]le regard un peu dur, la mine sombre tu t’avançai vers l’ombre étalée sur l’herbe près d’un arbre. tu savais déjà pertinemment de quel élève il s’agissait alors que l’obscurité de la nuit ne te permettait pas encore de voir ses traits. le couvre-feu avait sonné et il n’avait rien a faire là même en étant conscient du contexte actuel du jeune homme. ta cigarette entre les lèvres tu t’approches dans un pas relativement lent, discret, l’exact contraire de ce que tu avais l’habitude de faire.te voila finalement non loin de lui, écrasant ta cigarette dans ton cendrier de poche tu te tiens droit, juste au dessus de lui sans sourciller un seul instant. « je pense que vous connaissez la chanson, Dexter » il était habitué, tu l’étais aussi et tu n’avais aucunement l’envie de répéter pour la énième fois le discours habituel. 

les mains croisées dans ton dos tu ne quittais pas le garçon des yeux et tu n’avais aucunement l’intention de bouger de ta place tant que le jeune homme n’en aura pas fait autant.  «  les lits sont fait pour être utilisés, aussi peu confortables peuvent-ils être. » tu avais beau te retrouver régulièrement a devoir sermonner le garçon, tu ne le détestais pas. parce que tu le comprenais, parce qu’il y a quelques années tu étais a sa place et tu rêvais d’être ailleurs.