how to be a heartbreaker (dernière danse) // Léonard + Eulalie + Ying Yue

– Shining, wet lips
Sexy hips, swinging from side to side
Tonight is a colourful party night
With little incidents we’d expect

Elle est toute jolie Ying Yue – son charme tapageur est ce soir enrubanné de volants anonymes ; elle aussi aurait bien aimé avoir des petites ailes comme les cadettes – mais les oiselles estropiées comme elles doivent se contenter du parquet à danser ; elle ne tire cependant aucune amertume de sa condition déplumée. Le ciel se réserve pour les plus fleuries des colombes, et les pies voleuses doivent baiser la palme des cygnes, dans l’espoir de trouver collés sous leur semelle un ou deux diamants négligés.
Eulalie est là – brut joyaux de basse cour, facilement charmante dans sa robe sans fard et sans aile. Ying Yue n’est pas amère – simplement altérée, l’horizon de ses gammes soigneusement ordonnée se trouble désormais au prisme de quelques lumières incolores qu’elle essaye très vivement d’ignorer.
( tout ça c’est la faute d’anton ! rien ne va plus depuis qu’il a décidé de se mêler de ses palettes. Demeuré de rizzo avec son obtuse sincérité et ses crispations inquiètes ! maintenant ying yue ne peut plus se contenter des perles piétinées, maintenant elle aussi a des aspirations de ciel ; elle aussi veut danser avec l’envergure d’Eulalie ! )

« Léo ! »

Qu’il est terne, ce poussin, au flanc de sa princesse. Elle fait une petite révérence, le front bien bas, tout prêt des gemmes salies à ses chevilles. Elle n’a d’yeux que pour elle, qu’elle fait semblant de ne pas regarder, par peur d’être éblouie.

« Je suis toute seule ce soir. Aucun cavalier n’a voulu de moi » elle rit sincèrement « sauverez-vous ma soirée en m’accordant cette danse, votre altesse ? »

Ying Yue aime l’impétueuse fadeur du petit prince inconscient des beautés célestes – pour lui rien de plus attrayant que la poussière des bas-fond dont elle est recouverte. Elle espère éclabousser un peu Eulalie de sa superbe pruine – mais elle est si loin au-dessus de sa tête ; aucune chance que les songes terrestres l’atteignent jamais. Leonard, lui, a déjà un pied dans la boue.
Pendant un instant, la perspective d’une valse de suie apaise ses tourments de nuanciers.

hrp :

pardon lillie.......

seulement 5 rabbits Messages : 273 Age : 20 Classe : e.

il reconnaît aussitôt la voix. il n'y'a personne d'autre avec cette intonation à la voix légère et grinçante, personne qui donne l'impression de s'exprimer en diamants et en paillettes - rose. tout est rose.

jusque là bien tranquille dans sa petite soirée où il se prête tout de même au jeu, jusque là bien à l'aise dans ses jolies chaussures et le costume bien taillé fourni par l'académie - il a négligemment déboutonné un de ses boutons pour se sentir respirer. il s'amuse depuis quelques minutes à dire quelques douceurs à eulalie, sans jamais la toucher pour ne pas brusquer cette pudeur qu'il apprécie chez les jeunes filles qui rougissent facilement, et pose sur elle un regard attendri à moitié factice.
ce qu'il dira c'est qu'elle est simple, et que cela lui va très bien : il se permet un jugement pareil sans jamais apporter une auto-critique digne d'intérêt. c'est vrai, léonard ne remarque jamais la stupidité et le cruauté de ses actes et s'il le fait, il préfère s'en galvaniser méchamment.
mais pour l'instant ce n'est pas le propos, car il se penche tranquillement vers eulalie pour lui parler. et il y'a cette voix qui les interrompt, alors qu'il n'a pas fait sa demande qu'il fait traîner pour s'amuser un peu et profiter de l'instant - ah yingyue, oiseau de malheur !

il lui sourit avec une gentillesse sincère, et a dans les yeux une confiance qu'il n'accorde à aucune fille - car il voit en elle autre chose qui lui permet de l'apprécier réellement. étrange paire dira-t-on, lui qui abhorre les ombres brillantes et surtout superficielles.
( l e o ) elle a même fait l'effort de le prononcer à la française avec son accent mignon, il trouve l'intention remarquablement juste dans cette mascarade. paaaaauvre de toi. il en profite tant qu'elle rit et il sourit.

la proposition ne le choque pas et il adresse qu'un regard fugace à eulalie - monstre qu'ils diront ! désobligeant envers elle, sans aucune sensibilité. il se complaît, lui aussi, dans l'idée de la déception qu'elle ressentira quand elle continuera à le désirer - et que lui sera avec une autre. alors il n'hésite pas un instant, après tout ce sont les filles qui doivent proposer aux garçons dans la tradition, non ? et puis ce n'est pas comme s'il avait promis à eulalie - et quand même aurait-il promis, sa loyauté n'a comme limites que son bon-vouloir et son égocentrisme. avec plaisir. je te laisse me guider par contre.

how to be heartbroken

eulalie&leo&yingyue

❝ je pense à toi comme une erreur nécessaire ❞

La soirée s'était passé à merveille, une conclusion superbe à ce festival culturel fatiguant mais magique. Tout se déroulait si bien que tu ne semblais pas prendre conscience que l'académie t'endormait chaque année avec cet évènement. Ton sourire en valait mille autres, car la détresse mélancolique qui t'habitait au quotidien n'était pas au rendez-vous ce soir.

Mais si tu étais heureuse, en dehors de la présence de Gabrielle à tes côtés tout le long de la soirée, c'était bien entendu la hâte timide de la dernière danse qui arrivait. Cette année, tu allais pouvoir la partager avec un garçon. Un garçon qui te plaisait et dont tu crépitais d'impatience qu'il t'invite à danser. Mais en même temps... cette situation t'embarrassait un peu, car tu ne savais pas si cela allait réellement arriver et comment tu devrais réagir. Un seul mot d'ordre, tu en avais mal au ventre d'envie.

L'horaire se rapprochait cruellement et les organisateurs demandèrent à Gabrielle (et Valery) de monter sur la petite scène pour annoncer avec qui ils danseraient leur dernière danse. Tu savais déjà que Gabrielle se tournerait vers Ackerley s'il s'était bien comporté mais Leonard et toi vous étiez rapproché durant ce laps de temps. Les joues rouges et la bouille dirigée vers le sol, tu avais compris qu'il n'aimait pas les minauderies. Ainsi d'un air un peu bête certes mais naturel, tu lui demandas simplement.

— « Tu as passé une bonne soirée ? »

Question idiote et tu pousses un petit soupire discret pour reprendre ton calme. L'heure est arrivée, les deux couples ouvrent la danse et tu te fais toute petite à côté du prince.
Quand soudain, une arrivée éclaire te rendit prisonnière d'un mutisme désabusé.
Une jolie fille, surement une des plus extravertie que tu aies pu apercevoir jusqu'ici, d'un niveau presque supérieur à Gabrielle, se planta devant Leonard.

Ce qui était le plus dérangeant pour toi, c'était cette manière qu'elle avait de totalement occulter ta présence. De faire comme si tu n'existais même pas dans le plan de sa propre existence.
Un regard vif qu'elle t'accorde enfin et tu comprends que tu es de trop.
Elle lui demande alors de danser.
Tu retiens ta respiration comme un supplice qui n'en finit pas... Leonard ne va pas partir avec elle, si ? Il va refuser poliment, puis t'emmener avec lui loin de cette vampire ensoleillé.

Mais non.
C'est avec elle qu'il est parti et tu n'as toujours pas bougé. Inerte et confuse. Les larmes coulaient doucement sur tes joues et tu mis quelques secondes à te reprendre, pour te mettre à l'écart et pleurer en toute pudeur.

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« Tu exagères ! » elle pouffe – poison mutin. « Normalement, c’est à l’homme de faire ça. C’est vraiment moi qui fais tout le travail, ce soir... »

cette dernière fleur est bien pour Eulalie (mauvaise herbe). Elle se saisit de la main du cavalier et l’entraîne dans la foule – loin des pures larmes de l’éplorée justement outragée, et de toute tentation de remords – son ego bardé d’épines pique un peu en coin de son triomphe, lorsqu’elle pose une main délicatement acérée sur l’épaule du galant déloyal. Elle s’est entraînée un peu, dans sa chambre, aux futiles pas de côte ; et tous deux font désormais la ronde, comme tout le monde, vers nulle part. Ying yue s’amuse bien.

« Je pensais pas que tu dirais oui, Le-o » elle susurre, en faisant glisser ses jolies griffes le long du col satiné « c’est pas bien ce qu’on fait, hein ? » en réalité, elle n’a pas besoin de confirmation princière – elle songe aux larmes diamantines : quel sublime tableau ! « tu es beaucoup plus cruel que tu en as l’air... ça me plaît, mon prince... »

elle sourit sincèrement, ouvrant la voie aux épines.

hrp : 2 mois plus tard pour 200 mots quel ECHEC fais-je je suis désolée

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un pas, puis un autre, ils tournent dans le rythme cadencé d'une valse simplifiée à leur guise. ses mains sont posées sans envie à la frêle taille de yingyue, et il se prête au jeu. il couvre la petite chose féroce d'un regard mi-amusé mi-calomnieux, s'excitant aussi du manque de remord qu'il perçoit dans les gestes de yingyue. alors visiblement, en plus d'être un charognard, elle ne connaît pas les principes de la sororité - et laisse de côté quelconque compassion. il sourit faussement tendrement tandis que son oeil dévie lentement vers eulalie pleurante, eulalie abandonnée au loin puis retrouvée par un petit minet qui fait à peine le poids de la demoiselle.
pendant tout ce temps yingyue lui susurre, vipère d'amour, des jolis mots le flattant dans sa méchanceté. il rit à moitié. elle pleure. il constate, souligne : mais cela ne déclenche en lui rien qu'une vague satisfaction - il les méprise toutes, toutes ! yingyue est un monstre et non pas une femme, alors elle y échappe un peu.
cruel ? il fait mine de réfléchir au terme, sans cesser de tournoyer. peut-être en vrai... la pauvre. je lui avais dit qu'on danserait ensemble. il sourit à nouveau un peu et hausse les sourcils, accusateur léger et sans gravité ! et toi, même ! tu sais déjà qu'on a une promesse, tu n'as pas grand intérêt à danser avec moi, si ? ça te ferait augmenter de valeur ? il parle d'elle comme un objet, éhontément.

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Elle pleure. Pauvre oiselle ! La cruauté de son cavalier l'amuse. Ce n'est pas qu'elle lui souhaite du mal ; par contre, elle-même veut tout ce qui n'intéresse pas Eulalie. Comme elle est jolie ainsi désavouée. Yingyue picore, ravie d'être indifférente.

Cruel ? Oui, cruel ! Autour d'elle sa complicité en écho virevolte. « Tu n'es pas très gentleman... » Elle laisse Leonard la manipuler comme il le souhaite, heureuse poupée désarticulée entre ses mains.

« Oui » il faut bien qu'elle s'entraîne pour tous les bals du futur. « Mais j'avais vraiment envie de danser. Tu te débrouilles bien » elle croise les mains derrière la nuque de son prince ; ainsi suspendue aux prestidigitations méchamment souveraines, elle s'étourdit du vide dans son cœur « il faudra qu'on fasse ça plus souvent » elle sourit tendrement.

hrp : emoji crispé 2

» don't cry, just dance.❞ — Eulalie & Sasha (dernière danse)
» The truth is you got the best of me ••• Felix (dernière danse)
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» l'espace de ses bras — EliorっElyas (dernière danse)