Elle s'était préparée Cosmos. Comme on se prépare à la guerre. Elle avait entassé dans son sac à fleurs tout un tas de chose “ au cas ou”. Avait rangé dans chaques poches des dizaines de crayons de couleurs. Logé du scotch dans ce soutiens gorge qui ne servait pas à grand chose. Cheveux soigneusement attaché, manteau boutonné jusqu’en haut. Écharpe qui fait trois fois le tour. Elle était parti, oreiller sous le bras. Aujourd'hui c'était pas n’importe quoi. Aujourd’hui c'était prise de note avec Bartho. Et Cosmos était toujours d’un sérieux exemplaire dans ces moments la. Ce même sérieux après lequel les prof courraient désespérément en cours. Elle avait fait des choix Cosmos. Placé son ordre de priorité.

Ca faisait un moment maintenant, qu’il y avait ces rendez vous. Ces déambulations dans les couloirs, élargissant le pas, comptant chacuns d'entres eux. Regardant l’angle d’un couloir. La proximités des fenêtres. On notifie les plantes sur les plans. Pas sur de l’importance de l’information. Mais ça lui tenait à coeur, avait-elle dit. Ca prenait du temps. Millimetre par millimetre. Alors toujours on traines dans les grandes pates de Barth, on lui envoi des messages à des heures pas possible pour faire part de ses illuminations de milieu de nuit. On est heureuse de ne pas être la plus grande lorsqu’on se tient à ses côtés.

Complices. Langages codés pour ne pas se faire repérer. Excuses bidons toujours formulés. Combien de fois elle a sorti qu’ils étaient en couple lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils passaient autant de temps ensemble. Ouais ouais c’est ça, on est en date là, stp dégage du coup, merci bien. Combien de fois les mèches de Barth replacées devant ses yeux par la gêne qu’elle a pu occasionner. On leur racontera Bartho que c’est pas vrai. T’en fais pas. Je leur dirait qu’on est pas ensemble. A tous. On a plus important à orchestrer.

Elle a toujours eut cette confiance aveugle en ta personne. Tu fais pourtant pas parti des mauvaises graines. Mais y’a ton implications pour une cause qui te concerne qu'à moitié, vos rires pour des raisons toujours plus débile qui résonne lorsque vous finissez par dériver de votre objectif.

Elle marche vite Cosmos, pour le retrouver. Elle a hâte, comme à chaque fois. Découvrir un nouveau lieu, c’est presque comme un noël. Et aujourd’hui, on s’attaque au plus gros des cadeaux sous le sapin. Elle traverse le parc dans un fracas de sac à dos trop rempli. Elle t’aperçois sur ton banc. Elle relève le menton un peu plus. On se prépare à l’attaque.

« WOSH BARTHOLOLOLOLOLOOOH »

La simplicité.
Ca s’installe a tes côtés, te demande pas ton avis quand elle pousse tes affaires, te colle pour que tu te décales un peu. Comme si l’espace qu’elle avait ne suffisait toujours pas.

« Aloooors ? T’es prés ? C’est le grand jour ! Fucking serious business aujourd’hui »

Elle a passé trop de temps avec Anaël dernièrement. Ca a déteint.
Elle jette un œil à tes plans. Ignore la parti d’elle qui se dit que rien n’avance assez vite.
Si vous arrivez à atteindre votre objectif du jour. Ce pas de géant pourrait changer la donne.