient en ligne et formaient le quartier marchand. il les observait sans curiosité, avec l'œil dissipé du chaland qui ne sait pas ce qu'il veut. pourtant ils avaient tout à lui offrir. les vitrines étaient grandes et on ne pouvait poser le regard sur un détail particulier. au contraire de l'acheteur qui vient se consumer sciemment, l'impossibilité de fixer son désir faisait qu'il ne désirait rien. mais avec acharnement on se disputait son attention, l'arrimage de sa rétine.

sa mémoire immédiate identifiait un objet et puis un autre et oubliait sa forme. il ne comprenait pas ce qu'il voyait - des chaises, des blousons, des fleurs comme des papillons, des bouteilles très chères, l'un ou l'autre bonbon - confondus sous les devantures. il voulait être intéressé mais ça ne venait pas. il n'était pas là, pas vraiment. mais il était las. il comprit que ça ne pouvait pas être comme si, comme si. la vie était donc pour plus tard. il entra.

- bonsoir ! lanca t-il sans conviction,

et le vendeur de lui adresser un automatique sourire de fidélisation. on lui demanda ce qu'il cherchait, il répondit 'je ne sais pas' et on le laissa.

c'était une bijouterie devant laquelle il n'était jamais passée. les présentoirs s'amoncelaient dans le grand espace carré et tout brillait d'un éclat qui lui sembla terne. mais il y mettait tant de mauvaise volonté. il tâcha d'y consacrer un peu plus du sien en s'approchant des pièces, dont il détailla les finesses, les pierreries ciselées. on lui assura depuis le comptoir que c'était de la spinelle, du zircon, du béryl. dans ses yeux se reflétaient la couleur des gemmes montées sur d'intrigantes structures. il leur trouva des fêlures, des microrayures qui les rendaient touchantes. mais il n'en vit aucune qu'il pensa jolie.

il porta la main à son oreille. la petite ouverture de son lobe parut le surprendre. il avait perdu son anneau depuis longtemps - perdu, ou plutôt omis ; c'était un cadeau mais il ne se souvenait pas qui le lui avait offert. sa mère, peut-être.

un étal exhibait des boucles en argent. elles coûtaient cher mais lui plaisaient plus que le reste. l'une d'entre elles avait la forme d'une croix. un tout petit jésus, finement ouvragé, y était attaché.

- est-ce que je peux l'essayer ?

il crut s'adresser au vendeur, mais c'était une silhouette qu'il ne connaissait pas, une silhouette d'étranger, vers laquelle il s'était tourné.


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MessageSujet: Re: les belles structures - amadeus   les belles structures - amadeus EmptyMer 2 Oct - 23:44

Le son des sirènes couvrant chaque pensée
Et il y a ta chanson


C’est que les pieds se traînent et que le corps suit. C’est que le cœur l’entraîne et que la pensée s’en convint. C’est efficace. C’est facile comme lorsqu’il gomme les rires dont il ne connaît pas les notes, comme lorsqu’il attend encore qu’on vienne le chercher pour sortir des pensées le tourmentant. C’est qu’aujourd’hui, il n’y a rien de tout cela, les mirages des amis envolés et que la solitude aimerait danser. Alors, Amadeus est parti valser – et il ne connaît aucun pas. C’est que c’est comme ça et que déjà, il s’est laissé tiré par les premières passions. C’est la chose qui te relie toi et lui, mais Mozart qui complète n’est pas là et que c’est plus simple d’être seulement Amadeus sans Wolfgang. Ce sont les doigts qui se posent sur les vitrines enfermant les trésors, ce sont les yeux qui dessinent les contours des formes dans l’esprit. Cela fait sans doute longtemps qu’il n’en a pas vu des véritables, des joyaux et des têtes à couronner de tout cela. C’est qu’ici, personne ne semble avoir besoin de ça. C’est comme un interdit qu’on brave quand même cependant. C’est plus facile d’observer une simple chaîne cachée sous un col que de voir d’autres habits que ceux dont vous avez l’habitude. Lui et les autres, ont sans doute oublié le simple plaisir de choisir chaque matin quoi porter. Et si ça ne le gêne pas, il aspire quelques fois à plusieurs, camaïeux de noir et le tissu glissant sur le bout des doigts. Et les formes qui s’enveloppent pour mettre en valeur la carnation. Des notions qu’il retrouve dans la bouche de certains, quelques fois dans les écarts des plus courageux – il n’ose pas, lui. Pourtant, les yeux touchent et c’est que les couleurs sursautent au bref contact des prunelles. Il aime ce qui brille, et même le reste. Et encore, ce n’est pas difficile pour lui, pour les autres sans doute, la notion diffère. C’est encore là qu’on le sort de sa torpeur. C’est qu’il passe surement comme appartenant au lieu. C’est qu’il ferait un bon fantôme, le romantique peiné et les pensées fantomatiques.

Je suppose, oui.

C’est comme un réflexe qui se transforme en curiosité. C’est qu’il n’a pas l’habitude de devoir arpenter les yeux des inconnus – il fuit, c’est plus simple. C’est que, encore, il n’a jamais aperçu les traits d’un presque nouvel homme – c’est qu’à leurs âges c’est dur à écrire - et que c’est toujours les premières fois qu’il y note ce qui dénote. Alors les yeux détaille et bientôt s’accroche sur l’objet des convoitises.

Délicat et discret, mais peut paraître extravaguant.

Ce sont les bras qui se croisent et les pensées qui se laissent chasser. C’est le corps qui se tend pour observer par-dessus les vitrines et les bijoux alignés. C’est qu’il y avait les personnes qui aimait la sobriété comme touche de pureté, des beautés et ceux qui aimait accrocher les longues boucles, les grands diamants aux oreilles. Et c’est encore qu’il n’aurait su dire au premier regard ce qu’aurait voulu un étranger. Cependant, il aurait pu deviner devant la vénusté simple affichée et les cirrus qui s’affolent au bout des cils. L’intéressé ne saurait sans doute plus distinguer l’erreur du juste et Amadeus ne prit même pas la peine de rectifier plus que cela.

Quel est l’effet recherché ?

Mais il aurait dû savoir qu’il n’y en aurait pas. C’est que lui avait encore les oreilles percées pour lui et seulement lui. Il avait eu du mal à se débarrasser des simples clous et à en changer. Mais il n’y avait jamais rien de criard et toujours les tons sombres lui suffisaient – des artifices perdus dans le ciel de nuit.

L’un et l’autre iraient.

Et le regard revient sur l’inconnu – forcément, ils étaient semblables. Forcément, c’était quelqu’un avec une alice et ça en serait toujours ainsi. Amadeus se demandait s’il attirerait encore des gens comme eux lorsqu’il serait chassé du paradis, lorsque l’Eden refermerait ses grilles derrière lui. C’était plus simple de se comprendre, plus simple de se détester, plus simple ici. Et si difficile à la fois, mais ils n’en parleraient pas, pas maintenant, pas de suite. Autant voir simplement le bout d’argent et encore l’homme redescendu un jour pour mieux souffrir une nouvelle fois.

hrp : pardon, je voulais répondre plus vite mais l'irl c'est naze.

Jones Cole
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MessageSujet: Re: les belles structures - amadeus   les belles structures - amadeus EmptyVen 4 Oct - 23:11

le garçon était grand et brun. il avait l'aura de ceux qui vagabondent dans les ténèbres sans les nommer, et les prenaient pour des ombres quelconques où faire naviguer leur barque. il était en visite mais tenait probablement les rênes de cet instant, cette situation, car il ne parut ni surpris, ni décontenancé ; ses paroles confirmèrent ce que toussaint soupçonnait déjà en le voyant prendre sa place. celle du commerçant, de l'homme-renard qui a tout à proposer, avec son langage souple et son regard pigmenté par l'amusement.

dès ses premiers mots toussaint l'écouta. il lui prêta l'oreille comme si elle était encore à percer, à perforer d'un geste aussi brusque et précis que leur rencontre. il donna à l'étranger son attention car il l'avait captée, volubile et patient, attrapant son erreur de destinataire comme on attrape au vol le frais colis du facteur sur un porche qui n'est pas le sien. l'individu broda sa réponse, habile, sans sourciller, constant dans son babil de marchand au détail, si bien qu'un instant toussaint crut qu'il était du personnel. mais quelque chose en lui trahissait sa condition, sa stature peut-être ; peut-être son ton de voix, son art et sa manière de renchérir à l'envi. le blond ne put contenir un grand sourire béat. dans son esprit, il lui avait déjà prêté la cape de démarcheur, avec le pack charisme entrepreneurial, voix de ténor du chiffre et tout ce qui s'ensuivait. il pensait alors : celui-là devrait faire de la vente sa profession.

il l'écouta finir, tous les senseurs rivés sur ce qu'il avait à lui dire. toussaint tout à coup avait accepté le rôle du client, puisqu'il s'agissait d'une farce et d'un moment de méprise assez délectable pour se laisser divertir. cela ne pouvait pas lui faire de mal.

- à vrai dire je ne sais pas. je crois que je suis dans le style vieux jeu.

il amena sa main fermée à son menton, le minois contrit d'une apparente réflexion, comme s'il cogitait dur à spéculer la forme que prendrait cette parure sur sa tête. il semblait très sérieux, ses sourcils se fronçaient au-dessus de ses yeux considérant la paire et son double christ en croix.

- mais aujourd'hui je voudrais plutôt de la sophistication.

il reporta son regard sur l'illustre inconnu, l'air toujours circonspect, et désigna les boucles avec grand intérêt, mais mêlé d'un doute patenté qu'il mimait avec le plaisir d'un gamin.

- pouvez-vous me confirmer qu'il s'agit bien d'argent ?

il s'en remettait à son cher vendeur, qui lui avait fait la grâce de ses bons conseils et de ses justes appréciations - lui qui paraissait si versé dans l'offre et la demande, et savait de toute évidence se tenir au jargon de celui qui fait publicité, pourrait très certainement lui donner ses lumières. plût à dieu que ce fut le cas, toussaint ne s'en préoccupait pas vraiment. il voulait seulement voir encore où irait la performance, le faire semblant ; ignorer que l'inconnu était sans doute un alice, un élève, un trublion dont il n'avait pas encore le nom mais qui sans doute avait gratté quelque copie à une table voisine un jour de contrôle, et puis voir s'il saurait le convaincre de réaliser une transaction marchande dans cette banale boutique - qui s'était pour ce soir transformé en instrument, en lieu du destin.


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MessageSujet: Re: les belles structures - amadeus   les belles structures - amadeus EmptyMar 8 Oct - 22:18

Le son des sirènes couvrant chaque pensée
Et il y a ta chanson


S’il en avait été capable, sans doute aurait éclot un rire, les pétales se seraient livrées au jour et finalement le coin des lèvres se seraient soulevés. Mais il n’y a rien de cela, car l’habitude forge les muscles du visage qui est sien. Et c’est aussi que les émotions s’enfuient plus rapidement qu’Amadeus a l’habitude de les saisir au vol – et que lui cours pour chasser les mauvais amours. C’est qu’on ne lui avait pas appris à différencier le faux du véritable et que par la faiblesse des choses, lui, ne pouvait savoir qu’un jour passé avec une boucle nouée aux oreilles. C’est qu’encore, là où il aurait suffi de mordre pour l’or, les dents n’auraient pu s’accrocher ici. La bouche ne serait pas passée à l’acte ici non plus, le lieu n’y était pas opportun.

Le prix parle sans doute de lui-même.

C’est qu’il n’y avait mis le maigre argent de poche récolté depuis sa jeunesse. Mais c’est aussi qu’il se suffisait des petites choses, des petits prix et de la qualité suffisante qu’il pouvait y trouver. C'est qu’il n’y regardait pas le temps qui y glisserait.

Qu’est-ce qui est vieux jeu ?

C’est la tête qui se relève comme si c’était le seul geste autorisé. Les doigts sont pourtant témoins à la barre, c’est que de vifs gestes n’auraient pas collé au reste. C’est qu’il n’y voyait pas l’opportunité – et l’intérêt en dernier, n’aurait en rien renforcé l’esthétisme. La question est naïve et la pensée s’y colle. C’est qu’encore, Amadeus se demande ce qui peut paraître désuet – lui déjà perdu dans le parfum perdu de l’enfance et des riens qui font de lui un homme perdu. C’est que c’est sans doute une question personnelle ou un code pour briser le jeu, un instant. Et lui-même qui réalise, présente comme une excuse ; la dernière question.

C’est subjectif, non ?

C’est que ni lui ni la personne en face lui n’ont à y répondre, c’est faire connaissance comme si c’était facultatif. Et que les yeux traduisent la peur d’avoir brisé le peu de malice qu’il y avait glissé là. Alors, il reprend comme si tout n’avait été qu’un mirage :

En tout cas, ici, ça, certifié argent et sophistication véritable.

Les gestes arrivent et c’est seulement une main libre qui désigne, ici, là, et bientôt lui qui achètera, peut-être. C’est que le chiffre d’affaire d’Amadeus n’aurait pas augmenté pour autant. Et c’est que jamais, il n’animerait des ventes – pourrait-il supporter le regard d’autrui plus de quelques secondes sans tenter d’y extraire quelques secrets. Il n’y avait, la plupart du temps, rien à voir, pour lui et sans doute tout pour quelqu’un d’autre. Alors, le poignet redescend doucement.

Toujours pas tenté d’essayer ? Pour voir si la couleur va avec le teint ?

Jones Cole
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MessageSujet: Re: les belles structures - amadeus   les belles structures - amadeus EmptyJeu 10 Oct - 20:54


l'inconnu conservait un sérieux qui forcait l'admiration sincère ou l'écarquillement des pupilles. c'était de nouveau à lui de donner le change et la confiance qu'avait placée toussaint dans son interlocuteur futrentabilisée comme un placement heureux. il y avait des hasards excitants, plus encore que celui des paris ou des tirages, et tout comme on ne se lasse pas d'une bonne partie de quelque jeu haletant, toussaint ne se lassait pas du joli manège. à nouveau il fallait l'entendre discourir - il pouvait lui laisser la main sans crainte, à ce garçon plein de bons mots et de verve à mettre sur la table ; autant de cartes flamboyaient dans sa main pour illuminer les yeux de l'adversaire. adversaire ou client, d'aucuns diraient que ça n'a pourtant rien à voir. mais quand on joue à ces petites saynètes, que l'on y campe son rôle avec assez de dévotion, la ligne devient ténue ; et peut alors naître, du doute, le divertissement.

- vieux-jeu était un peu fort. disons plutôt vintage.

il surveillait son mystérieux vendeur, qui pour tout geste à son encontre redressait légèrement la tête. il était d'une raideur qui contrastait avec l'élasticité de son langage, et cela soulevait en toussaint des questions particulières qui le tenaient en haleine - il voulait savoir encore quelle poudre aux yeux le brun avait pour lui, quelle danse il lui montrerait encore. comme cette attente l'imprégnait son regard ne se détournait pas.

- mais il paraît que ce n'est pas parce que c'est vintage que c'est beau.

il lui répondait avec tout l'esprit dont il pouvait faire miroir. ça n'était pas difficile parce qu'il était inspiré par son rôle d'acheteur. si le négociant donne toujours la réplique, il est important de ne pas lui laisser trop de terrain, ou il est sûr et certain qu'il vous fera boire ses études du marché en les faisant passer pour des promesses, et vos propres incertitudes en les faisant passer pour quantité négligeable. oui, le détaillant est doué, il connaît son produit. il serait même certifié.

alors aux derniers mots de son conseiller, toussaint se fendit d'une mine faussement incrédule, campant l'habitué à qui on ne la fait pas. sans le quitter du coin de l’œil il approcha ses mains du rayonnage. délicatement il se saisit du bijou. il étincelait entre son pouce et son index : jésus emprisonné semblait avoir pour lui un regard fatigué. toussaint chercha la glace, la trouva, se pencha au plus près de son reflet et surveilla son geste. la tige d'argent passa dans son lobe et il entendit le clic du fermoir. il ne prit qu'une seconde pour regarder l'effet, la couleur peut-être, attentif surtout au poids de l'ornement. pour le reste il savait à qui mieux se référer.

- soyez sincère. est-ce que ça souligne l'intensité de mon regard ?

il aurait éclaté de rire s'il n'était pas si concentré en exhibant son oreille, tournant vers lui toutes les coutures de sa tête, plissant les paupières comme un gamin minaudant. la dernière ligne droite se profilait ; il suffisait d'un mot ou d'un autre pour finaliser la transaction ! l'inconnu tenait les rênes.


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