DEUX ÉTOILES
Messages : 25 Classe : F
| Sujet: la nouvelle Jeanne d'Arc | Tigris Mar 5 Mai - 22:29 | |
| | Prénom Tigris — qui lui vaut très souvent le délicieux surnom de Tigresse ; Aoile — prénom en hommage à feu son arrière-grand-mère, décédée le jour même de sa naissance (Tigris y voit un côté bien trop morbide). Nom Costello — patronyme irlandais que Tigris ne pourra malheureusement pas faire perdurer (elle s'en délecte plus que de raison). Âge la jeune femme a déjà atteint sa dix-huitième année depuis quelques temps. Origine Irlandaise de pure souche. Classe F Orientation sexuelle Tigris assume parfaitement sa bisexualité, bien que cela ne soit pas nécessairement au goût de sa famille.
Âge d'entrée à l'Académie Tigris a passé les portes de l'Académie alors qu'elle avait à peine 13 ans. Opinion sur l'Académie Tigris n'a pas une mauvaise opinion de l'Académie, et bien qu'elle ne cautionne pas tout ce qui s'y passe, elle s'y sent bien plus à sa place qu'au sein de sa propre famille. Alice Petite voix — même si oui, Tigris le surnomme le syndrome de Jeanne d'Arc. Description Une petite voix masculine résonne constamment dans l'esprit de l'Alice, commentant tout ce qu'elle voit et entend. - Késako ?:
Depuis sa septième année, une petite voix masculine résonne dans son esprit. Elle commente à peu près tout ce qui arrive à la jeune femme, et Tigris est tout bonnement incapable de la mettre en pause. Si lors de ses premières années, elle ne prenait pas vraiment la peine de lui répondre, elle a rapidement fini par craquer, et le seul moyen pour elle de discuter avec ce petit être dans sa tête... c'est de lui parler à voix haute, lui offrant ainsi des instants de ridiculisation inoubliables. Au fil des années, la voix a mûri et évolué en même temps que la jeune femme, prenant cependant de plus en plus de place dans la tête de Tigris. Incapable d'ignorer celui qui prenait une importance insupportable dans sa vie, Tigris fut bien obligée de lui donner un nom, histoire de ne pas continuer à l'appeler "toi là" ou même "bon le con**** qui m'empêche de dormir !". Elle n'avait pas d'idées. Elle l'a appelé Jean d’Épée. Et il faut bien avouer qu'à force de le côtoyer jour et nuit, elle a fini par tolérer, voire apprécier sa présence, ses conseils et ses remarques un peu farfelues, qui ne manquent jamais d'égayer ses journées. Groupe SPE Forme de l'alice Diffuse, même si en soit, Tigris n'a aucun contrôle dessus, et que sa puissance ne peut guère varier. | | Bulletin scolaire | Maîtrise de l'Alice | toujours actif | |
Résultats scolaires | 7.5/10 | |
Implication dans la vie de l'Académie | 8/10 | |
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| « cette gamine est insupportable. »
Tigris n'a jamais été des enfants hyperactifs, qui courent dans tous les sens. Elle était plutôt de ceux qui se plaisent à redresser la tête lors des remontrances, et à répondre sans la moindre gêne. Lorsque Dieu lui permit de s'exprimer, Tigris ne laissa pas passer l'occasion. Si elle n'est pas nécessairement une grande bavarde, elle n'a jamais eu l'habitude de dissimuler son opinion. Ses parents auraient aimé qu'elle soit douce, obéissante et féminine. Tigris n'a pas mis longtemps à leur tourner le dos.
« tais-toi et monte dans ta chambre. »
Tigris n'a jamais vraiment su ce qu'était l'amour, même familial. Elle était voulue, certes, mais pas de cette manière. Elle était toujours trop ou pas assez. Elle a mis du temps à se trouver, elle qu'on rabrouait toutes les minutes.
« tiens-toi droite. » « ne dis pas de gros mots. » « mets donc une robe. » « va te maquiller. » « tu dois apprendre à danser. »
Avant l'Académie, Tigris était une véritable âme perdue. Elle entendait toutes les consignes, tous les ordres de sa famille. Ils rentraient par une oreille et ressortaient simplement par l'autre. A l'école, elle ne supportait pas la présence des autres. Au milieu de gamins de son âge, elle ne trouvait pas sa place. Elle les envoyait bouler dès qu'ils approchaient d'un peu trop près, à coup de regards noirs et d'insultes dignes d'un enfant. C'était sa manière de rester avec elle-même, de chercher qui elle était et si elle se devait d'écouter mot pour mot tout ce qu'on pouvait lui dire à la maison.
« tu es insupportable. » « tu n'es pas belle. » « tu n'as rien d'exceptionnel. »
Tigris était encore trop jeune pour comprendre que ses parents n'aimaient pas la gamine un peu rebelle qu'elle était. Elle avait juste l'impression de ne jamais faire assez, de ne jamais être celle qu'ils voulaient. Elle pensait qu'elle devait faire de son mieux, se battre pour ceux avec qui elle vivait.
« franchement, tes parents ils sont chiants. et pis ils t'aiment pas en plus. »
Jean d’Épée a débarqué dans sa tête et y a foutu un foutoir impressionnant. La première phrase lui avait arraché un cri, une peur profonde. Les regards dégoûtés de ses parents l'avaient transpercée. Oui, Jean d’Épée avait remué bien des choses dans sa tête.
« je serai toujours celle que je veux être. »
Tigris a pris confiance en elle. Tigris a laissé de côté ceux qu'elle n'aimait pas, et qui le lui rendaient bien. Tigris a relevé la tête, sorti ses poings, sa détermination et un brin de colère. Tigris s'est découverte un peu plus au fil des ans. Elle a appris à s'ouvrir aux autres ; elle a appris que parfois, il fallait faire profil bas, surtout à l'Académie ; elle a appris à vivre pour elle-même.
Tigris, elle a gardé ce côté un peu farouche, qu'elle offrait aux gamins de primaire. Elle s'est certes ouverte à la sociabilité, mais elle ne parle guère d'elle-même. De toute façon, elle n'aurait pas grand chose à dire. Si elle a préféré oublier son enfance et reprendre de l'avant, parfois, il y a des mots qui la hantent, qui reviennent et qui l'assaillent, et Tigris se demande si elle avance sur le bon chemin ou si elle s'est déjà perdue depuis belle lurette. Elle n'a pas peur d'assumer celle qu'elle est. Oui, elle est une fille qui ne connait rien à la mode, ou encore moins au maquillage. Oui, elle se bat un peu trop, et ne parle pas très bien. Mais celui à qui cela ne plaît pas, c'est pas vraiment son problème. Tigris sait qu'elle n'a pas besoin de l'avis des autres pour vivre, et bien heureusement. Elle ne veut même pas imaginer ce que serait sa vie si elle avait décidé d'être celle que ses parents voulaient qu'elle soit, et non pas celle qu'elle voulait être. Tigris, elle a beau montrer sa confiance en elle, elle reste un peu perdue. Elle ne sait pas bien ce qu'elle deviendra plus tard, elle ne sait pas bien si elle aura du monde à ses côtés. Mais elle se rassure un peu, en se disant qu'au pire des cas, y'aura toujours cet idiot de Jean d’Épée. | About— Tigris est la plus grande maladroite qui soit. C'est presque une véritable pathologie : elle a clairement trois mains gauches, et trébuche au moins deux fois chaque jour. — Elle aime plus que de raison les plats épicés. Offrez-lui un burrito, et elle vous épousera certainement. — Elle est tout bonnement incapable de faire la différence entre du blush et du fard à paupière ; maquillage, késako ? — Malgré ses 18 ans, elle n'est jamais sortie avec quelqu'un, et n'a jamais embrassé personne. Elle se demande encore si elle ne va pas tenter le coup avec le prochain qui lui foncera dedans au détour d'un couloir. — Elle a beau avoir un petit air de Simplet, elle n'est pas une mauvaise élève. Elle n'a aucune difficulté particulière, et considère que ses notes restent plus que convenables. — Tigris est passionnée par les langues étrangères. Elle ne sait pas dans quoi elle veut travailler plus tard, mais il faudra sans aucun doute que cela soit dans ce domaine. — Heureusement que l'uniforme est imposé à l'académie, car Tigris n'a absolument aucune notion de mode. Elle pourrait s'habiller d'un sac poubelle qu'elle ne verrait pas vraiment la différence. Pour sûr qu'elle le trouverait même plus que confortable. — Enfant, elle avait la fâcheuse habitude de préférer les insultes à la discussion. Au collège, elle avait la fâcheuse habitude de préférer les poings à la discussion. Aujourd'hui, elle a beau avoir décidé de faire un peu profil bas, elle a encore la fâcheuse habitude à préférer les insultes et les poings à la discussion. — Elle ne réfléchit jamais avant de parler. Et à chaque fois, elle se promet qu'elle ne fera plus jamais la même erreur. Avant de recommencer dix minutes après. — Tigris est le genre de personnes à faire rire les autres sans vraiment s'en rendre compte. Elle ne comprend pas grand chose à l'humour, mais s'avère être un excellent public, de celui qui rigole aux moindres jeu de mots foireux. — Elle a un petit côté bourru qui fait parfois un peu peur, alors qu'en réalité, elle ne frappe que lorsqu'on la cherche. — Tigris n'a pas spécialement de force, mais elle vise très bien. — Tigris est de ceux qu'il vaut mieux avoir en ami qu'en ennemi ; elle ne supporte pas que l'on s'en prenne à ceux qu'elle chérit (surtout qu'ils ne doivent pas être très nombreux). — Si elle garde un caractère assez impulsif, son entrée à l'Académie l'a poussée à calmer ses ardeurs afin de pouvoir glaner un minimum de confort vital. — Tigris se soucie guère de ce que l'on peut penser d'elle. Si on la regarde de travers, il est fort probable pour qu'elle se contente de renvoyer un sourire des plus niais, ou un doigt peu appréciable. — Elle passe plus de temps à émettre des grognements ou des sons non-identifiables que de parler. — Tigris est très expressive, mais elle n'en a pas le moins du monde conscience. Elle grimace tout le temps sans s'en rendre compte. |
La vie est un long fleuve tranquille « Mère, Père, y'a un garçon qui parle dans ma tête. » Tigris avait sept ans lorsque la petite voix avait débarqué. Sa première phrase, Tigris s'en souvenait encore. « franchement, tes parents ils sont chiants. et pis ils t'aiment pas en plus. » Ses parents étaient en train de se plaindre d'elle lorsqu'elle avait hurlé. Jean d'Epée venait d'apparaître et Tigris était terrifiée. Elle ne comprenait pas bien d'où sortait ce garçon qui lui parlait sans que personne ne puisse l'entendre. D'autant que cela n'avait pas plu du tout à ses chers parents. « Déjà qu'elle ne sert à rien, si en plus de ça elle est folle, autant qu'on se débarrasse d'elle. » avait gentiment déclaré sa tendre mère, une grimace de dégoût accrochée au visage. Au cas où Tigris n'avait pas bien compris, sa chère petite voix en avait rajouté une jolie couche. « La vache, tes parents veulent t'abandonner, t'as vraiment pas de chance. » Quel euphémisme.
Tigris avait vite appris à vivre avec Jean d’Épée. Elle ne l'avait plus jamais cité devant ses parents, essayant de passer entre les mailles du filet, de fuir leur déception, leur mépris. Mais c'était si dur pour la gamine qu'elle était encore. Elle avait besoin qu'on la soutienne, elle avait besoin qu'on lui dise qu'elle n'était pas simplement une bonne à rien comme ne cessaient de le répéter ses parents. Pouvait-elle seulement les appeler parents ? « ouais moi je dirais plutôt géniteurs » Jean d’Épée était toujours là. Il n'arrêter jamais de parler. Et Tigris ne savait pas comment le stopper. Elle n'entendait que lui, à longueur de temps. A chaque mot qu'on lui disait, à chaque personne qui s'approchait, Jean d’Épée trouvait toujours quelque chose à dire. « bordel c'est moi où il a une crotte de nez qui pendouille ? » Et la plupart du temps, ce n'était rien d'autre que des réflexions banales, idiotes et bancales mais Tigris, elle en riait. Au départ, elle n'avait pas voulu lui parler. Elle avait peur que cette chose dans sa tête ne finisse par prendre trop de place. Que cela devienne bien trop réel. Mais lorsque Tigris avait un jour réalisé qu'au final, elle n'était pas si seule que ça, elle avait choisi de briser la glace et le silence. « eh, je vais t'appeler Jean d’Épée. » C'était la première chose qu'elle lui avait dite, et cet idiot avait répondu. « mais c'est qu'elle est drôle, la petite ! » Alors oui, Tigris avait trouvé un ami, le premier de toute sa vie. Elle n'avait personne d'autre que lui, entre ses parents qui commençaient sérieusement à la renier, et tous ces gens qu'elle fuyait dès qu'ils approchaient. Oui, il fallait bien avouer que Jean d’Épée lui avait appris quelques gros mots, et quelques zones à viser lorsqu'elle voulait frapper. Il avait ce don pour la faire rire autant que l'agacer, l'aider autant que la railler. Cependant, Tigris n'en tirait toujours que du positif.
« sérieusement, tu te rends compte que ton seul ami vit dans ta tête ? putain, c'est que t'es seule au monde ! » Et Tigris avait commencé à parler à ses camarades de classe.
« t'as vraiment décidé de faire plaisir à tes parents ? t'es conne ou quoi ? » Et Tigris avait pris ses distances, et Tigris avait gagné en confiance.
« t'es aussi bête que ça, à croire tout ce qu'ils te disent ? » Et Tigris avait pris conscience qu'elle était capable de faire des choses, de faire ses choix.
Jean d’Épée était chiant oui. Il était trop bavard, trop franc, et dès qu'elle répondait, elle se claquait une honte monumentale à parler toute seule à voix haute. Mais il l'avait aidé, sur bien des sujets. Tigris ne l'avait jamais vraiment remercié, et lui n'avait jamais vraiment avoué qu'il avait agi consciemment. C'était un accord tacite entre les deux.
A l'aube de ses treize ans, Tigris s'était sentie à bout. Qu'est-ce qui la reliait exactement à ses parents ? Rien du tout, à part une haine mutuelle, certainement. Elle n'avait pas sa place chez les Costello. « eh, tu sais que t'es une Alice, non ? fais pas l'innocente, si je suis là, y'a bien une explication. » Et une fois de plus, Jean d’Épée avait glissé une idée dans son esprit, en douceur, sans vraiment le vouloir mais simplement pour la guider. « Jean d’Épée, je me casse d'ici. » Sa décision prise, Tigris ne voulait plus reculer. Elle avait assez vécu et souffert dans une famille affreusement antipathique. Elle avait envie de briser ce qui la retenait encore à cette vie dont elle ne voulait plus. Elle voulait faire un choix, le sien pour une fois. Et elle choisit de partir. De faire sa valise, de tourner le dos à ses parents et de claquer la porte. Le pire fut qu'ils ne la retinrent même pas. Elle s'éloigna avec le regarde fixé devant elle, et un Jean d’Épée euphorique qui hurlait à la victoire dans sa tête.
C'était ainsi que Tigris avait débarqué à l'Académie. Sans la moindre larme, sans le moindre regret. Avec un profond sentiment de satisfaction et de fierté. Il lui avait fallu apprendre à travailler, à se montrer un peu moins impulsive qu'elle ne pouvait vraiment l'être. Tout n'était pas parfait à l'Académie. Mais elle avait trouvé sa place quelque part, aussi maigre était-elle, et cela lui suffisait. | Derrière l'écran bon je sais jamais quoi dire ici aïe aïe aïe bon on me connaît sur le net sous le nom de Nanou, j'ai dix-sept ans depuis peu et je fais du rpg depuis que j'ai neuf ans youhou vous êtes hyper beau et j'ai trop hâte de rp avec vous parce que le contexte est beaucoup trop bien !! :) plein de looove |
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