C’est le temps de l’impatience. Celui d’une petite fille bien heureuse pour la première fois de sa vie que les cours puissent enfin s’aboutir. Elle aime pourtant ça les cours, parce qu’elle y apprend tellement de chose. La main qui s’élève à toutes les questions, exposant cette journée resplendissante. Depuis ce matin Heather est là ! Elle espère. Espère de tout son cœur, parce qu’elle a été sage cette année. Parce qu’elle a toujours été sage. Alors elle se dit que peut-être, oui peut-être qu’elle recevra une lettre de papa aujourd’hui. Que malgré toutes ses occupations, il est trouvé le temps d’écrire une petite lettre pour sa fille. Car après tout, dix ans, c’est beaucoup non ?

C’est pour ça qu’elle est persuadée, qu’elle se dit qu’elle mérite. Peut-être même un peu plus que tous les autres. Non pas que les autres ne sont pas sages, mais c’est vrai qu’Heather est vraiment comme une image. Elle qui malgré tous les troubles de janvier, n’a pas une seule fois été remise à l’ordre. Ni punition, mais c’est vrai qu’elle n’a pas non plus été récompensée… Après tout, elle n’a fait que rester enfermée. Il n’y avait pas grand-chose à dire, pas grand-chose à faire. Pas de vague, juste la parfaite Heather qu’elle est.

Et comme toujours lorsque sonne cette fin de journée, Heather est finalement félicitée. On la remercie d’avoir tant participée, espérant qu’il en sera de même encore et encore. Demain et dans des mois, comme toujours finalement. Ça, ça ne change pas. Alors elle range ses affaires, joyeusement. Presque la note au bout de la langue, mais elle se retient. Cette chanson qui reste dans sa tête, bien trop honteuse, bien trop anxieuse de faire une bêtise si elle en venait à exprimer cette douce mélodie. Garder pour elle comme toujours cette envie, une légère tristesse d’esprit lorsqu’elle finit par mettre sur son dos, son sac à dos bien trop rempli. Alors ses yeux glissent et ses pas suivent la troupe qui s’échappe de cette salle de cours. Impatiente et toujours espérant…

« Jasmin ! »

Elle accourt un peu, s’approche de lui le sourire enfantin. Visage rayonnant de son quotidien, presque plus que d’ordinaire car après tout, aujourd’hui elle avait dix ans. Alors elle est contente de voir Jasmin, car elle se disait. Aujourd’hui aussi, vue qu’il est grand, je ne le verrais pas. Mais non.

« ! »

Et elle reste là. Presque sans voix. S’apprêtait même à demander, « si c’est bien pour moi ? ». Le visage surpris, les yeux rivés sur les fleurs mais qui s’échappent furtivement sur Jasmin.

Elle s’en rend compte, terriblement rapidement. S’en vient même à s’en vouloir horriblement. Elle comprend que sa surprise, que cette joie qui lui avait dévoré sa parole avait rendu Jaja inquiet. Qu’il se demande, et qu’il lui demande aussi d’ailleurs. A haute voix, si il a eu faux, si il s’est trompé. Mais bien sur que non. Alors elle secoue la tête, de droite à gauche à toute vitesse. Ses deux couettes qui fouettent le vent dans un accord commun.

« Non, non ! »

Fini-t-elle par crier -peut-être même un brin trop fort.

« J’ai bien dix ans aujourd’hui ! »

Remplie d’une grande fierté, montre même ses deux mains aux doigts totalement levés. Bientôt, elle n’en aurait plus assez pour exprimer son âge, alors Heather cherchait à un profiter un dernier moment. Mais pourtant elle reste hésitante, un grand sourire présent tandis que ses mains sont toujours face à Jasmin.

« C’est juste qu’elles sont tellement beeeelles. »

Alors elle ne sait pas si elle est vraiment méritante. La lettre de papa oui, mais les fleurs de Jaja ? C’est pour ça qu’elle en vient même à frotter ses mains pourtant si propre sur sa jupe afin de tendre les bras pour les récupérer. Et en même temps, en les prenant, Heather s’approche un peu de Jasmin. Presque timidement et dépose un bisou sur sa joue. Parce que c’est comme ça qu’on remercie comme il se doit lorsqu’on est content !

« Merci beaucoup Jasmin ! » 

« Tu sais, le simple fait que tu y es pensé c’est déjà un énorme cadeau. »

Un grand sourire qui montait jusqu’aux oreilles. Heather qui n’avait même pas espéré ce matin en se levant que Jasmin se souviendrait de son jour. Après tout, ils n’étaient plus dans la même classe, plus dans le même bâtiment. Alors ça aurait fait sens si il avait oublié, si Jaja avait décidé de ne pas venir et de rester avec les tous grands du collège. Et elle était sincère, qu’importe si les fleurs venaient du club de botanique ou bien qu’elles aient été faite en papier mâché, Heather était vraiment heureuse d’une telle intention !

« Euh… »

Elle hésite un peu, réfléchit et regarde le bouquet de neige qu’elle tien dans les mains. Etrangement le fait de lister les cadeaux qu’elle avait déjà reçu lui donnait l’impression d’effectuer un genre de compétition. Alors que ça n’avait très clairement, aucun sens.

« Ceux qu’on m’a offert ce matin avant l’école, je n’ai pas encore eu le temps de les ouvrir. Alors ils sont encore dans ma chambre ! Je verrais ça plus tard… Sinon j’ai eu un livre et puis… Et puis on a fait un goûté pour moi cet après-midi ! »

Avec tous pleins de gâteaux et de bonbons.

« Je pense que demain j’aurais quelques cadeaux de mes aînés de rta, mais je ne vais pas m’avancer non plus… »

Bien qu’Heather, tout en leur laissant un certain anonymat, n’imaginait pas certains grands de tech ne pas lui offrir de cadeau pour ce jour très spécial. (bien qu’ils auront un jour de retard, mais qui s’en soucie ?)

« Dis tu restes un peu, où tu as des choses à faire ? »

Parce qu’elle ignorait si il avait juste fait ce chemin pour t’offrir le bouquet de fleur. Et que cela faisait un petit moment que vous ne vous étiez pas vue lorsqu’on y pensait un peu. Mais peut-être qu’il avait des devoirs, ou bien des obligations avec ses copains du collège. Heather ne voulait pas lui forcer la main, mais elle apprécierait malgré tout qu’il reste un peu à discuter avec elle. Comme quand ils étaient dans la même classe.

Elle se rend compte qu'il prend son temps, qu'il hésite un instant. Le silence, Heather elle le remarque facilement, peut être parfois même un peu trop, même lorsqu'il n'a pas raison d'être. Et tout ça parce que souvent, on lui demande d'y jouer un peu. Parce que c'était comme ça que ça marchait lorsqu'on était un peu bruyante que ce soit des mots ou bien des gestes. Parfois c'était un peu trop compliqué même pour ce petit génie qu'elle était. Parce qu'elle n'aimait juste pas ça, qu'elle pourrait s'en inquiéter pour un rien. Alors elle bouge un peu ses lèvres, s'apprête à dire que non oublie, ce n'est pas grave finalement. Elle craint que ce soit un caprice enfantin, pas celui de quelqu'un qui vient d'avoir dix ans.

Et elle se dit que vue qu'aujourd'hui c'est le jour d'Heather, peut être que même Jaja arriverait pas à lui dire non. Que malgré qu'il aurait pu prévoir des plans avec ses copains, il dise juste oui à Heather parce que souvent les anniversaires ont dit rarement non quand même. Mais elle se rassure très vide lorsque Jasmin reprend ses mots, au fond c'est vrai Jaja il n'est pas du genre à dire qu'il est libre alors qu'il ne l'est pas. Enfin, c'est comme ça qu'elle le voit.

C'est pour ça que très vite, elle sautillerait presque sur place, en fait Heather avait même commencé une fois, un petit bon qui s'y préparait, rien de bien méchant. Sauf qu'elle avait aussi remarqué que le cadeau de Jaja aimait pas trop ça. Alors c'est le sourire fleuri, celui qui est enfantin et sérieux, rempli de joie et de bonne humeur mais qui se perd dans le bouquet de fleur. Au fond, elle ne pouvait ni demander, ni espérer meilleur cadeau. Puis c’est à ce moment que ses yeux glissent un peu, que son regard tombe sur ce un peu comme avant. Il n’y avait pas que le lieu de vie de l’un qui avait changé, Jaja qui, une fois Heather raccompagné repartirait chez les grands. Non, il y avait aussi ça qui n’était plus comme avant, Jaja qui était un peu plus brillant.

Alors son sourire reste grand, heureuse pour Jasmin doublement étoilée. Il était devenu grand, mais aussi bien plus réussissant. Elle n’en dirait rien, n’en ferait aucune remarque pour donner à Jaja la possibilité d’en faire une nouvelle extraordinaire. Car après tout, ça l’était vraiment.

« On fera aussi un peu de marelle ? »

Timidement qu’elle ose, parce que la marelle c’est un peu un truc de fille. Enfin, c’est ce que les garçons on l’habitude de brailler lorsqu’on leur propose d’habitude. Heather elle, à pas l’impression que ce soit un truc de fille et encore moins d’enfant. Mais bon, elle l’était peut-être encore un peu même si elle avait dix ans. Après de toute manière, elle aimait tout autant les toboggans et prendre de la vitesse au tourniquet. Et sur ses mots, Heather fait quelque pas dans les couloirs pour commencer à rentrer, un coup d’œil pour voir si Jaja n’avait plus rien à faire ici et qu’ils pouvaient s’en aller.

Son sourire s’étire et Heather rigole légèrement. Jaja avait de drôle d’idée, bien qu’elle était contente qu’il accepte la marelle. Mais commencer par le tourniquet ? Ah ! Si seulement il savait.

« Tu risques de le regretter. »

Presque provocateur, on pouvait se le dire. Heather avait bien plus l’habitude de jouer à la marelle que Jaja. Les garçons qui généralement ne faisaient que regarder aux loin les filles jouer à cloche pied – bien que certains venaient les rejoindre, ils étaient trop rares pour y penser. Alors, persuadée que Jasmin ne savait pas dans quel bazar monstre il venait de s’enfermer. Heather avait pourtant chuchoté, parce que finalement, lorsqu’elle y pensait un peu plus sérieusement. Que ça serait beaucoup plus amusant de le voir la tête tournante, à sautiller sur le même pied. Est-ce que c’était méchant ? Pendant un instant, mais non pas vraiment. Sans doute que ça lui ferait encore plus détester de jouer à la marelle, mais Heather devait profiter du moindre instant qu’on lui offrait aujourd’hui. Alors elle gambade, la démarche bien trop heureuse quand bien même Jasmin était à ses côtés et qu’ils allaient passer du temps ensemble, comme auparavant, à s’amuser. Rien que tous les deux.

« Ah non ! »

Cri-t-elle alors, à peine avaient-ils franchis la porte de sortie. Et elle s’était mise à courir, au début un léger sprint pour pouvoir rattraper son retard sur Jaja. Mais elle remarque, que non. Elle ne peut pas. Comme si tout avait été orchestré pour cette victoire, comme si ce cadeau avait finalement été choisi rempli d’arrière-pensée. Alors Heather, elle s’arrête. Ce stop net, certain que de toute manière Jasmin est bien trop dans sa joie pour remarquer qu’elle reste là. À faire la moue.

« C’est pas juste. »

Oui, ça ne l’était pas. Car aujourd’hui, Heather avait un choix à faire malgré elle. Soit elle était un gros loser, soit elle abîmait le bouquet de fleurs que Jaja lui avait offert. L’envie presque partielle, qui s’expose dans ses pensées d’injustice, peut-être que si elle se mettait à chanter, Jasmin au loin arrêterait sa lancée. Mais bon, c’était peut-être bien plus injuste, peut-être que rien n’avait été prévue alors.

Alors, elle accepterait son titre de grosse looseuse même si elle était persuadée qu’elle n’en était pas une. Ainsi, dans un soupir, la primaire reprit un peu d’élan sans même essayer de courir. Un léger trottinement pour ne pas que Jasmin disparaisse totalement de son champ de vision, car plus elle prendrait du temps pour arriver dans l’air de jeu, plus elle savait qu’il le lui rabâcherait longtemps. Malgré tout, Heather traînait un peu du pied, car l’idée de ne pas pouvoir participer à la course ne lui plaisait pas ((sans même prendre en compte ce que signifiait être dernier)).

Et lorsqu’elle arriva enfin devant l’air de jeu, Jasmin semblait déjà y être depuis quelques minutes. La moue toujours dessinée sur son faciès, presque boudeuse -parce qu’elle ne l’était jamais vraiment. Dépose alors son sac sur un banc, qu’elle utilise pour mettre tout autant son bouquet en lieu sur pour se retourner vers Jasmin. Main sur les hanches.

« Crois-moi, je t’ai laissé gagner ! C’était soit la victoire, soit la survie des fleurs ! »

Bien que même si elle s’était mise à courir pour de vrai, sa victoire n’aurait été aucunement assurée.  

« C’est pas être mauvaise perdante. »

La tête qui bouge de droite à gauche, comme s'il allait sortir de son corps. C’était un peu le geste espiègle, celui d’une petite fille première de la classe qui parfois, pouvait être un peu trop sûre d’elle. Parce que de toute manière, si Heather avait vraiment voulu gagner, ils savaient tous les deux qu’elle n’aurait eu qu’à taper dans les mains. Et ça, c’était la vérité. Peut-être bien un peu embellie de ce que l’on pouvait appeler la tricherie, mais elle ne s’en serait pas voulu, simplement parce qu’il l’aurait déclenché en partant avant.

« C’est ne pas avoir profité de mes atouts pour ne pas perdre ton cadeau. »

Quand bien même, il lui aurait suffi de siffloter. Épargnant ainsi la vie de ce sublime bouquet, elle n’y avait pas vraiment pensé. Au fond, peut-être que Jaja avait un peu raison, et qu’elle était la belle et bien mauvaise perdante. Et ses bras l’en tombe, suive finalement l’ensemble de son corps tandis que ses petits pieds avance. Un pas après l’autre pour rejoindre Jasmin et poser une main sans confiance sur la barre à grimper d’à côté qui était quelques centimètres de hauteur en dessous.

« On a appris à faire des muffins au nutella y a quelques jours. »

Et la deuxième main qui s’élève tout juste pour la permettre de s’élever du sol quelques instants. De faibles secondes qui lui paraissent presque être une éternité. Heather qui savait très bien que ce n’était pas ce genre de chose qui l’intéressait, qu’importe pouvait être son amour pour les muffins au nutella.

« Depuis que t’es parti au collège, c’est plus aussi bien la primaire, tu sais. »

Non pas qu’elle s’ennuyait, Heather aimait beaucoup suivre les cours même si certains lui paraissait un peu lent. Et puis il y avait Zélie aussi, mais dire que le vide qu’avait fait Jaja n’existait pas, ça serait mentir.

« Chandra fait toujours l’intéressant, j’ai même l’impression qu’il m’en veut plus que d’habitude. »

Puisse-t-elle encore comprendre pourquoi Chandra lui en voulait à ce point, Heather qui ne lui avait jamais rien fait. Sauf peut-être une fois, lorsqu’elle avait prévenue un professeur, mais… Et elle haussa les épaules, relevant de nouveau son corps avec l’aide de la barre et de ses petits bras fragiles.

Elle hésite presque à lui dire que si il n’en a pas eu. Si elle ne lui en a pas apporté à son bâtiment de grand c’est qu’elle ne voulait pas lui faire honte. Parce que parfois, dans l’idée de certain c’est assez compliqué de voir qu’on puisse être encore ami avec les plus jeunes. Même si au fond, Jajaj et Heather ils restent jeunes ensemble, bien qu’ils grandissent de jours en jours.

« La prochaine fois promis ! Ils n’étaient pas super réussi, donc je suis pas certaine que tu aurais apprécié. »

Et ce n’était même pas un mensonge, le nutella avait été mal dosé. Certain muffin était beaucoup trop chocolaté tandis que d’autre manquait de saveur. Mais malgré tout, ils avaient été très bons dans leur intégralité. Alors, elle fini par hausser des épaules. Même si Chandra continuait à l’embêter, elle n’allait pas non plus s’en plaindre à tout va, parce qu’Heather savait qu’il pouvait être gentil lorsqu’il le voulait… Juste qu’il ne voulait pas l’être avec elle, et ça, elle avait fini par s’y faire.

« C’est vrai ? »

Murmure t-elle finalement sans tromper personne. Elle était contente, ça Heather n’arrivait pas à le cacher. Du moins pas comme ça, en un claquement de doigt. Elle qui préférait quand même nettement la balançoire au tourniquet. Le sourire qui reste là, lorsqu’il évoque que bientôt, le collège s’ouvrir aussi pour elle.

Mais quand enfin ! Heather arriverait au collège à son tour, quelques années. C’est ce qu’ils auront a été côte à côte, que ce soit dans la même classe pour quelques temps mais aussi dans le même bâtiment pour plusieurs années.

« Oui c’est vrai ! Et tu dis ça, mais je suis sur qu’ils ne sont pas ultra chiants comme tu dis ! Récemment je suis tombée sur un livre à la bibliothèque. On m’a dit que c’était pour les collégiens, mais ça se lit tout seul je trouve... »

Alors c’est sur, qu’on déborde de joie à cette idée. Que bientôt, ça sera aussi à son tour d’entrée au collège, que les jours pourraient paraître un peu long avant cette cérémonie. Mais bien sûr, ça arrivera plus vite qu’on ne le croit hein ? Surtout parce qu’on est enfant. Sauf que malgré tout. Ah ! La tête qui s’abaisse, le regard qui tombe. Le collège c’était pour bientôt, mais le lycée c’est une tout autre histoire. Alors oui, ils auraient beau avoir quelques années, mais c’est ces mêmes années qui, encore une fois, finiront par les séparer. Pourquoi donc l’école se voulait être si compliquée ?

Elle voyait bien loin, bien grand par moment. Notamment parce qu’elle pense à Leonard. Et Elyas surtout. Ils sont si grands tout les deux, mais se voient si rarement lorsqu’on y réfléchit vraiment. Bien que la rta amenait des rencontres avec l’un, Elyas était beaucoup plus difficile à voir. Surtout en ce moment, sans vraiment comprendre pourquoi. Et c’est un arrêt généralisé, celui qui met tout pause l’ensemble de ses pensées. Qu’elle se ressaisi instantanément la petite Heather, car ce n’est pas le bon moment de broyer au noir. C’est son anniversaire avec Jaja, ils sont là tout les deux dans le parc trop grand pour eux.

C’est pour ça qu’elle prend les devants, serre fort la main que Jasmin lui a attrapé et se met à trottiner vers les balançoires. Heather aurait celle de droit, parce qu’elle en avait décidé ainsi et elle clame sans grande difficulté, enfantine jusqu’au bout avec l’envie de s’amuser.

« On fait le concours de celui qui va le plus haut ?! »