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« Ravive mon coeur. » ↳ Egon.
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MessageSujet: « Ravive mon coeur. » ↳ Egon.   « Ravive mon coeur. » ↳ Egon. EmptyMer 5 Fév - 19:37



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ravive mon sourire ;
egon & zane



— Le regard éteint. Enroulé dans les soupires. —

Ce sentiment bref. De lassitude. Quelques heures sans. Sans cet entrain. Sans cette confiance débordante. Sans le sourire stupide. Ce moment que tu redoutes toujours, Zane. Qui arrive pourtant régulièrement. Rien n'est jamais tout blanc. Il t'arrive aussi de déprimer. Même si cela ne dure qu'une heure. C'est assez pour te rendre désabusé. Assez pour t'arracher des soupires bien trop prononcés. Ce n'est pas toujours la fête. Dans cet endroit, il manque forcément quelque chose. Il y a forcément des vides. Des vides à combler avec l'amitié. Qui parfois n'est plus capable de te relever. Elle était là. Elle était encore là l'année dernière, mais c'est terminé. Elle est partie. La seule famille que tu avais. La seule famille de sang. Celle qui faisait barrage à tes colères plus jeune. Elle a tant enduré. À présent, elle te manque.
Diana n'est plus là.
C'est arrivé sans cri égard. En une fraction de seconde. Tu te sens seul soudainement. Un rien lassé. Et tu sais ce dont tu as besoin, Zane. Celui qui se rapproche le plus d'un frère. Bien que le sang ne puisse jamais vous unir comme une fratrie. Il t'es vital dans cet endroit. Tu ne comptes plus les années à ses côtés. Tant de temps s'est écoulé. Tant de temps et il est resté près de toi. Malgré tout. Malgré les vagues et les ouragans. Malgré les heures sombres. Il est là. Egon. Il te faut cependant un moment pour te décider. Pour te décider à l'ennuyer. À venir près de lui. À compter sur son soutien. Il t'arrive d'y songer, Zane. Il t'arrive de te le dire : que tu abuses. De ceux qui t'entoure. De ceux que tu aimes. Et jamais tu ne parviens à calmer ce sentiment qu'ils sont à toi.

Sentiments passionnés.
Frustrants et effrayants.
Un monstre au regard charmant.

Mué par ce sentiment d'appartenance, tu le cherches. Non sans savoir où tu vas. Non sans réfléchir à l'endroit où il pourrait être. Et si tu erres un moment, tu finis par passer à la salle commune. En des temps froids, il te semble plausible qu'il puisse s'y trouver. Balayant les alentours. Cherchant ardemment ton ami d'enfance. Ton frère. Celui que tu fais souffrir sans sourciller. Sans même le remarquer. Depuis des années. Qui de vous deux est aveugle en vérité? Toi, sans nul doute. Assez pour sourire stupidement en croisant sa silhouette. Assez pour débarquer intensivement dans son espace vital. Dans son dos. Le coinçant entre tes bras encrés, posant une tête lourde sur son épaule. « J'te cherchais. » que tu marmonnes. D'une voix qu'il doit connaître. Qu'il saura entendre. Tu sais qu'il va comprendre. Parce que vous vous connaissez. Par cœur, tu le crois. Sans savoir que tu ne sais rien.
Qu'il est le seul à tout savoir.
« T'veux bien venir avec moi un moment ? Désolé si t'étais occupé. » tu regardes vaguement face à lui. Pour voir si quelqu'un vient d'être coupé par ton arrivée. Et si tel est le cas, tu n'en as cure. Passant en premier. Le centre, toujours. Égoïste. Possessif. Finalement, qu'est-ce qu'il peut bien supporter chez toi ? Pendant une brève seconde tu te demandes. Tu sais que tu dois le chérir. Assez pour ne pas le perdre lui aussi. Incapable de l'imaginer. Effrayé par cette idée. « T'veux bien bouffer avec moi c'soir ? Et passer ta soirée avec moi aussi ? Juste toi et moi. S'il te plaît. » à quel point tu te raccroches à lui ? À quel point il t'es irremplaçable ? « J'me sens mieux comme ça. » l'enlaçant. Enfonçant ton regard à la frontière de sa nuque. Soupirant profondément. Sa chaleur te fait du bien. Parce qu'elle est familière. Parce qu'elle est rassurante. Et maintenant que tu viens de la retrouver, tu refuseras sans aucun doute de le relâcher.

— Reste avec moi. Parce que j'ai besoin de toi. Sans toi je ne peux plus consoler mes heures sombres. —
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MessageSujet: Re: « Ravive mon coeur. » ↳ Egon.   « Ravive mon coeur. » ↳ Egon. EmptyJeu 6 Fév - 18:57


ravive mon coeur ★ he never left my mind. I didn't even cross his.
Il pense te surprendre, mais tu l'as déjà dans ton 'champs de vision'. Les ondes qui te sont renvoyées sont curieuses, ton cœur s'accélère tout juste, attendant de voir s'il viendra vers toi cette fois, ou si l'une de ses nombreuses conquêtes volera son attention avant même que ses yeux, bien plus aveugles que les tiens, ne puissent t'apercevoir... Tu ronronnerais presque de plaisir en captant son image, résolument tournée vers toi, seulement vers toi, comme s'il te cherchait. Ses bras emprisonnent ton torse et tu mimes un sursaut, comme si tu n'avais pas repéré sa présence dès l'instant où il était entré, ses mots dévorant ta bouche d'un sourire satisfait, d'une fierté non déguisée, cette fois, il était là pour toi, à toi.

« Tu m'as trouvé. »


Tu lui dis si peu souvent non, comme si elle était complètement dérisoire, l'idée que tu puisses lui refuser quoique ce soit, et puis, ça faisait déjà quelques minutes que ton attention avait abandonné ton interlocuteur, préférant de loin englober la forme floue et si étrangement calme de ton meilleur ami. Meilleur ami, quelle blague. Il était ton frère, ton soutien, ton modèle, ton tout. 'Je t'aime.' Ca aurait été si facile à dire, comme un éclat de rire se jetant de tes lèvres avides. Mais tu ne pourrais pas, tu n'oseras jamais, parce que le simple poids de son corps sur le tien semble bien trop important, parce que le support discret qu'il te demande, l'aide désespérée qu'il supplie sans l'expliciter, tu ne peux pas les lui retirer. Tu souris malhabilement, ton regard suivant aveuglément la forme floue de ton ancien interlocuteur.

« Du coup ce sera une autre fois, tu m'en veux pas ? »

En vrai, tu n'attends pas vraiment de réponse, tu as déjà presque oublié à qui tu parlais, ton esprit s'inquiétant déjà des suppliques muettes de Zane, de son comportement bien plus dépendant que durant ses bons jours, de son refus de l'autre aussi ostensible. Tu perçois vaguement que l'autre personne s'éloigne, mais l'information t'est superflue et une de tes mains glisse dans les boucles soyeuses de ton ami, ni trop douce, ni trop rude, agrippant quelques mèches, présente, chaleureuse, attestant de ta présence indéfectible. Tu ne réponds à aucune de ses questions pourtant, une de tes mains glissant sur les siennes, les forçant à te lâcher en riant un peu.

« Eh ben mec... T'es pas beau à voir. »


Tu ris un peu plus, agrémentant ton mauvais jeu de mot d'un clin d'oeil, essayant de détendre l'atmosphère, et lui remonter le moral, tu gigotes un peu pour te retourner sans trop t'éloigner alors que tes mains viennent saisir ses joues, appuyant un instant, faisant mine d'écraser la peau chaude et confortable de ses joues mais en profitant secrètement pour lire la tension de son visage, traduisant tant bien que mal la gravité de son état alors que ton alice te renvoyait une image presque nette de son visage triste. Un souffle glisse hors de ta bouche et tu le relâches, brandissant un pouce assuré entre vous deux, souriant un peu plus comme pour palier à son manque d'entrain à lui.

« Ma chambre, ça te va ? J'ai pas rangé depuis un moment par contre, vieux. Ou bien t'veux qu'on sorte ? »

Tes doigts courent sur la courbe de son cou, tu t'en régales, bien plus que la nécessité de voir, avec Zane, c'est le besoin de toucher, de sentir, si tu te concentres, tu peux même percevoir les légères vaguelettes de ses tatouages sous sa peau, mais cette fois, tu ne te concentres pas, dégustant simplement sa chaleur jusqu'à ce que tes doigts enlacent les siens dans un geste plus que naturel, l'entraînant déjà vers ta chambre, comme si c'était l'option la plus naturelle, ton cœur pulsant au bout de ton poignet, si près de celui de Zane que tu aurais presque pu percevoir son rythme bien plus calme que le tien, ça aurait sûrement pu te servir.

« J'crois que j'ai stocké quelques trucs à grignoter aussi. Ptêtre qu'il me reste des nouilles. »





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MessageSujet: Re: « Ravive mon coeur. » ↳ Egon.   « Ravive mon coeur. » ↳ Egon. EmptyLun 10 Fév - 18:07



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— Des échanges superflus. Empreint d'une touche de douceur. —

C'est toujours ainsi. Lorsque les songes deviennent sombres. C'est toujours la même rengaine. Parce que tu ne peux être ce gars léger tous les jours. Parce qu'il y a forcément des choses qui te touche aussi. Un être humain autant parfait qu'imparfait. Un être humain autant entier que craquelé. La vie est un chemin tortueux. Parfois bien sinueux. Et l'esprit n'en reste pas moins un allié autant qu'un ennemi. Les souvenirs errent, rappellent les absences. Remémorent ce qui n'est plus à portée. Ce que l'on a connu et qui n'est plus. Même si ce n'est que pour un temps. Toi, Zane, tu sais que ce n'est qu'une question de temps maintenant. De jours. De mois. Peut être d'années. Il est loin, l'enfant de six ans qui regardait les années à venir avec un goût amer. Qui trouvait le futur bien trop lointain. Celui où il retrouve l'extérieur. Sa sœur. Sa mère. Il est loin à présent, oui.
Ce fut long.
Et c'est dans des jours comme aujourd'hui, que tu vois ce que tu as perdu. Ce que tu as gagné. Ce que tu as enduré. Ce que tu as maudit et ce que tu as aimé. Parfois, il t'arrive de t'y pencher. C'est assez rare, mais pas assez pour que lui ne sache rien de tout ceci. Il connaît déjà cette situation, Egon. Cela se ressent aisément dans sa façon d'approcher. Dans sa manière de parler. Dans son toucher. Cela se ressent, oui et tu décoches un sourire à sa blague. Bien que faiblard. « J'suis toujours beau à voir. Tu devrais le savoir. » une petite couche supplémentaire. Rien de violent, tu le sais.

Les limites de l'acceptable.
Entre l'humour et la moquerie.
Entre l'amour et la stupidité.

« Ouais, ta chambre ça me va. » que tu ajoutes, mais il est un peu tard. Parce qu'il ne te laisse pas le choix. Glissant une main dans la tienne. Tu ne rechignes pas. Balançant ton regard au plafond tout en traînant des pieds. Flemmard. C'est souvent ce qui te conviens le mieux, Zane. Un homme flemmard qui se laisse porter. Guider. Parfois entraîner. Lorsque c'est lui, tu n'as pas peur de votre destination. « Si seulement je pouvais te téléporter avec moi on y serait plus rapidement... quelle plaie ça aussi. » c'est un aspect que tu ne possèdes pas ou que tu n'as pas encore développé, tu ne sais pas. Seul le temps le dira, mais tu aurais aimé avoir cette possibilité. Pour t'éviter de marcher. De soupirer derrière lui. De te faire tirer comme un enfant. « Ce serait pas trop bien franchement ? Que je puisse téléporter quelqu'un en plus de moi ? Ça serait grave pratique parfois. » tu y penses. Marmonnant cela. Non pas pour fuir ton état.
Simplement pour discuter.
Parce que les regards errent. Vous entourent. Et tu ne veux pas discuter de ce qui te pèse devant eux. Ça ne regarde personne. Juste lui et toi. Surtout toi à dire vrai.
Passant une main lasse dans la crinière sombre, tu finis par marcher véritablement. Revenant à ses côtés. Croisant ses traits brièvement avant de sortir une sucette de ta poche. Tu aimes bien, de temps en temps, en avoir une sur toi. Pour occuper tes lèvres. Occuper ta bouche pour qu'elle se taise. « J'ai pas deux sucettes, tu seras pas jaloux si je la bouffe devant toi hein ? » mais tu n'attends pas réellement de réponse, enfournant le goût cerise dans un soupire d'aise. Une sucrerie pour réconforter brièvement les ruminements des songes. « J'espère que ce gars m'en voudra pas d'avoir interrompu votre discute ? T'façon s'il est pas content tu me le dis, il sera vite calmé. » effectivement. Tu ne le laisseras pas ennuyer ton ami. Lui qui a la gentillesse de te supporter maintenant. De te ramener dans sa chambre. Chambre que tu connais déjà, évidemment. Et que tu prends plaisir à retrouver. Un cocon chaleureux. L'antre de la douceur. Tu viens d'ailleurs t'asseoir par terre contre le lit, allongeant tes jambes. « C'est toujours cool de venir ici ! » un murmure vague. Posant tes orbes sur lui, tendant une main. « Tu m'en veux pas de venir te faire chier à chaque fois avec les mêmes trucs ? » depuis un an c'est récurrent. Depuis qu'elle est partie. Qu'elle a quitté l'académie. Sans ta sœur, c'est différent. Trop vide.

— Il y a un manque. Qui ne se comble jamais. Bien que tu sois grand, tu restes un enfant arraché à sa famille. —
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MessageSujet: Re: « Ravive mon coeur. » ↳ Egon.   « Ravive mon coeur. » ↳ Egon. EmptyLun 10 Fév - 21:59


ravive mon coeur ★ he never left my mind. I didn't even cross his.
Toi tu n'avais jamais compris l'urgence, le besoin, l'appartenance, l'affection qu'on avait pour une famille. Toi on t'avait livré à l'académie pour se débarrasser de ta différence, pour avorter du problème que tu aurais pu poser en grandissant. Alors ses gestes tendres, ses suppliques silencieuses, ses manques d'amour filial, tu ne les avais jamais vraiment compris, et tu avais appris à mentir, comme il le fallait, pour qu'il ne se détourne pas de toi, pour que ta chaleur soit celle qu'il cherche lorsque les autres ne suffisaient plus, pour que tu puisses le soutenir quand il flanchait. Sa main dans la tienne est tout autant ton échappatoire que ta cellule, et les sentiments qui font nager tes sens en ce moment n'ont rien de sain, tu le sais, tu les ressens si souvent que tu as déjà pris la peine de les analyser, quelques fois, sans vraiment trouver de solution au dilemme que posait sa peau contre la tienne ou ses yeux sur toi, sa dépendance involontaire à toi. Toi, tu étais pris et épris de tout ce qu'il représentait, depuis les jours où il brillait le plus, jusqu'aux jours où il volait en éclats, tu avais tout connu, tout entendu, tout aimé.

« Si tu me téléportais, j'pense que je serais en panique H24. »

L'analyse de ton environnement t'épuisait, et de toute façon, tu avais le plus grand des plaisirs à glisser tes doigts contre les siens, comme pour comparer la rugosité de vos peaux, la douceur de vos étreintes. Tu te délectais du moindre instant que tu lui volais jalousement, et tu ne regrettais aucun d'eux, tu n'allais pas commencer par vos détours jusqu'à vos chambres respectives, c'était sûr. Tu hoches négativement la tête à la sucette, l'idée de manger une sucrerie avant tes précieux ramens t'écorchant même les traits d'une grimace presque dégoûtée.

« T'en fais pas, va, on s'en fout de ce qu'il pense. »

Ca n'était pas complètement vrai, tu n'avais simplement pas envie que Zane se mette à tabasser tes plans culs, ils n'étaient pas nombreux et tu venais juste d'en recaler un simplement parce qu'il était apparu de nulle part avec cette forte demande émotionnelle, tu aurais déjà du mal à flatter l'égo de ta pauvre conquête suffisamment pour qu'il accepte de te laisser emprunter ses draps à nouveau, alors si en plus Zane les défigurait, il te serait inutile de ramer. Tu le laisses s'installer en allant chercher les ramens, mais la main qu'il tend vers toi résonne si fort dans l'image de ton subconscient que les paquets sont vites oubliés sur la table, ton cœur triomphant, vibrant dans ta poitrine à l'idée qu'il puisse à ce point avoir envie de ta présence en ce moment. Ta main s'imprime contre la sienne, t'efforçant de ne pas trembler alors que tu te penches, te forçant un passage entre ses jambes pour venir t'y asseoir, ta main remontant furtivement son bras pour l'attirer contre toi sans ménagement.

« Arrête de dire ça. J'serai toujours là, tu l'sais non ? »

Tes mains sont un peu franches, sans douceur, alors qu'elles le tirent à toi, tu ne diras jamais que c'est par empressement, que c'est aussi ton besoin de lui qui transpire dans tes gestes, que c'est de son parfum que tu as envie d'emplir tes poumons. Tu mentiras effrontément en prétendant que c'est l'urgence du moment, la nécessité d'être un bon 'frère' de devenir son pilier de fortune, que toi, tu l'aimes comme un frère, qu'il ne fait pas bondir ton cœur comme un lièvre.

« Ca sera bientôt fini. T'sais, j'suis sûr qu'elles pensent à toi. »


Peut être pas autant que toi, tu voudrais lui dire, que t'es son frère aussi, que tu peux faire partie de ce qu'il pense avoir perdu avec le départ de sa sœur, qu'il n'est pas seul, mais ça, ça t'arracherait sans doute la langue, alors que ton cœur se réjouit de la moindre de vos rencontres. Ta main droite, impérieuse, vient se glisser sur sa nuque pour le forcer à cacher son visage dans ton cou, endroit que tu lui sais familier, là où ta chaleur est la plus vraie sans devenir trop envahissante, là où ton odeur domine sans oppresser. Tes phalanges caressent la peau tendrement dans des mouvements circulaires, à la fois naturelle et délicieusement unique pour toi.

« T'as eu un déclencheur cette fois ou juste la fatigue ? »





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MessageSujet: Re: « Ravive mon coeur. » ↳ Egon.   « Ravive mon coeur. » ↳ Egon. EmptyVen 14 Fév - 18:06



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egon & zane



—Des voix muettes. Des sentiments brisés. —

Tu regardes ce monde avec légèreté, Zane. Ne cherchant plus la forte intimité que tu as déjà connu. Ne cherchant plus ce sentiment vibrant d'avoir la sensation d'exister. Pour quelqu'un d'autres que les tiens. Ne cherchant plus à sentir l'insatiable besoin d'être tout aux yeux de quelqu'un. Tu vagabondes. Libre comme un oiseau. Tu vagabondes. Entouré de ce qui compte. Mais ce qui compte c'est une moitié qui n'erre plus dans ces couloirs. C'est une moitié qui s'en est allée, tout simplement. Un matin, elle n'était plus là. Aussi simplement qu'on claque des doigts. Un matin, elle a dit qu'elle reviendrait te chercher. Quand ton heure serait également venue de sortir de ces murs. Un matin, juste un. Et quand tu y repenses, c'est le matin de trop. Celui que tu aurais souhaité retardé. Évité. Oublié. Pour ne plus à voir ce sourire. Aussi tendre que satisfait. Elle était libre à ce moment-là. Elle, mais pas toi.
Libre de retrouver cette maison.
Tu fermes les yeux, Zane. Fatigué d'y songer. Fatigué de revoir cette scène encore et encore. Aujourd'hui, ce n'est pas un bon jour. Il sera passé demain. Plus que quelques heures. Mais quelques heures peuvent être interminables. Quelques heures peuvent être un fardeau bien plus lourds que des années entières. Et tu ne rechignes pas à sentir ton ami forcer. Pour que tu te rapproches. Pour que vos chaleurs se rencontre. Pour que vos émotions se touchent, même brièvement. Tu ne rechignes pas à lui offrir la proximité qu'il cherche à trouver. Parce qu'elle t'es nécessaire. Nichant un visage las dans sa nuque. Inspirant son odeur. Parce qu'elle te rassure. Parce qu'elle, elle existe encore ici. « C'est ce qu'on dit souvent. Qu'on sera toujours là et un jour... plus rien. Mais pour l'instant, on va dire que j'peux qui croire vu que tu es là ! » un bref sourire. Qui se meurt.

Les êtres humains se séparent.
Prend un nouveau chemin.
Délaissant derrière lui les poids.

« J'espère bien qu'elles pensent à moi... autant que je pense à elles. » comme le seul homme de la maison. Une maison que tu ne connais plus depuis des siècles. Une maison dont les souvenirs restent flous. Presque imaginaire. Et c'est cela qui t'effraie, Zane. De rentrer dans un endroit qui n'est plus à l'image que tu t'en fait. Si ta mère venait à avoir refait sa vie, comme un être humain normal. Si elle venait à avoir eu d'autres enfants. Si elle venait à avoir déménagée. Tu ne sais pas comment gérer les pensées qui peuvent sembler bien sombre. Il ne reste qu'une seule réponse : Serrer ton ami plus fort encore. Pour trouver une place. « Je sais pas trop... tu sais comment ça se passe... Je me lève un matin et j'y pense, parfois je me demande même où elle est, mais c'est complètement con. » l'habitude.
L'habitude de vous rencontrer.
Des moments qui n'arrivent plus. Qui ne peuvent plus se produire. Parce que la vie est ainsi faite. « Je pense que c'est parce que j'ai pas vraiment de nouvelles d'elles deux... ça fait un moment. Peut être trop longtemps. Ou c'est encore moi qui disjoncte... ça aussi tu sais comment ça se passe. » la possessivité maladive dont tu fais preuve. Parfois, tu te demandes comment il a pu rester là. À tes côtés. Sans avoir peur qu'un jour, tu lui attrapes aussi le bras en refusant de le lâcher. Fou furieux et apeuré de le laisser s'échapper. C'est cela que tu refuses d'accepter. Que tu puisses avoir si peur de perdre quelqu'un. « T'imagines... si je sors d'ici et que ma mère habite avec quelqu'un que je connais pas... Je risque de lui éclater la tête contre un mur. » brièvement, tes mains tremblent rien qu'à y songer. À la colère aveugle que cela te procurerait. « Tu trouves pas que j'ai un problème parfois ? Depuis le temps. » un bref rire. Qui ne rit guère pourtant. Enfermant plus encore ton ami d'enfance entre tes bras. Enfouissant complètement ce visage amer contre sa chaleur. « Tu crois que je devrais voir un psy ? » cela aussi, les mots sont accompagnés d'un rire, mais ton regard lui, se perd. Sérieux. Tu te poses la question en repensant à ce qui est arrivé avec ton premier amour. La violence avec laquelle tu t'es accroché à elle, dément. « Réponds-moi honnêtement, Egon. » parce que tu en as besoin. Bien qu'il est peu probable que tu te décides à faire quelque chose de toi-même.

— C'est la cage qui pousse le fauve à devenir fou. Solitaire et abandonné. Perdant la raison au fil des années. —

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MessageSujet: Re: « Ravive mon coeur. » ↳ Egon.   « Ravive mon coeur. » ↳ Egon. EmptyVen 14 Fév - 23:44


ravive mon coeur ★ he never left my mind. I didn't even cross his.
Lui être nécessaire, indispensable. Avoir l'impression d'être aussi inébranlablement important pour lui qu'il ne l'était pour toi. Tu ne pouvais t'en lasser, ton esprit se baignant dans la satisfaction chaude et confortable du sentiment que ça générait en toi. C'était égoïste, il allait mal, se sentait abandonné, avait peur d'être laissé derrière, et toi, ton cœur dansait la samba à l'idée d'être celui vers qui il se tournait. La morsure de ses mots ne te fait rien, il peut croire ce qu'il veut, tu répondrais au moindre de ses appels, tu renoncerais à la mort, à la vie, juste pour qu'il ne se sente pas délaissé par toi, parce que tu comprenais, parce que tu l'avais déjà vu, parce que tu l'avais accepté. Tes bras s'enroulent autour de ses épaules, finissant de l'ensevelir loin sous les couches envahissantes de ton attention, et tes mains tapent une mélodie silencieuse et rassurante sur le haut de sa nuque, jouant avec les quelques mèches plus courtes qui s'y trouvaient.

« Si dramatique. Tu sais très bien qu'elles attendent juste que tu aies fini tes études. »

Toi, c'était ce matin là que tu redoutais, celui où vous diriez adieu aux murs de l'académie, où il le ferait, en tous cas, toi, tu n'avais nulle part où aller, et tu te considérerais chanceux si on te proposait un poste comme pion où un truc chiant du même acabit. Non, toi tu avais le besoin de le sentir contre toi maintenant, car ce matin qu'il attendait de tout son être, ce matin pour lequel il vivait, ce matin c'était celui où tu allais le perdre. Peut être qu'il viendrait te voir, de temps en temps, et que ton cœur se glisserait encore au bord de tes lèvres alors que tu lui raconterais tes jours monotones, mais il ne verrait rien, rien de ce palpitant désespéré, battant nerveusement, avide d'attention dissimulé dans chacun de tes mots. Tes doigts se ferment un peu plus sur sa nuque alors que tu le sens frémir puis trembler contre toi, ton propre corps se refermant autour du sien, pour le protéger, pour l'isoler, pour le faire exister par toi.

« Même si ta mère a trouvé quelqu'un, il ne pourra jamais prendre ta place, Zane, tu es son fils, tu es unique.
-Tes empreintes tracent des arabesques élégantes juste derrière ses oreilles alors que tes jambes se glissent par dessus les siennes pour venir te coller encore plus à lui- Je suis toujours honnête. »

Tu mentais peu, et jamais à Zane, si l'on oubliait ton amour irrépressible pour sa personne, tu savais à quel point il avait besoin de confiance, de vérité, d'entièreté, et tu lui donnais tout ça autant que tu le pouvais, délivrant corps et âme comme au premier jour, nu, vrai et sans filtre.

« Je pense pas que tu as un problème. Tu as peur ? Peut-être que tu devrais aller voir un psy mais c'est pas parce que 'tu as un problème', c'est juste si tu veux parler ? »

Tes mains s'enhardissent, glissant pour caresser son dos, sa colonne vertébrale dans une succession de doigts précis, ondulant par dessus le tissu de son haut, tu voudrais être assez. Tu as toujours voulu être assez, depuis des années tu voudrais être assez, c'est sans doute toi qui devrait aller voir un psy, toi que la jalousie ronge de l'intérieur, toi dont les sentiments endorment les sens, toi qui voudrais voir, juste une fois pour connaître les couleurs de son visage, les émotions de ses yeux. Ton menton se pose sur le haut de sa tête et tu laisses tes cordes vocales vibrer sourdement un instant, essayant sans doute de l'apaiser par le biais des sons graves de ta voix, rendue presque muette par tes lèvres closes, te contentant de soupirer audiblement, entre contentement (parce qu'après tout, l'objet de tes pensées était lové dans tes bras et que tu pouvais sentir ses respirations contre ton cou) et désespoir (parce que tu ne savais pas quoi faire pour l'aider.)

« T'sais, mon avis,ou celui des autres ça vaut rien. C'est toi qu'est important. Comment tu t'sens, si tu veux parler, si tu penses que c'est un problème, si t'as envie de changer... C'toi qui décide de ça, mec. »

Doucement, tu éloignes ton visage, tu voudrais le voir, toucher ses traits pour deviner ses expression, tu ne veux pas être envahissant alors tu t'épuises, les vagues dessinant l'empreinte de son visage dans tes songes, intenses, rapides, se succédant sans relâche pour le voir bouger sans interruption, si bien que ton souffle se raréfie lui aussi, sous l'effort. Mais tu le vois, une image certes monochrome mais presque réelle, depuis la courbe de sa bouche jusqu'aux mouvements maladroits de ses cheveux.

« Je suis là. Et tu peux penser ce que tu veux, j'serai toujours là. Ca fait des années que j'te colle aux basques, tu te débarrasseras pas de moi aussi facilement. »

Et le sourire qui ne peut atteindre tes yeux est omniprésent dans ta voix.





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MessageSujet: Re: « Ravive mon coeur. » ↳ Egon.   « Ravive mon coeur. » ↳ Egon. EmptyVen 21 Fév - 16:34



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— Des attentions, des sourires. Aveugles et pourtant si vibrants. —

Ses attentions parcourent l'épiderme. Avec douceur. Avec une pointe d'avidité. Dont tu n'arrives pas à distinguer l’entièreté. Les yeux clos à la réalité. Incapable de remarquer que ses attentions toujours si franches quémandent désespérément quelque chose. Quelque chose de plus vrai de ta part, Zane. Quelque chose de plus intense. Tu ne vois rien, te complaisant dans sa présence. Te complaisant dans sa gentillesse. Trop proche de lui pour découvrir que les choses ont changées sans que tu ne puisses l'entrevoir. Sans avoir eu le temps de l'anticiper. Tu as manqué le coche. Ne pouvant comprendre pleinement les dessins de ses mains. Les caresses tendres qu'il te donne. Qui se délectent à même ta peau. Dévalant ton corps à mesure de la conversation. Abruti par les souvenirs. Par ce que tu crois savoir.
Stupide Zane.
Stupide, mais heureux. Ses mots te rassurent. Ils sont un pansement vital dans ta vie. Ils sont la candeur nécessaire à l'apaisement de ton cœur. Sa voix grave qui résonne pour chatouiller tes oreilles. T'arracher un sourire. Embourbé dans la sensation d'être chez toi au creux de ses bras. De retrouver quelque chose qui n'est plus. Et si tu es aveugle à ses sentiments, tu ne l'es pas à ses efforts actuels. Lorsqu'il se recule pour te voir. Que son souffle se raréfie pour te voir. « Ne te force pas, mec. Tu sais bien que tu peux me toucher comme tu veux, j'adore ça ! » un rire bref et une main. Elle s'empare de la sienne, venant la poser sur tes traits. Tu viens d'ailleurs y lover ta joue, fermant les yeux. « T'épuises pas alors qu'on est seul. Et... J'ai jamais pensé à me débarrasser de toi, jamais. Continue de me coller au basques. D'ailleurs tu dis ça, mais... au final c'est pas plutôt moi qui te colle ? Actuellement on dirait plus ça ! » tu te redresses légèrement. Te tenant droit face à lui. Les yeux clos. Lui offrant simplement le luxe de pouvoir définir tes traits comme il le désire.

Des amis proches.
Une famille unie.
Des sentiments puissants.

Tu as besoin de lui, autant qu'il a besoin de toi. Dépendant l'un de l'autre depuis si longtemps. Familier avec le toucher de l'autre. Avec le besoin d'intimité. Tu rêves de rester là, Zane. De laisser le temps s'arrêter à cet instant. Pour ressentir sa chaleur jusqu'à l'épuiser. Avide. À l'image de ta possession. Un soupire t'égare en y songeant. « J'pense pas avoir peur personnellement... Je pense simplement à ce que ma mère pourrait penser de moi si je pétais un câble comme ça. J'ai peur qu'elle ait peur de moi surtout ! Depuis le temps que je ne l'ai pas vu... Finalement, ce n'est pas comme si elle connaissait réellement son fils. » ne pas accepter d'être enterré sous la peur. Sous cette peur avec laquelle l'enfant de six ans a grandit. Ici, entre ces murs. La peur d'être abandonné. D'être seul. L’irrépressible peur de se retrouver seul dans le noir. Un enfant qui n'a jamais compris comment grandir sans elle. Qui est devenu un adulte. Un adulte emplit de défauts. « Plus qu'un psy, je préfère causer avec toi. Rester là. Dans cette piaule, on 'est bien. Je suis bien ici, demain ça ira mieux ! » tu ne sais pas si tu as envie de changer.
Zane, zane, zane.
Ensevelit sous les contradictions. Avoir la sensation de devoir changer. Tout en n'acceptant la peur qui te ronge. À mi-chemin entre le mensonge et la vérité. Assis entre deux chaises. Voilà où tu te trouves dans les moments de doute. Dans ces moments où tu t'accroches à lui. Mais toujours, lorsque le soleil se lève à nouveau, tu décides de rester dans ce mensonge. Muré derrière lui. Souriant stupidement en posant tes mains sur ses cuisses. Nonchalant, presque léger à nouveau. « Je me sens toujours mieux de te causer, merci mec ! » de me supporter dans ces moments, mais il n'y a pas besoin de le rajouter à ton sens. Il le sait sûrement. « Tu veux que je fasse les ramens? T'en voulais avant que je te tende la main, non ? » tu ne cherches pas à fuir. Seulement à le libérer brièvement de ton emprisonnement que tu sais excessif. Que tu commences déjà relâcher doucement. Pour le laisser respirer. Il ne semble jamais s'en plaindre, mais tu crois, Zane, que c'est seulement à cause de son immense gentillesse à ton égard. Celle qui te séduit tant à venir vers lui. Uniquement vers lui pour te rassurer.
Pour te sentir... aimé.

— Aveugle ou stupide. Trompé par les souvenirs. Par l'enfance passée en commun. —

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MessageSujet: Re: « Ravive mon coeur. » ↳ Egon.   « Ravive mon coeur. » ↳ Egon. EmptyMar 25 Fév - 17:50


ravive mon coeur ★ he never left my mind. I didn't even cross his.
La chaleur douce sous tes doigts, le mouvement de sa mâchoire au creux de ta paume, l'évidente aise qu'il ressent malgré les limites de ton handicap, tu pourrais t'y noyer, dans ces sensations, enveloppé de la sorte dans ton déni, dans son ignorance, dans cet instant qui n'appartient qu'à vous où tu penses, pour une fois, être plus important que n'importe qui d'autre. Tu ne te fais pas prier, tes doigts partant à la recherche de ses traits, effleurant le haut de son front, tout en profitant du contact pour dégager quelques mèches de son visage, redescendant entre ses sourcils pour y séparer tes mains, retraçant la courbe crue de ces-derniers. Tu laisses tes empreintes sur ses tempes, un moment, y captant les battements de son cœur, rythme hypnotique que tu t'efforces de rattraper du tien,silencieusement, mystérieusement, incapable de partager ce souhait là avec lui, celui à qui tu ne cachais rien. Tu l'écoutes parler tout en laissant tes index glisser sur ses paupières closes, la peau si tendre à cet endroit se trouvant soulignée par une rangée de cils fournie qui tente de te chatouiller en vain. Tu aimerais en voir la couleur, en capturer l'essence, en immortaliser l'image dans ta tête, pour pallier au manque qu'il laisserait quand il t'abandonnerait à son tour.

« C'est le cas pour nous tous ici. Nos parents nous connaissent pas. Elle apprendra, et puis ta sœur a certainement déjà balancé tous tes petits secrets honteux. Comme quoi son fils est rien qu'un playboy, qu'il dérange les rats de bibliothèque en riant comme un idiot et qu'il traumatise son meilleur pote en apparaissant derrière lui à toutes les heures du jour et de la nuit. »


Tes mots se veulent réconfortant, et alors que tes doigts redessinent la courbe de son nez, tu profites des vibrations que sa voix impose à la peau tendue. Un sourire mord le coin de ta bouche tandis que tu joues avec la bout de ses lèvres, le laissant te parler à travers les barreaux imaginaires que formaient tes doigts, sentant la chair chaude glisser contre ta peau dans un mouvement délicat, presque séduisant. Un frisson remonte le long de ton dos, mais tu contrôles le mouvement qu'il aurait pu arracher à tes épaules, refusant de donner le moindre indice sur l'état dans lequel cette petite session te mettait. Finalement, incapable de tenir plus longtemps l'intimité de ce toucher, tes mains reviennent se coller à ses joues dans un souffle soulagé, effleurant les lobes de ses oreilles dans une caresse symétrique et fainéante. « Hah... Toujours aussi moche. »

Mais c'est clairement un mensonge, bien que tu sois aveugle, que les couleurs soient pour toi un concept abstrait et que tu ne pourrais jamais capter entièrement l'apparence de Zane, tu devinais aisément qu'il était loin d'être repoussant, et ça s'entend dans le ton de ta voix, taquin, amusé. Tu ne le remercies pas de t'avoir laissé le toucher, tu sais qu'il n'a pas grand chose à faire de tes mains sur sa peau, qu'il ne connaît pas les soubresauts honteux de ton cœur.

« J'suis pas affamé, mais j'ai la place pour un bol de ramen j'imagine. On peut se faire ça puis se poser devant un film ou quoi ? »

Non, tu n'avais pas envie de le lâcher, alors quand tu dérobes tes cuisses à ses mains ignorantes, tu retiens le souffle qui meurt au bord de tes lèvres, attrapant immédiatement son bras pour éviter qu'il ne s'en aille trop loin, le ramenant avec toi vers la petite table, prenant les deux cup noodles que tu avais abandonnées là plus tôt.

« Tu peux faire bouillir l'eau ? »

Quand sa chaleur te quitte, tu t'autorises un petit coup d'oeil vers lui, les ondes enveloppant sa silhouette pour te renvoyer une image plus ou moins nette de son dos. Comme s'il te laissait déjà, malgré ses dires.

« Hé, Zane. Quand tu vas partir, tu vois ça comment, ton futur ? »

Tu parlais pas de ça, jamais, comme si c'était un tabou, mais étrangement, alors qu'il s'inquiétait pour l'opinion que sa mère aurait de lui à sa sortie de l'académie, toi, tu t'en faisais pour lui. Et si, vraiment, il devenait fou, de voir un autre homme dans sa maison, de voir une autre figure occuper la place qui aurait du l'attendre, de devoir partager un peu de a famille avec un étranger... Comment réagirait vraiment sa mère ? Son état serait sans doute encore pire qu'avec April, si elle le rejetait, après tout, il s'agissait tout de même de sa mère et tu ne connaissais rien d'elle, tu devrais juste t'en remettre à sa sœur pour gérer la crise, car toi, tu ne serais plus là.





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MessageSujet: Re: « Ravive mon coeur. » ↳ Egon.   « Ravive mon coeur. » ↳ Egon. EmptySam 7 Mar - 14:25



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egon & zane



— Le silence muet des gestes. Tout aussi impressionnant, pourtant. —

Ses mains parlent. Sur ta peau. Sur ta chaire. Sur sa manière de redessiner tes traits. Elles parlent énormément, mais toi, tu ne le vois pas, Zane. Non pas parce que cela ne t'intéresse pas. Simplement parce que tu ne l'entrevois guère. C'est un peu comme être trop proche pour y voir clair. Vous avez grandi ensemble. Vous avez vécu tant de choses. Vous avez appris de l'autre. Vous vous êtes chamailler. Puis réconcilier, mais jamais il n'a changé. Et jamais tu n'as pensé qu'il avait changé. Voilant ainsi tout ce qui est pourtant si évident. Voilant ainsi tes yeux à son image. Il est impossible de ne rien ressentir. Alors que ses mains vagabondent à ce point sur tes traits. Tu ressens la chaleur. Le bien-être. Cette aise. Tu ressens ce plaisir que tu aimes du contact. La confiance de le laisser faire, simplement parce que c'est lui. C'est Egon. Tu voudrais tout lui donner, tout. Si tu pouvais, Zane. Si tu le savais. Mais tu ne sais rien. Le regard flou derrière ce voile qui vous séparent. Tu l'aimes. À ta manière. À ta façon. Avec tout ce que cela implique. Tu ne l'envisages pas, comme tu n'envisages plus personne. Vide. Réaliste.
Ne pas le blesser.
Alors ce qui devient évident, se tait. Le laissant retracer chacun de tes traits. Échappant uniquement des soupires dissiper de temps en temps. Teinté de la détente que cela te procure. Tu es bien ici, Zane. Ici. Avec lui. Près de lui. Juste lui et toi. Ici, tu ne penses à rien et à tout à la fois. Ici, tu es toi. Ce gamin râleur et boudeur. Ce gamin qui a besoin de s'exprimer. Qui a besoin de laisser les mots s'échapper. Parce qu'en dehors il y a l'homme à l'aise. Que rien n'atteint. Ce masque de plaisance pour trouver la paix. Ici, c'est différent. Ici, tu as le droit d'être pleinement toi. Sans regard indiscret. « Je suis pas un playboy... j'occupe mon temps libre, ok ? C'est comme faire du foot. C'est pareil. » un petit rire. Amusé de ta propre connerie. « Et j'emmerde pas les rats de bibliothèque. C'pas comme si je piquais leur bouquin ou je ne sais quoi. J'ai le droit de rire aussi. » avoir le droit de. Tout comme Egon a le droit de te toucher. « Et je m'excuse pour mon meilleur pote, promis ! Je le ferais plus. » tu mens, évidemment. Il le sait également. Et ton souffle s'écorche contre ses mains. Contre ses doigts que tu sens si proche de tes lèvres. Il y a une pensée qui te vient. Qui rouvre tes orbes avec douceur. « Et toi ?... Je suis un playboy et tu le sais, mais toi ? Je te vois rarement avec quelqu'un. » tu te demandes. Par curiosité. Par possessivité. Regrettant presque de l'avoir demandé. De peur de réagir.

Zane. Zane. Zane.
Si fébrile.

Sa réflexion coupe court à tes instincts. À tes sentiments prêt à entrer en ébullition. Tu n'as pas le droit, Zane. De l'enfermer, lui aussi. Tu n'as aucun droit. De mettre des barrières autour de ceux que tu aimes. Tu ne peux pas. Tu le sais. C'est plus fort que toi. « Hé... Je pourrais pas être un playboy si j'étais si laid ! Je suis grand, je suis fort, je suis beau ! » exagération accompagné de geste alors que tu flex un bras en riant. Ivre de ce sentiment chaleureux qu'il te renvoie. Amusé de le voir te retenir. Il est mignon, c'est ce que tu penses un instant. Naturellement. Il te retient et c'est la seule pensée qui te vient. Mais il fini par abandonner votre contact. Ta propre chaleur. Et tu te redresses pour mettre l'eau à bouillir. Crispant finalement les épaules à sa question.
Le futur.
S'il a peur de ce que tu pourrais faire dehors. Si jamais ta place était prise par un autre homme. Si jamais ta mère ne t'acceptait pas. Si jamais... s'il a peur de cela, toi, ça te terrifie. Parce que Diana ne serait pas assez forte pour te retenir cette fois. Tu le sais, Zane. « Je... » l'hésitation se traduit dans ta voix. Trahis tes sentiments. Et le soupire que tu laisses échapper également. « Pour l'instant... J'y pense et après je me dis que je ne devrais pas. Donc je n'y pense plus, mais le cycle revient. J'essaye de me préparer à toutes les éventualités ? Je n'ai pas envie de blesser ma mère ou son... mec, si elle en a un... mais j'ai pas envie de voir ça pour autant ? C'est compliqué. » trop compliqué pour un mec comme toi. Pour quelqu'un qui cherche à vivre au jour le jour. Mais quand tu réfléchis à l'avenir, tu n'y peux rien. Tu es humain. Balançant légèrement la tête en arrière, les yeux rivés sur le plafond. « J'aimerais... rester ici. Dans cette pièce. Avec toi. Juste toi et moi. Comme on est maintenant. Avec ce sentiment de je vais les revoir bientôt, mais que ça n'arrive jamais. Juste avec ce sentiment de joie de me dire que ça va bientôt arriver, mais sans devoir l'affronter. » ici, tu es libre d'être faible, même un instant, Zane. Alors tu te le permet. Acceptant que oui, tu ne veux pas affronter ces possibilités. Oui, tu voudrais rallonger le temps pour te laisser respirer. Pour t'y préparer. Tout en sachant que tu ne le seras jamais, prêt. « Et quand j'aurais passé ce cap, Egon, je reviendrais te chercher. Je peux pas simplement sortir d'ici et tout oublier. Je peux pas abandonner le mec qui a grandi avec moi. » il est bien trop important pour toi. Tes mots pourraient être agréable, adorable, bienveillant. Sans savoir que pour lui, c'est peut être une blessure. Sans savoir que peut être ce n'est pas ce qu'il désire. Parce que toi, Zane, tu penses que c'est réciproque. Que naturellement, lui aussi, il ressent cela. « Enfin voilà.... et toi ? » que tu demandes avant d'entendre l'eau arriver à son terme. L'attrapant pour revenir à ses côtés. Tu verses l'eau dans les cup, observant la fumée s'en échapper.
Retrouvant ses traits une fois fait.

—Vile homme infligeant des souffrances à la personne qu'il voudrait garder à ses côtés. —

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MessageSujet: Re: « Ravive mon coeur. » ↳ Egon.   « Ravive mon coeur. » ↳ Egon. EmptyMar 10 Mar - 22:21


ravive mon coeur ★ he never left my mind. I didn't even cross his.
Depuis quand c'est important, qui tu fréquentes ? Depuis quand c'est devenu un sujet qui anime vos rencontres ? Devrais-tu lui dire que tu as renoncé à une nuit mouvementée avec un plan cul régulier pour passer ses heures tourmentées avec lui ? Ton cœur s'emballe, tu ne peux pas l'empêcher, comme à chaque fois que l'espoir inonde ton être, comme à chaque fois que sa main retient la tienne, comme à chaque fois qu'il coupe court tes conversations pour être le centre de ton attention. Toi. Toi. Toi. Mais tu es idiot, d'espérer comme ça, tu le sais que pour Zane, c'est pareil pour tout le monde, il ne partage pas, que tu sois son ami, son amant, une connaissance, une nouvelle rencontre, il a besoin d'être le seul, à chaque moment. Ton cœur se stabilise alors comme par habitude, comme s'il ne s'était pas emballé sous la course de l'amour, comme s'il ne venait pas de faire rougir l'arrête de ton nez, comme s'il avait juste l'habitude. C'en serait presque triste pour toi, Egon, seulement, il n'y a rien de triste dans le fait de réaliser pour la millième fois en l'espace de quelques années qu'on ne compte pas comme ça, non, c'est juste pathétique. Alors tu essaies de rire et d'agiter une main distraite comme pour chasser la question.

« Pff, bah ! Y'a rien d'sérieux, parfois j'vois des gars ou des meufs mais c'pas fréquent quoi. »

Toi, t'avais jamais été branché sexe, ça t'inspirait rien, t'avait besoin de plus, toi qui ne voyais rien, toi dont la perception du corps était erronée, l'érotisme naissait souvent plus de la relation que tu entretenais que d'un lien physique, mais ça, hors de question de le révéler à Zane, ce serait sans doute un aveu à demi-mots. Surveillant ses gestes, tu n'ignores pas la raideur de ses gestes, celle que ta question a imposé à ses épaules, à la courbe de son dos, à ses pas moins fluides. Mais tu fais l'idiot tout de même, baissant ton visage vers les cups comme si tu pouvais les voir, les poussant légèrement sur le côté, les maintenant à sa portée quand l'eau serait prête. Tu t'appuies ensuite à la table pour sonder sa direction plus aisément, croisant les bras en entendant sa réponse, personne ne savait vraiment à quel point les deux sentiments déchiraient Zane. La hâte de retrouver sa famille, sa mère, sa sœur, d'enfin quitter cette académie, et la peur, du changement, de voir qu'un autre homme avait pu s'insérer dans sa vie, se glisser à la place qui lui était réservée, la hantise de se demander s'il pouvait l'endiguer, ou s'il allait exploser à nouveau.
Et sans que tu le veuilles ton cœur vibre à ses mots, comme un chat content, ronronnant de plaisir aux attentions affectueuses d'un maître distrait, comme depuis trop longtemps négligé et enfin récompensé, mais tu t'empêches de rougir, tu t'empêches de t'attendrir, tu t'empêches de fondre sur lui pour dévorer de la tienne la bouche qui déballe un discours si parfait et pourtant si étranger à votre réalité. Tu attrapes ses cheveux sans prêter une seconde d'attention aux bols de nouilles désormais remplis, tournant son visage vers le tien doucement malgré la main ferme dans ses cheveux, sur le côté de son visage.

« Tu sais même pas s'il y a quelqu'un d'autre. Peut être qu'il n'y a personne, et même s'il y a quelqu'un, elles t'attendent comme au premier jour. - T'as toujours peur que tes mots trahissent les sentiments qui t'animent, tu les surveilles de près, toujours, quand tu lui parles. - T'es spécial, Zane. Et personne doit t'empêcher de voir ça. Ta maman elle a le droit d'avoir un gars, mais toi, t'es son seul « homme ». T'es son fils, sa chair et son sang, tu vaux bien plus que n'importe quel gars. »

Tu ne peux pas réagir à sa déclaration, parce qu'elle te blesse, quelque part, parce que tu le retiens un peu ici, toi, orphelin mais pas vraiment, bon à rien, t'ignores ce que tu vas faire de ta vie une fois sorti de cette académie, mais t'es incapable de lui dire ça, de lui imposer ça, alors ta main lâche ses cheveux et tu lui tourne le dos subtilement comme pour rejoindre la chaise, grimaçant alors que les mensonges pleuvent de ta bouche.

« J'ai vu avec des profs, ils m'ont recommandé à une entreprise en ville et j'serai aidé aussi pour le logement alors... T'en fais pas ok ? En plus quand tu en auras marre de ton environnement féminin, tu pourras toujours squatter chez moi ! »

Quand tu t'assieds en face de lui, tu souris à nouveau, un de ceux qui ne parviennent jamais jusqu'à tes yeux, comme tous les autres, si magnifiquement bien imité que toi même tu n'y verrais pas le courage derrière ces dents blanches bien rangées. Tu attrapes une paire de baguettes, tournant lentement la préparation, paresseux, appuyant ton menton sur ta main libre, profitant de l'arôme familier de cet en-cas exotique. T'étais qui de toute façon pour essayer de le retenir jusqu'à l'inviter dans ton futur appartement qui n'était que chimères. Tu ignorais ce que tu ferais sans lui, quand tu serais seul à nouveau, qu'il te faudrait trouver un job où être aveugle ne serait pas un problème. Tu prends une première bouchée, comme un affamé, mais la chaleur te brûle les papilles et tu grognes en soufflant comme un idiot, secouant la tête.

« Ah... Fin, tout ça pour dire, si t'as envie, tu pourras venir me voir, mais tu dois pas... Te retourner pour moi, j'suis aussi un adulte. » Regarde moi, regarde moi toujours, comme je ne peux pas le faire.





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