tout ce que désire mon âme ❞ (gwendoline)

tout ce que désire mon âme
gwendoline x stelian

— dans ces derniers jours il y avait quelque chose qui ressemblait à de la poésie.
des vers entrelacés entre ses bras au bord de ses lèvres dans le creux de ses reins ces syllabes envoûtantes qu'il cueillait avec délectation chaque fois qu'ils étaient seuls, parfois de l'animation autour d'eux troublait le sanctuaire de leur lien indéfectible.

Parce qu'au fond de ses yeux bleus, Stelian trouvait un peu d'amour et dans cet amour un brin de vie - cette vie qu'il contrôlait avec manie jusqu'alors, et la monochromie des jours d'avant ne lui manquait pas tant que ça.
Et chaque jour à retrouver Gwendoline, il se surprenait un peu plus ; à prévoir ce qui pourrait lui arracher un sourire - il aimait la voir sourire.
à anticiper ces faux pas qui aurait trahi son jeu - ça le blessait de voir du mépris marquer son visage.
à compter parfois sur les temps précieux pour passer le sien un peu plus auprès d'elle - et tout semblait en équilibre harmonieux, paradisiaque avec elle, dans leurs accords chaotiques.

Et il a appris à retenir les informations les plus futiles, simplement parce qu'elles concernaient Gwendoline. Il foule le sol de la salle commune de sa même démarche assurée, hausse un sourcil quand il la voit nonchalamment installée sur les canapés collés au mur, pince les lèvres à la vue de Gwendoline qui n'était pas seule. Alors il pousse un soupir calculé, racle sa gorge doucement pour signifier sa présence.

Elle lui avait dit
qu'elle n'était pas si épanouie sans lui.

▬ Je t'avais dit que je viendrais te chercher pour le déjeuner, j'ose espérer que tu n'as pas oublié.

Et cette voix tranchante qui n'était pas si dure quand il s'adressait à elle.

▬ Quel jour sommes-nous aujoud'hui, mademoiselle Flynn ?

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'Cause we might fall,

il est des éclaircis que Gwen rêve de garder, la sensation étrangère de flotter de découvrir une relation aux passions raisonnées
pour Stelian, c'est volontiers que la belle accepte de changer, ne réalise même pas que ça a déjà commencé quand
on ne réfléchit plus à ce qui pourrait aller de travers mais plutôt à ce qu'ils pourraient faire lorsqu'ils se retrouvent tous deux
(ce nous
qui t'a tant manqué)
comment le faire sourire qu'il tombe un jour enfin amoureux, et se dire ensuite que ce n'est pas grave si cela n'arrive jamais, car Gwen retrouve enfin de la sérénité dans ce chaos qu'elle cultive depuis des années
on adoucit aussi la jalousie présente parfois, on n'est pas seule à tomber pour le brun et ce sourire en coin - à vouloir le découvrir tout entier, savoir ce qui lui plaît savoir ce qui anime
la flamme d'ambition au creux de son coeur

on oublie tout ça pour un instant de plus passé avec lui - après toutes ces années à danser l'un autour de l'autre, Stelian et Gwendoline doivent découvrir un nouveau rythme et s'adapter
(et ça te va,
lui
et toi
mieux qu'autrefois)

c'est en tout cas ce qu'elle raconte à Alex, lovées sur les canapés du foyer
balayer le scepticisme de sa précieuse amie, oui ça a été compliqué et parfois Gwen en a pleuré, seule, entre les murs du grenier, peut-être qu'ils s'oublieront encore en chemin mais elle veut essayer et y arriver,
animés par la fièvre des grandeurs sûrement et rude sera la chute qui l'attend
quand on aime avec passion
mais elle aura aimé de toute son ambition, alors Gwen n'a aucun regrets

pas même quand son prince arrive au beau milieu de la pièce, l'air contrarié - elle fronce les sourcils, perplexe
(en viens à oublier les jours synonymes d'amour
c'est que tu flottes si loin si bien
son dos tourné, un souvenir lointain)

— Quel jour ? Bah vendr...

ça percute d'un coup et elle écarquille ses yeux océans, se redresse soudainement.

— T'étais sérieux, quand tu parlais de la Saint Valentin ?

et le coeur
s'emballe
s'enflamme
jusqu'à cramoisir le teint de gêne, un peu, de bonheur, beaucoup, Gwen bafouille d'allégresse surtout de maladresse
— Merde, désolée, vu que t'avais pas répondu...
(c'est que tu n'y crois toujours pas)
elle salue de la main Alex et s'approche du beau brun, tête penchée.
— J'en conclus que mon idée de pizza devant un film cliché a été refusée ?

@Stelian C. O'Cesair

tout ce que désire mon âme
gwendoline x stelian

— chaque fois qu'elle posait ses yeux d'opaline sur lui
chaque fois que son sourire se dissimulait sous la rancoeur affichée par besoin de se protéger du monde - et ça la rapprochait tellement de lui dans des dimensions différentes
chaque fois où sa peau frôlait la sienne dans des caresses platoniques ou fiévreuses, que son coeur en ressortait affolé ou que la luxure parcourait son épiderme avec le simple désir d'être avec elle
et puis ces fois où elle n'était pas là, dans son décor, son univers, son échiquier qu'il appelait le monde travesti sous des masques à l'italienne
toutes ces fois où Stelian concédait à Gwendoline un bout de son empire, où elle prenait place et arrachait sa couronne pour la poser sur sa délicate chevelure - et qu'il disait presque merci de porter sur ses épaules trop minces un peu de son horreur à lui.

ce rôle qu'elle lui donne sans demander de le rendre meilleur, un peu plus digne d'elle
elle qui a su l'attendre patiemment jusque là
c'est presque chevaleresque tout ça

alors il pose sa main sur sa joue, vient déposer un baiser enflammé sur le coin de ses lèvres - celui qui signifie que qu'elle était sienne et à bas le reste du monde.

▬ tu m'as pris pour un prolo ? une pizza devant un film, franchement... c'était hors de question.

l'idée que ça lui aurait peut-être fait plaisir le traverse à la fin de la réplique - il pince le nez et s'en veut d'être si cavalier, impétueux dans un affrontement qui n'était plus.
elle resterait triomphante, quoi qu'il dise ou fasse.

▬ ahem... on va en ville, alors prends ce dont t'as besoin, si jamais.

Il avait quelque chose de touchant et chaotique à la fois, à se démêler dans ce qu'il n'avait jamais su gérer, prendre soin de quelqu'un qui n'était pas lui, et préserver tout le semblant d'affection qui planait entre eux.
l'affection - vraiment ?

▬ et autant te dire que tu seras considérée comme absente pour les cours de cet après-midi.

Une main dans celle de Gwendoline et l'autre s'assure que le cadeau acheté pour l'occasion était toujours en place dans la poche intérieure de son manteau noir.

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et c'est tout nouveau, se découvrir aussi vulnérables abandonner la bataille avant même de commencer parce qu'on pense sincèrement à l'autre sans y voir
les spectres du passé
quand Stelian retrousse les narines à l'affront qu'elle ne remarque presque pas si ce n'est pour la moue de l'étoilé, ça déborde tellement de gentillesse qu'elle est déboussolée
on croirait rêver
et Gwen ignorait le désirer

— En ville ? Non, j'ai déjà tout, t'inquiète pas.

c'est à dire rien, le porte monnaie léger des membres du grenier
(et pourtant
au fond des poches)
l'uniforme au col vierge juste
le coeur ivre de bonheur
de cette douceur et
(bien sûr qu'on imagine les scénarios catastrophes après toutes les intempéries traversées - on a tellement tellement tellement de mal à y croire
tu sais
que quelqu'un comme elle puisse avoir retrouvé cette sensation
d'être comblée)
alors elle attrape sa main et se laisse porter toute entière au bout des doigts leur histoire lourde du passé et des conflits, des chapitres qu'on a bâclé ceux qu'on s'est refusés pour finir sur
celui-ci
ça lui irait, de s'arrêter là maintenant, figer le temps sur cette note parfaite sans nuages ni tempête sans conquêtes annexes ni accrochages
si seulement

— Est-ce bien judicieux pour monsieur O'Cesair, Nova, de sécher ?

et elle n'en pense pas un mot, ne l'empêcherait jamais de la transporter comme il le fait - mais elle sait
sait que c'est important pour lui alors ça doit l'être pour elle et on regrette les mots prononcés parce qu'on ne veut pas qu'il change d'avis et rebrousse chemin, on tient fermement sa main pour lui dire sans bruit « je plaisante, reste ici »

— T'as l'air d'avoir préparé ton truc, j'ai hâte.

différemment des jours où elle espérait le voir franchir sa porte, de cette époque où il ne s'agissait que d'un jeu entre les deux
non
Gwen a hâte de découvrir ce nous un peu fragile et pourtant si doux
et elle range une main dans sa poche, où dort un modeste cadeau - sans se douter que Stelian a sûrement eu la même idée
comment peut-elle le deviner
convaincu de passer sa Saint-Valentin sur les canapés du foyer
un petit espoir seulement au fond du cœur, qui l'avait amené à acheter un maigre rien pour le brun.

@Stelian C. O'Cesair

tout ce que désire mon âme
gwendoline x stelian

— leurs moments sont hors du temps hors d'atteinte
Stelian se love dans ces instants de répit de son équilibre fragile, précaire, qui vacillerait au moindre doute, la plus simple erreur de calcul niveau contrôle de son monde aseptisé
alors il ancre fermement ses doigts autour de ceux de Gwendoline
la douce Gwendoline
la splendide Gwendoline
sa Gwendoline

avec jalousie il la regarde en permanence, détourner le regard ce serait craindre de la voir disparaître, se réveiller seul un matin à côté de draps encore chauds
sa seule solitude pour compagnie et ses doigts glacés pour ramasser les morceaux de son orgueil
ça le dévore tout ça tu sais mon amour - mais il chasse bien vite les tourments qui le fragilisent, et pendant le trajet tout est silencieux, apaisé, serein

il n'a pas l'habitude et c'est inconfortable, quand elle a les lèvres closes et cette quiétude qui colorent ses traits de poupée - alors il vient chercher un baiser de ça ou là, sur ses lèvres ou ses joues, le sommet de sa chevelure aussi, et sa main un petit peu pour parsemer du romantisme dans leur bonheur

▬ je t'emmène déjeuner là.

arrivés devant le restaurant italien qu'il connaissait déjà
ça sonnait tellement lointain de s'en rappeler
et il guette toujours ses réactions, plus qu'avant
parce qu'elle n'en a pas conscience mais elle pourrait faire s'écrouler son monde d'un éclat de voix

▬ j'ai réservé une table près de la fenêtre

pour qu'on mange presque côté à côté
comme dans les films
ceux dont on connaît déjà la fin dont le scénario est trop court - mais les héros ont quelque chose de poétiquement beau

Stelian laisse sa douce passer, s'installe à son tour près de la fenêtre et réceptionne les cartes tendues par le serveur
c'est tout à fait inhabituel
de ne craindre presque rien - sinon la perde elle

▬ j'espère que tu te rends compte de la chance que t'as, je fais pas ça d'habitude

mais pour toi je veux bien
jouer aux amoureux
et passer au réel avec toi

▬ tu pensais vraiment que j'avais oublié ? Alors que tu m'as demandé de faire des efforts pour toi...

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elle ne reconnaît pas l'enseigne du restaurant elle ne reconnaît pas grand-chose à Central Town, c'est un peu comme un rêve lointain - un rêve d'enfance, quand elle pouvait y utiliser l'argent gagné
mais aujourd'hui on laisse la rancœur au passé on découvre à nouveau cet endroit avec son petit-ami Gwendoline est heureuse et son sourire en est le fidèle reflet ;

— Ouh, O'Cesair me sort le grand jeu.

et elle taquine, c'est plus fort qu'elle, d'avoir été très sage jusque là il faut bien piquer un peu l'égo du brun à ses côtés, lui faire comprendre qu'elle réalise parfaitement sa chance et qu'elle aimerait que lui aussi
soit heureux d'être ici - dans ce chapitre de leur vie qui sera sûrement trop court, qu'on regardera plus tard avec le doux et l'amer d'avoir pu aimer sans que ce soit pour l'éternité
c'est beaucoup lui demander, que de se laisser porter par l'euphorie sans un nuage pour planer dans le décor parfait ;

— Merci, promis la prochaine fois, c'est moi qui sortirai le grand jeu.

(c'aurait été grandiose peut-être, tu sais, des promesses et toutes les économies qui y passent
c'aurait pu être à la sortie de l'académie, très cheesy et plus tard on en aurait ri
ça aurait pu
nous)

— Alors, oui, mais je t'ai déjà demandé beaucoup de choses, ce n'est pas pour autant que tu t'es exécuté. Par exemple, tu te rappelles cette fois où je t'ai supplié de me laisser te maquiller pour Halloween ? J'en suis toujours froissée.

on en parle plus légèrement maintenant, le nous d'avant, sans peur de déborder de casser le fragile équilibre qu'ils ont ; on en parle comme un bon souvenir, de ceux qu'ils étaient avant de se calmer, avant de grandir et changer
(enchantée que tu es,
d'avoir le droit de le faire à ses côtés)

— D'ailleurs, si jamais t'as changé d'avis, j'ai chopé un nouveau fard à paupières...

elle lui offre son plus beau sourire, trop ravie d'être ici avec lui, avant de se concentrer sur la carte - c'est qu'elle ne la connaît absolument pas et lance un regard à Stelian, un appel à l'aide en voyant les prix, ça reste coincé dans la gorge - la différence des mondes
toujours entre elle et lui.

@Stelian C. O'Cesair

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gwendoline x stelian

— pour la première fois de sa vie il y a avait un nous qui n'était ni fantasme malsain ni rêve avorté d'une insomnie
et Stelian contemple alors, d'oeillades furtives en coup d'oeil sur leur monde de la hauteur des Dieux
cette chevelure blonde angélique et ses traits gênés par l'opulence du restaurant

en masquant un rire rare et doux qui puisait sa source dans le mal de Gwendoline - et il se rappelait les avertissements de tous les côtés, ceux qui mettent en garde de la souffrance par Dimitry et les menaces courroucées de Pressman
elle n'aurait pas de prénom
il n'y aurait de nom suffisamment grand pour leur idylle utopique et probablement éphémère

parce que lorsqu'il observait Gwendoline, Stelian se demandait combien de temps il lui faudrait pour la détruire et la détourner de lui
combien de temps avant de se retrouver à nouveau seul
il n'avait cessé de la regarder depuis plusieurs secondes, et c'est bien elle qui le ramène à l'instant présent

avec jalousie il la regarde en permanence, détourner le regard ce serait craindre de la voir disparaître, se réveiller seul un matin à côté de draps encore chauds
sa seule solitude pour compagnie et ses doigts glacés pour ramasser les morceaux de son orgueil
ça le dévore tout ça tu sais mon amour - mais il chasse bien vite les tourments qui le fragilisent, et pendant le trajet tout est silencieux, apaisé, serein

il n'a pas l'habitude et c'est inconfortable, quand elle a les lèvres closes et cette quiétude qui colorent ses traits de poupée - alors il vient chercher un baiser de ça ou là, sur ses lèvres ou ses joues, le sommet de sa chevelure aussi, et sa main un petit peu pour parsemer du romantisme dans leur bonheur

▬ c'est évidemment hors de question.

il lève un sourcil mais ne dissimule pas les lèvres rieuses qui fendaient son armure
juste pour elle
juste un temps

▬ en plus, je suis certain que tes ... amis seraient pas ravis de te voir me ramener à ton bras pour Halloween.

si sa voix porte la douceur il y avait bien là une tentative de tester son affection pour lui
son amour pour elle
qui ne prendra ce nom qu'à condition d'en avoir conscience.

▬ mais, tu peux toujours essayer de me supplier encore, j'aime assez l'idée.

Il se détourne de la carte un instant pour observer la réaction à sa remarque déplacée et lourde de sens, qu'il avait murmuré au profit de leurs confidences.
quand bien même leur relation ne se limitait plus entre les draps et portait un autre nom
il tente encore de se raccrocher à cette naissance pour conserver un contrôle quelconque.

▬ Au fait, tu leur as parlé de nous deux ?

vas-y dis-le
ce que je suis à tes yeux

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on se laisse aller au parfum du romantisme avec lui, c'est tout hors de leur zone de confort - Gwendoline et ses amants d'une nuit, Stelian et celles dont il garde précieusement les noms
ça reste dans un coin de la tête, solidement ancré, malgré la conviction qu'elle est celle qu'il a dorénavant choisi de montrer à ses côtés
(tu ne peux pas en dire autant)
ça te fait l'effet d'une balle dans le coeur parce que tu as omis ce passage à tes amies pas volontairement non mais tu la croirais si elle te disait rêver ? qu'elle n'a pas encore conscience qu'il s'agit bien de la réalité que tu lui offres ta Saint Valentin comme si c'était l'évidence même qu'aujourd'hui, vous êtes un couple presque parfait - ce n'est pas contre toi et vos histoires d'autrefois, loin de là, c'est la peur terrible de le dire et que tout s'effondre à l'instant où les mots quittent les lèvres tremblantes c'est
la faiblesse d'un moral épuisé par les années à attendre qu'on vienne la chercher ;

— Rêve, mais peut-être qu'un jour, je te supplierai O'Cesair, qui sait ?

on essaye de changer de sujet de ce sourire qui promet des merveilles entre les murs gardés de leurs chambres respectives
mais ça ne prend pas avec lui, elle sait qu'il en parle car ça l'a froissé, ne serait-ce qu'un peu ;

— Alexandra sait.

Alexandra sait tout y a assisté aux débuts secrets à la colère triste lorsqu'il est parti la première fois - au bal - à l'après - à maintenant, Gwendoline ne lui cache rien et bien sûr qu'elle a été sceptique au début parce qu'elle a trop souvent ramassé la blonde fatiguée de courir après une ombre ; elle est celle qui a séché les larmes qui a épongé la frustration
puis il y a Alexis
à qui on n'a rien dit parce qu'on a peur du jugement, d'être retombé les pieds dedans car elle ne connaît que la Gwendoline éreintée, peinée, elle est le fidèle bouclier qui a promis de toujours la protéger - de Stelian surtout, parce qu'on a jamais aimé autrement qu'avec lui

Gwendoline déglutit et joue avec une de ses mèches joliment coiffé ;

— Alexis, pas encore. C'est que.... Parfois, j'oublie que c'est réel.
pas un seul jour sans qu'elle ne pense au beau brun, non, simplement c'est qu'elle n'y croit pas
toujours pas
et elle ne veut pas l'emmerder avec cette crainte qui demeure fidèlement au creux de la gorge - est-ce qu'il ne le regrette pas, parfois ?
— Mais je vais lui dire ! Qu'elle sache que cette fois, c'est du sérieux.
(et tu te sens comme une adolescente
à rougir de le dire enfin à voix haute)

@Stelian C. O'Cesair