Tu sais Carmen, Merlin ce n’est personne. Merlin ce n'est même pas la moitié d’un être
C’est encore moins que ça. Merlin ce n’est qu’un à peu près, que lui même ne sait définir. Évoluant comme il le peu, essayant enfin de prendre de la place. Alors qu’il n’y en a jamais eut pour lui. Pourtant il espère, un peu secrètement, un peu prétentieusement. Qu’un jour une de ses fissures ou ils s'engouffre, portera son nom. Merlin. Melen. Qu'importe. On ne sera pas difficile ce jour la tu sais?
Merlin il n’a jamais voulu faire peur et pourtant si tu savais le nombre de rejet que cela a provoqué. Bientôt les tiens Carmen ? C’est pas grave, il a apprit à composer. A faire avec. On commence à comprendre Carmen, que l’on est à part. Et ca fait peur. C’est difficile, pourtant , doucement on commence à l’accepter. Pour vous. Plus que pour lui. Pas pour les autres pourtant, malgré tout, car il y trouve enfin sa part Merlin, parce que c'est peut être la chose actuellement, qui le fait le plus vivre. Vous comprendre vous.
C’est encore maladroit.
Peut être trop pour toi.
Après tout Carmen, vous ne vous connaissez pas.
Et Merlin, dans les histoires que l’on raconte.
Il fait toujours peurs.
Lui aussi, dans ces histoires.
Il se terrifie.
Tu sais Carmen, si il avait su Merlin, ce que cela représentait, de t'approcher. Alors, il se serait tenu loin.
Ce n’est pas son genre, de faire des vagues. Il a encore du mal à définir ce qui le compose.
Mais il pourrait t’assurer que ça, ce n’est pas lui.
Il vagabonde, d’un corps à un autre. Jamais on ne le remarque.
Il n’est personnes. Il est tout le monde.
Jamais vraiment lui.
C’est bien cela Carmen, qui te pose tant de souci.
Il observe pourtant, comme toi. Fait attention au signe dysfonctionnelle.
On s’y accroche.
Comme un besoin de vérifier.
De comprendre.
Et sur toi, peut être que l’on a trop porté d’attention.
Si tu lui posais la question, les pourquois, il n’aurait pas de réel réponses.
Il t’a simplement regardé au loin.
Toujours seule.
Contre tous.
C’est peut être cet aspect là qui a fait que lorsque que tu traverses le paysage, on ne puisse faire autrement que s’y attarder.
Alors, lorsque tu as composé pour une autre. Un autre. On se sait pas vraiment.
Les sourires se sont dessinés.
C’est lui que tu cherches Carmen ?
Dis lui que c’est lui que tu cherches. S’il te plait.
Sinon la main qu’il apprête à poser sur ton épaule, aura l’air bien stupide.
Appose pourtant le geste.
Prend le risque. Il se ferait presque prétentieux.
Doucement.
Tout doucement.
Carmen, si il y a une chose que l’on a appris de toi, c’est qu’il ne faut pas te brusquer.
«
Pardon... je crois que tu te trompes. Désolé… »
Et a l’instant ou les mots se prononce,t, c’est les traits de ton visage que l’on prend. On n’a pas eut le temps de demander la permission Carmen, pardon.
«
Merlin, c’est moi… »
Il n’a pas fini sa phrase que ses propres mots le choquent. On n’en comprend que partiellement le sens.
«
Tu… Tu voulais me parler ? »
Tu as le droit Carmen. Dit tout ce que tu penses. Rejette le, si c'est trop dur. Tu ne seras jamais au niveau des pires choses qu’il a put entendre. Qu’il a put tolérer. Alors prononce. Prononce comme tu as prononcé son nom. Et si il doit partir, alors promis, il le fera sans protester.