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EXCESSIF (pv. Guenièvre)
Matisse Malabar
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Matisse Malabar

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MessageSujet: EXCESSIF (pv. Guenièvre)   EXCESSIF (pv. Guenièvre) EmptyMer 15 Jan - 19:09


Zach espèce de ******** de **** fils de **** **** de ***** gros ******* de ses ***** qu'il se répète sans cesse depuis que ce dernier lui a collé son plus beau poing à la figure quelques minutes plus tôt. c'est que, ça commence à faire beaucoup. Matisse pourrait se plaindre au bureau de la direction pour harcèlement et violence - mais c'est lui qui se trouve en réalité dans la position de l'harceleur. Il l'a cherché et il a fini par le trouver : on peut dire que c'est l'harceleur qui finit harcelé. Il pourrait aussi se mettre à pleurer car du moment où il sent sa joue chauffée à 30°c, son corps entier lui envoi des milliers de signaux et ce, jusqu'aux bouts des ongles pour lui faire comprendre qu'il vient de se faire humilier. Mais Matisse n'en a que faire de ces affronts : il manque déjà d'amour propre et n'hésite généralement pas à jeter sa fierté dans certaines situations. Puis, ce n'est pas comme s'il n'avait pas riposté.

Cela dit, il possède désormais une véritable raison pour rendre visite à Madame Bradwyr - qui ne manque pas de le jeter lorsqu'il se présente pour des blessures absolument ridicules voire inexistantes. C'est que, la première fois qu'il l'a aperçu dans l'Académie, on aurait dit que sa langue allait se dérouler jusqu'au sol pour lui servir de tapis et que ses yeux allaient sortir de ses orbites. Depuis, n'existe pas une semaine sans qu'il ne passe dans son bureau avec des d'excuses aussi loufoques les unes que les autres : mais aujourd'hui, il serait presque heureux d'avoir une belle blessure sur l'arcade sourcilière. Il est donc là, face à la porte où est inscrit le nom de l'infirmière et enfin, il frappe puis entre lorsqu'on lui donne l'autorisation. De suite, il manque de trébucher et hurle dans tous les sens comme s'il allait mourir. Une scène mélodramatique digne d'une pièce de théâtre. « AAAAH ! Madame madame ! J'ai si mal j'ai si mal ! Regardez comment je saigne ! Ça ne s'arrête plus ! Et j'ai tellement mal au crâne j'ai l'impression que ma tête va exploser ! J'ai pris un coup énorme je crois que j'ai une commotion cérébrale je ne sais plus en quelle année nous sommes ni ce que j'ai bouffé ce midi !» il s'agrippe à elle, la tête baissée. « Je me suis évanoui, et personne n'est venu m'aider. Je me suis réveillé tout seul et je me suis déplacé jusqu'ici TOUT SEUL. Madame, je me sens... pas bien.... aAaAah...»


Guenièvre Bradwyr
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MessageSujet: Re: EXCESSIF (pv. Guenièvre)   EXCESSIF (pv. Guenièvre) EmptyMer 15 Jan - 22:52


Matisse is bby

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Un calme plat régnait dans le bureau de Guenièvre. Il n’y avait que le bruissement délicat des draps, là où le dernier élève arrivé partait.
L’infirmière buvait un thé, assise au bord de son bureau, pensive durant cette pause.

Il ne lui restait plus qu’à savourer ce thé en paix…

Mais la paix ne dura pas. En quelques instants, le silence s’était évanoui pour laisser place aux tambourinements sur le bois de la porte. Guenièvre soupira légèrement, laissa sa tasse au bureau et s’empressa d’aller accueillir le nouveau patient. A peine la porte ouverte, Matisse bondissait à ses pieds. L’infirmière avait beau adorer le garçon de tout son coeur, toute cette énergie mélodramatique la submergeait toujours de surprise. Et la jeune femme ne put retenir un rire silencieux. Il était si énergique, si débordant de vie, si théâtral ! Ca avait beau être submergeant, Guenièvre ne pouvait qu’adorer ce garçon. Même s’il venait la déranger au travail dix fois par seconde.

Le sourire doucereux s’éclipsa lorsque ses prunelles vertes se posèrent sur le visage larmoyant. Matisse avait une belle entaille sur l’arcade, une entaille ainsi qu’un début de bleu bien visible. Les sourcils froncés par l’inquiétude, Guenièvre prit le visage de l’élève entre ses mains douces. Vite, ses mains s’affairaient, vite ses doigts frais réparaient la blessure. Et bientôt, il ne restât plus que le sang sur l’épiderme neuf.

Guenièvre sourit, satisfaite, la pulpe de ses doigts caressant la surface désormais lisse. Toujours silencieuse, si silencieuse, elle indiqua à Matisse le chemin qu’il connaissait si bien : celui de la porte de son bureau jusqu’aux lits de l’infirmerie.
Là, elle le fit s’asseoir, toujours douce comme de la soie. Elle avait encore des examens à faire et pour cela, elle sortit son carnet et y griffonna des mots appliqués.

« Matisse, qu’est ce que tu as fait..? Je vais devoir t’examiner plus que ça, j’ai juste guéri la blessure externe, il faudrait que je m’assure que tout va bien en dehors de ça. Reste sage d’accord ? »

Elle tendit le mot au garçon, un grand sourire au visage, malgré l’inquiétude de son regard. Une simple coupure au front faisait déjà tellement se tordre son coeur.
Guenièvre était douce, trop douce, trop sensible. Et au moment où elle saurait la raison de cette blessure, les larmes couvriraient sûrement ses joues. De colère, de peine. De tout sûrement. L’infirmière prépara son matériel et vint le poser à côté de Matisse, lui souriant doucement, les doigts perdus dans ses cheveux roses.

D’un regard, elle lui demanda de lui raconter ce qu’il s’était passé, ses bras tendres l’entourant maternellement avant de commencer à vérifier son état. Son pauvre et ridicule chouchou.


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MessageSujet: Re: EXCESSIF (pv. Guenièvre)   EXCESSIF (pv. Guenièvre) EmptyMar 11 Fév - 21:06

Il lève les yeux et remarque qu'elle l'examine. Il les referme aussitôt et s'efforce de penser à des chatons morts au bord d'une route mais les larmes ne viennent pas. Il s'imagine alors vieux pauvre et à découvert dans cinq ans et soudainement, ses yeux s'humidifient. puis il renifle lorsqu'elle prend son visage entre ses mains. Jamais il n'a été aussi près du sien, certains détournerait peut-être le regard, mais Matisse préfère ne pas la quitter des yeux. Sans ne le réaliser de suite, il détaille  la forme de ses mirettes ainsi que sa couleur, puis il remarque que ses cils sont encore plus long de près. Il aperçoit aussi les grains de beauté sous chaque œil qu'il n'a encore jamais remarqué. Elle est définitivement très jolie. Qu'est-ce qu'il rêverait d'entendre le timbre de sa voix, mais il aime aussi bien se l'imaginer.

Lorsqu'elle finit par lui soigner ses blessures, elle lui propose de rejoindre l'un des lits de l'infirmerie en un signe de main. A ce moment même, Matisse se dit qu'il aurait préféré qu'elle l'invite dans le sien. Il s’assied alors sagement et fait sécher ses larmes de crocodiles à l'aide de son manche de pull. Lorsqu'il lève le regard, il remarque qu'elle lui tend son carnet. « J'ai rien fait moi. Je vous jure. » dit-il sur un ton innocent et presque aiguë, qui rappelle ces voix d'enfants qu'on accuse injustement. Lorsqu'il sent que ses fins doigts s'enfoncent dans ses cheveux, il se sent heureux, mais encore plus lorsqu'elle l'encercle de ses bras. son cœur explose presque de bonheur. Jamais il ne se lasserait de ces petites d'attention. Cette dose dont il a tant besoin et qui expliquerait sans doute ses nombreuses visites. C'est qu'il a toujours l'affection des personnes dont il ne ressent jamais rien. Pour une fois, c'est différent.

Il retire son pull pour se mettre torse nu puis coince ses mains entre le matelas du lit et ses cuisses. Il enchaîne. « C'est un type qui m'a frappé, j'sais pas si je peux dire son nom... j'ai peur des représailles. Il me frappe tout le temps. Je crois qu'il me déteste parce que je me comporte pas forcément comme tout le monde. Mais je me comporte pas mal. » quelles foutaises, peur de Zachary ? Ce garçon de deux ans de plus que lui ? Non, il n'en a pas peur. Mais l'idée de le mettre dans une situation plus qu’embarrassante le ravi. Et si en plus il pouvait jouer les victimes pour gagner l'amour de la belle....  « Je pense pas avoir de blessures sur le corps, en fait...je sais pas. Je me souviens plus... Je...me sens épuisé. » toujours dans l'excès.


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MessageSujet: Re: EXCESSIF (pv. Guenièvre)   EXCESSIF (pv. Guenièvre) EmptyMer 19 Fév - 11:49


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Un soupir inquiet quitta les lèvres rouges. Guenièvre détestait voir ses précieux patients, surtout ses précieux chouchous qu’elle n’assumait pas, revenir avec des blessures ensanglantées. Face aux larmes, Guenièvre sourit un peu. Elle connaissait Matisse, son précieux chouchou, son débile de chouchou, dramatique, si dramatique ! Prêt à tout pour de l’affection et de l’attention. Alors l’infirmière chassa ses larmes du bout des doigts caressant le visage juvénile. L’examination se poursuivit, le silence pour seule compagnie.

Alors qu’enfin, Matisse a rejoint le lit, un autre soupir, un regard vers son patient, sourcil levé. Guenièvre n’aimait pas le mensonge et elle savait très bien qu’une bagarre ne venait pas de nulle part, surtout quand on a le caractère de Matisse. Elle n’eut pas besoin d’écrire sur son carnet, son regard, les mains sur ses hanches suffisaient à faire comprendre les mots qu’elle pensait.
Mais jamais bien longtemps la douce dame ne tenait rigueur. Déjà elle laissait sa tendresse jaillir, déjà elle glissait ses doigts dans les cheveux doux, tenant son chouchou au creux de ses bras, tout contre son coeur.
Pendant un instant, il n’y avait plus rien d’important, si ce n’était cette étreinte douce et maternelle, ces doigts dans les cheveux roses et ces bras pour offrir l’affection.

Mais vite, il fallait travailler et l’élève semblait en bonne forme tout de même. Alors Guenièvre laissait son patient hors de ses bras et elle écouta, oreille attentive à chaque détail.
L’excès se faisait sentir mais la douce Guenièvre jamais ne nie les douleurs qu’on lui rapportait. Alors elle s’inquiétait un peu, protectrice, sûrement un peu trop puisque la vérité était bien différente. le carnet est à nouveau tendu vers l’élève, une caresse se perdit à nouveau dans les cheveux.

« Si quelqu’un t’embêtes, il faut que tu en parles à des surveillants, je peux faire remonter ça si tu me donnes un nom.. Mais tu dois me promettre que c’est la vérité Matisse, on ne rigole pas avec ça ! »

Face à l’épuisement, Guenièvre s’empressa de finir l’oscultation. Tout allait bien, rien de grave sur le corps et tout allait mieux. Mais l’infirmière douce et aimante, sourit et caressa encore les cheveux. L’infirmerie était bien tranquille, Matisse pouvait se reposer un peu. Alors elle s’assoit sur le bord du lit, tapota l’oreiller pour que l’élève y appose sa tête, se repose alors qu’elle veillerait sur lui, douce présence, douce caresse dans les mèches roses pendant que l’enfant se reposait.

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MessageSujet: Re: EXCESSIF (pv. Guenièvre)   EXCESSIF (pv. Guenièvre) EmptySam 9 Mai - 23:32

Elle semble un instant sceptique et Matisse a le regard qui fuit, alternant entre elle et un coin de la pièce. Lorsqu'elle lui tend le carnet avec le message, il se sent alors légèrement coupable. il ne faudrait quand même pas que cette histoire aille trop loin. même si Zachary mériterait clairement une bonne leçon. Il sort alors, spontanément tout en agitant ses mains « Euh- NON NON NON NON !» donner un nom ? certainement pas non. faire remonter ça ? encore moins. il faut rattraper tout ça. « C'est compliqué vous savez............ il est avec une bande de potes et je veux pas de représailles. je peux pas en parler facilement et dire le nom de la personne.» quoi ? qu'est-ce raconte ? Matisse s'enfonce un peu plus dans ses mensonges - dans son propre piège. néanmoins, il hésite un instant. et s'il donnait le nom de Zachary, que se passerait-il ? il pense aussi à Ezéchiel, qui ne lui a jamais fait du mal certes mais qu'il exècre par dessus tout. par simple vengeance, juste histoire de lui attirer des ennuis - mais le lycéen risque de se retrouver sans aucune échappatoire. il chasse alors rapidement ces idées. « Vous doutez vraiment de moi Madame ? VRAIMENT ? VOUS DOUTEZ DE MOI ? Pourquoi je mentirais ? Qu'est ce que ça m'apporterait ? je vous dis que la vérité.» matisse sait très bien pourquoi. il s'allonge alors sur le lit, les bras croisés. « je réglerai ces histoires par moi-même, ça va j'suis bien entouré. J'crois. vous en faites pas. C'est pas une patate qui va me faire trembler. J'suis vaillant.» Matisse est-il réellement nécessaire d'aller aussi loin. mais son désire d'attention est si fort qu'il est difficile de ne pas ne faire des caisses même s'il se passerait bien de cette façon de l'infantiliser. Bordel, j'ai 18 ans pas 14. J'suis un homme, j'veux vous galoche moi madame. qu'il aimerait lui dire, parfois. c'est qu'il aimerait qu'elle le voit autrement.
et c'est pas gagné.
« J'crois que... j'ai moins mal à la tête ici... j'me sens apaisé. Je crois que c'est grâce à vous madame Bradwyr. Je veux dire, votre présence. vous êtes comme une petite brise un soir d'été quand on sirote une boisson fraîche sur une terrasse c'est agréable. On vous a jamais dit ça n'est-ce pas ? incroyable technique de drague. « Vous faites quoi quand vous travaillez pas ?» il commence par une première question pour en apprendre un petit plus sur elle, et espérer découvrir son statut. qu'il espère célibataire.

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MessageSujet: Re: EXCESSIF (pv. Guenièvre)   EXCESSIF (pv. Guenièvre) EmptySam 16 Mai - 23:05


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Au bout d'un moment, entre les paroles contradictoires et les regards fuyants, la naïveté ne suffit pas à croire au mensonge de Matisse. Alors l'infirmière soupire. Que faire de ce cas désespéré ? Guenièvre l'aime beaucoup ce petit homme mais parfois, il était véritablement pénible.

La jeune femme ne porte pas préjudice, elle caresse les cheveux, a un sourire contrit avant d'écrire à nouveau sur le bloc entre ses mains.

" Tu n'as pas besoin de mentir Matisse... Même si tu t'es battu, je ne vais pas te remonter les bretelles."


Mais il s'agite, il s'agite et Guenièvre ne peut que rire en le voyant tout faire pour lui faire croire son mensonge. Elle caresse les cheveux encore, lui sourit et secoue la tête, amusée plus que désespérée par les petits mensonges qui pourraient avoir, pourtant, des conséquences terribles. Guenièvre, elle veut croire de tout son coeur bon que Matisse n'irait jamais au bout d'aussi terribles accusations mensongères.

Face aux élans de virilité, Guenièvre hausse un sourcil, sourit encore et caresse la joue encore ronde d'enfance. Les mots s'écrivent vite, se lisent tout aussi vite.

"Tu n'as pas besoin de jouer les gros durs Matisse, fais juste attention à toi !"

On laisse l'enfant parler, on le laisse parler, un sourire doux aux lèvres. Guenièvre, elle est sotte et elle ne voit pas dans ses mots une tentative de drague. Juste une gentillesse maladroite. Et maternelle comme elle est, elle caresse les cheveux, gratte sur le papier quelques mots en réponse à sa question.

"Tu es bien adorable Matisse. Et en dehors du travail, tu sais, je ne fais pas grand chose ! Je vois des amis, je lis, je vais boire des thés au café... Rien de bien particulier ! Tu me poses bien des questions aujourd'hui.. Curieux ?"

Il y a un autre sourire maternel, une autre caresse dans les mèches roses. Car tout chez Guenièvre se fait dans la bonté et la naïveté.

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