| | Invité
| Sujet: on s'éloigne (felix) Dim 22 Sep - 21:31 | |
| Dix minutes. Beaucoup de choses se réglaient en dix minutes, mais ça n'était sûrement pas le cas de cette impression étrange de voir votre relation mal tourner. Dix minutes ça laissait le temps de penser, de marcher tranquillement, de souffler mais de réfléchir encore encore et toujours à ce qui ne s'était pas bien passé. D'aussi loin qu'elle se souvienne, et malgré son âge adulte sa mémoire ne lui faisait pas encore réellement défaut, il ne s'était rien passé de particulier entre vous ces derniers temps. Pas de crise existentielle, seulement un éloignement qu'elle n'avait pas totalement compris mais qu'elle avait accepté -un minimum- avant de se rendre compte que c'était beaucoup trop difficile. Tu étais comme son fils, Felix, et lâcher son fils dans la vraie vie ça n'était pas vraiment chose aisée.
Dix minutes c'est aussi une partie du temps qu'il lui fallut pour arriver jusque devant la porte de ta chambre -et elle avait hésité, avant de frapper. Est-ce que tu lui ferais vraiment croire que tu es là sans vraiment l'être ? Un premier mensonge, officiel sans doute, mais un sacré coup au coeur qu'elle n'était pas prête à pardonner. Ses doigts avaient frappé le bois rapidement et déjà ils glissaient sur la poignée pour pousser la porte doucement.
« Felix ? »
Finalement elle était entrée et tu étais là avec ton air ennuyé. Elle s'était sentie un peu bête, maman Sin trop peu rassurée. Cependant n'en avait rien montré.
« Moi aussi je suis ravie de te voir, mais qu'est-ce qui t'arrive ? »
Ça t'emmerde tant que ça que j'sois là ? Sinead avait croisé les bras, dos contre cette porte fermée à te regarder sans plus savoir quoi penser.
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| | | chanel n°5
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| Sujet: Re: on s'éloigne (felix) Lun 23 Sep - 1:26 | |
| Tu veux défoncer toutes les portes, pense au courant d'air — Pas, pas, pas encore honnête, je l'avoue, j'ai le cœur en miettes ✚ sinead | |
m e m o r ypoussés du nid si frêles encore il sort des crocs aux oisillons pour livrer des guerres dès l'enfance - et qu'il donne envie ! qu'il donne envie le foyer de plumes et brindilles perchés loin au dessus des têtes, qu'il donne envie le piquant de tes soucis - de s'y blottir et épancher les chagrins de s'accorder rien qu'un peu de faiblesse. mais tu sais comment c'est sinead - tu sais ce qu'on fait de la petite vermine arrachée du foyer pour l'élever en batterie, l'effet que ça a d'être en cage comme lui et toi. du poison dans le bec des oisillons et felix ne voudrait pas souiller la nichée - souiller tes bras. sinead belle sinead, de l'intangible au service de tous les enfants, qui apprend à ériger des forteresses pour affronter la morbidité des mondes, pour être fort ici dedans comme là-bas dehors. maternelle sinead, ton joli visage à la place de celui de sa mère véritable, hissé sur l'autel de l'originel. et felix n'a que dix minutes dix petites minutes pour ne pas te décevoir te laisser entrevoir le chaos de la chambre où le miroir a volé en éclat - où l'on a déchiré les pages pour ne pas en venir à s'arracher le visage. à genoux devant le lit défait felix se hâte, s'ébrèche les doigts sur les morceaux de reflets qu'il a entassé à la hâte dans le cadre éventré c'est de la dissimulation de crime ce qu'il fait lorsqu'il pousse au plus vite tous les débris sous le sommier comme si ça forcerait les colères à dormir. il ne veut pas que tu vois qu'ici aussi il y a du sang et des regrets tout ce que tu as exécré au point de revenir à l'académie il voudrait qu'on n'en parle pas qu'on n'en parle plus et qu'on oublie les devoirs pour demain tu vois ? tressaille le cœur lorsqu'on frappe à la porte " ouais ? deux secondes !" c'est le dernier coup d'œil qui balaie les lieux à l'allure impeccable et c'est secret comme il faut lorsque tu entres felix se lève presque serein du reproche à soi-même qu'il masque sous un air dépité il aurait aimé mieux te recevoir, au fond. — ça va j'ai la gueule de tout l'monde un dimanche soir personne a l'air euphorique dans ces moments-là. pourquoi t'es là pourquoi t'es là et putain pourquoi ça lui donne autant envie d'arrêter de jouer les grands pour venir pleurer que rien ne fait sens que rien ne va ici. — j'ai juste pas l'temps pour tout le boulot que tu donnes et ça me gave - tu crois que c'est facile ? que parce qu'on tourne en rond dans un enclos géant on a que ça à faire ? ça se retient de faire les cent pas sous tes yeux façon bête de cirque encagée et il croise plutôt les bras un peu comme toi une fois qu'il est s'est adossé au bureau en face de la porte d'où tu regardes. — j'voulais juste un délais, pas des réprimandes comme quand j'avais onze ans. désolé désolé que ça ne soit pas flagrant c'est qu'il a honte d'avoir autant besoin de te voir.
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| | | Invité
| Sujet: Re: on s'éloigne (felix) Lun 23 Sep - 12:41 | |
| La gueule de tout le monde. Oh, vraiment Felix ? Alors pourquoi tes mots lui semblaient être des couteaux que tu enfonçais lâchement dans son coeur pourquoi alors que tu parlais, plus tu parlais elle se disait que quelque chose n'allait pas ? Il y avait quelque chose de différent Felix, pas besoin d'être ta mère biologique pour le sentir il fallait simplement te connaître et elle te connaissait Sinead, oh jamais aussi bien qu'elle ne l'aurait voulu -sans parvenir à se l'avouer- mais assez bien pour savoir que rien était comme d'habitude. Lorsque tu venais à elle ces dimanches ordinaires, tu avais le sourire et même s'il se ternissait parfois jamais oh grand jamais tu ne paraissais aussi insaisissable et distant.
La gueule de tout le monde c'est un beau mensonge. Mais le mensonge c'est mal, Felix.
Pourtant pourtant tu sais, elle n'avait rien dit et simplement haussé un sourcil, puis l'autre à mesure que la froideur s'écoulait pour s'emparer de la pièce avec une hargne si forte qu'elle en aurait tremblé -non pas de peur mais d'une tristesse trop grande pour être contenue- si elle n'avait pas été si apte, si forte à supporter -en supportant- le poids de ses propres regrets à l'année depuis si longtemps.
Elle avait conscience, peut-être mieux que toi, de l'absurdité de vos situations. Pour elle qui avait connu l'extérieur, vivre ici n'était pas un mal mais elle savait pour l'avoir vécu des années durant qu'en ces lieux la liberté n'existait pas. Vous étiez fait prisonniers de votre arrivée à l'âge adulte sans possibilité de grandir comme des enfants normaux. Tout ce monde ici c'était comme tu le disais. C'était des animaux dans un enclos géant. Comme dans les zoos. Un zoo à ciel ouvert, l'académie alice, et pourtant. Pourtant.
Tu voulais juste un délai, sans qu'elle n'ait l'impression que tu parles réellement de devoirs pour une fois. Quelle désagréable sensation que celle de se sentir parano -mais elle ne flancherait pas. Comment te porter si elle se laissait chuter maintenant ?
Elle était resté silencieuse un moment, le temps de s'assurer que tu ais bien terminé ta tirade de se mettre à enchaîner.
« C'est l'impression que j'ai quand je te vois pourtant, et à mesure que les mots s'écoulaient trop calmement son regard s'était fait plus perçant. Onze ans c'est l'âge des crises existentielles des enfants qui entrent dans l'adolescence, tu sais ? »
C'est ce que tu es entrain de faire Felix, t'en rends-tu compte au moins ?
« Y a rien de grave à ça si tu finis par en sortir. En général les gens grandissent avec l'âge non ? Pourtant tu me fais une crise sans aucune explication comme un gosse. »
Ce qu'elle n'avouait pas c'est qu'elle n'aimait pas cette situation. Ni la tienne, ni la sienne qui consistait en l'instant à te remettre à ta place. Sinead n'avait jamais été douée pour être douce ou pragmatique dans ces moments-là et elle craignait que ça ne brise quelque chose entre vous. Pourtant elle le devait, pas vrai ? Pour ton bien.
« Si tu veux un délai ou même un autre traitement tu commences par changer de ton, j'suis pas ta copine -pas vraiment sa mère non plus mais bon, et tu t'expliques. »
Alors ?
« On est dimanche alors t'as tout ton temps pour décider. »
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| | | chanel n°5
Messages : 285 Classe : E
| Sujet: Re: on s'éloigne (felix) Jeu 26 Sep - 5:50 | |
| Tu veux défoncer toutes les portes, pense au courant d'air — Pas, pas, pas encore honnête, je l'avoue, j'ai le cœur en miettes ✚ sinead | |
vermine furieuse sans origine ni fin qui tourne en rond et se ronge les os, parce que felix ne sait pas ce qu'on donne en pâture à ces choses là. il essaye pourtant il essaye tout ce qu'il trouve il le jette dans la fosse mais rien - rien ne convient jamais et la famine se creuse. et tu te risquerais à étreindre tendrement l'abominable que ça ne suffirait peut-être pas à rendre les colères dociles sinead tu sais - plutôt l'inverse il pense. mais felix t'en veux quand même presque autant qu'à lui change de tonil voudrait bien il a envie de s'excuser pardon pardon c'est rien c'est pas bien grave ça va aller explique-moi explique-moi les équations et les dérivées et pourquoi sous cet angle là tout change et les résultats sont faux tout à coup pourquoi pourquoi ça ne le dérangerait pas que tu te mettes à frapper soudainement ou bien à dire des horreurs violentes au moins il n'y aurait pas de surprise tu lui ferais encore plus penser à sa mère pourquoi il a envie de provoquer ça pourquoi il ne trempe les lèvres que lorsque c'est distillé au venin pardon et puis — non. non ça ne va pas parce qu'il a beau être à la maison d'adoption face à l'être qui accueille bras ouverts il ne parvient pas à s'y jeter éperdument il y a toujours la voix pernicieuse des faux-semblants qui polluent et les flammes qui restent dans les mains sinead pourquoi ça ne s'éteint jamais ces incendies là alors qu'on crève d'aimer pour de vrai ? pourquoi il avait vraiment envie que tu lui souffles des explications aux arpèges paisibles propre à ta voix - il l'aime tant - pourquoi il a tout autant la frénésie de transformer ça en chœurs écœurés qui déchirent les tympans et felix s'empare des énoncés imprimés qu'on a laissé sur le bureau, froisse les feuilles entre les doigts crispés sans un regard. — vu que ça change rien d'avoir onze ou dix-sept ans qu'j'ai tout mon temps - bah non. bruissement discordant du papier réduit en charpie il déchire d'un geste avant d'abandonner la preuve insolente, jette le tout dans la corbeille à coté de lui à défaut de pouvoir faire la même chose avec les sentiments. — voilà, le boulot qu'on soit dimanche ou lundi ou après-demain ça fait quoi ? délais ou pas personne grandit personne change personne s'en sort hin relève alors la tête, les mots perfides enfantent de l'œillade cruelle et l'esprit se vide de trop d'émotions ravalées il est désolé pardonregarde, toi t'es sortie, t'as accompli de grandes choses ?? t'es pas dehors là tout de suite t'es bien là devant moi t'en sais pas plus qu'avant alors
va pas m'faire croire qu'avoir tes encouragements sur une copie ça va faire avancer quoi qu'ce soit. affolé l'oiseau du cœur qui se heurte à tous les barreaux de la cage d'os felix a le poitrail de petite proie qui se débat avant de claquer les dents mordent derrière les lèvres et il inspire inspire inspire, expire à peine car ce serait risquer de cracher encore le visage qui se tord de doute face à ce qui pourrait lui revenir et pourtant pourtant il cherche encore il creuse encore dans les plaies béantes. — tu vas faire quoi maintenant qu'j'ai décidé de rien foutre ce soir ? m'envoyer dormir au grenier ? vas-y j't'en prie fais-toi plaisir ! p't'être que tu m'apprendras quelque chose pour une fois ! n'importe quoi n'importe quoi pour délayer (car que ce soit l'amour ou la guerre au moment de s'y repaître ça a toujours un goût de cendre).
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| | | Invité
| Sujet: Re: on s'éloigne (felix) Jeu 3 Oct - 19:50 | |
| Non. C'est comme si tu t'acharnais toi-même à fissurer ce lien qui vous unit, celui qu'elle aimerait ne jamais voir se ternir. Non elle ne comprenait pas, elle écoutait, assimilait, serrait même les dents pour supporter les assauts de tes crocs acérés mais elle ne comprenait pas. Pourtant elle essayait, tu sais ? Seulement à chaque pas qu'elle avançait tu la freinais avant de reculer, et ses bras en bouclier ne supporteraient plus très longtemps d'être ainsi maltraités. Elle t'aimerait toujours Felix, sois en certain, mais un jour elle ne parviendra peut-être plus à te le montrer aussi fortement qu'aujourd'hui. Il arriverait ce moment où elle cesserait d'essayer, et actuellement elle luttait car elle se sentait abandonner.
Sinead était fatiguée. Des problèmes, des regrets, de sa vie, ses élèves. De tout. La patience se perdait et à mesure que tes lames s'enfonçaient sa respiration se coupait. Si cette dernière reprenait sans lui avoir étouffé le cerveau avant, rien de très gentil en ressortirait. Ses doigts tremblaient, miraculeusement cachés par sa position et le sachet de biscuit qu'elle n'avait pas lâché. Ça change rien d'avoir onze ou dix-sept ans. Détrompe-toi Felix, ça change tout d'avoir dix-sept ans.
Si tu avais eu onze ans, le paquet de biscuit n'aurait jamais atterrit sur tes draps aussi brusquement. Jamais ses mains ne se seraient mises à claquer avec autant de lenteur -ça suintait l'ironie par tous les pores de sa peau et elle se maudissait pour ça. Pourtant ça ne l'avait pas empêché de continuer, de te regarder les yeux dans les yeux. Une fois.
Deux fois.
Trois.
Quatre.
Cinq fois. Avant que son dos ne se sépare du bois de la porte pour faire un pas vers toi. Lourd de sens, Sinead au visage glacé d'expression s'était de nouveau arrêtée et ses bras vinrent se recroiser contre sa poitrine. Tes mots ne cessaient de tourner en boucle dans sa mémoire. Une inspiration silencieuse. Elle avait mal. Quelques secondes d'hésitation. Au cœur. À la tête. Une expiration douloureuse. C'était grave ? Elle n'aimait pas ce qu'elle faisait. T'as accompli de grandes choses ?? Non. Non j'ai rien accompli du tout. Au contraire. Elle détestait ce qu'elle faisait -sans pour autant s'en excuser.
T'as accompli de grandes choses ?? Va pas m'faire croire qu'avoir tes encouragements sur une copie ça va faire avancer quoi qu'ce soit. Aïe.
« C'est bon, tu as terminé ? dans ses iris des éclairs de colère et des bribes de fissures. Ce soir tu dormiras avec moi, puisque tu sembles à ce point m'détester ça devrait être pire que le grenier. »
Dit d'un ton qui ne laissait d'ouverture à aucune objection. Elle ne voulait pas t'envoyer au grenier, et puis, ça n'était pas la professeur qui te faisait face alors. Elle n'en avait aucun droit.
« J'attends toujours une explication. Profite, t'as même toute la nuit devant toi maintenant. »
Seulement si tu voulais arranger les choses elle ne saurait mieux te conseiller que de le faire dans l'instant.
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| | | chanel n°5
Messages : 285 Classe : E
| Sujet: Re: on s'éloigne (felix) Dim 13 Oct - 3:08 | |
| Tu veux défoncer toutes les portes, pense au courant d'air — Pas, pas, pas encore honnête, je l'avoue, j'ai le cœur en miettes ✚ sinead | |
la petite agonie du presque mort ça bat encore (à peine) ça applaudit parce qu'on s'est bien défendu tellement vain que s'en est beau peut-être et felix est seul désespérément seul au milieu de l'arène les fauves ne sont jamais venu le dévorer - il aurait voulu il aurait préféré ça plutôt que d'être seul - au moins il connait ça aurait été familier. pas comme les traits qui font face - les tiens sinead où il a laissé des estafilades tristes qui perlent de sang furieux. le pas en avant, lui provoque des pulsions de fuite tandis qu'on a toute la nuit devant soi désormais, pour les explications. mais c'est comme tes équations, sinead face à elles, felix n'a que des questions qui lui restent entre les doigts. pourquoi pourquoi tu fais ça ? alors que c'est horrible ce qu'il dit, ce qu'il fait, lui. qui déchire et fout en l'air qui cache des morceaux de verre sous son lit un peu comme il fait avec tout le monde. voir les parents voler en éclats de plus en plus acérés au fil des années ça a tellement ébranlé toutes convictions toutes les fois que felix ne peut que prendre les devants pour briser le premier c'est moins pire pour lui que d'assister à l'effritement des autres qui survient dans tous les cas. sinead les falaises en craie - il croyait - c'est du granit plutôt et les vagues tristes ont à peine attaqué la pierre on s'est fait mal pendant l'assaut le vertige après la houle felix cille recule d'un pas pour se tenir au bureau derrière, la tête à peine hors de l'eau il cherche l'air. pourquoi tu m'en mets pas une - même mille, il vaudrait mieux. putain - pourquoi tu préfères venir m'emmerder avec tes conneries d'exercices j'suis même pas ton fils. ce qui restait de tempête, de sang dans la bouche, craché sans conviction et on a mal lorsque les doigts se serrent sur le bois du pupitre - c'est couvert de coupures. et felix retrouve du souffle tout à coup, ça déboule dans les poumons à coup de bouffées tristes, tout l'organisme qui panique en se réveillant après l'adrénaline finit l'anesthésie furieuse sous la colère on a mal on a mal on a mal on a honte alors on cache le visage bariolé de peine derrière les mains zébrées de rouge et l'on voudrait se recroqueviller sur soi-même pour étouffer les rafales de chagrin qui balaient felix. je suis pas ton fils j'aurais jamais du t'dire tout ça j'le pense même pas j'suis désolé j'suis désolé, les exercices j'y comprends rien tout ça j'y comprends rien pourquoi même après une vie on continue de nécroser tout ce qu'on touche, du poison tout entier qui émane de felix et même en passant huit ans à tes cotés ça n'est pas prêt de se tarir, cette source inépuisable de venin. c'est dans son sang qu'il coule l'alice il n'y a pas une goutte du tiens dedans et ce soir felix a plus que jamais peur de passer l'existence à déformer l'amour des autres à commencer par le tiens sinead.
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| Sujet: Re: on s'éloigne (felix) | |
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