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élégance de cœur + earl + mozart
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MessageSujet: élégance de cœur + earl + mozart   élégance de cœur + earl + mozart EmptyDim 15 Sep - 3:29

Le temps est bon,
le ciel est bleu nous n'avons rien à faire rien que d'être heureux


Ils s’étaient donné rendez-vous. Et Amadeus, toujours à l’heure, se contentait de faire tourner entre deux pouces son portable comme s’il s’attendait à ce qu’ils ne puissent pas venir. Mais leurs vies ne leur proposaient pas beaucoup de surprises et il l’oubliait sans doute. Ils s’étaient donné rendez-vous et ça suffisait. Lui, mal à l’aise seul. D’habitude si peu dérangé, mais là ou ses pieds ne l’emmenait pas d’une salle à une autre, d’un but à un autre, le voilà exposé. Amadeus resté là, les pieds serrés, le corps droit, il attendait. Il avait peur du retard comme si c’était une excuse. Il avait peur simplement de les voir déjà installés sans savoir comment rentrer dans le duo se formant sous ses yeux. Mozart : il ne l’avait pas vu depuis la grande averse ou bien avaient-ils conversés au bout d’un couloir, ou bien avaient-ils échangés quelques sms, simples, deux trois mots pour combler un vide. Earl, nouveauté dans sa vie. Earl, il en était encore impressionné – il le serait encore. Que les deux s’entendent, le premier n’avait pas de mal à imaginer. Que les deux puissent devenir proche de lui, tout autant de difficulté. Le cœur en tremblait. Alors, il avait accepté de les accompagner sans bien comprendre les termes s’appliquant à sa présence. Il était sans doute et certainement simplement heureux de pouvoir passer un peu de temps avec eux. Les premiers instants étaient ceux qu’il préférait encore.

Ha.

Il ne peut s’empêcher de laisser tomber. Un brin de délivrance, le corps se délie. Là-bas, Mozart, casque visé, l’allure qu’il lui reconnaît comme s’il l’avait observé assez. L’heure approche et il se contente de se relever, le dos appuyé là avant comme pour s’y laisser reposer. Il se demande encore s’il devrait se montrer ou bien être normal. Il se demande encore s’il devrait lancer un signe à la mer, les vagues l’emporteraient-il jusqu’aux oreilles de Mozart, l’esprit agité par les mélodies passant dans la playlist lancée en boucle ? La question n’aura pas de réponse, les bras finissent de nouveau collés à la carcasse.
Derrière, il y a, les pas assurés, les joyaux s’inclinent. Earl. Les yeux les fixent, les deux points se rapprochent comme pour si la parade allait enfin s’élancer. À la place, c’est lui, Amadeus qui finit par se décider. Il ne sait pas vraiment quoi dire, il ne sait pas vraiment quoi faire. Alors, il se contente encore de passer par Mozart, les doigts le guident, signifient sa présence, sur le bord des bras. Il tente de briser la bulle du silence, d’arrêter le mouvement dans lequel il se précipite. Et une fois Mozart retenu, il se contente simplement de croiser le regard de l’importance. Earl notifié. Earl saisira le simple message, du bout de leurs prunelles.

Vous savez ce que vous voulez voir ?

Ou bien, ils ne savaient pas, ils sauraient ce qu’ils voudraient, plus tard, plus loin, lorsque les aiguilles auront bougées à leurs tours. Il en oublie simplement les bonjours, les bonjours qu’il glisse dans ses yeux, dans sa main retournant là où elle appartient. C’est sans doute sa façon de saluer. Ou bien encore, il s’assure que leurs attentions sont tournées, que le même point est fixé. Il en est tout de même encore intimidé. Non, il ne sait pas quoi dire, pas encore. Le début de journée, le début d’eux ou bien cela avait déjà commencé, avant, sans qu’il ne puisse en saisir l’horaire. Le rendez-vous a été fixé et voilà déjà le grand bal qui commence.

Je suppose que vous savez mieux où aller que moi.

Parce qu’il ne doutait pas qu’ils fussent déjà renseignés sur les boutiques où ni lui ni la majorité des étudiants ne dépensait l’argent reçut. Amadeus se contentait de collecter des bouts de mode sur les autres, sur le papier glacé. Mozart et Earl se contentaient d’être son bout de papier découpé. Alors, oui, ils sauraient et il lui montrerait, sans aucun doute. Et c’était presque comme une première fois, une découverte. C’était stupide, mais c’était comme ça. Et l’élégance qu’il leur prêtait fini seulement par lui fermer les lèvres, attendant qu’on y réponde. Attendant qu’ils confirment ce qui venait de se lancer là.

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MessageSujet: Re: élégance de cœur + earl + mozart   élégance de cœur + earl + mozart EmptyDim 15 Sep - 18:33



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élégance de cœur

M U S I C

Ligne carmine esquissant un chemin - contours graciles -, s’arrêtant avec souplesse. Virage vertigineux pour dessiner sa lèvre inférieure. Monarque se parant de son plus beau visage - figure porcelaine aux traits impétueux -. Earl sortait. Earl était convié. Earl était ravi - commissures fendant un sourire radieux -. Roi qu’il était n’avait rarement l’occasion de sortir - planning chargé d’une âme voulant donner une voix aux silhouettes qui l’entouraient -. De se vider l’esprit pour laisser échapper les ronces qui encombraient ses pensées ; fleurs ne demandant qu’à éclore celles-ci parties.

L’échine courbée, il se redressait - ballerine délicate -, portant ses mains à sa toison d’or. Repoussant les quelques mèches blés qui gênaient sa vision. Earl s’admirait, laissait ses anthracites le déshabiller face au miroir - le moindre défaut non toléré -. Il s’aimait impeccable, digne, même pour une sortie avec des amis. Amadeus et Mozart, mélomanes de son coeur. Jouant avec les cordes de ses émotions et de sa volonté comme un archer caressant les cordes satinées d’un violon. Earl les appréciait énormément, mettant en oeuvre tout son charisme et toute sa volonté pour aider les deux âme avec leurs difficultés.

Lien singulier de trois consoeurs musiciennes dont l’essence complexe les rendait plus subtiles à saisir. Amadeus voguait entre deux imaginaires - réalité onirique ; rêve décalé -, ses pensées l’empêchant de poser un pied solide dans un des deux domaines. Mozart lui, âme vierge et encore croissante pansant ses craintes avec un sourire et des notes. Ils l’avaient atteint, touché. Étoile montante mettant à leurs pieds ses rayons pour qu’ils puissent briller à ses côtés. Fin prêt, la tête blonde passait la porte de sa chambre, muni de son sac à main ; anthracites cachées derrière des verres ronds - pièces jais dont il ne pouvait se séparer -.

Pas élégants - bassin dansant d’une sirène embrassant les vagues -, Earl se dirigeait pour Central Town, s’attichant de Mozart. Tête dans les partitions, il n’avait point hésité à attraper la tête neigeuse sous le bras, l’emmenant à sa suite, digne cavalier qu’il était pour lui. Redressant son ample couvre-chef corbeau, Earl saluait le musicien d’une moue ravie, ne pouvant s’empêcher de lui donner un coup de hanche du haut de ses escarpins.

Les semelles frôlant l’asphalte, l’ombre d’Amadeus se découpait dans l’horizon, droite comme un I, les questions l’emprisonnant. Reine d’un jour, Earl lui renvoyait le retour d’un signe de main fluet avant de se précipiter vers lui ; soulevant le bas de sa robe pour ne guère la froisser dans sa course.

« Amadeuuuuus! Rassure-nous, tu nous attends pas depuis trop longtemps tout de même? »

Fin sourire possédant ses lippes, le monarque est joyeux - contraste marquant d’une voix calme et mélodieuse -, faisant claquer ses talons autour de la tête ébène. Guère à l’aise, Amadeus prenait sur lui pour les questionner, noyant le flot de pensées qui le tirait vers le fond - chants perfides jamais tus -. Coulant son regard par dessus ses lunettes, la Reine fouillait son sac ; extirpant du ventre chamois une trousse de maquillage. Les prunelles plissées, la voici qui s’activait, poudrant sans prévis le visage d’Amadeus.

« Tu me sembles bien triste mon cher, qu’est-ce qui te tracasse? »

Quémandait-il d’une voix douce, ses mains longilignes continuant de peindre la toile qu’était son visage. Une forme naissante, maquillage mondialement connu, sourire d’écarlates liquide déchirant son faciès. Le chevalier noir de Gotham n’était point présent à contrario du Joker qui leur faisait à présent face. La trousse disparaissant dans son sac, la diva se tournait, main gênée devant la bouche, une regard entendu posé sur Mozart.

« Ne ressemble-t-il pas au Joker? Le sourire lui va à ravir! »

Un rire léger coincé dans la gorge, redressant ses lunettes.

« Pourquoi ne pas finir notre splendide Joker? Avec un stature comme la tienne Amadeus... Tu seras par-fait! »  

La Reine s’amuse, la Reine est aux anges et emmène avec elles ses deux anges chanteurs ; voix dolce des choeurs divins.

Halloween

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